18 avril 2025 5 18 /04 /avril /2025 13:14

 

Je salue l’initiative des socialistes seynois de proposer à leurs partenaires de l‘ensemble des partis des gauches et des écologistes une élection primaire citoyenne pour la désignation de la tête de liste d’une union large et ouverte pour la municipale de La Seyne de 2026.

 

 

Les Seynoises et Seynois qui aspirent à un changement porteur d'un projet réaliste social, environnemental et démocratique pour la commune et la métropole seraient déçus, voire en colère, d’avoir à choisir entre plusieurs équipes dont les chances de gagner seraient très obérées par une incompréhensible concurrence.

 

Cette élection civique préfigurera un retour à la démocratie participative locale dont nos concitoyens ont été privés ces dernières années. Elle ne peut que recueillir l’assentiment de tous les partis et personnes progressistes. Soutenons-en l’idée.

 

 

 

 

(J'évoque les socialistes seynois, moi qui ai quitté le PS en 2018 avec la création du parti de la Gauche républicaine et socialiste [GRS] à la fondation duquel j'ai participé, mais j'aurais applaudi de même si l'initiative était venue d'un autre mouvement politique local. Aujourd'hui, ce sont les socialistes qui ont eu la bonne idée, demain ce seront d'autres qui mériteront que je soutienne leurs propositions. Comme je l'ai fait pendant 12 ans lorsque j'animais l'équipe plurielle et soudée qui a présidé aux destinées de La Seyne jusqu'en 2020.)

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15 mars 2025 6 15 /03 /mars /2025 10:13

 

Nous étions presque 300 ce jeudi à Épinay-sous-Sénart, dans la banlieue sud-est de Paris, pour lancer un nouvel appel au gouvernement à ce qu'il se penche enfin sur les six millions d'habitants des 1500 quartiers urbains fragiles, comme le sont les nôtres, à La Seyne, en centre ancien et à Berthe.

 

Nous étions des présidents de fédérations et d'associations socio-éducatives, socio-culturelles et sportives, et des experts de la politique de la ville et de la rénovation urbaine, venus en accompagnement des élus locaux de toutes sensibilités républicaines et de toutes régions contraints à devoir encore une fois élever la voix face à un gouvernement qui ignore nos résidents et au sein duquel les deux ministres déléguées, l'une à la Ville et l'autre au Logement, courageusement venues se joindre à nous, semblent volontaires mais impuissantes au point qu'elles ont quasiment réclamé notre soutien face au mépris des enjeux sociaux urbains qui semble habiter le Premier ministre et le reste du gouvernement... surtout du côté de Bercy et Beauvau.

 

Nous avons lancé "l'Appel d'Épinay du 13 mars 2025" à lire en fin de cet article.

 

 

JEAN-LOUIS BORLOO : « SI VOUS LAISSEZ FAIRE ÇA, C'EST LA MORT ! »

 

Ce n'est pas bien grave, mais on peut se demander pourquoi notre maire seynoise, ou son adjoint chargé de la politique de la ville et des contraventions, ou son adjointe responsable de la rénovation urbaine, des nuisibles et des eaux usées, n'ont pas pensé utile de joindre leurs voix aux centaines d'autres qui avaient fait le déplacement.

 

Peut-être ont-ils une lecture de la situation des quartiers pauvres de La Seyne différente de l'ensemble de leurs collègues de métropole et des outremers, qui s'inquiètent comme jamais des baisses drastiques du budget dédié à l'accompagnement, l'éducation, l'insertion, la santé des plus pauvres, de l'extinction étouffée des moyens de la rénovation urbaine, et du silence assourdissant d'un gouvernement dont Jean-Louis Borloo, ancien ministre centriste de Jacques Chirac, l'un des « pères de la politique de la ville », a dénoncé le fait qu'il veuille « mettre la main » sur les budgets, qualifiant « d'extrême gravité ce qui se prépare sournoisement » et nous invitant collectivement à réagir : « Cela mérite une grève de la faim ! Si vous laissez faire ça, c'est la mort. »

 

 

UN APPEL DE TOUTES LES ASSOCIATIONS D'ÉLUS COMMUNAUX

 

Oui, l'absence des Seynois – et des autres Varois d'ailleurs – à ce temps d'échanges et de lutte n'est pas un problème. À l'instar de Catherine Arenou, maire de droite de Chanteloup-les-Vignes et représentante de la puissante Association des maires de France et présidents d'intercommunalités (AMF), jugeant que « le compte n'y est pas » et qu'il « est paradoxal que les communes accueillant les populations les plus fragiles soient les moins soutenues », outre des dizaines d'associations et fédérations nationales, ce sont toutes les associations d'élus du "bloc communal" qui ont lancé avec gravité, force et détermination un appel à l'État, et l'ont fait au nom des territoires, même ceux dont les élus n'ont pas jugé utile de se mobiliser pour leurs populations fragiles.

 

 

MÊME LES MINISTRES EXPRIMENT LEUR INQUIÉTUDE DE L'ABANDON DU GOUVERNEMENT !

 

Cependant, estimant que « l’Appel d’Épinay ne suffira pas » et qu’il « aura besoin d’être repris », le maire macroniste de Dunkerque, Patrice Vergriete, ministre du Logement d'Élisabeth Borne et nouveau président de l'ANRU ( * ), juge lui-même qu’il est « de la responsabilité des maires » de donner de l'écho au sujet. Et c'est même l'actuelle ministre MoDem du Logement, Valérie Létard, qui a courageusement, fait assez inédit au regard de la nécessaire solidarité gouvernementale, appelé les participants, villes et associations, à plaider la cause des sites urbains délaissés par le gouvernement auquel elle-même appartient : « J’aurai besoin de vous et il sera nécessaire de parler d’une seule voix et d’avancer les mêmes priorités. », tandis que Patrice Leclerc, maire communiste de Gennevilliers, invitait la ministre à mettre son poids politique et sa démission du gouvernement dans la balance.

 

 

LES ÉLUS SEYNOIS RESTERONT-ILS ABSENTS DU COMBAT ?

 

Alors, les maires et présidents d'intercommunalités sont exhortés à poursuivre leur mobilisation au-delà du temps fort du lancement de l'Appel d'Épinay ce jeudi. Toutes les initiatives sont bonnes. On verra si, par exemple, la maire de La Seyne proposera a minima dans les prochaines semaines au conseil municipal de voter une motion de soutien et d'adhésion à "l'Appel d'Épinay" à adresser au Premier ministre.

 

Ce serait la moindre des choses pour montrer à nos concitoyens les plus humbles que leurs édiles entendent enfin se battre pour que la République ne les abandonne pas.

 

 

( * ) : ANRU = Agence nationale de la rénovation urbaine

 

CLIQUEZ POUR LIRE L'APPEL D'ÉPINAY-SOUS-SÉNART

 

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28 février 2025 5 28 /02 /février /2025 11:22

 

Dans un précédent article de ce blog, je partageais mon analyse – rapide et incomplète – du projet de modification du plan local d'urbanisme de La Seyne soumis jusqu'à la mi-mars à une enquête publique à laquelle nos concitoyens sont invités à participer.

 

À mi-chemin de l'enquête, plusieurs de nos concitoyens se sont exprimés pour réaffirmer leurs refus que certains secteurs soient ouverts à l'urbanisation. Leur position est respectable. A contrario, étrangement, alors que beaucoup de gens évoquent régulièrement leur angoisse face à l'accès à un logement, au moment où j'écris ces lignes, je suis bien seul à avoir fait connaître mon avis de la nécessité de rechercher l'harmonie entre création d'habitats, entre autres sociaux, et préservation du cadre environnemental (voir mon avis EN CLIQUANT ICI).

 

Quelles que soient les visions des uns et des autres – et il y a de vraies divergences entre Seynois –, cette démarche de démocratie participative est utile et je ne peux qu'inciter le maximum de nos concitoyens à s'en saisir.

 

 

Pour permettre au plus grand nombre de prendre connaissance des changements envisagés, la Métropole et la Ville de La Seyne ont ouvert la possibilité, au lieu de se rendre à la Maison de l'Habitat où se trouve le registre où chacun peut noter ses avis, suggestions et demandes, de consulter le dossier complet sur le site Internet de la commune et d'adresser ses observations, propositions et contre-propositions par courriel. On dispose de tous les éléments EN CLIQUANT ICI.

 

 

DISPOSER D'UN LOGEMENT DÉCENT EST UN OBJECTIF À VALEUR CONSTITUTIONNELLE

 

J'ai donc, pour ma part, déploré que soit purement et simplement abandonné le projet d'une petite opération de 145 logements, du social au bon standing, très encadrée, très bien intégrée dans le paysage et très respectueuse de la nature, sur une parcelle de 3 hectares au quartier Mauvèou, ouverte à l'urbanisation en 2006 par mon prédécesseur Arthur Paecht, maire de droite de La Seyne, sans que quiconque n'y ait trouvé à redire, alors même qu'il était possible d'y bâtir plus du double d'appartements que le nombre que mon équipe a fixé comme limite en 2019. En prévoyant d'en faire une zone agricole, ce qui en soi est louable, on figerait définitivement dans cette mono-fonctionnalité ce secteur, un des rares de la moitié sud de la commune où il est encore possible de conjuguer avec harmonie une valorisation d'un espace naturel avec la possibilité d'une petite activité agricole et une réponse au besoin criant d'habitat socialement mixte. C'est pourquoi j'ai plaidé pour qu'on classe ce foncier en zonage AU, c'est-à-dire susceptible d'une urbanisation future, quitte à ce qu'on réduise encore le nombre des logements constructibles. J'invite les visiteurs de mon blog à consulter le petit dossier de ce qui avait été projeté dans le plan d'urbanisme de 2019 EN CLIQUANT ICI.

 

 

SEYNOIS, EXPRIMONS-NOUS SUR LE DEVENIR DE NOTRE TERROIR !

 

S'il est à La Seyne des gens ou des associations qui, comme moi, pensent qu'il y est toujours possible de trouver un moyen terme entre sanctuarisation extrême et nécessité de contribuer à faire une réalité de la décision de 1995 du Conseil constitutionnel considérant que « la possibilité de disposer d’un logement décent est un objectif à valeur constitutionnelle », je les encourage à l'écrire avant le 14 mars, soit en se rendant à la Maison de l'Habitat pour le noter sur le registre, soit en adressant un courrier postal (Maison de l'Habitat, 1, rue République, 83500 La Seyne-sur-Mer), soit en adressant un courriel à la commissaire-enquêtrice EN CLIQUANT ICI. Une simple phrase suffit comme le montrent deux exemples d'avis contraires à celui que j'espère voir exprimé que je propose de lire EN CLIQUANT ICI.

 

Donnons-nous toutes les chances d'avancer vers une ville fraternelle et équilibrée, où les droits fondamentaux seront respectés, et où les réponses aux besoins du plus grand nombre primeront sur les intérêts particuliers. On a là une occasion d'agir utilement en ce sens. Ne nous en privons pas.

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24 février 2025 1 24 /02 /février /2025 17:01

 

« On entre en mairie, on engage la révision du Plan local d'urbanisme. Stop au béton ! »

 

Ça, c'est, quatre mois avant son élection, une déclaration de celle qui allait devenir maire en juillet 2020 , rapportée par Var-matin qui lui demandait quelle allait être sa première décision si elle était élue.

 

Fort heureusement, surtout pour les 3000 foyers seynois qui attendent désespérément un logement, ces choses-là ne se font pas d'un claquement de doigts. Et en tous cas pas contre la Loi.

 

Revue de détail de la "réformette" de l'urbanisme seynois qui n'a fait l'objet que d'un simulacre de concertation et qui est soumise à enquête publique jusqu'à la mi-mars avant son adoption par le conseil métropolitain...

 

 

UNE CONCERTATION RÉDUITE AU MINIMUM RÈGLEMENTAIRE

 

Dans un monde démocratique, une évolution d'un plan local d'urbanisme (PLU) suppose une vraie concertation avec la population. Il avait ainsi fallu près de deux ans de réunions tous azimuts avant de soumettre à enquête publique le projet de révision du PLU de 2010. La modification avait du coup été votée à l'unanimité par le conseil municipal.

 

Il est probable que, la Ville n'ayant pas demandé à la Métropole, compétente en matière d'urbanisme, de mettre en place suffisamment de temps et d'espaces d'échanges, la modification n°5 du PLU seynois, en cours d'enquête publique de mi-février à mi-mars, entrainera des incompréhensions, des frustrations ou des oppositions. À moins que la municipalité ait considéré qu'il n'y a pas lieu de se concerter avec ses habitants, tant, à deux près, les modifications proposées sont anecdotiques et s'inscrivent, à quelques adaptations près, dans les orientations du PLU révisé en 2019 par l'équipe municipale précédente.

 

 

RÉPONDRE AUX EXIGENCES ÉGOÏSTES DES BIEN LOGÉS OU RECHERCHER L'HARMONIE ?

 

On est en effet bien loin des promesses de "stop au béton" de 2020. On ne fait qu'adapter à la marge les orientations d'urbanisme. Sauf pour Costechaude et Les Esplageolles. En ce sens, seuls s'en plaindront ceux qui sont arcboutés sur une obsession de refuser tout nouveau logement... surtout s'il est social et proche de chez eux.

 

La disparition des Orientations d'aménagement et de programmation (OAP) de Costechaude s'appuie sur la décision du tribunal administratif de Toulon qui n'a ordonné leur suppression que parce que la desserte routière a été jugée insuffisante : « les requérants sont fondés à soutenir qu’une urbanisation immédiate de la zone de Coste Chaude ne s’inscrit pas en cohérence avec l’orientation du PADD qui prévoit de conditionner ce développement de l’urbanisation par l’amélioration des conditions de desserte. » Les autres arguments démagogiques développés par l'équipe municipale alors candidate à l'élection sont donc caducs et on pourrait y revenir lorsque le chemin de Mauvèou aura été recalibré. Sauf que le site serait désormais classé en zone agricole. Prétexte habile pour éviter à l'avenir la diversification sociale de l'habitat...

 

Mais rien n'est joué et rien n'interdit à nos concitoyens soucieux de conjuguer avec harmonie une réponse aux besoins de logement et une démarche environnementale ou agricole de faire valoir leurs avis auprès de la commissaire enquêtrice. Entre l'OAP de 2019 et le zonage agricole, il peut y avoir un moyen terme. C'est ce que j'ai moi-même plaidé en écrivant à la commissaire-enquêtrice chargée de recueillir les avis quant à cette évolution du PLU seynois (voir mon avis EN CLIQUANT ICI).

 

 

DES PROMESSES INTENABLES HEUREUSEMENT NON TENUES

 

Costechaude est en effet le seul site du sud de la commune où il est possible de répondre un peu aux besoins de logement de tous standings. Les autres OAPs, confirmées ou créées, toutes situées au nord de la ville, ne font que confirmer les vocations à l'urbanisation des espaces, ce qui ne ravira certes pas leurs voisinages qui ont pu croire aux engagements impossibles à tenir à Moneiret, Gai Versant, La Muraillette, Bois Sacré, etc, mais permettra de produire de l'habitat et des activités comme c'est nécessaire.

 

Quant au centre ancien, le retrait de l'OAP du quartier Beaussier (Calmette & Guérin) confirme le renoncement de la commune à la création de logements neufs, dont au moins 35% de sociaux, de typologies adaptées aux besoins des familles, privilégiant une majorité de T3 ou plus, dans une démarche globale et cohérente, absolue nécessité au regard de l'offre de trop petits logements de la vieille ville, souvent insalubres ou indécents, et de la nécessité de mixité sociale dans ce quartier fragile.

 

Enfin, la disparition de l'OAP des Esplageolles questionne. Nul ne peut en effet croire que la raison en serait un projet de « réalisation d'une passerelle d'évitement du port » dont tous les experts estiment que c'est une chimère. La commune doit expliquer ce qu'elle a derrière la tête sur cet espace urbanisable d'entrée du cœur de ville, là où étaient envisagés des activités tertiaires comme une maison médicale et du stationnement en étages. Là encore, jugeant que, quand il y du flou, il y a un loup, j'ai fait connaître mon avis à la commissaire-enquêtrice.

 

 

LA SÉGRÉGATION SPATIALE AGGRAVÉE

 

C'était juré, on allait voir ce qu'on allait voir dès le lendemain de l'élection de 2020 ! Et on accouchera finalement, presque six ans plus tard, d'une réformette de l'urbanisation seynoise. Sur les 2500 hectares de la commune, on perd 3 hectares de zones urbanisables et on en gagne autant en zones agricole ou naturelle. On ne dira pas que c'est de la mauvaise volonté de la municipalité, mais l'essentiel avait été fait avec les évolutions du PLU de 2010, 2015 et 2019. Les chiffres ci-dessous parlent d'eux-mêmes. Après avoir vendu du rêve, la municipalité d'aujourd'hui aura fait ce qu'elle aura pu faire, comme celle qui l'a précédée et s'inscrivant dans ses pas...
 
 

Entre 2008 et 2020

Equipe Vuillemot

En hectares

Entre 2020 et 2025

Equipe Bicais

+ 8 % ESPACES NATURELS – 1 %
+ 40 % TERRES AGRICOLES + 25 %
– 65 % SURFACES D'ULTRA-URBANISATION [UA] – 2 %
– 78 % SITES D'URBANISATION FUTURE [AU] – 48 %

 

Mais le peu qu'elle aura pu réaliser, ça aura été en fragilisant les possibilités de progression de la mixité sociale en centre ville et en confortant la ségrégation spatiale d'une ville où le sud est résidentiel et le centre et le nord concentrent déjà, et concentreront encore plus demain, les populations les plus fragiles, sans pour autant disposer des moyens de résoudre significativement le problème de l'accès au logement pour tous.

 

Et on continuera à payer l'amende que l'État nous inflige pour non conformité avec la Loi imposant 25% de logements sociaux. Mais quelques privilégiés auront des légumes de qualité en circuit court.

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14 février 2025 5 14 /02 /février /2025 14:10

 

Les vacanciers en camping-car sont, comme tous les touristes, bienvenus à La Seyne.

 

Ils ne disposent certes plus de l'aire, bien que sommaire, qui avait été aménagée aux Sablettes mais supprimée par la municipalité actuelle, mais ils sont volontiers accueillis dans les campings privés comme dans notre camping municipal délégué à une entreprise ou sur l'aire municipale voisine de Pin-Rolland, sur la commune de Saint-Mandrier. Et puis, et surtout, rien ne peut leur interdire de se garer et de dormir dans leur véhicule dûment stationné.

 

C'est pourquoi ils ne doivent pas se laisser abuser par le panneau apposé à certaines entrées de l'agglomération communale les incitant à passer leur chemin. Cet affichage est en effet grandement discutable et repose sur un récent arrêté municipal qui prête pour le moins à sourire, voire à s'esclaffer.

 

 

IL EST INTERDIT D'INTERDIRE AUX VÉHICULES DE STATIONNER SUR TOUTE UNE COMMUNE

 

Un camping-car, c'est un véhicule particulier comme les autres. Par principe, la loi est claire : pour le jour comme pour la nuit, on peut le garer là où c'est autorisé pour les voitures. Comme l’a rappelé le ministre de l’Intérieur devant le Sénat en 2010, « les camping-cars ne sauraient être privés du droit de stationner sur le domaine public, dès lors que leur arrêt ou leur stationnement n’est ni dangereux (art. R. 417-9 du code de la route), ni gênant (art. R. 417-10 et R. 417-11 du code précité) ni abusif (art. R. 417-12 et R. 417-13 du même code). » 

 

Ça signifie qu'on n'a pas le droit de leur interdire de stationner sur la totalité d'un territoire communal. Or les articles 1 et 2 de l'arrêté pris par la maire de La Seyne en novembre 2023 stipulent le contraire : « Le camping sauvage, bivouac ainsi que tout mode d'hébergement réalisé sur les voies publiques, parkings et espaces publics du territoire de la commune de la [sic, sans majuscule] Seyne-sur-mer [re-sic, sans majuscule], sont interdits. Cette interdiction comprend également le stationnement des caravanes, camping-cars, autocaravanes et véhicules aménagés en tant que mode d'hébergement. » 

 

C'est rigolo d'afficher le contraire de ce que prévoit le code de la route.

 

 

UN ARRÊTÉ QUI INTERDIT TOUT EN AUTORISANT !

 

Ce qui est cocasse, c'est que l'article 3 du même arrêté contredit les deux articles précédents puisqu'il stipule que « le stationnement des véhicules (...) mentionnés à l'article 2 [donc les camping-cars entre autres] doit s'effectuer en respectant les règles du code de la route, du code de l'environnement et des arrêtés réglementant le stationnement sur la commune ». Ainsi un camping-cariste n'a le droit de se garer nulle part à La Seyne (articles 1 et 2) mais il peut le faire là où ce n'est pas interdit aux voitures (article 3). Comprenne qui pourra...

 

Pour sourire encore un peu, on relèvera que l'article 5 de cet arrêté fantaisiste stipule que l'interdiction sera matérialisée par un « panneau de type C23 » de la signalisation routière, c'est-à-dire le panneau indiquant... « un stationnement réglementé [mais non interdit] pour les caravanes et les autocaravanes en France » qui, comme tous les panneaux de la catégorie "C", est un panneau carré sur fond bleu destiné à « l'indication utile » et aucunement à l'interdiction. C'est marrant, chez nous, pour interdire, on renseigne.

 

 

UN ARRÊTÉ DE LA MAIRIE QUE LA MAIRIE NE RESPECTE PAS !

 

Histoire de finir de plaisanter, on relèvera que la Ville ne s'impose même pas à elle-même de respecter son propre arrêté, puisqu'elle assortit son affichage de règlementation, non pas du panneau de type C23 prescrit à l'article 5, mais du panneau de type B6a1 (rond bleu cerclé de rouge et barré en diagonale de rouge) qui interdit de façon permanente et à tous les véhicules motorisés le stationnement sur la chaussée et ses dépendances.

 

Et, de plus, à moins que certains n'aient été dérobés par quelque plaisantin, ces panneaux farfelus dignes de ce street-art qu'on affectionne tant à La Seyne ne sont pas apposés « à chaque entrée » de l'agglomération communale comme l'impose le même article 5 de l'arrêté. Il en manque. On prive ainsi d'un moment de franche rigolade ceux des camping-caristes qui arrivent chez nous par certaines entrées de ville. Ce n'est ni très sympa ni très conforme à l'esprit de la Constitution française selon lequel (article Premier) la France « assure l'égalité de tous les citoyens ». Tout le monde doit avoir le même droit de se taper sur les cuisses.

 

On pourrait encore se tordre les boyaux en lisant le quatrième "considérant" justifiant cet arrêté, qui note qu'un camping-car stationné « comporte des bouteilles de gaz favorisant ainsi la propagation du feu en cas d'incendie d'un véhicule », chacun sachant bien que le danger du gaz est sans commune mesure infiniment plus important sur un parking ou en bordure de voie que sur une aire de camping-car ou dans un camping. Mais arrêtons, pour ne pas risquer d'avoir mal aux côtes.

 

Il ne reste plus qu'attendre qu'un camping-cariste soit verbalisé et saisisse la justice. Juste, parce que ça fait tellement de bien en ces temps sinistres, pour pouffer encore un brin.

 

 

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2 février 2025 7 02 /02 /février /2025 07:23

 

C'est vite monté en chauffe dans les établissements scolaires, quelques heures après que le dispositif a été bloqué avec l'annonce d'une chute de 25% du financement du "Pass Culture collectif". La décision gouvernementale inattendue et abrupte a eu un effet immédiat : il n'est plus possible pour les collèges, lycées et centres de formation d'apprentis de réserver des activités pour leurs élèves dans le cadre de programmes d’activités d’éducation artistique et culturelle pour cette année scolaire.

 

L'École – ou l'apprentissage – étant un passage obligé jusqu'à 18 ans pour tous les adolescents et jeunes, le "Pass Culture collectif" est un moyen intelligent de compenser les écarts entre les jeunes des classes aisées et ceux des quartiers populaires vulnérables de possibilités d'accès aux faits culturels et artistiques du fait des diversités de leurs potentiels financiers et de leurs environnements sociaux.

 

La décision de l'État est très grave. Il doit revenir sur son choix. Les élus locaux doivent s'emparer de la question et peser urgemment.

 

 

LE "PASS CULTURE" INDIVIDUEL A CREUSÉ LES INÉGALITÉS D'ACCÈS AUX FAITS CULTURELS ET ARTISTIQUES

 

Il ne faut pas confondre le "Pass Culture collectif" avec le "Pass culture" individuel. Ce dernier est une application Internet qui permet aux jeunes de réserver des offres culturelles, qu'elles soient gratuites et payantes. L'accès au dispositif est ouvert aux jeunes de 15 à 18 ans de nationalité française ou résidant en France depuis au moins un an. Celui-ci permet aux jeunes de bénéficier d’un crédit en fonction de leur âge (20 € à 15 ans, 30 € à 16 et 17 ans, 300 € à 18 ans utilisable jusqu'à la veille des 20 ans), qu’ils peuvent dépenser dans une variété d’offres physiques ou numériques.

 

Le budget du "Pass Culture" individuel a représenté 244 millions d’euros en 2024. Mais la Cour des comptes a dressé un bilan sévère de cette mesure phare de la politique culturelle voulue par M. Macron. Les magistrats ont dénoncé un impact « limité » dans la durée, le fait que 16 millions d’euros ont bénéficié à des jeux d'évasion ("escape games”), que « seuls 7 % des jeunes ont réservé en moyenne au moins une fois un spectacle vivant autre que musical (théâtre, danse, cirque, etc.) », et surtout le constat que le dispositif n'a pas « réussi à toucher les jeunes les plus éloignés de l’offre culturelle ». En effet, si en moyenne près de 9 sur 10 des jeunes ont activé leur "Pass Culture" individuel, seuls 6 sur 10 des enfants d'ouvriers et d'employés l'ont fait, et moins de 5 sur 10 de ceux vivant dans les quartiers urbains vulnérables.

 

 

SAUVER LE "PASS CULTURE COLLECTIF" CORRECTEUR DES DÉFAUTS DU "PASS CULTURE" INDIVIDUEL

 

A contrario, le "Pass Culture collectif", doté de 97 millions d'euros en 2024 qu'on veut ramener à 72 en 2025, donc bien moins coûteux et bénéficiant sans distinction à tous les jeunes du fait de l'obligation scolaire universelle, permet, fût-ce en partie, de compenser cette inégalité.

 

Avec les syndicats de l'Éducation nationale et les chefs d'établissements, il faut que les élus municipaux, intercommunaux, départementaux et régionaux, qui siègent dans les conseils d'administration des collèges, lycées et centres d'apprentissage, montent au créneau dans l'urgence, avant le vote du budget de la Nation prévu ces prochains jours. Et le fassent savoir publiquement pour donner plus de poids à leurs démarches.

 

Je ne doute pas que l'équipe municipale seynoise, dont en particulier sa maire et ses adjoints chargés de la jeunesse, l'éducation, la culture, la politique de la ville, et ses conseillers départementaux siégeant dans les conseils des collèges seynois, notamment Henri-Wallon et Marie-Curie qui accueillent les ados des quartiers fragiles, sera sans délai en première ligne de la dénonciation de cette décision irréfléchie qu'il est encore temps de réparer. Ils doivent le faire pour nos jeunes concitoyens du centre ancien et de Berthe, qui seront les principales victimes, mais aussi pour tous les autres.

 

 

SIGNONS LA PÉTITION EN LIGNE 

 

Quant à nous, simples mortels de la vulgate, nous pouvons opportunément signer la pétition en ligne qui a été lancée dans l'urgence...

 

Chacun peut signer en cliquant sur le lien ci-dessous ou en flasahnt le QR-code.

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7 janvier 2025 2 07 /01 /janvier /2025 10:38

 

Elle était annoncée depuis plusieurs années, sa mise en service a été reportée, mais c'est fait.

 

Un bus relie désormais La Seyne à La Garde (et un petit bout de La Valette), via Toulon, sans contrainte de correspondance.

 

Certains diront que, ajoutée aux lignes 1 et U, on préfigure avec la mise en service de cette nouvelle ligne 2 ce que pourront être les dessertes du futur "superbus" – voire du futur tramway... – de la Métropole toulonnaise.

 

C'est plutôt une bonne chose. Mais ça appelle quelques réflexions qui pourraient conduire à des améliorations à l'occasion de la révision des offres de mobilités que Réseau Mistral conduit chaque année à la rentrée de septembre...

 

 

 

UN TRACÉ QUI IGNORE DES ÉQUIPEMENTS PUBLICS ESSENTIELS

 

Sur le tracé, il est regrettable que l'hôpital métropolitain de Sainte-Musse ne soit pas desservi par cette ligne 2. Que sont devenues les belles promesses de... 2011 ? Souvenons-nous que, alors que nous luttions pour le maintien de la maternité à notre hôpital seynois George-Sand, nos interlocuteurs nous rétorquaient que, « sous peu », le TCSP (transport en commun en site propre) desservirait directement depuis La Seyne le nouvel hôpital toulonnais. Près de 15 ans se sont écoulés, le TCSP est annoncé à La Seyne au mieux pour 2032. La création de la ligne 2 aurait pu être un pis-aller dans l'attente du TCSP, voire du tramway...

 

Il est toutefois possible d'y remédier en modifiant, à l'occasion de la mise à jour du réseau de septembre 2025, le tracé de cette ligne 2. Comme suggéré sur le plan ci-dessous que je soumets à la sagacité des spécialistes, le tracé pourrait emprunter celui de la ligne 31 entre l'arrêt Pont-Saint-Jean et l'arrêt Genevoix puis celui de la ligne 9 entre Genevoix et Pont-de-Suve. Le "surcoût" en temps de trajet serait de 4 minutes supplémentaires mais, outre l'hôpital Sainte-Musse, d'autres équipements publics d'intérêt métropolitain seraient ainsi desservis : les lycées Cisson et Rouvière, le complexe sportif métropolitain Léo-Lagrange, deux parkings-relais, un point de covoiturage, la gare SNCF de Toulon-Sainte-Musse...

 

CLIQUEZ SUR L'IMAGE POUR L'AGRANDIR

 

POUR UNE BONNE DESSERTE DES QUARTIERS POPULAIRES

 

Et, avec cette modification, la ligne desservirait le quartier prioritaire toulonnais de Sainte-Musse avec deux ensembles d'habitat social d'importance (Les Œillets et La Poncette) dont les habitants, trop souvent sujets de relégation, méritent bien d'avoir un accès amélioré aux mobilités publiques.

 

C'est cette même logique qui a guidé l'équipe municipale de gauche unie qu'animait Maurice Paul entre 1995 et 2001 lorsque nous avons insisté pour que le quartier Berthe soit desservi par le tramway, devenu TCSP, et que La Seyne a pris à sa charge, bien avant la création de la métropole, la réalisation des voies qui lui sont exclusivement dédiées. Fort heureusement, la nouvelle ligne 2, reprenant à La Seyne le tracé de l'ancienne ligne 8, n'a pas exclu notre quartier populaire de 12.000 résidents.

 

 

DES HORAIRES NOCTURNES À QUESTIONNER

 

Il reste toutefois à se questionner sur les raisons pour lesquelles, en horaires de nuit, la ligne 2 évite les 8 stations qui desservent l'hôpital seynois, le quartier Berthe et la gare SNCF de La Seyne–Six-Fours, pour "couper" par Brégaillon. Il en est d'ailleurs de même avec les horaires nocturnes de la ligne 1 qui excluent les résidents du quartier de La Beaucaire. Je ne veux pas croire que la RATP, exploitant de Réseau Mistral, – ou, pire, la Métropole, avec ou sans l'avis des maires concernés – auront considéré comme le fit il y a quelques années un maire d'extrême-droite d'une ville d'Occitanie que les habitants des sites populaires n'ont pas droit aux mêmes offres de services publics que les autres.

 

Mais c'est là un autre sujet pouvant faire l'objet d'une réflexion, intégrant la question de la sécurité nocturne qui a peut-être guidé le choix des décideurs de cette nouvelle ligne 2, sujet récurrent, sinon obsessionnel, de la part de certains élus locaux, mais que, ailleurs en France et en Europe, on a su traiter autrement que par la relégation stigmatisante. Et pour lequel, je le sais, des prétendants progressistes à l'alternance municipale et intercommunale de 2026, ont des solutions utiles et originales, en vigueur en d'autres lieux, à proposer.

 

 

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14 novembre 2024 4 14 /11 /novembre /2024 11:14

 

Conduire un programme de rénovation urbaine dans un quartier périphérique de logement social, c'est déjà long, compliqué et jamais totalement satisfaisant. On l'a vu avec la requalification de Berthe. Mais, l'exemple du cœur historique de Toulon en atteste, mener pareil projet pour un centre ancien dégradé est une mission encore plus ardue, complexe, coûteuse, et de très longue haleine.

 

Les habitants et usagers peuvent le comprendre si on le leur explique et si, comme le prévoit d'ailleurs la loi, on les associe en permanence à la définition et au suivi du programme. Ça suppose de la clarté, de l'objectivité, et une astreinte à ne pas en faire un enjeu de vile politicaillerie. Mais certains ne peuvent se passer de provoquer.

 

C'est ainsi que j'ai dû répondre à des déclarations publiques fallacieuses d'un adjoint à la maire de La Seyne...

 

 

Dans son édition du 11 novembre, le quotidien Var-matin a rapporté des propos de ce représentant de la municipalité lors d'une réunion du comité d'intérêt local du centre-ville. Si certaines de ses affirmations étaient indiscutables, d'autres, en revanche, relevaient de la pure fantaisie. Autant, et ma pratique de la démocratie de proximité l'a montré au cours des douze années de mes deux mandats de maire, j'accepte la critique dès lors qu'elle est fondée, autant la polémique s'appuyant sur des contrevérités m'insupporte.

 

Je laisserai chacun juger, à partir des articles du quotidien local, celui exposant les propos de l'adjoint, et celui rapportant mes précisions sur les trois points contradictoires : encadré de  bleu , le contenu du programme de rénovation urbaine, encadré de  rouge , les causes du retard du projet, et, encadré de  vert , la réalité des personnes sans-abri. On peut cliquer dessus pour agrandir.

 

 

CLIQUEZ SUR LES ARTICLES POUR LES AGRANDIR

 

Comme le journaliste l'a repris de ma communication, « les élus RN présents ont dû boire du petit lait », car, avec un tel allié libéral, ils n'ont pas besoin de promouvoir leurs idées de stigmatisation. À propos de ces présences, s'il n'est pas protocolairement anormal que le député de la circonscription ait été convié à cette réunion, il serait intéressant de savoir si le conseiller municipal du même parti d'extrême-droite, siégeant dans la minorité municipale, s'est lui-même invité (peut-être réside-t-il dans le centre-ville ?), ou s'il a été convié par les organisateurs, auquel cas ceux-ci auraient pu, dans un souci de neutralité et d'égalité auquel une association doit s'astreindre, solliciter les élus des autres groupes minoritaires du conseil municipal...

 

Mais ça, c'est une autre histoire.

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5 octobre 2024 6 05 /10 /octobre /2024 08:57

 

C'est vrai que notre petit "square de l'Abbé Pierre" seynois passe inaperçu pour beaucoup de nos concitoyens.

 

Mais la question de sa dénomination se pose tout de même après les révélations d'accusations de violences sexuelles du fondateur de la communauté Emmaüs.

 

D'autant plus que beaucoup d'écoliers et écolières, lycéennes et lycéens, et familles, passent chaque jour devant cet espace urbain.

 

C'est pourquoi je me suis autorisé à adresser une suggestion en forme de lettre ouverte à la maire de La Seyne. Je la partage ici (cliquez sur la lettre pour l'agrandir)...

 

 

 

CLIQUEZ SUR LA LETTRE POUR L'AGRANDIR

 

Oui, la question des dénominations de lieux pour des hommages publics et toujours chose sensible. Je me souviens avoir été maintes fois sollicité, notamment par des camarades de mon parti d'alors, le Parti socialiste, pour que je propose au conseil municipal d'honorer la mémoire de Mitterrand en donnant son nom à un lieu de la commune.

 

Autant le président de la République qu'il fut aurait mérité qu'il fût honoré, autant son passé de vichyste en sa jeunesse me semblait l'interdire. Mais j'ai pris mes solliciteurs au mot. L'allée principale du parc Fernand-Braudel des Sablettes porte le nom de Mitterrand... mais de Danielle, née Gouze, son épouse, figure de la Résistance et de la solidarité internationale, du soutien aux droits des peuples et aux biens communs tels que l'eau dont elle rappela à La Seyne qu'elle « n’est pas une marchandise, mais un bien commun non seulement pour l’Humanité mais aussi pour le vivant », et que « l'accès à l'eau est un droit humain fondamental qui ne peut être garanti que par une gestion publique, démocratique et transparente »...

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1 octobre 2024 2 01 /10 /octobre /2024 06:23

 

L'analyse est juste. Le travail de l'association "La Seyne à venir" sur la situation de La Seyne à l'instant T, après plus de quatre ans de mandat de l'équipe municipale, rejoint les évaluations que les observateurs de la vie locale peuvent se faire des tristes réalités que vivent nos concitoyens.

 

Après une autre heureuse initiative récente ayant pris la forme d'un livret convaincant publié par le conseiller municipal socialiste Olivier Andrau, cette nouvelle démarche associative peut s'insérer comme un apport utile dans les chantiers qui s'ouvrent peu à peu, au sein comme au-delà des formations politiques, pour dresser un bilan objectif de l'état de la commune et bâtir un projet partagé réaliste à proposer aux Seynoises et Seynois désorientés par un mandat marqué par des conflits internes, des chimères et errements quant aux projets, et une obsession du démantèlement de l'existant.

 

 

Les éléments exposés par l'association lors d'un récent point de presse, que le quotidien "La Marseillaise" a relayés (voir ICI ou en cliquant sur la reproduction de l'article ci-dessous), confirment que ce qui peut apparaître comme de l'immobilisme, déjà regrettable en soi de la part de la fumeuse "Coalition" seynoise des droites et leurs extrêmes très fragilisée par ses querelles entre "amis", relève plutôt de la conjugaison, d'une part d'une volonté de détruire par principe ce qui était réalisé ou déjà engagé par les prédécesseurs de la maire, et, d'autre part, d'une méconnaissance coupable des réalités, des besoins et des enjeux, des règles légales et administratives, et des faisabilités techniques et budgétaires.

 

 

C'est là une nouvelle contribution à une démarche intégrée qui, peu à peu, avec les acteurs politiques, les forces vives de la cité, et les citoyennes et citoyens, devrait se mettre en chantier dans la perspective de proposer une alternative pour La Seyne.

 

Place aux jeunes, écrivais-je récemment. Place aussi, avec cette initiative associative, à des acteurs de la société civile. Les constats se rejoignent. Ils corroborent ceux des formations politiques des gauches et de l'écologie, et même au-delà dans le champ républicain. La mayonnaise d'un joli projet peut prendre.

 

L'ARTICLE PARU DANS "LA MARSEILLAISE" (27 septembre 2024)

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Publié par Marc Vuillemot - dans Vie sociale et ville pour tous