9 octobre 2018 2 09 /10 /octobre /2018 03:57

De ce dernier vendredi à dimanche s'est tenue sur notre « Esplanade Marine​​​​​​ » la huitième édition de la « Fête de la science », déclinaison locale de l'événement national imaginé en 1991 par l'ancien ministre Hubert Curien, père de l'Europe spatiale et promoteur infatigable de la culture scientifique et industrielle.

 

La Seyne s'est forgé au fil des années une solide réputation dans le domaine de la vulgarisation scientifique par l'activité du jeu et de la découverte. J'ai prononcé une allocution inaugurale de cet événement désormais réputé dans notre Région Provence...

 

 

« Mesdames Messieurs,

 

« Bienvenue à toutes et tous à La Seyne-sur-Mer !

 

« Si nous vivons la 27ème édition nationale de la "Fête de la science", c'est la 10ème fois que la ville l'organise sur son territoire, et c'est le 8ème village départemental que la ville coorganise avec la coordination départementale "fête de la science", le plus important du Var. Le 6ème, enfin, avec notre partenaire et coordinateur départemental, l'association Gulliver.

 

« Si vous aviez à quel point nous sommes heureux et fiers de cette toute jeune tradition ! Et le hasard n'est vraiment pour rien dans le fait que ce rendez-vous varois, rendez-vous de l'éveil, de la curiosité, de la culture, de l'intelligence, du partage des connaissances ait lieu, ici, à La Seyne.

 

« Notre ville, base maritime du Pôle de compétitivité mer Méditerranée, a dans ses gènes, avec plus d'un siècle d'industrie navale et, aujourd'hui avec les scientifiques, les chercheurs, les ingénieurs et techniciens qui vivent et travaillent ici, une vraie culture de la science fondamentale et appliquée.

 

 

UNE BELLE IMPLICATION DES ASSOCIATIONS, ENTREPRISES ET CENTRES DE RECHERCHE

 

« D'ailleurs, ce village départemental est animé par nombre d'acteurs locaux, même si ni notre commune ni la plupart des associations, entreprises et centres de recherche qui sont présents ici n'apparaissent pas parmi les autres dans la rubrique "Ils font la fête de la science" de la jolie brochure programme qui a été éditée : Ifremer, Planète Sciences Méditerranée, la Division technique de l'Institut national des sciences de l'univers, et d'autres... j'y reviendrai bien entendu.

 

« Mesdames, Messieurs,

 

« Est-il nécessaire de rappeler la gravité des enjeux actuels au moment où l'on invite le public à un week-end ludique, au moment où la science se "fête" ?

 

« Eh bien oui, exactement comme on n'est pas obligé, sous nos latitudes, de "bronzer idiot", on peut "fêter intelligent"... et je rajouterai... "lucide", tout simplement.

 

« On peut enseigner aux jeunes et rappeler aux adultes qu'être curieux, que "chercher", n'a rien de neutre. Il est permis de se souvenir que, comme les trains, "une question peut en cacher une autre"...

 

« Oui... on peut tout en s'amusant se souvenir qu'éthique et science sont indissociables ; qu'il est vital de s'interroger sur la croissance, sur "quelle croissance" pour la planète ; que l'innovation ne doit pas constituer un but en soi et aveugle ou une quête tournée entièrement vers la rentabilité... Et qu'est-ce que la rentabilité, au fond ? Doit-on la considérer d'un point de vue individuel, privé ? Sur le long terme et pour l'humanité et le vivant ? Que deviennent les fameux "communs" dans un monde en voie de privatisation ? 

 

« En parlant de "communs", justement, je voudrais rappeler que La Seyne, en 2015, a été la première collectivité adhérente du mouvement de "Ocean nation",  la "Nation océan" pour le respect de ce "commun" que sont les océans, et doivent échapper à la sphère marchande.

 

Et rien de hasardeux non plus dans le fait que La Seyne, le 29 septembre dernier, elle accueillait le mouvement de lutte contre la pollution de nos fonds marins par les boues rouges... Et là encore, se pose la question du lien entre développement industriel, entre emploi et respect de l'environnement...

 

 

DES ENJEUX MAJEURS DE SOCIÉTÉ AU DÉTOUR DE L'EXPÉRIENCE SCIENTIFIQUE

 

« Que de questions non résolues par nos sociétés ! Et qui traversent, forcément, ces moments festifs et conviviaux ; des questions, je le sais bien, que vous connaissez par cœur, vous dont les travaux sont au cœur de ces enjeux...

 

« Alors optimisme ? Pessimisme ? Antonio Gramsci, ce grand penseur et révolutionnaire italien du siècle dernier, se disait "pessimista con l'intelligenza, ma ottimista per la volontà" – "pessimiste par l'intelligence mais optimiste par la volonté – . C'est pas mal, je trouve, pour vous caractériser, vous les femmes et les hommes de science et d'industrie innovante.

 

« Et quoi de plus optimiste que le rassemblement de jeunes, car la journée d'hier a, comme de coutume, été consacrée aux scolaires, avec quelque 650 élèves, du CE2 au lycée, sur les 17 stands du village. Beaucoup de jeunes seynois, mais aussi des élèves de toute la métropole et même au-delà, de Draguignan ou de Saint-Cyr ! Et ça, c'est formidable !

 

« Aujourd’hui et demain, c'est au tour du grand public. Les exposants ont carte blanche pour construire leurs animations... décidément, c'est un rendez-vous à ne pas manquer, ce village est joyeux et passionnant. Bravo !

 

« Et l'on me dit que cet après-midi, les visiteurs pourront "adopter un chercheur" ? Drôle de façon de soutenir moralement la recherche ou peut-être, plus simplement, de démontrer sa passion pour telle ou telle discipline... Il y aura aussi une chasse au trésor pour les 600 enfants qui, en moyenne, fréquentent le village durant le week-end... Et je ne veux pas oublier de le rappeler : ce village, votre village, attend pas moins de 5000 visiteurs... C'est assez impressionnant.

 

« Voilà. Ce succès, on le doit aux acteurs associatifs et aux universités, aux laboratoires et aux entreprises de pointe - j'en ai déjà cité quelques uns.

 

 

5000 VISITEURS, DES ÉCOLIERS ET COLLÉGIENS AU GRAND PUBLIC

 

« Mais rappelons la présence des "Petits débrouillards PACA", d'IFREMER, du centre de Physique des particules de Marseille, de "Planète science Méditerranée", de l'Université de Toulon et de l'INSERM PACA/Corse, de la Division Technique de l’INSU, je l'ai dit, de l'association "S'pece" dont le domaine est la protection de l'environnement et des espèces, citons aussi le village des tortues de Carnoules, "Mer nature",

 

« Et bien entendu les collèges La Marquisanne de Toulon, Romain-Blache de Saint-Cyr, le lycée Anne-Sophie-Pic de Toulon, qui assure l'accueil du village...

 

« Je les félicite et les remercie toutes et tous, comme je remercie les fonctionnaires de la ville qui s'investissent dans l'aventure (dont, bien sûr, Marc Bazzucchi, coordinateur, interlocuteur des organisateurs), l'événementiel, les sports,  l'entretien des locaux, les espaces verts, la reprographie, la communication, l'informatique...

 

« Et, naturellement, une mention particulière de l'association Gulliver, coorganisateur et coordinateur départemental de cette "Fête de la science", que je remercie pour sa fidélité envers notre ville. Car Lénaïc Fondrevelle, responsable de l'association, choisit chaque année La Seyne pour organiser le village-phare du département, et cela nous honore, croyez-le bien.

 

« Merci et bravo, sincèrement à chacun, et belle "Fête de la science" à tous. »

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17 septembre 2018 1 17 /09 /septembre /2018 04:55

On va sûrement me qualifier à nouveau de tenant de l'ancien monde. C'est ma foi vrai que, sexagénaire depuis presque un an, je me suis construit à une époque où l'économie était planifiée et où la dérégulation accélérée et le démantèlement du droit du travail semblaient inenvisageables aux générations nées dans la vingtaine d'années qui ont suivi la mise en œuvre des « Jours Heureux », le programme issu du Conseil National de la Résistance.

Et voilà que, sur notre territoire métropolitain du « Grand Toulon », est inauguré ce lundi un service au nom internationalement connu de voitures de tourisme avec chauffeur (VTC) qui va entrer en concurrence avec nos taxis traditionnels, lesquels ne doivent pas être à la fête, et je les comprends et leur apporte tout mon soutien.

 

PRATIQUES COMMERCIALES TROMPEUSES ET PRÉCARITÉ DES CHAUFFEURS

Je n'oublie par en effet que l'entreprise californienne, dont le montage financier d'une rare complexité lui permet de ne pas payer d'impôts en France à l'instar de géants du web ou du commerce en ligne bien connus, a été condamnée en 2016 par le Tribunal de Lille pour « pratique commerciale trompeuse », ni que, pour les chauffeurs sous statut de micro-entrepreneurs, le droit du travail ne s'applique pas s'agissant de la protection sociale ou des congés payés, sans parler de la précarité de leurs revenus par rapport à ceux des salariés avec les conséquences qu'on peut imaginer, en cas de maladie ou de modification des conditions tarifaires de la société, pour leur équilibre économique personnel, leur accès à l'emprunt, leur droit à la formation...

Et je ne parle pas de l'impact écologique découlant de l'usage accru de l'automobile, dans une métropole à l'air pollué de particules fines, car retenu entre les montagnes et les entrées maritimes...

 

UN DEVOIR DE RÉPONSES PUBLIQUES MÉTROPOLITAINES

La meilleure réponse que notre métropole Toulon Provence Méditerranée pourrait apporter face au nouveau probable massacre économique, écologique et social qui va s'ensuivre serait d'accélérer la modernisation et le développement de notre réseau de transports collectifs, avec d'importantes lignes structurantes terrestres et maritimes, des aménagements urbains favorisant les sites propres de circulation garantissant cadences et rapidité, des parcs-relais en plus grand nombre, des lignes de rabattement sur les grands axes à haut niveau de service dotés de bus modernes et de bateaux-bus, et des services d'appel-bus ou d'appel-taxis pour les quartiers collinaires.

L'idéal serait que ce soit concomitant à la poursuite de la création de pistes cyclables, voies vertes et zones de rencontre, de promotion des aides de TPM à l'acquisition de vélos à assistance électrique, de soutien métropolitain au covoiturage organisé, voire aux initiatives heureuses d'aide aux mobilités urbaines que pourraient imaginer nos associations et entreprises du champ de l'économie sociale et solidaire, susceptibles, justement, d'offrir de vraies possibilités d'insertion professionnelle durable aux malheureux futurs chauffeurs de VTC qui, sinon, vont céder au chant des sirènes du prédateur économique nouveau venu sur notre territoire...

 

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17 août 2018 5 17 /08 /août /2018 08:15

J'écoutais ces dernières heures sur une station de radio un représentant des sociétés françaises de transport routier réagissant au drame affreux survenu sur un viaduc génois de l'autostrada dei Fiori (A10).

Cet invité du journaliste exposait les diverses possibilités de contournement de Gênes pour les camions, les allongements des trajets, de 110 à 180 kilomètres suivant les solutions retenues, et les surcoûts inévitables que cette situation, qui durera certainement longtemps, va engendrer, évoquant des dépenses supplémentaires de plusieurs centaines d'euros par voyage, perturbant d'autant plus gravement les équilibres économiques qu'il sera souvent nécessaire, au regard des règles du temps de travail des chauffeurs, d'en augmenter le nombre.

Cet entrepreneur de transport était naturellement dans son rôle, s'inquiétant à juste titre pour son activité et celles de ses confrères.

Ce n'était certainement pas le sujet, mais, en aucun moment, le journaliste n'a évoqué les solutions alternatives de transport de marchandises. Et il est vrai que, « surfant » sur les sites Internet de la presse française, je n'ai pu trouver d'avis sur la question de quelque personne publique que ce soit.

 

LE FERROVIAIRE, ALTERNATIVE SÛRE ET ÉCOLO

Le projet de tunnel ferroviaire mixte (fret et voyageurs) Lyon-Turin semble marquer le pas, côté français, en dehors de la section transfrontalière de Saint-Jean-de-Maurienne à Susa. Ne faudrait-il pas donner un nouvel élan au projet ?

On se demandera sûrement pourquoi le maire de La Seyne évoque cette question. C'est que, en plus du transport ferroviaire, sûr, économe et écologique, il existe une autre alternative au transport routier : le transport par voie maritime, embarquant des remorques tractées par des camions ou des wagons par voie ferrée. Ce qu'on appelle le ro-ro, déjà en service sur une ligne très active entre Brégaillon, à La Seyne, et le port de Pendik, près d'Istanbul, en Turquie.

Je suis de ceux qui poussent au développement de ce mode de transport de marchandises vers d'autres destinations méditerranéennes (cliquez sur l'image ci-dessus pour l'agrandir), tel qu'exposé dans un excellent article de la revue Mer et Marine, avec arrivée et départ de trains depuis la gare SNCF, facteur de dynamique économique pour notre métropole, donc d'emploi, de prévention des accidents routiers, et de contribution à l'effort de régulation de l'effet de serre dans le contexte inquiétant d'évolution climatique que la Terre connaît.

 

UNE OPPORTUNITÉ POUR LA SEYNE ET LA MÉTROPOLE TOULONNAISE

La Chambre de commerce et d'industrie, gestionnaire de l'ancienne voie ferrée reliant nos chantiers navals au réseau national, via le Pays Bleu et Brégaillon, est très active sur le projet dont je souhaite qu'il voie rapidement le jour.

Sous réserve, dans l'intérêt de la qualité de vie de nos concitoyens et de la fluidité de nos mobilités urbaines, qu'on règle bien en amont la question des traversées par passages à niveaux des voies routières structurantes que sont l'avenue de la Première Armée Française (RD 559) et l'avenue d'Estienne d'Orves (route de la gare).

Mais, entre gens de bon sens, on va y parvenir...

 

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25 juillet 2018 3 25 /07 /juillet /2018 17:13

Conjugué aux imprudences, aux incivilités, voire aux malveillances, le réchauffement climatique désormais durable fait craindre chaque année un peu plus le départ de feux pouvant être catastrophiques pour nos espaces naturels, sinon meurtrier pour les populations permanentes et les vacanciers.

Si la méridionale Grèce est malheureusement très souvent victime d'événements dramatiques comme ceux qu'elles connaît en ce moment, les pays scandinaves découvrent avec effroi les affres de cette situation qui, année après année, fait trembler de plus en plus de pays du Monde.

En Provence, chacun a en tête des épisodes dramatiques. La Seyne a elle-même payé son tribut et elle honore la mémoire de ses soldats du feu qui ont payé de leur vie, à diverses reprises, leur engagement contre des incendies.

 

LES CITOYENS SEYNOIS ACTEURS DE LA PRÉVENTION DES INCENDIES

Les forêts seynoises, par bonheur, sont passées au travers des feux depuis de nombreuses années. Mais La Seyne s'en donne les moyens. Ses propres citoyens, devrais-je dire, s'en donnent eux-mêmes les moyens. Je tiens notamment à saluer l'implication bénévole de nos « hommes en orange », ces volontaires de la Réserve communale de sécurité civile qui apportent leur appui aux professionnels de notre corps de sapeurs-pompiers, aux agents de l'Office national des forêts et à notre service municipal de sécurité et de prévention des risques. Ils répondent toujours présents à l'occasion des manifestations publiques et sont toujours volontaires pour assurer des tours de garde de vigie à partir des points culminants de notre massif forestier de Sicié, notre plus précieux bijou de verdure.

Je dois aussi louer le travail de tous ceux qui concourent à sensibiliser à la prévention des incendies, à la connaissance, donc au respect, des espaces naturels et patrimoniaux, qu'ils soient enseignants, animateurs municipaux, bénévoles ou personnels de très nombreuses associations seynoises, depuis notre société de chasse qui entretient nombre d'espaces forestiers jusqu'aux associations dédiées à l'environnement et la nature, en passant par les clubs d'activités physiques et sportives de pleine nature, qui toutes, d'une façon ou d'une autre, participent à l'éveil des consciences environnementales et à la protection de nos sites.

 

DE NOUVEAUX VOLONTAIRES À FÉLICITER ET REMERCIER !

Sûrement jugée pas assez « croustillante » pour être relayée par la presse, une délibération votée unanimement par notre conseil municipal ce mardi est passée inaperçue. Elle organise l'implication des bénévoles de l'association des Amis de Janas et du Cap Sicié auprès de la Réserve communale pour venir en renfort de surveillance et d'information des publics aux divers accès de la forêt communale, lorsque ceux-ci, de mi-juin à mi-septembre, sont totalement fermés, en période de risque très sévère d'incendie.

Merci donc, et bravo, à ces volontaires associatifs qui ont répondu mon appel à s'impliquer, lancé en fin d'été dernier, et auquel, outre nos « réservistes », des employés communaux volontaires de tous services, que je félicite, ont également déjà répondu.

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7 février 2018 3 07 /02 /février /2018 06:29

C'est un important moment de travail que nous avons eu ces jours derniers entre quatre vice-présidents de la métropole TPM : Gilles Vincent, maire de Saint-Mandrier, Yannick Chenevard, maire-adjoint toulonnais et délégué aux transports métropolitains, rejoints par Ange Musso, maire du Revest et chargé des finances intercommunales, et moi-même.

 

La force de conviction que Gilles Vincent et moi déployons depuis des années pour promouvoir l'idée d'un indispensable développement des lignes de bateaux-bus pour désengorger le réseau routier du tour de la Rade a rejoint l'analyse du succès très réel de ce mode de transport urbain de la part de Yannick Chenevard, et celle de la faisabilité budgétaire, découlant d'une saine et prudente gestion métropolitaine, d'une extension de son offre, par la commande d'un nouveau bateau-bus, de la part d'Ange Musso.

 

 

UNE LIGNE DE BATEAUX-BUS AUTOUR DE LA RADE D'ICI 2020

 

Oui, Gilles Vincent et moi sommes satisfaits de nos échanges avec nos collègues. La nouvelle ligne de bateaux-bus de cabotage autour de la Rade de Toulon, que nous réclamons depuis longtemps, doit pouvoir voir le jour d'ici début 2020.

 

C'est une excellente nouvelle. Elle incitera les très nombreux salariés des zones d'activité en plein développement de la BAN de Saint-Mandrier, de Port-Pin-Rolland, de Grimaud-L'Éguillette, de Brégaillon et de la Base navale de Toulon, à délaisser la voiture pour leurs déplacements entre leurs domiciles et leurs lieux de travail.

 

Elle offrira aux lycéens de Beaussier, aux apprentis du Centre de Formation aux métiers de la mer, et aux étudiants de l'École supérieure du professorat et de l'éducation, résidant à Saint-Mandrier et au sud de La Seyne, un moyen pratique et très peu onéreux de rejoindre leurs sites de formation.

 

Elle permettra un report modal des déplacements, pour des milliers de personnes, de l'automobile vers un moyen de transport collectif propre et fort agréable, pour les actuels et futurs résidents des sites de Saint-Mandrier, de Bois-Sacré et des Mouissèques en expansion démographique, fût-elle contenue, et pour les futurs usagers des pôles économiques littoraux des quartiers balnéaires de Pin-Rolland et du sud seynois, ainsi que ceux, touristiques, culturels et de loisirs, de l'Atelier Mécanique, du casino de jeux, du parc de la Navale et de leurs abords du site des anciens chantiers navals.

 

 

DANS L'ATTENTE, UNE "CORRESPONDANCE" UTILE ET INCITATIVE

 

Et, d'ores et déjà, sans attendre et en guise d'avant-goût pour ce transport en commun en site propre, l'installation d'un ponton flottant à Bois-Sacré, permettant une correspondance entre les actuelles lignes maritimes 8M (Centre de La Seyne - Toulon) et 18M (Les Sablettes - Toulon), voire 28M (Saint-Mandrier - Toulon), fût-ce au prix provisoire d'une légère augmentation du temps de trajet, devrait sous peu autoriser une liaison si nécessaire entre nos quartiers sud et notre cœur de ville, l'aidant à retrouver sa fonction de centralité et participant ainsi à sa nécessaire redynamisation économique, sociale et culturelle.

 

Oui, c'est vraiment une bonne nouvelle, fonctionnelle et écologique, pour la rive sud de notre métropole qui, déjà, s'enorgueillit d'être le tout premier Territoire à énergie positive pour la croissance verte de notre département.

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22 décembre 2017 5 22 /12 /décembre /2017 04:41

C'est Marie Bouchez, notre maire-adjointe seynoise chargée de la politique de la ville, de l'habitat et de l'intercommunalité, qui doit être aux anges !

Elle a été conseillère régionale en charge des parcs naturels de Provence-Alpes-Côte d'Azur pendant deux mandats, jusqu'au renouvellement de 2015, à l'issue duquel la gauche a cédé — hélas en rendant les armes sans combattre — la place à l'équipe de M. Estrosi, sonnant la fin de son long et pugnace investissement en faveur de la création du futur parc naturel de la Sainte-Baume, avec d'autres élus locaux déterminés, à l'image de Michel Gros, notre ami maire de La Roquebrussanne, qui se sont donnés sans compter, depuis 2009, pour parvenir à ce beau résultat.

Je ne sais si Jacqueline Bouyac, élue vauclusienne qui a succédé dans ses fonctions à Marie Bouchez, aura eu la bonne idée de convier sa prédécesseur au temps fort de l'annonce, ce jeudi, en présence du Premier Ministre, de la création du huitième parc naturel de Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ça aurait été un geste juste et fairplay en retour sur investissement.

 

UN ABOUTISSEMENT DANS UNE HEUREUSE CONTINUITÉ RÉPUBLICAINE

Mais l'important est que voilà 26 communes, dont 22 varoises, qui sont désormais dotées d'un bel instrument de protection et de gestion intelligentes de leur environnement, non dans une approche dogmatique, mais en articulant la dimension naturelle et paysagère en heureuse harmonie avec le développement économique, social et culturel, la formation et la promotion valorisante du territoire. Voilà de la coopération intercommunale voulue qui, à l'instar de la longue histoire du parc du Verdon, devrait donner un joli coup de fouet à la dynamique de notre terroir.

Quand les choses vont bien et s'inscrivent dans une pertinente continuité républicaine transcendant les alternances politiques, il faut le dire. Et cet aboutissement est à mettre à l'actif de MM. Estrosi et Muselier.

 

MAIS UN VIRAGE À 180° DANS LA POLITIQUE DES TRANSPORTS

J'aimerais pouvoir en dire autant de la politique régionale des transports, autre sujet majeur du développement durable de notre grand territoire de cinq millions d'habitants. On le sait, les relations entre la Région, autorité organisatrice de par la loi, et la SNCF, entreprise publique qui, pour quelques temps encore, a le monopole des lignes de TER, n'ont jamais été faciles pour que la première obtienne de l'autre le service attendu par nos concitoyens et visiteurs.

Comme président de la commission régionale des transports de 2010 à 2015, en accompagnement de Jean-Yves Petit, vice-président de région en charge des mobilités, nous avons constamment ferraillé avec les instances régionales, voire nationales, de la SNCF, pour que des efforts soient menés afin que, notamment, les trains arrivent à l'heure, voire arrivent tout court.

Si nous avons manié le bâton, en infligeant de rudes amendes à la SNCF lorsque les résultats n'étaient pas au rendez-vous, nous avons aussi activé la carotte, toujours en maintenant une relation de dialogue et de respect de l'opérateur historique des chemins de fer. Et le succès a plusieurs fois été au rendez-vous, notamment en 2012 où notre Région a obtenu le prix national du service aux voyageurs pour les avancées significatives enregistrées pour la fiabilité (de 10% à 2% de trains supprimés) et la ponctualité (de 16% à 11% de trains en retard) des TER.

Alors, évidemment, lorsqu'on rompt le dialogue, lorsque, moins d'un an après avoir été élu, on annonce qu'on ne renouvellera pas la convention liant la Région à la SNCF, et qu'on compte faire appel dès 2019 à d'autres opérateurs que l'entreprise publique, voire à d'autres moyens de transport tels que le car, il ne faut pas attendre en retour une motivation à mieux faire porteuse de résultats encourageants.

Il serait dommage que l'histoire ne retienne de la politique régionale des transports que les seuls portiques électroniques que l'on promène d'une gare à l'autre. Même si on les valorise en changeant le nom de la Région... Sécurité des Usagers des Déplacements... S.U.D. !

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19 décembre 2017 2 19 /12 /décembre /2017 05:53

La Loi le prévoit, mais la démocratie locale l'exige. Et ça valait bien qu'on y consacre du temps. Après des mois d'échanges, de collecte et de prise en compte des besoins qu'ont exprimés les conseils citoyens, les conseils de quartiers, les comités d'intérêt local, les comités d'usagers des services publics, les acteurs associatifs, les entrepreneurs économiques, le Plan d'aménagement et de développement durable (PADD) arrivait enfin ce lundi sur la table du conseil municipal pour un ultime débat.

Le PADD, c'est le document qui fixe les grandes orientations que l'on souhaite pour le devenir du développement et l'aménagement de notre territoire communal : organisation urbaine, mobilités, espaces dédiés à l'habitat, à l'activité économique, industrielle, technologique, artisanale, commerciale, balnéaire et touristique, à la vie culturelle et sociale, à la nature, à l'agriculture de proximité...

 

LA « SAISON 2 » DE LA MAÎTRISE DE L'URBANISATION SEYNOISE

C'est le cadre de référence à partir duquel se construit le Plan local d'urbanisme (PLU) qui, lui, est un document « opposable » à tous, qui impose ce que l'on a droit ou pas de construire dans chacun des secteurs de la commune, avec toutes les prescriptions règlementaires nécessaires.

Après une importante révision du PLU seynois conduite de 2008 à 2010 pour freiner l'urbanisation galopante que l'équipe municipale qui a précédé la nôtre de 2001 à 2008 avait autorisée et même promue, générant des désordres majeurs dans certains quartiers, nous avions annoncé lors de la campagne électorale que nous ouvririons une « saison 2 » de la modération de la frénésie des constructions. On fait donc ce qu'on a dit. On dit ce qu'on fait. Et on le fait avec les gens. Ce n'est pas le cas de tout le monde...

 

UN PLAFOND FIXÉ À 70.000 SEYNOIS, ET DES MOBILITÉS PROPRES ET EFFICACES

Nous avons exprimé nos volontés de sanctuariser nos espaces naturels, littoraux et agricoles, de répondre aux obligations que nous impose le Programme local de l'habitat (PLH) de notre agglomération, tant est difficile l'accès au logement pour tous, et de permettre le développement d'activités économiques diversifiées, tant l'emploi demeure fragile.

Mais nous avons surtout exprimé dans le PADD nos objectifs de limiter à 70.000 le nombre de nos concitoyens seynois — et nous y serons sous peu avec nos presque 66.000 habitants — et l'absolue nécessité d'obtenir les moyens des mobilités efficaces et écologiques qu'une métropole doit à ses habitants pour que, délaissant la voiture, reconquérant des espaces publics apaisés, accédant aux lieux de travail, de services et de loisirs, à toute heure et chaque jour, ils profitent d'un cadre de vie sain et fonctionnel : transport en commun en site propre, bateaux-bus, modes doux comme le vélo, interconnexions avec le rail, etc.

 

UN CONSEIL MUNICIPAL SOLIDAIRE ET UNANIME POUR UNE SEYNE PAISIBLE

Le débat du conseil municipal autour du PADD n'appelle légalement pas de vote. Mais, à son issue, j'ai tenu à recueillir les avis de l'ensemble des groupes politiques qui composent notre assemblée communale.

À main levée, publiquement, du FN au NPA, en passant par toutes les sensibilités de la droite et de la gauche, tous nos élus ont approuvé les orientations d'urbanisme et d'aménagement du territoire patiemment travaillées avec les citoyens, les agents et les cadres communaux qui ont fait un travail remarquable.

J'en sais gré à tous nos conseillers municipaux, majoritaires et minoritaires. Ce n'est pas si fréquent dans une commune sur un sujet d'une telle importance et j'ai d'ailleurs été étonné que la presse locale ne l'ait pas relevé.

Cela nous engage désormais collectivement et solidairement à finaliser le plus vite possible un PLU révisé qui concrétisera nos vœux partagés. Et cela nous protègera de toute tentation de développement non maîtrisé que, avec le transfert de la compétence de l'urbanisme à la métropole, d'autres, depuis un ailleurs, pourraient un jour avoir les velléités de nous imposer...

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5 décembre 2017 2 05 /12 /décembre /2017 06:17

La nouvelle a été annoncée par le président Hubert Falco ce lundi après-midi. En renonçant au projet de construction à proximité du centre de Toulon d'un grand quai permettant l'accueil des paquebots de croisière géants, notre métropole change son fusil d'épaule.

C'est une sage décision qui atteste, contrairement à ce que d'aucuns ressassent, y compris dans les rangs politiques auxquels appartient le maire de Toulon et président de Toulon Provence Méditerranée, que les avis et remarques venant de la rive sud de la Petite Rade, c'est-à-dire de La Seyne, ne sont pas méprisés par « ceux d'en face ».

 

TANT MIEUX SI LES SEYNOIS ONT AIDÉ À LA RÉFLEXION COLLECTIVE

Par « ceux d'en face », je veux parler à la fois des Toulonnais, nos partenaires de la rive nord, avec lesquels nous sommes liés dans une communauté de destin, et de nos collègues élus républicains de droite qui sont très largement majoritaires dans le « Grand Toulon ».

Curieusement, alors que nombre d'entre ces derniers émettaient en privé des réserves sur le projet, aucun, sauf à ce que mon ouïe ou mon acuité visuelle à la lecture n'aient défailli, ou qu'ils l'aient chuchoté ou écrit à l'encre sympathique, n'avait cru utile de poser le sujet sur la table des nécessaires échanges que l'on doit avoir dans une démarche de coopération intercommunale.

 

IL FAUT UN SCHÉMA GLOBAL POUR LA RADE, CONCERTÉ AVEC TOUS

Je l'avais moi-même fait courant octobre, lors d'une séance du conseil communautaire de TPM, que j'ai relatée dans un précédent article de ce blog, et au cours de laquelle les élus écologistes et de gauche de l'agglomération avaient été les seuls à émettre un vote d'abstention sur le projet. J'avais alors appelé à l'élaboration d'un « schéma global d'aménagement et de fonctionnement de l'espace portuaire civil de la Rade de Toulon ».

Et, hasard du calendrier, quelques heures à peine avant l'annonce d'Hubert Falco, j'avais rappelé cette nécessité à l'occasion d'une interview que j'ai accordée ce lundi matin à un média varois, en l'occurrence la web-TV TV83 (vidéo ci-dessous, notamment à partir de 1 mn 48).

J'appelle d'autant plus de mes vœux l'ouverture de ce chantier, à présent que la sage décision du président de l'agglomération est connue. Nous disposons désormais d'un peu plus de temps pour y travailler avec les élus, les acteurs économiques, sociaux, culturels, associatifs, et naturellement les habitants qui sont les riverains de notre Petite Rade.

Mais il ne faut pas trop trainer.

 

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10 octobre 2017 2 10 /10 /octobre /2017 06:42

Certains doutent, d'autres s'insurgent... en silence. Sur fond de rivalité ancestrale entre les rives nord et sud de la Rade de Toulon, plusieurs personnes m'ont, ces derniers mois, fait part de leur inquiétude quant à l'incidence négative que pourrait avoir sur la fréquentation du terminal de croisières de La Seyne la construction d'un quai de 400 mètres de long au port de commerce de Toulon.

En clair, selon eux, Toulon veut « chiper » les paquebots géants à La Seyne, aggravant ainsi la fragilité de l'activité commerciale du cœur historique de notre ville que « boostent » tout de même les milliers de passagers qui débarquent chez nous de 80 à 100 fois par an selon les années. Pour peu que les magasins et établissements veuillent et puissent s'adapter à l'accueil de cette manne.

 

NOMBREUX ÉTAIENT CEUX QUI ANNONÇAIENT HAUT ET FORT LEUR OPPOSITION, MAIS...

D'autres argumentent sur le fait que la dépense prévue, de 30 à 40 millions d'euros, va être un gâchis au regard de l'orientation du futur quai toulonnais, quasi perpendiculaire aux deux vents dominants de chez nous, au contraire de l'ancien « môle d'armement » de nos chantiers navals reconverti par la Chambre de commerce et d'industrie du Var en gare maritime moderne et fonctionnelle, où les commandants des gigantesques paquebots accostent aussi aisément qu'un automobiliste gare une Twingo.

Plusieurs, y compris parmi les acteurs politiques locaux, et pas seulement de la minorité municipale de La Seyne, annonçaient depuis des mois qu'ils allaient dire haut et fort leur opposition à ce projet meurtrier, selon eux, pour l'économie seynoise. Le fait est que nul ne les a entendus. Par peur de déplaire à celui qu'ils considèrent comme le « patron de Var » ?...

 

... MAIS AUCUN N'A DONNÉ SUITE À SES ANNONCES

En revanche, j'ai, quant à moi, saisi l'occasion de la dernière réunion du conseil communautaire de Toulon Provence Méditerranée (TPM), au cours de laquelle était soumise au vote une délibération permettant d'autoriser l'agglomération à lancer une consultation publique sur le sujet, pour poser au grand jour et dans la clarté la question des intentions toulonnaises.

S'il y a doute ou inquiétude, il vaut en effet toujours mieux mettre cartes sur table. C'est chose faite. Et la réponse d'Hubert Falco est claire et nette. Le quotidien Var-matin l'a publiée (ci-contre) : loin de lui l'idée de nuire à la rive sud de la Rade. Dont acte.

Il est plus que jamais nécessaire d'élaborer un schéma global d'aménagement et de fonctionnement de l'espace portuaire civil de la Rade de Toulon. Notre métropole dispose là d'un potentiel incroyable pour la dynamique économique et l'emploi. Comment tirer le meilleur parti possible de notre linéaire de littoral ? Quels sites dédier aux croisières, aux ferries, au ro-ro, aux activités technologiques et scientifiques, à la réparation et la construction navale, notamment du yachting, à la plaisance, au tourisme, au loisir, à la détente, à la valorisation patrimoniale, etc ?

 

SE SAISIR DE LA CONCERTATION, POSITIVEMENT ET SANS MODÉRATION

Répondre à ces questions permettrait de disposer d'un cadre d'objectifs pour les décennies à venir, dans l'intérêt partagé de tout le « Grand Toulon », en évitant les erreurs et en programmant les aménagements terrestres à faire réaliser par la métropole, notamment en matière d'intégration urbaine et paysagère et surtout de mobilités et de transports. On ne peut ainsi pas imaginer que le terminal de croisières seynois soit un jour dédié aux ferries, les flux de circulation automobile en découlant ne pouvant que paralyser la ville, ni que des containers à embarquer sur un cargo soient stockés devant les fenêtres des hôtels du futur complexe de notre « Atelier mécanique » !

C'est tout cela qu'il faut que nos concitoyens expriment. La concertation annoncée par TPM, au-delà de la question du quai géant de Toulon, en est une première occasion, pour les habitants et les acteurs économiques, associatifs, sociaux et culturels. Il faut s'en saisir. Sans modération.

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19 septembre 2017 2 19 /09 /septembre /2017 03:31

« Bravo pour votre dynamisme et pour votre implication constante qui permet d'offrir une véritable image de ville durable et responsable ».

 

C'est la conclusion de la visite de « l'inspection surprise » réalisée le 10 août dernier à La Seyne par l'auditeur du « Pavillon bleu », cet organisme qui a nous décerné, pour la deuxième année consécutive, le label environnemental et touristique pour les plages et les ports de plaisance.

 

Je livre aux visiteurs de mon blog l'intégralité de l'appréciation finale de cette visite : 

 

 

« POURSUIVEZ VOS EFFORTS DANS CE SENS ! »

 

« Les critères sont tous respectés et nous vous félicitons pour l'engagement environnemental de la commune partagé par l'ensemble des équipes.

 

« Des efforts importants ont été réalisés cette année sur la plage des Sablettes-centre avec la rénovation complète des sanitaires équipés avec du matériel économe en eau et énergie.

 

« Nous avons noté la rénovation des sanitaires de la plage des Sablettes-est pour l'année prochaine. 
Les affichages sur les deux plages sont complets et de qualité. Nous vous félicitons pour vos plans de plage qui comportent tous les éléments requis par le Pavillon Bleu et qui sont très clairs et lisibles.

 

« Tous les équipements demandés par le Pavillon Bleu sont présents.
 Nous avons particulièrement apprécié la façon dont vous communiquez sur l'accessibilité des personnes à mobilité réduite de la plage des Sablettes-est et sur le matériel mis à disposition. Une personne est dédiée à l'accueil de ce public aux horaires indiqués sur le panneau d'accueil.
 Nous vous encourageons à équiper également la plage des Sablettes-centre, la configuration s'y prêtant.

 

« La gestion des déchets est bien maitrisée sur les deux plages avec la présence de poubelles tout venant et de tri sélectif.
 Toutefois, nous vous invitons à mettre en avant les actions réalisées pour lutter contre les mégots de cigarette et à afficher sur vos panneaux d'information la mise à disposition de cendriers de plage aux postes de secours.

 

« Vous pouvez également sensibiliser vos vacanciers à un usage raisonné de l’eau et à la non-utilisation de produits lavants au niveau des douches à l’aide de pictogrammes visuels.

 

« Bravo pour votre dynamisme et pour votre implication constante qui permet d'offrir une véritable image de ville durable et responsable.

 

« Poursuivez vos efforts dans ce sens ! »

 

Et ceux qui voudraient pousser plus à fond dans la lecture des conclusions de l'auditeur peuvent lire (format pdf) l'intégralité de son rapport EN CLIQUANT ICI.

 

 

UNE AVENTURE COLLECTIVE POUR VALORISER LE TERRITOIRE

 

Je tiens à remercier très sincèrement tous ceux qui ont contribué à l'obtention en 2016 et la confirmation en 2017 de ce label de qualité, sous l'égide de Christian Pichard, notre adjoint au tourisme, et d'Any Baudin, conseillère chargée des handicaps, avec la participation de Raphaële Leguen, notre première adjointe chargée de la mer, de Jean-Luc Bigeard, adjoint s'occupant de la prévention des risques, et, évidemment, de l'office de tourisme de l'ouest-Var animé par Joyce O'Donoghue et que préside pour le compte de l'agglomération TPM notre adjoint Anthony Civettini.

 

C'est évidemment l'équipe des personnels municipaux des parcs, avec MM. Zangani, Gomez et Marty, et celle des questions maritimes, avec C. Chiantaretto, qui ont refait les sanitaires, fabriqué des cache-poubelles, repris les allées en béton et les pédiluves, installé le tapis d'accès des personnes à mobilité réduite, et réensablé.

 

Mais c'est aussi la mobilisation de nombre d'autres services communaux autour d'un vrai projet partagé de « labellisation » : les espaces verts entretenant le parc, les « infrastructures » installant les poubelles, l'entretien des locaux pour la propreté des sanitaires et l'aide à l'accès des handicapés, le service d'hygiène et celui du « plan de sûreté et de prévention des risques » pour la qualité des eaux, le balisage et la coordination des pompiers, la communication et la reprographie pour les informations, le service de la jeunesse qui a distribué les cendriers de plage mis à disposition par le SITTOMAT, organisme intercommunal de collecte et traitement des ordures, celui de la culture qui anime la bibliothèque de plage « Effet mer », et celui des sports les activités du  « chalet des sports ». Et, pour le suivi administratif, le service du marketing territorial ainsi que le pôle municipal handicap.

 

Et, bien sûr, la société Pizzorno qui assure la propreté du parc et des plages, mais également d'autres partenaires privés comme l'association des  « secouristes de Tamaris », animée par M. Amico, qui a formé les jeunes s'occupant des personnes à mobilité réduite, les pompiers départementaux, ainsi que les clubs des « Anysetiers », du « Kiwanis » et de « Joie, espoir et différence » qui ont offert du matériel pour les personnes à mobilité réduite.

 

 

NE PAS FRAGILISER LES FONCTIONNAIRES ET LES ASSOCIATIONS

 

J'en oublie sûrement. Ils me pardonneront.

 

L'important était pour moi, au-delà des remerciements mérités, de montrer que les personnels de la puissance publique, alliés aux bénévoles associatifs, savent prendre toute leur part dans la valorisation de notre patrimoine littoral, permettre son appropriation par tous, et concourir, par voie de conséquence, à la dynamique du loisir et de l'économie touristique.

 

Et que, du coup, on aurait bien tort de les fragiliser.

 

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