18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 06:37

http://www.bio-provence.org/local/cache-vignettes/L172xH207/logoABComm3-1b04f.jpgLorsqu'on circule en direction de la plage de Fabrégas, dans la dernière ligne droite, on remarque depuis quelques semaines une grille de fer d'originale facture, rappelant un peu une haie de ganivelles, qui interdit l'accès à 3,5 hectares des anciennes terres agricoles du "Domaine". On s'est peut-être demandé si le Conservatoire du Littoral et la Ville, respectivement propriétaire et gestionnaire des 55 hectares maraîchers et forestiers à protéger et valoriser, ont renoncé à leur engagement d'ouvrir largement les lieux à la population. Il n'en est rien, naturellement.

Non seulement les personnels communaux, ayant également le statut de gardes du littoral, qui veillent activement sur ce joyau sauvé de l'urbanisation, poursuivent dans les espaces boisés, avec l'appui de l'Office national des forêts, d'entreprises d'insertion de personnes en voie de professionnalisation, de détenus en fin de peine effectuant des chantiers en vue de leur retour à la liberté, et même de bénévoles associatifs, leur mission de débroussaillement, enlèvement des déchets, arrachage des sujets végétaux invasifs pour sauvegarder et favoriser la reconquête durable des sols par les espèces endémiques, réfection des restanques, sentes et autres aménagements forestiers, comme de l'ancienne ferme et du vieux moulin, mais, de plus, ils font preuve d'une totale disponibilité pour renseigner, conseiller, parfois réprimander, les promeneurs, de plus en plus nombreux à cheminer dans ce site remarquable dont chacun s'accorde à dire "qu'il revient de loin".

 

LA FORÊT REVIGORÉE ET MISE EN VALEUR POUR UNE APPROPRIATION RAISONNÉE

 Leurs objectifs sont largement dépassés et le fait que le Conservatoire du littoral négocie en ce moment l'acquisition d'une importante parcelle privée, du côté du lavoir des Moulières, à rattacher au Domaine, augmentant leur charge de travail par quelques hectares de plus, ne les effraie pas. Au contraire, ils voient dans ce projet d'extension une aubaine, permettant de traiter un secteur qui a été copieusement affecté ces dernières années par le dépôt de tonnes de gravats et déchets, dans une zone dominant le ruisseau à partir duquel ont été réalisés des canaux et aqueducs assurant le fonctionnement de moulins et l'irrigation des terres cultivées.

Mais revenons à la grande grille, à l'autre bout du Domaine. On aura noté que, derrière elle, les terres ont été labourées, et que des immenses tas de souches et racines attendent d'être détruits. On aperçoit bien les planches de terrain telles qu'elles étaient jadis, judicieusement inclinées pour que leur irrigation par gravitation soit de nouveau assurée. De la moutarde blanche va être semée pour enrichir les terres chargées d'argile appauvries par l'invasion de plants de fenouil ; cette plante fourragère joue un rôle "d'engrais vert" en fonctionnant comme "piège à nitrates solubles" et, grâce à sa puissante racine, permet de briser les mottes d'argile.

 

DE NOMBREUX CANDIDATS POUR LA SÉLECTION DE L'AGRICULTEUR BIO

 Car l'idée d'ouvrir ces espaces à la culture biologique fait son chemin. Déjà, de toute la France, quarante-trois dossiers ont été retirés par des agriculteurs "bio" ayant répondu à la proposition municipale de passer avec l'un d'eux une convention pour créer et gérer une exploitation maraîchère produisant au moins trente légumes différents. Courant janvier va débuter la sélection - anonyme ! - du futur paysan, avec l'appui des services d'État de l'agriculture et de la forêt, de la Chambre d'agriculture du Var, et de l'association "Agribiovar", structure varoise de la Fédération nationale de l'agriculture biologique.

L'exploitant aura obligation de répondre aux appels d'offres du service de restauration scolaire communale afin de fournir, de façon très républicaine, aux enfants de tous quartiers et toutes conditions sociales, écoliers, enfants des crèches et des centres de loisirs, au moins les 20% de légumes "bio" qui constituent une obligation légale depuis le "Grenelle de l'environnement", que nos "cantines" servent déjà, mais qui, demain, seront acheminés par un "circuit court", du producteur seynois aux jeunes consommateurs seynois. Lorsqu'on sait qu'une étude réalisée par l'agglomération toulonnaise a montré que, avec sept hectares de production, on peut fournir en produits bio toutes les cantines scolaires des douze communes de notre "Grand Toulon", on imagine bien que, avec la moitié, on produira au-delà des besoins des 6000 repas servis au quotidien pour la seule ville de La Seyne.

C'est pourquoi le "paysan municipal" disposera aussi d'un point de vente pour le grand public et que, d'ores et déjà, des entreprises de distribution raisonnée de produits agricoles biologiques manifestent leur intérêt pour acheter une part de la production, voire beaucoup plus si l'exploitant ne parvenait pas à être retenu dans le cadre des marchés municipaux de fourniture de légumes produits suivant les normes exemplaires de ce type de culture.

 

UNE EXPLOITATION MARAÎCHÈRE, UN VERGER ET UN RÛCHER BIOLOGIQUES

 Je me dois enfin de finir le "tour du gestionnaire", deux ans à peine après le début de la belle aventure de la renaissance du "Domaine de Fabrégas" que notre équipe est fière d'avoir imaginée et impulsée, en signalant que des plantations d'arbres fruitiers ont été réalisées en vue de faire fonctionner un "verger pédagogique", ouvert aux écoles et groupes de visiteurs, qui n'est pas délégué à un exploitant privé mais géré par les employés communaux eux-mêmes, et que l'un d'eux entame une formation d'apiculteur afin de compléter notre "panel agricole périurbain" d'un "rucher pédagogique" de production de... miel bio public !

On comprend mieux désormais la raison des grilles protectrices. Gare aux sangliers goulus qui descendent des collines de Janas. Et aussi aux chapardeurs des légumes destinés aux enfants !

La belle aventure verte seynoise continue donc. Qui l'aurait cru il y a quelques années, alors que les riverains et visiteurs tremblaient depuis trente ans à l'idée de voir un village touristique ou un lotissement émerger de ces terres laissées à l'abandon ?...

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Publié par Marc Vuillemot - dans Nature - mer et développement durable
4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 04:36

http://www.arcadecycles.fr/image.php?format=4&fichier=images/stories/gamme-2014/velo-electrique/velo-arcade-e-cardan-26-2014.jpgÇa y est. Les dix vélos à assistance électrique dont sont dotés les fonctionnaires communaux ont été mis en service en début de semaine. Pour un investissement raisonnable et surtout un coût de fonctionnement ridicule, une nouvelle pierre est apportée à l'édifice de l'écomobilité des services municipaux.

De nombreux employés sont en effet amenés, pour leur activité, à se déplacer d'un bâtiment public communal à un autre, ou à se rendre sur tel ou tel lieu de la commune. Il y a quelques mois, fort de ma propre expérience quant à la fiabilité de ces vélos, acquise lors de mon périple de 1000 kilomètres de La Seyne à Paris pour apporter les signatures de la pétition pour la maintien de notre maternité, j'avais suggéré à nos services de réfléchir à la possibilité de réaliser un test et de lancer un appel aux volontaires pour ce mode de déplacement professionnel. Et la greffe a pris. Il ont été plusieurs dizaines à tenter l'expérience lors d'une journée d'essai avec des vélos prêtés. Et beaucoup ont été séduits.

Anne, ingénieure responsable de la promotion du développement durable à la mairie, a donc monté le projet. Et nous y voilà. On peut croiser nos fonctionnaires en ville sur d'élégants vélos blancs "customisés La Seyne", acquis auprès d'une centrale d'achats pour un coût près de 30% inférieur au prix public. Ce sont des engins dotés d'une batterie de 36 volts et 11 ampères-heure, d'une puissance qui m'a étonné, avec transmission sans chaine grâce à un cardan évitant les déraillements, salissures, et un lourd entretien. Et de marque française !

Gadget ? Goutte d'eau claire dans l'océan de la pollution ? Peut-être. Mais économie certaine sur les charges de déplacements et, je l'espère, effet mobilisateur pour inciter beaucoup de nos concitoyens à faire de même pour leurs déplacements urbains professionnels ou de loisirs...


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Publié par Marc Vuillemot - dans Nature - mer et développement durable
21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 06:00

http://www.lessignets.com/signetsdiane/calendrier/images/fev/10/1/galileo_facing_the_roman_inquisition1.jpg"E pur si muove !"... c'est une phrase que le mathématicien et physicien italien Galileo Galilei (Galilée) aurait marmonnée en 1633, lors de son procès, après avoir été forcé par l'Inquisition à reconnaître que la Terre, conformément aux idées de l'époque, était immobile et constituait le centre de l'univers. "Et pourtant elle tourne !", c'est un peu ce que j'ai eu envie de dire, pendant cinq ans, en m'obstinant à penser, souvent seul contre beaucoup, qu'il était possible d'autoriser l'accès estival à la Corniche Merveilleuse.

Ce vendredi soir, je recevais à la mairie tous ceux qui ont contribué à l'expérience tentée cet été. Et, parmi eux, nombre de très réticents au début qui ont malgré tout accepté que nous essayons, partant du principe qu'on ne respecte bien que ce qu'on a appris à connaître et de l'idée que notre économie touristique doit aussi s'appuyer sur une offre de découverte intelligente de notre patrimoine, dans laquelle la culture scientifique et technologique a toute sa place.

 

UNE DÉCOUVERTE INTELLIGENTE DU PATRIMOINE NATUREL

 Et ça a marché. A quatre reprises pour des balades pédestres guidées le long de cette route exceptionnelle en ce qu'elle permet, au-delà de la vue magnifique sur la mer et le massif de Sicié, de découvrir en une journée des éléments de patrimoine naturel botanique et géologique, les traces de l'ancienne exploitation qui était faite du milieu, avec deux visites spécifiques, celle du Domaine de Fabrégas et celle de la station d'épuration Amphitria. Et un pique-nique convivial le midi et des rafraichissements offerts en fin de parcours à la Maison de la Pleine Nature.

Une centaine de personnes de tous âges sont pu bénéficier de l'initiative, dont des touristes et des Seynois ou voisins immédiats qui, pour beaucoup, n'avaient jamais perçu que cet espace protégé qu'ils croyaient connaître recelait des richesses qu'ils ignoraient, avait été exploité utilement par l'homme au cours d'une histoire, et n'avait pas vocation, pour être sauvegardé pour l'avenir, à être un sanctuaire frappé d'interdiction de visites.

 

UNE EXPÉRIENCE À RENOUVELER ET DÉVELOPPER

 Ça a tellement bien marché qu'on réclame aujourd'hui que ces randonnées se poursuivent en cours d'année. Ce à quoi nos services vont répondre. En tous cas, nous avons tous, même les plus rétifs à tenter l'expérience, dressé un beau bilan ce vendredi. Et je crois pouvoir porter la parole de ceux qui ont bénéficié de cette initiative pour dire un grand merci à l'équipe de Bernard, responsable du service Plan de sécurité et de prévention des risques qui pilote la Réserve communale de sécurité, à l'équipe de Jean-Jacques, chef du service des sports qui gère la Maison de la pleine nature, à Jean-Marc, le garde forestier de l'Office national des forêts et ses collègues, à Philippe, chef du parc-autos et ses chauffeurs qui ont conduit les bus amenant les visiteurs depuis le lieu de rendez-vous des Sablettes, et à Alain, cadre aux services techniques, à Noëlle et Audrey, qui ont assuré les contacts téléphoniques avec les participants, à André, Jean et Jean-Yves, de Véolia, qui ont assuré les visites de la station d'épuration, à Céline, responsable du Domaine de Fabrégas, à Marion, qui pilote la gestion du massif au sein de TPM, et à Jean-Louis, écologue de métier qui, bénévolement, a construit le projet avec tous les autres.

Et bien sûr aux quatre jeunes animateurs, Adriane, Jean, Maël et Thomas, étudiants, employés comme saisonniers par la commune, qui ont assuré avec passion l'accompagnement des visiteurs.

Ce n'est qu'un début. Nous avons plein d'autres idées derrière la tête. Avec, sûrement, moins de procès en inquisition lorsqu'on évoquera leur mise en œuvre...

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Publié par Marc Vuillemot - dans Nature - mer et développement durable
19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 05:32

http://www.eco-assistance.fr/bilan-energetique/images/economie_energie.jpgNous avons signé ce lundi une convention avec GDF-Suez pour élaborer un diagnostic des consommations énergétiques des locataires de notre office d’HLM « Terres du Sud Habitat » (TSH) et les accompagner et les former à une meilleure consommation au profit de l’environnement mais aussi de leurs propres deniers. Cette action s’inscrit dans la démarche globale de lutte contre la précarité énergétique que nous avons entamée il y a cinq ans, car nous avons voulu faire de l’efficacité énergétique une priorité de TSH.

 

DOUBLE VITRAGE, ISOLATIONS, CHAUDIÈRES À CONDENSATION

Cette priorité s’est vue dans la rénovation de notre parc et dans nos nouvelles constructions. La totalité des résidences sera bientôt équipée de fenêtres en double vitrage. C’est chose faite non seulement dans le cadre de la rénovation urbaine du quartier Berthe, mais aussi dans des résidences des autres quartiers, grâce aux financements issus du plan de retour à l’équilibre qui nous assure depuis trois ans un retour à une bonne santé budgétaire : la Rouve, le Mont des oiseaux, la Présentation, et bientôt le Montplaisant, le Marquet et la Lune. Et nous le faisons aussi, au moyen des excédents réalisés, dans des résidences qui ne bénéficiaient d’aucun financement de réhabilitation : le Vallon, l’Horizon, le Prairial, le Victor Hugo, le Gai Versant, et bientôt le Plein Sud et les Fauvettes.

Nous remplaçons également les systèmes de ventilation (VMC) et réalisons le détalonnage des portes dans les logements, afin d’améliorer la circulation de l’air dans au profit du confort thermique.

Parfois aussi, nous réalisons une isolation thermique par l’extérieur : au Mont des oiseaux où a été réalisée la toute première réhabilitation labellisée « Bâtiment basse consommation » (BBC) de la région Provence Alpes Côte d’Azur, à la Présentation, et au Germinal.

Nous rénovons enfin les chaufferies du quartier Berthe, et nous remplaçons le système de chaudières individuelles au Mont des Oiseaux par des chaudières collectives à condensation qui représentent le dispositif le plus abouti du moment.

 

GESTION INDIVIDUELLE ET ÉDUCATION À LA CONSOMMATION

Dans le cadre de cette démarche globale, le partenariat entre TSH et GDF-Suez a été une constante depuis 2008. Nous installons des répartiteurs de gaz permettant à chacun de payer sa consommation personnelle de chauffage, au Prairial, à l’Horizon et au Vallon.

Nous avons conduit avec Face-Var une opération, dite « Isigaz », consistant, en proposant le remplacement à titre gratuit des tuyaux souples de gaz dans les logements (90 euros économisés par famille, tout de même !), à saisir l’occasion de la rencontre avec les locataires pour les informer sur la sécurité et la réduction de leur consommation de gaz.

 

NOTRE ORGANISME D’HLM EN POINTE EN RÉGION PACA

Nous valorisons toutes ces démarches de réduction des coûts au moyen de certificats d’économie d’énergie. Sur les 300 gigawatts de certificats d’économie d’énergie délivrés à l’ensemble des organismes d’HLM de toute la région PACA, 50 gigawatts l’ont été à « Terres du Sud Habitat » qui est ainsi l’organisme de logement social le plus à la pointe de notre région en ce domaine.

Et, outre cette démarche avec GDF-Suez, nous sommes en constante démarche de recherche d’économie par l’usage des énergies renouvelables. Ainsi, nos constructions neuves disposent toutes de la production d’eau chaude solaire. Et nous entamons les chantiers pour amener le chauffage de tout le quartier Berthe grâce à un réseau de chaleur, en utilisant de l’eau chauffée par l’énergie générée par l’usine d’incinération des déchets ménagers de Lagoubran.

 

L’HUMAIN AU CŒUR DE LA GESTION ÉNÉRGÉTIQUE POUR TOUTE LA COMMUNE

Nous avons franchi cette semaine un nouveau pas en signant un « Plan de progrès énergie ». Il était nécessaire de travailler sur les infrastructures et les équipements, mais il est autant indispensable de placer l’humain au cœur de nos stratégies écologiques, en agissant notamment sur les consommations de nos ménages, qui sont les plus précaires de l’agglomération et peut-être du département.

Le nouveau dispositif, que nous avons décidé, au-delà de notre parc d’habitat social, d’élargir à l’ensemble de la commune car tous les ménages modestes ne sont pas locataires de nos HLM, permettra d’établir un diagnostic de la consommation des foyers afin de programmer les futurs aménagements concourant aux économies. Il proposera un ensemble de mesures de sensibilisation des populations aux gestes éco-citoyens, tout en valorisation les choix des partenaires au titre de l’exemplarité. Il contribuera enfin à mobiliser le dispositif « tarif social solidarité » pour les habitants les plus démunis.

Nous pourrons ainsi mettre en œuvre les mesures adaptées pour réduire les consommations, pour responsabiliser les résidents, et pour faciliter le paiement de l’énergie.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Nature - mer et développement durable
17 août 2013 6 17 /08 /août /2013 04:29

http://www.premiumorange.com/archives-autran/forum/photos_forum_2011/semaphore/vestiges_sicie_1.jpg"La Seyne, c'est notre nature", c'est le dernier né des documents mis à la disposition de nos concitoyens et visiteurs, qui propose diverses balades inaccessibles à tous dans la partie seynoise du massif de Sicié que nous partageons avec nos voisins six-fournais. Ce petit dépliant pratique, qui tient dans une poche, veut permettre à chacun d'aller à la découverte active du véritable trésor de roches, de végétaux et d'animaux que représente notre grande forêt communale.

 

MAINTENIR LA BIODIVERSITÉ N'INTERDIT PAS L'ACTIVITÉ HUMAINE

Car il n'est pas question de "sanctuariser" ce patrimoine naturel, véritable... terre d'élévation. L'état d'esprit qui préside à notre action est le même que celui qui a guidé nos choix pour la revalorisation du Domaine de Fabrégas ou pour l'ouverture raisonnée de la Corniche Merveilleuse, que certains appellent aussi "Corniche varoise". C'est un parti pris qui préfère donner à connaître et comprendre pour mieux respecter et protéger. À l'opposé des choix de fermetures et d'interdictions qui donnent le sentiment de la tranquillité face aux risques, mais qui ne règlent rien au fond : la caste des détenteurs des pouvoirs d'autoriser et d'ouvrir ne pourra jamais lutter contre ceux qui n'en font pas partie et qui passeront toujours au travers des mailles du filet sans être instruits des précautions à prendre pour éviter le pire.

Cette vision n'a rien d'extraordinaire. Elle n'est jamais que notre traduction locale de celle du réseau écologique européen Natura 2000, auquel notre massif de Sicié est intégré, qui vise à maintenir la biodiversité des patrimoines naturels, mais en tenant compte des exigences économiques, sociales, culturelles et régionales, précisant clairement que cet objectif peut requérir le maintien, voire l'encouragement, d'activités humaines adaptées.

 

MAINTENIR LA BIODIVERSITÉ, C'EST UNE AFFAIRE COLLECTIVE

 Pour ce volet "nature" de la préservation et la valorisation du patrimoine seynois, comme c'est le cas de celui de la construction navale, des ports, et du centre historique, dont j'ai fait état ces jours derniers, c'est encore et toujours une même initiative collective qui s'exerce. Et non le seul travail de spécialistes. Bien sûr ceux-ci y ont toute leur place (Office national des forêts, service communal de protection, sécurité et prévention des risques, pompiers, service forêt de l'agglomération, etc.), mais j'ai été une fois de plus impressionné par la qualité d'initiative et de réalisation de bien des acteurs de la forêt de Janas-Sicié : chasseurs, jeunes volontaires estivaux, écologues bénévoles, randonneurs, protecteurs de la nature, sportifs, impliqués individuellement ou en associations.

Le terreau est prêt. Ça ouvre des perspectives pour un nouveau souffle à donner à la Maison communale de la pleine nature, à laquelle sa localisation, à l'orée de Janas, au point de départ de bien des activités, confère un rôle majeur à exercer pour un beau projet à poursuivre et développer.



> J'ai dérobé la photo illustrant cet article à la mine d'histoire seynoise qu'est le site de l'ami Jean-Claude Autran ; je peux la remplacer, naturellement.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Nature - mer et développement durable
2 août 2013 5 02 /08 /août /2013 13:56

130802_lm_une_sicie.jpgJe voulais attendre la fin de la saison estivale pour dresser un petit bilan de l'expérience que, après cinq années d'efforts, nous avons pu tenter, malgré la saison de risque d'incendie, pour ouvrir aux visiteurs le massif forestier de Janas-Sicié, avec sa corniche... aussi merveilleuse que son nom l'indique. Mais la presse locale, sans attendre au-delà de la deuxième balade organisée par les services communaux, a déjà rendu compte du succès rencontré ! Et, excusez du peu, sur "La Marseillaise", à la "une" (cliquez sur l'image ou  ICI) et sur une pleine page régionale (cliquez ICI pour voir la page, et ICI pour lire l'article) !

Mais mon propos n'a pas pour but de me faire enfler les chevilles. D'autant que l'initiative est, pour l'instant bien modeste, avec quatre randonnées guidées de quelques heures réparties entre juillet et août, pour quelques dizaines de participants.

Ce qui mérite d'être relevé, grâce à l'expérience qui a pu être mise en œuvre, c'est qu'il est possible d'imaginer une alternative à la "super-sanctuarisation" des espaces naturels pour les protéger, que nos concitoyens et les vacanciers ont conscience du bien précieux qu'ils représentent, que c'est en en ayant une meilleure connaissance par une appropriation active que, de façon très républicaine, tout un chacun pourra apporter sa pierre à leur sauvegarde, et que le tourisme de chez nous peut ne pas se limiter à la consommation d'activités balnéaires, au farniente, aux spectacles et animations, mais que la culture scientifique, écologique et technologique recèle un potentiel d'économie de tourisme et d'usage positif des temps libres des "autochtones" à ne pas négliger.

Ce n'est qu'une première étape. Elle a pu se faire par une vision que nous avons fait partager à nombre d'institutions. Et il faudra poursuivre vers toujours plus de moments permettant une découverte, un apprentissage et une exploitation utile des espaces forestiers et littoraux seynois.

Merci, donc, aux services de secours, que ce soient les pompiers ou les personnels et bénévoles de notre service de prévention des risques, à Gilles Vincent, vice-président de l'agglomération chargé de l'environnement qui a permis la visite de la station d'épuration des eaux usées, à l'équipe du Domaine de Fabrégas qui a fait découvrir ses espaces agricoles et forestiers, aux responsables de l'Office des forêts, aux bénévoles écologues qui ont construit le programme et ses supports avec nos équipes, et aux personnels communaux qui se mobilisent pour offrir la possibilité de ces visites actives et pédagogiques. Avec une pensée particulière pour les quatre jeunes saisonniers de la mairie qui en assurent l'accompagnement et l'animation.

 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Nature - mer et développement durable
11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 03:51

http://www.premiumorange.com/archives-autran/forum/photos_forum_2011/geologie_sicie_2003.jpgOn le sait, je peste depuis des années de voir la "Corniche merveilleuse" fermée aux visiteurs estivaux de notre superbe massif forestier de Janas et Sicié. Jusque dans les rangs de mes collègues élus de la majorité municipale seynoise, on me qualifie d'inconscient des dangers d'incendie que représenterait la fréquentation de ce site naturel extraordinaire. Mais je m'obstine. Et je parviendrai un jour à un usage républicain raisonné de ces espaces patrimoniaux dont je pense que ce n'est pas en les sanctuarisant, au contraire, mais en éduquant à leur connaissance, leur compréhension et leur valorisation économique solidaire qu'on les préservera durablement.

 

UN MILLE-FEUILLES DE COMPÉTENCES FRILEUSES

Bien sûr, nous, les maires de La Seyne et de Six-Fours, sommes désormais institutionnellement dépossédés de la quasi totalité de nos compétences sur le massif, transféré à la communauté d'agglomération Toulon Provence Méditerranée, géré par l'Office national des forêts (ONF), dont la voie principale est de la compétence du Conseil général du Var, avec des sapeurs-pompiers dépendant de ce même Conseil général, des dispositifs de protection environnementale découlant de "machins" tels "Natura 2000", "ZNIEFF", et j'en passe.

Et certains cadres cravatés d'instances diverses s'arc-boutent sur leurs prérogatives, inventent des règles drastiques qui se superposent quand elles ne se contredisent pas, gèrent de bien loin suivant des normes universelles, et donc suivant le principe du moindre ennui. Bref, nos grands-parents seynois et six-fournais disparus il y a un demi-siècle en seraient pantois, sinon verts de rage, s'ils revenaient parmi nous. Sauf que...

 

DES USAGERS RESPECTUEUX DE LEUR TRÉSOR NATUREL

Sauf qu'il n'y a guère que quelques adeptes du VTT, non organisés en clubs, qui, parfois, usent dangereusement des espaces, tant pour eux-mêmes que pour les autres usagers, la flore et les terrains. Et, bien sûr, ceux qui, exceptionnellement ou nouvellement promeneurs de la forêt méditerranéenne, n'en détiennent pas encore les règles d'usage. Et, à ceux-ci, les gens expliquent.

Parce que les vrais usagers de toute l'année, eux, savent ce qu'il convient de faire. Et ça marche. Les chasseurs sont cités en exemple par les écolos, les associations de randonneurs ou de protecteurs de la nature parlent avec eux, les cavaliers avec le garde forestier de l'ONF, les sportifs avec les animateurs de la Maison municipale de la pleine nature, les cueilleurs de champignons avec les bénévoles de la réserve communale de sécurité civile, les parapentistes des Terres Gastes avec les naturistes de la plage du Jonquet, les gamins des écoles avec les érudits locaux en quête de relevés archéologiques de nos "graffitis", le maire de Six-Fours redescendant du pélerinage du 1er mai à Notre-Dame avec celui de La Seyne venant pique-niquer après la manifestation syndicale de la Fête du Travail.

 

UNE APPROPRIATION ACTIVE, ÉCOLOGIQUE, ÉCONOMIQUE ET SOLIDAIRE

C'est de cette réalité exemplaire qu'il faut partir. Pas des états-majors. Et c'est ce à quoi je veux parvenir, dans une démarche globale et intégrée. J'ai missionné une équipe de passionnés compétents qui construit pas à pas un projet écologique, d'appropriation dans l'esprit de l'économie solidaire et sociale, de préservation active à l'opposé de la mise sous cloche. Un peu dans l'esprit qui prévaut déjà sur une partie de ce territoire périurbain, avec le projet de vie du Domaine de Fabrégas dont nous pouvons avoir une légitime fierté.

Et c'est dans cet esprit-là que la Corniche merveilleuse s'ouvrira ces jours prochains pour cet été. Modestement, pour commencer, dans des temps organisés, sur des espaces dédiés, avec des animateurs spécialement formés, et des outils pédagogiques de découverte. Après avoir cravaché depuis cinq ans, j'aurai enfin franchi un premier pas. Qui sera suivi, après évaluation, de plein d'autres. Et plein de pas les uns après les autres, ça fait une belle aventure qui s'ouvre devant nous.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Nature - mer et développement durable
3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 04:21

http://www.cete-ouest.developpement-durable.gouv.fr/local/cache-vignettes/L508xH255/2010-03-02_constitution_reseau_de_chaleur_-_600px_cle0c8379-9f361.pngÇa y est. Vingt-cinq ans après la cité toulonnaise de La Beaucaire, les équipements publics et les immeubles d'habitation vont bénéficier du "radiateur géant" qu'est l'usine d'incinération des ordures ménagères de Lagoubran, qui n'attendait que ça.

 

DE L'EAU QUI ARRIVE AUX IMMEUBLES À 55 DEGRÉS

Les travaux de réalisation du réseau de chaleur ont commencé depuis plusieurs semaines. Le principe est simple : les déchets de l'aire toulonnaise sont de toute façon brûlés ; il suffit de faire circuler de l'eau autour, celle-ci voit sa température portée à 75° ; des tuyaux calorifugés enfouis l'amènent jusqu'aux bâtiments où elle arrive à 55° ; et elle assure le chauffage et la production d'eau chaude ménagère.

Elle l'assure à la place des chaudières à gaz existantes qui ont un âge moyen de 17 ans (plus de 20 ans pour un tiers d'entre elles) et auraient dû être remplacées dans 5 à 10 ans.

Ce n'est pas pour être à la mode ou "faire vert". La décision que nous avons prise dès 2010, les études et négociations avec le Syndicat intercommunal de transport et de traitement des ordures ménagères de l'agglomération toulonnaise (SITTOMAT) que nous avons menées jusqu'à fin 2012 pour parvenir à un accord attestent que le système offre des avantages indicutables.

 

DURABLEMENT ÉCOLO ET IMMÉDIATEMENT RENTABLE

On utilise une énergie propre produite et disponible à quelques kilomètres. Nos actuelles chaudières rejettent aujourd'hui 6 tonnes annuelles de gaz carbonique dans l'atmosphère. Demain, ce sera zéro, et on aura diminué de 90% les gaz à effet de serre émis par le quartier Berthe.

Financièrement, l'opération sera une aubaine dès la mise en service, tant pour l'organisme d'HLM "Terres du Sud Habitat" que pour ses locataires et pour les gestionnaires des équipements publics raccordés, dont la commune. C'est une économie immédiate de 11% qui sera réalisée. Et, si le prix du gaz continue à augmenter comme il le fait depuis quelques années, de l'ordre de 6% annuels, ce seront 23% d'économie dans sept ans, et 33% dans quinze ans.

Ce mardi soir, les membres du conseil de quartier Nord, les locataires et leurs associations, ont unanimement approuvé la démarche. On se demande d'ailleurs bien pourquoi personne n'a pensé à l'engager plus tôt.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Nature - mer et développement durable
4 mai 2013 6 04 /05 /mai /2013 05:38

http://amisdejanas1.e-monsite.com/medias/images/img-1592.jpgSauf imprévu, le calendrier sera tenu. Le comité de pilotage du projet de remise en culture de la partie agricole du Domaine de Fabrégas s'est réuni ce vendredi. Céline, qui porte la double casquette d'animatrice communale chargée du domaine et de garde du littoral, accompagnée de sa collaboratrice Sophie, ont présenté les diverses étapes des démarches nécessaires au directeur régional de l'alimentation, l'agriculture et la forêt et à la vice-présidente de la Région chargée de l'agriculture, de la forêt, de la mer, de la pêche et du littoral, qui se sont déplacés en personne, aux représentants de la direction départementale des territoires et de la mer, de la Chambre d'agriculture du Var, de l'association "AgriBioVar" qui regroupe les exploitants de la filière biologique. Et naturellement, de la commune et du conservatoire du littoral. Tous ont manifesté une réelle satisfaction quant à ce projet et nous ont assurés de leur volonté de l'accompagner jusqu'au lancement prévu en décembre.

 

FRUITS ET LÉGUMES BIO POUR LES 5000 ÉCOLIERS SEYNOIS

Outre environ deux millions d'euros que le Conservatoire va investir pour la préservation de la très belle bâtisse en piteux état, deux cent mille euros d'investissements vont être réalisés d'ici à la fin de l'année, financés pour moins de la moitié par la commune, le reste grâce aux aides significatives de la Région et de l'agglomération et, dans une moindre mesure, du département. Il s'agit de réaliser un forage, un espace technique intégré à l'environnement boisé comprenant une chambre froide, un local pour matériel agricole et un petit bureau, et une clôture pour les 3,5 hectares qui seront dans un premier temps dédiés à l'agriculture.

L'exploitation de cette superficie en culture biologique, qui sera confiée à un agriculteur bientôt choisi par un jury avec l'aide de la Chambre d'agriculture, permettra à la fois de répondre aux besoins de la restauration scolaire pour tous les écoliers seynois et d'assurer une vente directe aux particuliers dans un local dédié du Domaine. Tout le monde pourra ainsi en profiter, dans une démarche très démocratique. La surface pourra ensuite être élargie jusqu'à près de 10 hectares correspondant aux friches des terres agricoles que les plus anciens des Seynois ont connues.

Parallèlement, sera exploité un verger en gestion publique communale, directement par l'équipe du Domaine. Et, dans la foulée, un rucher pédagogique.

 

UN ESPACE OUVERT POUR UNE RÉAPPROPRIATION DÉMOCRATIQUE

Comme pour les espaces naturels forestiers, l'idée est de proposer une exploitation ouverte au public, en famille ou en groupe, qui vient de tous les quartiers de la ville, même - et c'est une vraie satisfaction - de ceux du Nord. Céline et son équipe sont en effet toujours là pour accueillir, expliquer, prévenir, guider, dans une démarche vraiment pédgogique de réappropriation de ces 55 hectares que nous avons sauvés d'une utilisation qui aurait pu être effrayante...

J'évoquais plus haut une clôture. Elle est destinée à prévenir les incursions ravageuses des sangliers qui se sont installés dans la forêt communale de Janas. Mais je crains qu'elle ne serve aussi à empêcher celles des maraudeurs, à l'image de ces imbéciles qui ont dérobé quelques stères de bois issues des coupes d'entretien de la forêt, que nous destinions au chauffage des personnes nécessiteuses, via notre Centre communal d'action sociale. Dérober des productions, ce serait voler le paysan qui vivra de l'exploitation, mais ce serait aussi voler les 5000 enfants de la commune qui auront droit, comme recommandé par le Grenelle de l'envronnement, à 25% de légumes bio dans leurs assiettes de la cantine. Bête et méchant ! Je préviens clairement : nos personnels sont assermentés, et je leur demanderai de ne pas s'en tenir à une leçon de cette morale laïque que Vincent Peillon vient judicieusement d'introduire dans les programmes scolaires !


 

> J'ai "chipé" la photo illustrant cet article sur le site de l'association des Amis de Janas et du Cap Sicié ; c'était une démonstration de labour à l'ancienne lors d'une visite que j'ai organisée sur site pour les riverains de Fabrégas

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Publié par Marc Vuillemot - dans Nature - mer et développement durable
24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 03:17

http://finistereagauche.blogspirit.com/media/00/00/1844012241.JPGOn évoque souvent l'eau comme bien commun de l'Humanité. C'est vrai. Et c'est bien pourquoi, si c'est économiquement possible et utilement efficace pour les Seynois de toutes conditions, j'ai, avec mes collègues élus municipaux, la ferme volonté d'appliquer à La Seyne la recette républicaine de la "re-municipalisation", au terme, prévu en 2017, du contrat d'affermage confiant au privé la gestion de la distribution d'eau potable. Sans en faire un dogme. Et seulement si ça s'avère possible car il n'est pas question que, au compteur de chacun de nos foyers, ça se traduise par une augmentation de la facture. Exercice qui pourrait être compliqué quand on sait qu'il n'y a plus aucune source exploitable sur le terroir seynois et qu'il faut acheter toute notre eau au Canal de Provence, société monopolistique de fait, quand bien même 82% de son capital est détenu par les collectivités publiques. Mais l'étude se doit d'être conduite finement. Et elle est en train de l'être pour nous aider à la décision.


CONTRE LA PRÉCARITÉ ÉNERGÉTIQUE

Mais, si j'évoque l'eau, c'est en fait pour parler d'un autre droit universel, à mon sens, au XXIe siècle : celui de chacun de disposer des énergies indispensables, là encore quelle que soit sa condition socio-économique. Et comme, pour le coup, il n'y a à La Seyne ni derricks, ni poches de gaz naturel dans notre sous-sol, ni hectares pour installer des capteurs solaires ou des éoliennes, il faut bien qu'on l'achète, cette énergie. C'est ce que nous faisons.

Mais ça n'interdit pas de négocier avec les fournisseurs, à commencer par l'historique d'entre eux, EDF, avec lequel j'ai signé ce mardi une convention exclusive pour prévenir et lutter contre les situations de précarité énergétique dans lesquelles peuvent se trouver nos concitoyens les plus humbles. C'est une démarche de donnant-donnant qui concerne les habitants de notre centre historique qui bénéficie d'une Opération programmée d'amélioration de l'habitat et de rénovation urbaine (OPAH-RU).

 

VILLE ET EDF : DONNANT-DONNANT

 C'est simple. EDF s'engage à apporter des financements aux propriétaires pour modifier ou remplacer d'une part les systèmes de chauffage des habitations pour les rendre moins consommateurs d'énergie, et d'autre part les menuiseries extérieures et isolations murales et de toiture pour éviter les déperditions. La ville et son Centre communal d'action sociale, de leur côté, mettent à disposition des ressources humaines dédiées pour informer les possibles bénéficiaires, nombreux en centre ancien avec des immeubles très anciens, voire limite vétustes, mal adaptés aux économies d'énergie, sur cette aide d'EDF, et les accompagner pour le montage de leurs dossiers de demande d'aide. Et EDF et la commune mettent en commun leurs "savoir faire pédagogiques" pour apprendre aux habitants les "éco-gestes" permettant d'économiser l'énergie.


C'est modeste. Mais tellement important. Et, sans jouer les fanfarons, je m'étonne que, outre La Seyne, une seule des 152 autres communes du Var ait entrepris un tel partenariat...

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Publié par Marc Vuillemot - dans Nature - mer et développement durable