3 mars 2020 2 03 /03 /mars /2020 05:05

Les droits des femmes constituent un enjeu à l'international mais aussi au local. C'est dans la voie conjuguant temps forts de convivialité, de rencontres et de réflexions communes, et action concrète permanente, tant pour une ville toujours plus inclusive des genres que pour l'accompagnement social des femmes en difficulté, que nous proposons aux Seynois de poursuivre.

 

Comparez les projets en ce domaine de ceux qui se proposent de présider aux destinées de La Seyne. Loin de nous l'idée de faire des procès de non-intention car c'est peut-être par manque de place dans leurs documents de campagne, mais certains n'abordent même pas le sujet. L'équipe « La Seyne 2020, l'énergie positive » s'appuiera quant à elle sur son expérience, héritée de l'action de pionnières seynoises, comme Solange Andrieu, première élue varoise à laquelle a été confiée en 1995 une délégation intitulée « femmes dans la ville »...

 

 

Dès 2010 La Seyne s’est en effet engagée dans un plan local de lutte contre les discriminations, celles liées à l'origine, avec, notamment, les actions s'inscrivant dans le cadre de la « politique de la ville », mais aussi celles découlant du handicap.

 

 

POUR UNE SEYNE INCLUSIVE POUR TOUTES

 

Nous avons aussi considéré, sous l'impulsion de Bouchra Reano, que l’égalité femme–homme est un défi qu'une collectivité locale se devait de relever et, outre les actions du quotidien, dans nos propres services, dans l'accès aux services publics, aux activités associatives, au sport, à la culture, à la citoyenneté, l’idée a mûri de mobiliser le territoire sur la question des droits des femmes en organisant en 2015 une première journée « droit des femmes » sur le Parc de la Navale autour d’échanges et de débats ayant réuni des dizaines de participants de tous quartiers.

 

Cette première édition a amorcé un questionnement sur le sens de cette journée, les messages véhiculés, ce qui restait des combats féministes et comment lutter contre les régressions des droits des femmes. Souhaitant engager tous les services dans cette démarche, une équipe projet pluridisciplinaire, constituée de plusieurs cadres de la Ville, a été créée pour structurer les actions autour de cette question.

 

 

DU TRADITIONNEL 8 MARS À UNE SEMAINE POUR LES DROITS DES FEMMES

 

En 2016, la Ville a décidé de ne pas se limiter à une journée qui ne peut suffire pour permettre à un territoire entier de s'approprier les questions de la condition des femmes, mais d’y consacrer une semaine entière d'animations, d'expositions, de débats et de conférences en laissant la parole à des femmes connues qui s'engagent pour d'autres femmes, avec une thématique différente chaque année au mois de mars. Il s'est agi d'afficher notre engagement pour l'égalité femme–homme pour inviter tous les acteurs du territoire à se mobiliser, à se questionner et à agir.

 

Durant ces périodes annuelles, afin de cibler tous les publics, tous les acteurs municipaux et associatifs ont proposé des programmations en lien avec la thématique annuelle retenue; les samedis matin étant généralement consacrés à la mise à l'honneur de huit Seynoises qui ont été valorisées pour leurs engagements dans la vie quotidienne.

 

Ce sont plus de trente acteurs qui se sont mobilisés chaque année autour de cette programmation pour permettre à tous les Seynois d’être sensibilisés à la cause des femmes en France mais aussi dans le monde. Depuis cinq ans, et chaque année, la programmation de la semaine des droits des femmes a proposé sur plusieurs jours à plus de 1000 personnes des ateliers d’information et de débat, des conférences, des expositions, des séances de sport–santé, des ateliers créatifs, proposés par les services de la ville et de nombreux partenaires associatifs.

 

En 2017, cette programmation a été complétée par une opération « Place aux femmes » par l’installation de supports géants sur différentes places de la ville, présentant chaque année des femmes qui ont fait ou font avancer la cause des femmes en France ou dans le monde.

 

En 2018, une priorité a été faite à la jeunesse qui construira le monde de demain, et la programmation a été renforcée d’actions en sa direction dans les différentes structures éducatives de la ville et par un concert.

 

 

DES ÉVÉNEMENTS D'UNE SEMAINE À UNE ACTION PERMANENTE D'ÉGALITÉ DE GENRE

 

Notre engagement ne s'est pas limité à ces semaines de temps forts, mais a fait l’objet d’un travail toute l’année, menés par différents services municipaux : le Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD), la politique de la Ville, la direction des 0/25 ans.

 

Le CLSPD s'est mobilisé autour de la question des droits des femmes, notamment en lançant, dès 2011, le réseau des acteurs des violences conjugales en fédérant les associations, les institutions et les travailleurs sociaux autour d’un protocole seynois.

 

Une plaquette d’information a été construite autour des lieux ressources de soutien aux femmes victimes de violences conjugales. Et ce travail a été complété par l'ouverture d’un logement d’urgence à destination des femmes victimes de violences.

 

La direction 0/25 ans pilote le plan de lutte contre les discriminations et inscrit dans tous les projets éducatifs enfance et jeunesse, la question de l’égalité femme–homme comme une priorité.

 

Au fil des années, le CLSPD, le service politique de la ville et la direction 0/25 ans ont accompagné le développement d’actions sur le territoire en accueillant de nouveaux partenaires associatifs comme le Centre d'information des droits des femmes et des familles (CIDFF), ou l’Association d'aide aux victimes d'infractions du Var (AAVIV), qui sont venues conforter les actions déjà portées depuis de nombreuses années par l’Association Vivre en famille (AVEF) autour de la famille des auteurs de violences. Un soutien a également été apporté aux opérateurs associatifs intervenant auprès des femmes de la ville qui œuvrent à l’émancipation et à l’insertion des femmes.

 

Avec ses 24 femmes, dont 15 nouvelles, l'équipe « La Seyne 2020, l'énergie positive », hommes et femmes, aura à cœur de redoubler d'efforts et d'imagination pour mobiliser tout le corps social local afin de garantir à toutes les Seynoises – et à nos visiteuses – toute leur place dans la ville et faire progresser leurs droits vers l'égalité.


 

 

24 énergies positives féminines, pas seulement autour de la Journée des droits des femmes...

Cliquez sur la photo pour l'agrandir (il manque Corine, Marie, Martine, Samar et Vanessa)

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Publié par Marc Vuillemot - dans Vie sociale et ville pour tous
2 mars 2020 1 02 /03 /mars /2020 16:20

Comme on pouvait le craindre, ceux qui s'acharnent depuis des années contre notre projet de cinémas, d'hôtels, de commerces de bouche et de loisirs dans « l'Atelier mécanique » de nos anciens chantiers navals, non contents d'avoir déjà fait perdre un temps précieux au programme en ayant tour à tour saisi le tribunal administratif de Toulon, puis la Cour administrative d'appel de Marseille, lesquels ont confirmé en tous points la validité du permis de construire du projet, ont déposé un nouveau recours auprès du Conseil d'État, la plus haute juridiction administrative du pays.

 

Je livre aux visiteurs de mon blog le communiqué que j'ai adressé à la presse après cette funeste nouvelle. Fort heureusement, les opérateurs n'entendent pas désarmer et m'ont confirmé leur volonté aussi intacte que la mienne de mener à bien ce projet. Mais on peut, à juste raison, se demander quel est le but de ces acharnés qui semblent ne pas vouloir que les Seynois bénéficient enfin de ce qui leur est dû. Et s'il n'y a pas des intérêts contraires à la Ville à la manœuvre pour inciter à un tel entêtement nuisible à notre territoire...

 

 

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24 février 2020 1 24 /02 /février /2020 08:02

Assez imprudemment à mon sens, certains des candidats à l'élection du mois prochain promettent la lune à nos concitoyens. C'est en particulier vrai en matière d'urbanisme et d'aménagement du territoire. Car il ne suffit pas de proclamer « stop au béton » pour que, d'un coup de baguette magique, plus aucune construction ne sorte de terre.

Sinon, il ne nous aurait pas fallu 12 ans pour parvenir, en trois étapes, à réduire de 65% les surfaces super-urbanisables (de 400 à 140 hectares), de 76% celles d'urbanisation future, et accroître de 40% nos terres agricoles et de 8% nos espaces naturels.

Au moins trois raisons expliquent en effet qu'on vend du rêve en promettant de décréter la fin de toute construction. Explications et engagements...

 

La Loi, d'une part, protège les propriétaires quant à la valeur de leur patrimoine. Il est interdit, sauf compensation financière à la hauteur de la perte de valeur de leur bien, de décider qu'un terrain constructible ne le serait subitement plus, donc pourrait voir son prix à la revente divisé par 3 ou 400.

 

NE PAS PROMETTRE L'IMPOSSIBLE EST UN IMPÉRATIF ÉTHIQUE  

Dans le Var, en effet, la valeur moyenne d'un bien agricole s'établit à 12.700 euros par hectare (source Terre-net), soit 1,27 euros le mètre-carré, et c'est même un tiers moins cher pour un terrain naturel (source JDN). Or, à La Seyne, le prix moyen du terrain constructible est de 504 euros par mètre-carré (source Terrain-construction), soit 396 fois plus cher qu'un bien agricole non constructible.

Acquérir seulement 10% des 140 hectares seynois demeurant super-urbanisables (zones UA) ou les déclasser en zone agricole pour les protéger de la construction coûterait à la commune plus de 70 millions d'euros, soit la totalité de 6 à 7 budgets annuels d'investissement. Et, s'il fallait les acheter tous, plus aucune réalisation ni chantier d'entretien des équipements et espaces publics communaux ne pourrait être prévu pour près de trois-quarts de siècle...

 

FRAGILISER LES FINANCES COMMUNALES N'EST PAS ACCEPTABLE

La Loi, d'autre part, oblige les communes de plus de 3.500 habitants à disposer de 25% de logements sociaux d'ici à 2025. La Seyne en compte moins de 19%. Le programme local de l'habitat de la métropole toulonnaise, document d'objectifs commune par commune imposé par l'État, a ainsi obligé La Seyne à produire avant 2018 1458 logements en résidences principales, dont 460 logements sociaux en production neuve et 120 en logements conventionnés, et dont 140 dans les quartiers Sud.

Et, comme nous n'avons, en partie délibérément, pas respecté nos obligations, nous subissons une « réfaction », c'est-à-dire une « amende », qui croît chaque année et a atteint 320.000 euros en 2018 et 408.000 euros en 2019. Est-ce le devoir d'un maire, devant gérer « en bon père de famille » les deniers de ses concitoyens, de ne pas respecter la Loi et leur imposer de consacrer une part du budget commun à payer une amende, surtout dans une ville où 2.700 foyers sont en attente d'un logement social ?...

 

FAIRE MINE D'IGNORER LES COMPÉTENCES COMMUNALES N'EST PAS CORRECT

La Loi, enfin, certains font mine de l'ignorer, a transféré la compétence de l'urbanisme à la métropole. Il est facile de s'engager à la place des autres. Désormais, en effet, pour modifier le Plan local d'urbanisme, devenu intercommunal, il faut entreprendre une révision concernant les 12 communes de Toulon Provence Méditerranée, donc obtenir l'aval de leurs 12 maires. Même si les relations, au-delà des sensibilités politiques de chacun, sont plutôt bonnes, ce n'est pas gagné a priori...

 

S'ENGAGER SUR DU CONCRET RÈGLEMENTAIRE ET RÉALISTE EST UN DEVOIR

Alors, plutôt que de tirer des plans irréalistes sur la comète, surtout de la part de ceux qui incarnent la Droite seynoise qui fut la cause de tous nos maux d'aujourd'hui en ouvrant, par le Plan local d'urbanisme qu'elle a voté en 2004, des centaines d'hectares de notre territoire communal à une urbanisation effrénée, nous, nous préférons continuer à mettre en œuvre par des moyens légaux et financièrement responsables, tout ce qu'il est possible de faire pour gagner peu à peu en moindre urbanisation et en meilleure qualité de vie dans une ville durable et solidaire.

C'est ce que nous proposons de continuer à faire, au travers de nos 30 engagements pour la transition, déclinant ainsi pour La Seyne les orientations du Pacte pour la transition, que l'on peut découvrir en feuilletant notre document ci-dessous (cliquez sur le carré blanc en haut et à droite pour le visualiser en plein écran). 

 

POURSUIVRE DANS LA VOIE OUVERTE AVEC NOUS PAR NOS ÉLUS ÉCOLOS

Et c'est bien la moindre des choses de la part d'une équipe dont, depuis 2008, font partie des élus d'EE-Les Verts, à commencer par Denise Reverdito qui a impulsé du bon travail en ce sens en sa qualité de maire-adjointe en charge de l'urbanisme et du développement durable, travail que nous proposons de prolonger et d'amplifier avec une autre de ces élues, qui pour 2020 est l'une de nos deux « co-têtes de liste », Cécile Jourda, forte de son engagement depuis plus d'une décennie au sein du principal parti écologiste de notre pays...

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9 février 2020 7 09 /02 /février /2020 09:47

À La Seyne, la population des tout-petits de 0 à 3 ans représente 2259 enfants. Ce samedi, le 4ème forum de la petite enfance a été l'occasion de faire le point sur une compétence non obligatoire d'une commune mais qui, chez nous, se décline en une kyrielle de structures et d'actions, dans une démarche volontaire globale portée à la fois par la puissance publique et par de nombreux partenaires associatifs et privés...

 

Cette politique publique en faveur des familles est portée par un service public fort, qui a organisé un bel événement avec la 4ème édition du forum de la petite enfance, inscrit aujourd’hui dans les grands rendez-vous de la ville et qui a accueilli des centaines de familles. Cette année, une attention plus particulière a été portée aux jeunes enfants en proposant encore plus d'activités ludiques (structure gonflable, sculpture de ballons, et ferme pédagogique et balades à poney et en calèche), s'ajoutant aux des ateliers d'animation (lecture, motricité, chants et éveil musical, activités manuelles,...). Et les parents et professionnels ont pu se promener parmi les stands proposé, rencontrer les institutions et les structures d’accueil, assister à des conférence sur l'enfance et son développement.

 

LE PREMIER MAILLON DE  LA « CITÉ ÉDUCATIVE », LABEL NATIONAL ATTRIBUÉ À LA SEYNE

Que tous les organisateurs en soient sincèrement félicités et remerciés. Ce forum a été un temps fort qui illustre à merveille l'une des raisons pour lesquelles La Seyne est la seule commune du Var à avoir obtenu le label national de « cité éducative » pour son œuvre en faveur des 0 à 25 ans, de la naissance à l'insertion professionnelle et citoyenne des jeunes adultes.

Depuis les années 1950, la Ville s'est en effet attachée à permettre à tous les parents de concilier vie professionnelle et vie personnelle et familiale, en proposant des modes de garde diversifiés et adaptés aux besoins des familles. Mais il s'agit aussi d'offrir au jeune enfant les conditions d’un développement équilibré et adapté à l’évolution de ses besoins, de contribuer à l’intégration de tous les petits à besoins spécifiques comme le handicap, de favoriser l’égalité des chances et lutter de façon précoce contre les inégalités, tout en soutenant la fonction parentale dès le plus jeune âge.

Dans cette dernière décennie, la municipalité n’a cessé d’interroger sa politique de la petite enfance. Cela s'est fait en mobilisant les partenaires institutionnels de la Ville comme la Caisse d'allocations familiales et la Protection maternelle et infantile.

 

+ 22 % DE PLACES CRÉÉES EN CRÈCHES MUNICIPALES ...

Ces efforts d'évolution ont permis de maintenir et de développer l’offre d’accueil, en accroissant de 22 % le nombre de places en crèches collectives publiques. Mais ils ont également permis de créer un relais d’assistantes maternelles qui bénéficient toute la semaine à une centaine d'entre elles, pour accompagner l’accueil individuel, permettre aux assistantes maternelles de se rencontrer et d’échanger, mais aussi pour permettre également aux familles d’être aidées dans leurs démarches d’employeurs.

Les dernières années ont aussi conduit à diversifier les offres d’accueil, en proposant des solutions d’urgence, des réponses à des besoins occasionnels, ou des modes de garde à visée d’insertion. Et les familles sont désormais associées à la définition, au suivi et l'évaluation des missions des diverses structures, à travers la mise en place de conseils de crèches.

En fédérant tous les acteurs publics et privés de la petite enfance autour d’un projet partagé, en soutenant tous les projets de nouvelles crèches, on est maintenant parvenu à garantir plus de 1200 places d’accueil du jeune enfant, grâce aux contributions de tous les acteurs : nos 6 crèches collectives municipales, les 4 crèches collectives associatives, les 13 micro-crèches et les 180 assistantes maternelles participant au réseau territorial.

 

MAIRIE, ASSOCIATIONS, ASSISTANTES MATERNELLES, UNIES EN UN PROJET GLOBAL

Toutes ces structures sont soutenues pour leurs projets éducatifs par les services municipaux des sports et de la culture, et par des associations œuvrant dans le domaine socio-éducatif, de la santé et du bien être des tout-petits et de leurs familles (handicap, troubles du comportement, aide à la parentalité…), parmi lesquelles l'Association Vivre en Famille, le Moulin à paroles, l'association P'tits bouts douces heures, ou encore Rêve Lune.

Et tout ce beau monde de passionnés de l'éducation de nos plus jeunes concitoyens, bénévoles comme professionnels fonctionnaires et privés, était là, en week-end, hors temps de travail, pour promouvoir cette formidable diversité des offres. Bravo et merci.

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7 février 2020 5 07 /02 /février /2020 09:56

Plus de sept sur dix des foyers varois sont éligibles au logement social. Et, on le sait, peu de nos communes sont en règle avec la Loi qui stipule que chacune de celles de plus de 3500 habitants doit disposer de 25 % de logements sociaux.

Un récent fait d'actualité, rapporté par le quotidien Var-matin, illustre, si besoin était, notre regrettable carence dans la grande aire urbaine littorale des alentours de Toulon...

 

N'est-il pas en effet désolant qu'il soit difficile de répondre à la situation douloureuse que connaît cette habitante dont notre journal local expose la détresse ? Ce qui y est expliqué concerne notre grande ville voisine, mais des cas de la nature de celle objet de l'article de presse existent trop souvent partout dans notre territoire. Et La Seyne en connaît très régulièrement. D'ailleurs, il suffirait de changer quelques mots à l'article pour illustrer la détresse que connaissent certains Seynois, ainsi que l'a imaginé un ami qui a réalisé le montage ci-dessous que je livre aux visiteurs de mon blog...

 

Seule la ville de La Garde fait en effet figure de bon élève dans notre métropole. Du fait qu'elles abritent les plus grands ensembles d'HLM du Var, beaucoup pensent que La Seyne et Toulon disposent du nombre légal d'habitats sociaux, mais, hélas, il n'en est rien, même si d'autres communes sont beaucoup moins bien dotées qu'elles.

Nous devons tous nous remonter les manches pour rattraper notre retard, à commencer bien sûr par les communes les plus en carence. Dans notre département méridional où le logement privé affiche des loyers extrêmement élevés, l'égalité d'accès à un toit que prévoit la loi républicaine justifie un effort partagé pour que toutes les communes de notre territoire, de la limite des Bouches-du-Rhône à l'est toulonnais, comblent leur retard.

Ce n'est pas toujours et partout facile, car il faut combiner la construction, parce que les acquisitions-rénovations d'habitat existant ne suffisent pas, avec la préservation et le développement de la qualité de vie, notamment environnementale, sanctuarisant et confortant les espaces naturels et agricoles et les espaces d'activité économique propre. Difficile équilibre à trouver. Mais enjeu majeur des années à venir...

 

 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Vie sociale et ville pour tous
5 février 2020 3 05 /02 /février /2020 05:08

Mauvaise surprise pour les locataires des logements sociaux que gère notre office d'HLM ex-municipal et désormais métropolitain « Terres du Sud Habitat » (TSH). S'acquitter de son loyer mensuel a désormais un coût !

Depuis le mois de janvier, l'État a imposé à notre organisme public d'en finir avec sa comptabilité publique pour adopter une comptabilité commerciale. Résultat : ce ne sont plus les agents du ministère des Finances qui sont chargés de l'encaissement en espèces des loyers et charges, mais des établissements bancaires. Et ceux-ci ne font rien gratuitement...

 

Je tiens d'emblée à rassurer les familles intéressées. J'ai décidé de demander à TSH que les 8 euros mensuels environ qu'elles doivent désormais débourser pour ces frais bancaires soient supportés par TSH à compter de leur quittance de mars 2020. Et, pour janvier et février, où elles auront dû les régler, qu'une régularisation soit faite en mars. Je me suis assuré que les instances dirigeantes de TSH , qui doivent délibérer sous peu sur ma proposition, me suivront.

Mais cette situation est intolérable.

 

FIN DE LA COMPTABILITÉ PUBLIQUE GARANTISSANT LA GRATUITÉ AUX LOCATAIRES

Pendant onze ans, depuis 2009 et le changement de statut des anciens « Offices municipaux d'HLM » qui étaient des établissements publics et qui sont devenus « Offices public de l'habitat », avec un statut mi-public-mi-privé, j'ai tenu bon et demandé aux directeurs successifs de notre office local de se refuser à opter pour une comptabilité commerciale de droit privé, malgré les incitations pressantes de l'État.

J'avais plusieurs bonnes raisons. D'une part, ça permettait de réaliser une économie, puisque les recettes et dépenses d'un service public sont exécutées gratuitement par les fonctionnaires du ministère des Finances. En outre, avec les loyers de 5000 logements à traiter, la masse de travail des agents du Trésor était une mesure préventive de la suppression de leurs postes et du maintien d'un service de proximité pour l'encaissement, également nécessaire pour le règlement des services communaux tarifés, tels que la restauration scolaire (près de 6000 écoliers), des activités de loisirs, etc. Enfin, les agents publics étaient formés et rodés à la prise en compte humaine des situations particulières de difficultés que rencontrent de plus en plus de familles, dans une ville qui compte le plus fort pourcentage varois de foyers vivant au-dessous du seuil de pauvreté.

 

APRÈS 11 ANS DE RÉSISTANCE, LA LOI M'OBLIGE À RENDRE LES ARMES

Hélas, le gouvernement a décidé d'obliger les « offices de l'habitat » d'une même intercommunalité à fusionner pour atteindre un seuil de gestion de 12000 logements. Ainsi les offices d'HLM de Toulon et de La Seyne sont-ils obligés de se regrouper en un seul organisme avant la fin de 2020. Et la Loi stipule que, si l'un des deux a déjà une comptabilité commerciale, ce qui est le cas de « Toulon Habitat Méditerranée » (THM), le nouvel établissement résultant de la fusion devra en avoir une. C'en est donc fini de notre comptabilité publique. Donc de la gratuité des frais de gestion des encaissements de loyers. D'où les 8 euros dus par nos locataires aux banques. Elles peuvent dire merci à l'État.

Pour certaines familles, les plus pauvres, qui, après intégration de l'Allocation personnalisée au logement (APL) servie par les Allocations familiales, ne payent que 10 euros par mois de loyer résiduel, voilà que le coût, passant à 18 euros, aura augmenté de 80 %. Pour un loyer moyen d'un T3 ou T4 en HLM à La Seyne, établi à 350 euros, le surcoût du prix à débourser sera de l'ordre de 2,5 %, presque le double du taux de l'inflation. Et pour alimenter, sur le dos des plus humbles, les ressources des malheureux banquiers !

Pour nous, il n'en est pas question. C'est pourquoi notre bailleur social, perdant déjà 1,5 millions d'euros annuels depuis 2018 pour compenser lui-même la décision de l'État de réduction du loyer de solidarité (RLS), va assumer à la place de ses locataires ce cadeau fait aux établissements financiers. Et nous serons attentifs à ce que le futur office fusionné de la métropole ne revienne pas sur cette décision, et même, si l'actuel bailleur social toulonnais n'optait pas pour la même démarche solidaire que la nôtre pour 2020, à ce que ses propres locataires en bénéficient dès la création du nouvel office de TPM en 2021.

 

QUELS AVIS DES DIVERS CANDIDATS À LA MAIRIE SUR LE SUJET ? 

Avec cette nouvelle dépense que TSH va s'imposer pour ne pas aggraver les difficultés des familles, faisant suite à la RLS, sa capacité à entretenir son patrimoine de 5000 logements et à en construire pour répondre aux besoins cruels d'habitats sociaux va être encore plus fragilisée. Ça, c'est de la République égalitaire et fraternelle !

Je voudrais bien savoir ce que pensent de cette situation ceux qui, tel cet élu municipal et départemental d'extrême-droite, récemment « coalisé » avec une candidate de droite pour les élections de mars, se sont offusqués il y a peu que, anticipant cette mauvaise nouvelle, j'aie obtenu de TSH qu'il n'augmente pas ses loyers pour 2020. Et qu'ils s'expriment sur le sujet.

Tout comme les locataires de nos HLM, qui sont des électeurs, doivent connaître l'avis sur la question de tel autre candidat, lui-même ancien président de TSH, se revendiquant de la majorité présidentielle, celle qui a pris ces décisions qui appauvrissent les pauvres, fragilisent les organismes de logement social et font réaliser une bonne affaire aux établissements financiers...

 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Vie sociale et ville pour tous
2 février 2020 7 02 /02 /février /2020 07:25

L'excellente et intense soirée d'échanges à laquelle le Comité d'intérêt local de La Seyne ouest et sud (CILSSOS) a convié ce vendredi ses adhérents, les élus et fonctionnaires de la ville, la métropole, le département et la région, a été riche en remarques, critiques, suggestions, demandes, exigences. C'est normal. Et c'est bien. C'est là le rôle d'un temps de dialogue entre résidents d'un quartier et représentants de la puissance publique.

 

Mais... nous y voilà. Elle a également été l'occasion de révéler aux yeux de tous que ce n'est peut-être pas tant les inquiétudes légitimes des riverains du quartier Costechaude, face à un programme de constructions d'habitats décidé il y a trois décennies mais qui arrive aujourd'hui à sa concrétisation, qui motivent depuis des mois ceux qui se sont soudainement érigés en défenseurs d'une Seyne plus verte que verte...  

 

 

L'association « apolitique » qui a attaqué tour à tour les projets du casino de jeux (80 emplois créés et 2 millions d’euros annuels reversés à la ville), de l’entreprise Monaco Marine de réfection de grands yachts (40 emplois à l’ouverture en 2019, 90 d’ici 2021), et occasionne encore aujourd’hui de longs atermoiements au projet de cinémas et d’hôtels de l'Atelier mécanique des anciens chantiers navals (deux centaines d'emplois), s’est en effet trouvé un nouvel os à ronger.

 

 

UN ÉTRANGE RECOURS CONTRE LE PLAN D'URBANISME, ALORS QU'IL FREINE L'URBANISATION

 

Au prétexte de Costechaude, site ouvert à l’urbanisation il y a trente-trois ans, confirmé dans cette destination par tous les maires successifs, et dévolu à la construction par le Plan local d’urbanisme (PLU) voté en 2004 sous le mandat d’Arthur Paecht, sans que personne n’y trouve à redire, voilà que cette association a annoncé déposer un recours contre notre nouveau PLU suite à sa modification de décembre 2019.

 

C'est pourtant cette dernière modification qui a permis de réduire encore plus l’impact des décisions funestes de nos prédécesseurs qui livraient la ville aux constructeurs, avec de nouvelles contraintes s'joutant à celles votées en 2010 et 2015 pour corriger les choix antérieurs :

  • une hauteur des immeubles limitée à 4 étages contre 5 antérieurement,
  • une suppression de 78 % des zones d’urbanisation future (toutes, sauf hélas Costechaude, dont le programme, lancé en 2006, était trop avancé pour faire marche arrière sans dédommagement exorbitant),
  • la sanctuarisation en zone naturelle de la pinède du Fort de Saint-Elme,
  • l'obligation de 40 % de surface non imperméabilisée et écologiquement aménageable sur toutes les parcelles constructibles des sites pavillonnaires,
  • d'anciennes surfaces constructibles figées en sites naturels (+ 8 %) et agricoles (+ 40 %)...

Mais que cherchent donc certains des dirigeants de cette association ?...

 

 

DES RELENTS DE PETITE POLITIQUE... ET DE RÈGLEMENTS DE COMPTES ENTRE AMIS

 

S'ils veulent sans aucun doute exercer leur droit incontestable de veiller à ce que les projets urbains soient conformes aux normes environnementales, ils freinent ce faisant les ambitions de La Seyne, de la métropole, et de ceux, élus animant la puissance publique et entrepreneurs privés, qui ont à leur actif pour le territoire à la fois un gain en qualité de ville durable et une redynamisation économique, sociale et culturelle...

 

Mais aussi, semble-t-il, étant par ailleurs soutiens affichés d'un candidat aux élections municipales qui ne semble pas les récuser, ils paraissent vouloir régler quelques comptes avec certains de leurs anciens amis et colistiers, ceux de l'équipe municipale de 2001 à 2008 – dont ils étaient d'ailleurs eux-mêmes, ainsi que le candidat auprès duquel on les voit aujourd'hui – qui, justement, a livré La Seyne à une urbanisation débridée que la municipalité d’aujourd’hui s'emploie, peu à peu mais non sans difficulté pour respecter les procédures et les intérêts des propriétaires, à réguler et à restreindre.

 

Oui, il est manifeste qu'ils ciblent ceux qui veulent faire oublier qu’ils ont fait partie d'une équipe ayant conçu en 2004 un très (trop) permissif Plan local d’urbanisme (et, bizarrement, n'ont pas voté contre ses révisions de 2010, 2015 et même de décembre 2019, destinées à en réduire les impacts néfastes) et qui, très démagogiquement, hurlent aujourd’hui au bétonnage qu'ils ont eux-mêmes généré. Allez comprendre...

 

En attendant, avec ce recours, ce sont les Seynois qui vont devoir encore patienter pour gagner un peu plus en qualité de vie par un nouvel acte de frein à l'urbanisation...

 

 

UN RÉFÉRENDUM LOCAL ? PRUDENCE QUANT À UN RÉSULTAT INCERTAIN...

 

Le Comité d’intérêt local de La Seyne ouest et sud (CILLSOS) a par ailleurs suggéré un référendum sur le sujet de Costechaude. Pourquoi pas ? Mais, attention, un référendum, ça se fait à l’échelle de l’ensemble du territoire communal, et pas seulement des riverains immédiats du quartier de Costechaude, dont chacun sait, et c’est bien normal, qu’ils voient très majoritairement d’un très mauvais œil le projet trentenaire dont ils réalisent qu’il arrive aujourd’hui à l’heure de sa finalisation. La Loi stipule en effet que c'est tout le corps électoral de la commune qui est appelé à voter.

 

S’il y a référendum, qui peut être certain que les 3.000 familles seynoises en attente d’un toit accessible à leur revenus s’opposeraient au projet de 145 nouveaux logements, dont 30 % de sociaux destinés aux salariés des entreprises locales ?

 

S'il y a référendum, qui peut affirmer que les chefs et employés d’entreprises seynois s’opposeraient au programme de Costechaude, eux qui déplorent de voir trop d'ingénieurs, techniciens et ouvriers les abandonner faute de pouvoir se loger localement, alors même qu’ils ont besoin de cette précieuse main d’œuvre salariée pour le développement de l’économie qu’ils impulsent en hautes technologies, en industries de la mer, en recherche et exploitation océanographique, comme en activités balnéaires, hôtelières, touristiques, culturelles et de loisirs ?

 

 

DÉMAGOGIE CONTRE LÉGALISME : QUEL CHOIX POUR UN MAIRE RESPONSABLE ?

 

En outre, qui comprendrait qu’un maire, agent de l’État et officier de police judiciaire par sa fonction, affirme, sauf à être démagogue, menteur et prêt à tout pour ne pas perdre des voix, vouloir s’exonérer des Lois ? Celles qui imposent 25 % de logements sociaux par commune (on n'est qu'à 18 % à La Seyne), qui interdisent de construire du logement social à Berthe et dans le centre-ville parce que ces quartiers sont objets de programmes de rénovation urbaine, qui obligent à permettre la production de plus de 400 logements par an dans les quartiers pavillonnaires du sud de La Seyne, et qui contraignent le budget de la commune, donc les contribuables, à payer chaque année à l’État une « amende » de plusieurs centaines de milliers d’euros, s'accroissant d’un an sur l’autre si l’on obtempère pas aux obligations légales ?…

 

Est-ce que ça aurait été honnête de laisser trainer les choses, de faire mine d'oublier que le projet Costechaude était arrivé à l'heure de sa concrétisation pour ne rouvrir le dossier qu'une fois les élections municipales passées, ou de mentir en disant qu’on s'engageait à tout faire pour que le projet ne se réalise pas, en omettant de signaler que, outre les « amendes » accrues dues à l'État, il faudrait ponctionner les contribuables de plus de 2 millions d’euros pour racheter les terrains à l'établissement public foncier régional chargé de les acquérir pour les construire par décision, en 2006, du maire d'alors... dont plusieurs de ceux qui jouent aujourd’hui les « chevaliers verts » étaient les adjoints ?...

 

 

LA QUÊTE DE L'HARMONIE ENTRE LES BESOINS DE LOGEMENT ET LES ENJEUX DE VIE PAISIBLE

 

On ne le répètera jamais assez : le site de Costechaude a été ouvert à l'urbanisation en 1987 – il y a un tiers de siècle... – et le programme aujourd'hui contesté engagé en 2006 – il y a 14 ans... – avec la décision de lancer le processus d'acquisitions des parcelles nécessaires.

 

Alors, oui, tout le monde comprend les inquiétudes des riverains et, sur demande de la municipalité d'aujourd'hui, les opérateurs du projet ont tout fait pour amortir le choc par un programme raisonnable, limitant le nombre de logements, avec une bonne intégration paysagère, de hauteur limitée pour ne pas gêner la vue, écologiquement élaboré, maintenant et reconstituant la verdure et les zones arborées, et, à condition que les voiries soient recalibrées, ne troublant pas plus la vie du quartier que la caserne des pompiers voisine.

 

Cette démarche illustre la posture constante de la municipalité et la métropole lorsqu'il s'agit d'opérer des choix, avec le sens des responsabilités, de l’équité solidaire entre citoyens, des soucis de préservation durable du territoire tout en apportant des réponses aux besoins de logement, de l’honnêteté intellectuelle, de la morale politique et du respect de la Loi et des citoyens qui alimentent par l’impôt la « caisse commune » des deniers publics. Bref, une quête constante de l’Harmonie territoriale.

 

 

L'image illustrant cet article est issue du très beau site AER Studio qui présente, parmi des projets architecturaux, celui de Costechaude - Elle peut être retirée sur simple demande. Si, bien sûr, tout le monde comprend la détresse des riverains face à un afflux d'une nouvelle population dans un quartier paisible, reconnaissons tout de même que le programme devrait bénéficier d'une bonne insertion paysagère, et ne comporte pas d'imposants immeubles, non ?

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11 janvier 2020 6 11 /01 /janvier /2020 17:24

De notre concitoyen François Grosso, 94 ans, vétéran de la Première armée française libre, tout jeune engagé volontaire auprès de celui qui n'était encore “que” général, avant d'être élevé à la dignité de maréchal, Jean de Lattre de Tassigny, libérateur de La Seyne en août 1944, aux 45 jeunes Seynois et Ouest-Varois de 16 à 21 ans, filles et garçons, qui consacrent volontairement leurs temps libres de l'année scolaire à une découverte de la Marine nationale, formés aux savoirs, savoir-faire et savoir-être par de dévoués militaires réservistes, dans le cadre de la Préparation militaire marine “Amiral Trolley de Prévaux” dont la ville de La Seyne est la marraine, en passant par la rencontre conviviale avec les bénévoles de  notre Réserve communale de sécurité civile, si actifs en prévention des incendies de forêt, et en appui aux service de secours lors des feux, de la canicule, des inondations et de tous les incidents qui jalonnent notre vie locale, ce samedi aura été riche de belles rencontres avec des Seynois de tous âges, de toutes conditions, de tous quartiers, ayant comme point commun une vraie volonté de se rendre utiles.

Je ne peux qu'encourager le maximum de nos concitoyens à faire comme ces Seynois dont l'altruisme constitue un exemple à saluer.

 

 

 

 

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13 août 2019 2 13 /08 /août /2019 15:39

« Chaos, panique. C'est ainsi depuis toujours. On se rue vers le salut, coûte que coûte, en abandonnant sa terre. L'exil, toujours, jusqu'à la fin des temps... ». Ce sont des mots de Patrick Grainville, de l'Académie Française, dans son roman « La falaise des fous ».

Nous, Seynois, qui depuis toujours sommes habitants d'une terre d'accueil au point que c'est des gens venus d'ailleurs sans l'avoir choisi que s'est construite notre identité communale, ne pouvons, depuis notre Cap Sicié, la péninsule française la plus avancée vers le sud dans l'immensité de notre Méditerranée, rester plus longtemps insensibles à la détresse de ceux qui meurent pour tenter de vivre, ni à celle de ceux qui s'efforcent, contre vents naturels et indicibles marées politiques, de leur porter secours.

 

Je viens ainsi de lancer un appel, que je me suis autorisé à signer au nom de nous tous, les Seynois, pour que les cités portuaires du littoral méditerranéen français, de l'Italie à l'Espagne, comme sur le pourtour de la Corse, se mettent en projet partagé de solidarité humanitaire, et que les unes et les autres de nos communes littorales qui le pourraient et le voudraient demandent au gouvernement de notre Nation des Droits de l'Homme d'être aidées à, simplement, agir pour que survivent ceux qui fuient leurs pays de misère, de guerre ou de sinistre évolution climatique. Juste en permettant aux bateaux humanitaires de trouver un havre sûr de débarquement que d'autres villes portuaires ne peuvent plus leur assurer, du fait d'ignobles choix politiques de leurs gouvernants ou par impossibilité matérielle ou logistique.

Voici donc le courrier que je viens d'adresser à mes collègues maires de nos communes littorales françaises, de la Ligurie à la Catalogne, en passant par la Provence, le Languedoc, le Roussillon, et la Corse...

Prenez connaissance des deux pages de ma lettre ci-dessous, ou CLIQUEZ ICI pour la lire au format pdf.

 

Je me suis permis d'utiliser une photo illustrant un article de "Nouvel Obs" pour cet article. Je peux la retirer sur simple demande, bien sûr.

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23 juillet 2019 2 23 /07 /juillet /2019 14:35

 

Grand, très grand, merci à la quarantaine de Seynois – et Seynoises – embarqués sur le « Charles-de-Gaulle », notre porte-avions, fleuron national, qui m'ont fait transmettre une belle photo d'eux au terme de leur importante « Mission Clémenceau ».

Qu'ils soient pêcheurs, pisciculteurs, conchyliculteurs, officiers ou marins de « La Royale » ou de « La Marchande », chercheurs, ingénieurs ou techniciens de la connaissance et de l'exploitation des mers et des océans, personnels des télécommunications câblées sous-marines, opérateurs de notre centrale d'échanges thermodynamiques de l'eau de mer qui produit une belle part de notre énergie locale, gestionnaires de notre douzaine de ports répartis le long de nos 25 kilomètres de littoral, cadres ou agents des « Affaires maritimes », dockers ou lamaneurs, ouvriers ou dirigeants de nos chantiers d'entretien, de refit et de rénovation des navires, membres d'équipages des grands yachts ayant chez nous leur port d'attache, professionnels des loisirs ou des sports nautiques, acteurs du tourisme balnéaire et littoral, enseignants au Centre de formation des apprentis des métiers de la mer, et tant d'autres que j'oublie, on ne compte plus les Seynois qui, de près ou de loin, trouvent dans notre mer et ses rivages les ressources de leur épanouissement et de leur place sociale et sociétale.

Ça fait vraiment chaud au cœur de voir que nos concitoyens embarqués sur le plus grand des bâtiments de notre Marine Nationale adressent à tous les Seynois le sympathique clin d'œil de cette photo (on peut l'agrandir en cliquant dessus) qui nous rappelle que, de toujours, nous avons vécu de notre environnement marin.

Et que c'est de son infinie richesse – à valoriser tout en la protégeant comme la prunelle de nos yeux ! – que nos enfants pourront, demain, malgré les vicissitudes des temps présents, trouver les voies de leur avenir. 

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