5 décembre 2023 2 05 /12 /décembre /2023 14:07

 

Il est des dépenses publiques qui questionnent. Ainsi en est-il de récents travaux ayant  radicalement transformé l'insertion du collège Henri-Wallon de notre quartier Berthe dans son environnement urbain. Un grillage incliné anti-intrusion et des panneaux occultant la clôture sont venus donner une image d'ultra-sécurisation inutile d'un établissement scolaire qui prend des allures de camp retranché.

 

Mais que craint-on donc ? Quelle mouche a piqué ceux qui ont pris cette décision ? Quel sens donner à cette initiative qui nie le parti pris d'ouverture du collège au quartier de résidence de ses élèves qui avait présidé à la fin des années 90 à une conception architecturale et fonctionnelle support d'un projet éducatif fondé sur la réconciliation avec l'École de jeunes et de familles dont les réalités sociales, économiques et culturelles constituent pour beaucoup des freins à tirer plein parti de la belle œuvre émancipatrice de l'Éducation nationale ?...

 

 

UN COLLÈGE VOULU OUVERT À SON ENVIRONNEMENT URBAIN

 

Ça avait été en effet, il y a tout juste un quart de siècle – à peine une génération d'élèves et de parents – un choix délibéré, impulsé par l'État et soutenu par le conseil général du Var. Il fallait imaginer avec les personnels du vieux collège datant de 1969 à reconstruire, mais aussi avec les familles, les associations partenaires, les élèves eux-mêmes, un établissement conjuguant d'une part des locaux d'apprentissages scolaires "sanctuarisés", et d'autre part des espaces ouverts servant de médiation avec le quartier. C'étaient des terrains de sport accessibles hors des temps scolaires, un gymnase spécialement adapté à un usage extra-scolaire, des locaux d'animation socio-éducative, d'aide aux devoirs, d'accompagnement de la scolarité et d'appui à la fonction parentale, un auditorium pouvant offrir des événements culturels aux habitants du quartier, et des lieux d'accueil, de rencontre et d'échange entre familles et enseignants.

 

C'étaient autant de choix d'infrastructures permettant de favoriser une image positivée de l'institution scolaire, une compréhension de ses codes, dans une démarche plaçant les jeunes, pour leur réussite et leur insertion, au cœur d'une stratégie éducative globale, de tous leurs temps de vie, associant professeurs, éducateurs, animateurs culturels et sportifs communaux et associatifs, fratries et parents.

 

 

UNE ARCHITECTURE VITRINE TRANSPARENTE DE L'ÉMANCIPATION 

 

Des sommités de renom des champs de la psychologie, de la pédagogie et de la sociologie avaient pris part à "l'équipe-projet" autour des architectes choisis pour leur appropriation de cette démarche inédite d'ouverture de l'École à son environnement, Jean et Marie Parente (voir ICI la page Internet dédiée de Marie Parente). Le conseil général de l'époque – ancêtre de l'actuel conseil départemental – avait opté pour investir dans ce chantier novateur un budget une fois et demie plus important que celui dédié à la réalisation d'un collège lambda. La Ville avait apporté sa part en budget de fonctionnement des actions péri– et extra–scolaires et l'État en moyens financiers et humains spécifiques.

 

Et l'établissement a largement tiré parti de ces efforts institutionnels exceptionnels. Ses résultats en matière d'insertion scolaire et sociale sont généralement au-dessus de ceux des collèges des sites urbains vulnérables classés "éducation prioritaire". Grâce à ses espaces spécifiques, il fut pionnier des opérations "École Ouverte", "Ville Vie Vacances", "Réseau d'appui, d'écoute et d'accompagnement des parents", "contrat local d'accompagnement scolaire", et de bien d'autres dispositifs. Des visites de ministres s'y sont succédé au fil des ans, vantant l'innovation architecturale et sociale. Alors maire, j'y ai ainsi accueilli le ministre de la Ville Julien Denormandie en 2019 à l'occasion de l'obtention par La Seyne du tout premier label "Cité éducative", que la maire d'aujourd'hui a heureusement la bonne idée de poursuivre ainsi que Var-matin vient de le rappeler (voir ICI).

 

 

UN ACTE AUSSI INEFFICACE QUE LOURD DE SYMBOLE DE RELÉGATION

 

Après les baisses de moyens humains de l'Éducation nationale, son repli sur elle-même, son obstination à se recentrer – sans succès – sur les fameux "apprentissages fondamentaux" à la mode IIIème République, après les chutes des subventions départementales et communales permettant les actions périscolaires et des temps libres des associations partenaires du collège, après le refus du Département et de la Ville de considérer le quartier Berthe dans le schéma de rénovation de la carte scolaire qui permettrait la mixité sociale que la République doit à ses enfants (voir ICI), voilà qu'on vient de commettre un acte symbolique aussi stupide qu'inefficient : barricader et cacher à la vue de tous un lieu majeur de l'émancipation de ceux de nos jeunes concitoyens que certains auront désormais beau jeu de qualifier du vilain mot "d'invisibles"... 

 

Qu'en pensent Lydie Onteniente et Ludovic Pontone, adjoints à la maire et surtout conseillers départementaux du canton de La Seyne-Nord et, à ce titre, représentants du Département auprès de trois des quatre collèges publics seynois ? Ils ont le devoir de justifier publiquement ce choix inepte.

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22 septembre 2023 5 22 /09 /septembre /2023 07:41

 

La droite municipale seynoise est décidément impayable. Après que ses amis de la droite nationale ont créé les conditions de la dégradation des conditions de vie des habitants des logements HLM de Berthe, après qu'elle a elle-même délabré l'environnement social de notre grand quartier populaire, voilà que, par une communication relayée par la presse locale (cliquez ICI), elle fait mine de s'insurger contre une situation dont elle et les siens portent la responsabilité.

 

La situation des résidents des HLM seynois découle de deux lois contre lesquelles la droite seynoise s’est bien gardée de s’offusquer.

 

En 2006, la loi « ENL » de la droite UMP portant soi-disant « engagement national pour le logement », a scellé le sort des anciens "offices publics communaux d’HLM", devenus des "offices de l'habitat" aux statuts d’établissements industriels et commerciaux, les soumettant aux règles de la concurrence et dépossédant les élus locaux de leur responsabilité de pilotage au profit de cadres de direction ne relevant plus de la fonction publique. Silence de la droite locale.

 

En 2018, la loi « ELAN » de la droite macroniste, avec sa logique libérale « d’accroissement des marges financières des organismes », a imposé la fusion des offices de l’habitat qui s’est traduite par l’absorption de l’office seynois "Terres du Sud Habitat" (TSH) par l’office toulonnais "Toulon Habitat Méditerranée" (THM). On a parachevé le renoncement au service public local de logement social répondant dans la proximité aux besoins des locataires. Silence de la droite locale.

 

Ce contexte est aggravé pour nos habitants par le fait que la municipalité seynoise, comme guidée par une obsession de démantèlement de ce qui existait avant elle, participe au recul de l’accompagnement des citoyens précaires et de la présence publique et associative de proximité. Elle a fustigé depuis des années la Métropole, désormais collectivité de rattachement de notre office d’HLM. Elle ne s’insurge pas contre la centralisation à Toulon des services de THM. Elle engage sans raison la liquidation de la "Maison des services publics" de Berthe plutôt que se battre pour sa pérennité avec, par exemple, le retour en son sein d’une antenne des HLM. Elle ne relaie pas l’exigence des gardiens d’immeubles envisagée en contrepartie de l’exonération de taxe foncière dont THM bénéficie. Elle met en veilleuse la démocratie de proximité permettant l’expression citoyenne des besoins à relayer. Elle fragilise le tissu associatif réceptacle des angoisses des habitants et outil de médiation entre eux et les institutions. Les habitants sont abandonnés. Sortir de l'obstination revancharde et corriger ces errances attesterait d’une empathie avec les résidents qui se sentiraient soutenus pour faire valoir leurs droits. Eux seuls, usagers du service public du logement, et non « clients » comme THM les qualifie désormais, avec l'appui de leurs organisations de locataires, peuvent obtenir satisfaction.

 

Trois élues seynoises, dont la maire, siègent au conseil d’administration de THM. L’une d’elles est même vice-présidente de l’office THM. C’est plutôt en s’impliquant, fût-ce avec une légitime combativité, dans le partenariat intercommunal tout en accompagnant les résidents désemparés dont il faudrait qu'elles gagnent la confiance qu’en vitupérant par voie de presse qu’elles pourraient faire avancer les choses.

 

Il n'est pas sûr que le coup de gueule médiatique auquel elles se sont livrées place leurs interlocuteurs métropolitains dans des dispositions de bienveillance à l'endroit de nos locataires en détresse...

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16 mai 2023 2 16 /05 /mai /2023 09:59

 

En lisant le quotidien Var-matin, nous apprenons de la bouche de la maire que l'événement Bonaparte « s'inscrit parfaitement dans la démarche du dispositif "Quartiers de Reconquête Républicaine" dont La Seyne fait partie »...

 

Diantre ! On sait l'importance qu'attache l'équipe municipale à la sécurité et la répression des méfaits, mais j'avoue ne pas comprendre en quoi un événement culturel, patrimonial, festif et convivial peut s'inscrire dans un programme d'accroissement des moyens de la police nationale.

 

À moins que, outre la première magistrate réincarnée en capitaine des armées républicaines, son adjoint chargé de la sûreté ne se mue en Joseph Fouché, alors ministre de la Police, qui laissa, entre autres sympathiques souvenirs, celui de l'exécution de masse de près de 1700 Lyonnais suspectés d'anti-républicanisme... avant de se dévouer au service du monarque. Tremblons !

 

 

"RECONQUÊTE RÉPUBLICAINE", UN CURIEUX AMALGAME

 

Au nombre de 62 en France, les "Quartiers de Reconquête Républicaine" (QRR), en effet, sont des sites urbains fragiles bénéficiant d'un renforcement des moyens humains et logistiques attribués à la police nationale pour lutter contre la délinquance des trafics et la criminalité. J'avais obtenu en 2019 de Christophe Castaner, ministre de l'Intérieur, que les quartiers de Berthe et du centre-ville, mais aussi ceux de Pontcarral, Sainte-Musse et La Beaucaire à Toulon, fassent partie de la seconde vague de désignations de QRR. Et, il faut le reconnaître, des renforts significatifs ont été alloués aux commissariats de notre territoire, même s'il faut les relativiser au regard des baisses d'effectifs des années précédentes.

 

C'est bien pourquoi, d'ailleurs, il est incompréhensible que la municipalité seynoise, alors même que la Ville manque cruellement de moyens, fasse du zèle sécuritaire en accroissant ses effectifs de forces de l'ordre communales et en inaugurant un poste de police municipale à Berthe, rompant ainsi avec la convention signée avec l'État qui stipulait que, dans la répartition territoriale entre la police municipale et la police nationale, la présence dans notre quartier Berthe relevait de la seconde.

 

 

SPORT ET ÉDUCATION, CIRCULEZ ! PLACE À LA "RECONQUÊTE RÉPUBLICAINE" !

 

C'est d'autant plus surprenant que, dans le même temps, la maire a fait voter par le conseil municipal des baisses significatives du budget dédié aux subventions communales aux associations qui conduisent dans nos quartiers vulnérables des missions de lien, de prévention, d'action sociale et éducative, de sport et d'accompagnement de la fonction parentale, ce qui, pour certaines de ces structures, devrait entrainer des mises au chômage d'éducateurs ou d'animateurs, et donc un ralentissement de l'activité préventive, en particulier en direction des adolescents et des jeunes, publics les plus à risque de rupture. Ce sont ainsi plus de 383.000 euros qui ont été "économisés" sur l'action socio-éducative et le sport sur les trois derniers budgets par rapport à celui de 2019, l'ultime que, comme maire, j'ai soumis à l'approbation du conseil municipal (1).

 

Comment ne pas relier ces choix à celui, qui peut laisser rêveur, de consacrer, de l'aveu même de la maire dans le même communiqué à Var-matin, 850.000 euros en deux ans pour les « Événements Bonaparte » ?...

 

 

TALLEYRAND : « APRÈS LA RÉVOLUTION, LA MODÉRATION COMMENÇA À ABANDONNER BONAPARTE »...

 

Tout ça devrait inviter certains à méditer une réflexion du traître cynique que fut Talleyrand, député républicain puis, sans aucune scrupule... ministre de l'empereur tyran Napoléon.

 

Dans ses Mémoires, il note que, dès la fin des guerres de la Révolution française, « la modération commença à abandonner Bonaparte [qui] jetait déjà les semences qui devaient le conduire à sa ruine »...

 

Évidemment, toute ressemblance avec quiconque d'aujourd'hui serait bien sûr fortuite.

 

 

(1) : Tableau des évolutions des subventions communales de droit commun

 

 

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27 novembre 2022 7 27 /11 /novembre /2022 10:56

 

Une pleine page sur Var-matin le 16 novembre 2022 pour annoncer une très grande nouvelle : la municipalité va appliquer les dispositions prises par un arrêté municipal... déjà en vigueur et exécuté depuis une décennie !

 

J'exagère à peine. Pour être honnête, il y a quelques ajustements à l'arrêté que j'ai pris en 2013 pour interdire la consommation d'alcool sur la voie publique en centre-ville.

 

Un point de presse pour ça ? Oui, oui, la municipalité de La Seyne continue sur sa lancée de la tactique du coucou annexant le nid d'un autre volatile : s'approprier le travail des autres en se gardant bien de faire référence au passé pour laisser croire qu'on est à l'initiative.

 

Et tout ça pour se vanter de réduire un peu plus les libertés garanties par la Constitution de la République...

 

 

UNE INTERDICTION DE 2013 DONT JE N'ÉTAIS DÉJÀ PAS SPÉCIALEMENT FIER

 

Je ne devrais pas m'offusquer du fait qu'ait été omise la genèse de cette décision dans le propos des adjoints à la maire tout fiers de leur initiative hygiénique et sécuritaire, parce que, mon arrêté de 2013, je n'ai pas de quoi m'en enorgueillir. C'est une restriction d'exception des libertés individuelles garanties par la Constitution de la République. C'est pourquoi notre équipe municipale, confrontée à une difficulté très localisée mais difficile à réguler, avait dû se résoudre à ce choix liberticide. Elle l'avait certes fait en prenant la précaution de circonscrire l'interdiction de consommer de l'alcool dans l'espace public à certains horaires, à une certaine période de l'année, et au seul périmètre où se posaient les problèmes : en soirée, pendant l'été, et dans les quartiers anciens autour du port.

 

Ce qui est interdit en permanence et sur tout le territoire national, ce n'est pas la consommation d'alcool, c'est l'ivresse publique. Et ce depuis une loi de février 1883. Ce n'est pas du tout la même chose. Or voilà que la maire d'aujourd'hui, avec son nouvel arrêté, élargit l'interdiction à de nouveaux créneaux horaires (de 16 heures à 6 heures du matin depuis 2013, on passe à un interdit de midi à 6 heures du matin, soit 18 heures sur 24...) et à une nouvelle période (à l'interdiction du 1er juin au 30 septembre existant depuis 2013, on ajoute du début octobre à la mi-janvier, ce qui porte la durée de l'interdit à huit mois sur douze...).

 

Et, avec un arrêté supplémentaire pris à la mi-novembre, la maire va encore plus loin dans l'extension territoriale des sites de puritanisme contraint. Elle élargit l'interdiction à une zone située entre Mar Vivo et Saint-Elme. C'est-à-dire, entre autres, que, pour les pique-niques en famille ou entre amis sur le Parc Fernand-Braudel des Sablettes, il faudra se passer du petit rosé des dimanches.

 

 

LES ÉLUS INVESTIS POUR LA PÉDAGOGIE ACTIVE DE L'HYGIÈNE ET LA SÉCURITÉ

 

 

Et, sitôt l'arrêté d'interdiction publié, le 10 novembre, pour montrer le bon exemple, les élus seynois se sont empressés de mettre en application l'interdiction avec pédagogie active, afin que nul n'en ignore. Cet engagement volontaire d'une édilité qui ne craint pas de mouiller sa chemise pour le bien de tous nous est révélé par une publication postée sur la page de la maire sur un réseau social bien connu.

 

Ce sobre temps de noble abnégation promotrice des bons usages salubres et civils a eu lieu dès le lendemain de la publication de l'arrêté, en clôture de la cérémonie de l'armistice du 11 novembre 1918, la population et les corps constitués étant invités à partager un moment de saine convivialité à la santé des Poilus de la Der des Ders

 

Ça s'est déroulé sur le parking du square Aristide Briand, face à la nouvelle salle des mariages, installée dans l'ex-foyer des anciens (qui en ont été chassés, mais c'est là une autre histoire...). Ceux qui, bien piètres patriotes, se sont dispensés d'en être ont dû le regretter à la découverte de la publication de la maire (à laquelle on peut accéder en cliquant ICI).

 

Car, à La Seyne, l'adage « Fais ce que je dis, etc. » n'est pas un vain mot. En atteste ci-dessous le rapprochement – que je confesse un tantinet espiègle – entre le périmètre d'interdiction de la consommation d'alcool et la photo publiée par la maire (on peut l'agrandir en cliquant dessus).

 

N'y aurait-il pas comme un... hic ?

 

CLIQUEZ SUR L'IMAGE POUR L'AGRANDIR

 

 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Civisme - prévention et sécurité Détente du dimanche
11 novembre 2022 5 11 /11 /novembre /2022 07:14

 

Que n'avais-je pas entendu lorsque j'avais lancé un appel aux communes portuaires françaises de notre littoral méditerranéen, pour que nous nous portions volontaires pour permettre l'accostage des navires humanitaires venus au secours des migrants ayant dû fuir leurs pays de misère ou de répression !

 

C'était il y a trois ans, à l'été 2019, alors que, comme celui d'aujourd'hui, le gouvernement italien d'alors, issu d'une coalition de partis d'extrême-droite et populiste, durcissait sa posture et refusait l'accueil des bateaux humanitaires dans les ports de la péninsule.

 

Aujourd'hui, l'aire toulonnaise, la France et sa Marine nationale s'honorent d'ouvrir notre Rade à l'Ocean Viking et ses 230 passagers en détresse, dont quelques dizaines d'enfants mineurs.

 

 

2015-2019 : LEVÉES DE BOUCLIERS DES DROITES LOCALES, DE LA PLUS EXTRÊME À LA CENTRISTE LIBÉRALE

 

Une fois encore, l'extrême-droite varoise et nationale, et malheureusement aussi quelques autres, s'insurgent. C'est abject, comme d'habitude. Mais, étonnamment, pour l'heure, hormis le président de la Métropole toulonnaise, la droite locale, qu'elle soit républicaine ou macroniste, se garde bien de tout commentaire. Concevrait-elle quelque inquiétude à enjeu électoral futur à se féliciter que la France des Droits de l'Homme assume son devoir humaniste et républicain dans un département qui a envoyé sept députés d'extrême-droite sur huit le représenter à l'Assemblée nationale ?...

 

Souvenons-nous en particulier des cris d'orfraie de ceux qui sont aujourd'hui à la barre des affaires communales seynoises lorsque j'ai approuvé en 2015 et 2016 l'accueil de migrants dans le foyer désaffecté de travailleurs immigrés au Fructidor, lorsque, en 2019, j'ai lancé mon appel aux ports du littoral méditerranéen français, et, l'année précédente, lorsque j'ai acquiescé aux choix de l'État et du Département d'ouvrir à La Seyne deux centres éducatifs d'accueil de jeunes migrants mineurs isolés, à La Petite Garenne et à Saint-Elme.

 

 

2022 : MAIS QUE CACHENT AUJOURD'HUI LES SILENCES DE LA DROITE RÉPUBLICAINE ?...

 

Pour se remémorer les positions assumées de l'équipe municipale que j'animais, j'invite les visiteurs de ce blog à relire...

> l'interview que j'ai donnée en 2016 au journal en ligne MeltingBook ;

> la position de notre équipe municipale sur l'accueil des migrants mineurs isolés à La Seyne en 2018, sur le site La Seyne.info ;

> l'appel à l'accueil humanitaire que j'ai lancé en 2019 aux ports français de Méditerranée.

 

Et j'invite aussi à relire les réactions de nos opposants d'alors, constituant aujourd'hui la majorité municipale seynoise, devenue bien silencieuse et qui faisait alors bloc avec le Front National, comme préfigurant la "Coalition" contre-nature qui préside à présent à nos destinées locales...

> quelques points de vue de personnalités locales de droite sur l'accueil des migrants à La Seyne (Var-matin)...

> et quelques réactions d'autres responsables seynois de droite, en choeur harmonique avec celles de l'extrême-droite locale (Var-matin)...

 

En cet automne 2022, les voix varoises du Front National devenu Rassemblement National continuent d'aboyer leurs incitations au rejet haineux de l'Autre comme elles l'ont fait en réponse à nos choix de 2015 à 2019. Mais la droite seynoise, qui lui emboîtait alors le pas, semble s'être tue. Quel sens donner à ces silences  – gênés ? – des élus municipaux et départementaux de notre droite locale ?...

 

Heureux changement de posture vers la fraternité universelle ?... Ou révélation – ou confirmation – que leurs avis outrés d'alors n'étaient que stratégie préélectorale à un an de l'élection municipale ?...

 

 

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11 mars 2022 5 11 /03 /mars /2022 07:31

Ça va sûrement en surprendre plus d'un. Le projet de l'Union Populaire sur la sécurité et la sûreté publiques est assurément le plus construit de l'ensemble des programmes des gauches et de l'écologie. Ce n'est pas moi qui le dis, mais le quotidien "Le Monde", dans un article de ce vendredi.

 

Dans les communes urbaines d'une métropole comme la nôtre, confrontées depuis quelques années, comme toutes les villes populaires pauvres, à une aggravation terrible de la délinquance s'étant muée en criminalité autour des trafics de stupéfiants, les orientations proposées méritent d'être soupesées car elles apportent des pistes fort intéressantes.

 

Le choix du projet de l'Union Populaire n'est donc pas un simple "vote utile" pour permettre à la gauche d'être une option possible de second tour. C'est une perspective éminemment républicaine pour la liberté qui est proposée aux Français.

 

DES PROPOSITIONS CONSTRUITES ET RÉALISTES

 

Je ne vais pas paraphraser le contenu du livret "sécurité et sûreté" que j'invite vraiment à lire ou au moins à survoler, d'autant que le journaliste du "Monde" note que les propositions de l'Union Populaire « présentent, sur la majorité des autres documents de campagne, tous prétendants à l’Elysée confondus, l’incontestable avantage d’être argumentées, étayées, chiffrées. En un mot, de témoigner d’une véritable stratégie, résumée par l’intitulé du document : “Refonder le service public de la police” ».

 

Et, en effet, tout républicain sensible aux enjeux de tranquillité publique autant que de lutte contre les criminalités devrait pouvoir se retrouver dans la plupart des orientations proposées.

 

Et les acteurs eux-mêmes de la prévention et de la sécurité, aujourd'hui méprisés et pressés par la politique du chiffre de leur institution, mal compris sinon rejetés par les gens, devraient y trouver des voies de redynamisation active et responsabilisante de leurs pratiques et de regain de confiance entre eux et la population.

 

UNE CONFIANCE DE PROXIMITÉ ENTRE LA POLICE ET LES POPULATIONS

 

En outre, le projet apporte aux maires des communes confrontées aux difficultés d'incivilités et de délinquance des réponses que, de toutes sensibilités politiques, je les entends souhaiter depuis longtemps, fondées sur la proximité et l'exigence d'une redéfinition des places et rôles respectifs de l'État et des pouvoirs locaux.

 

Franchement, visiteurs de mon blog, faites-vous une idée des propositions concrètes, sérieuses et travaillées qui vous sont soumises par l'Union Populaire.

 

Et je suis convaincu que vous partagerez l'analyse d'un universitaire, ancien policier de l'antiterrorisme, que cite "Le Monde" : la mise en œuvre de ce projet serait « une inversion de la politique pénale actuelle, qui pousse une frange de la population à déduire de ses mauvaises relations avec la police la valeur qu’elle représente aux yeux de l’Etat et de la société ».

 

LISEZ OU AU MOINS FEUILLETEZ LE LIVRET "SÉCURITÉ ET SÛRETÉ"

DE L'UNION POPULAIRE...

 

CLIQUEZ POUR FEUILLETER LE LIVRET

 

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6 février 2022 7 06 /02 /février /2022 07:32

On l'a échappé belle. À ma connaissance, aucun automobiliste ni motard n'a heureusement reçu sur le coin du pare-brise ou du casque une palme de syagrus qui aurait pu causer des dégâts à son véhicule ou, pire, à sa personne.

 

Ce n'est pourtant pas faute d'avoir entendu des avis réservés quant au choix de certains végétaux à planter en bordure de nos voiries.

 

 

L'EMBELLISSEMENT URBAIN NE DOIT PAS FAIRE NÉGLIGER LA SÉCURITÉ

 

C'est en effet une recommandation répétée par les professionnels des espaces verts : si le syagrus, espèce de palmier de la même famille que le cocotier, semble mieux résister que ses cousins les autres arecaceæ aux attaques des larves de charançon rouge qui grignotent ce végétal de l'intérieur, il est plus fragile au froid et aux rafales de vent. C'est pour ça que, en milieu naturel, ces palmiers se développent volontiers dans la canopée et que, dans les zones ventées, on évite d'en planter ailleurs que dans des parcs à la densité végétale suffisante pour les protéger.

 

Le fait est que, malgré les avis réservés, on a planté il y un an 24 syagrus en entrée nord-est de la ville, sur le terre-plein central de la route départementale 559, entre le carrefour des Villes Amies, à la pyrotechnie, et celui de l'entrée du technopôle de Brégaillon. Et que 16 des 24 voient leurs palmes (façon de parler, car ce sont en fait des feuilles pennées) qui fléchissent et menacent de se casser et de tomber sur la chaussée.

 

 

FAIRE CONFIANCE À LA COMPÉTENCE DES FONCTIONNAIRES

 

Sauf indication contraire des professionnels, l'urgence semble être de sécuriser la route en coupant ces palmes. Comme il était urgent, suivant l'avis des agents du service de la sécurité civile communale et de l'Office national des forêts, de couper certains arbres d'une copropriété de Mar Vivo, ce qui avait provoqué, en pleine campagne électorale municipale de juin 2020, une levée de boucliers à laquelle s'était jointe la droite locale... qui, après s'être offusquée par pure démagogie, a fini par faire appliquer les obligations de sécurité, au mois d'octobre suivant, une fois qu'elle a été aux affaires municipales...

 

Une fois les palmes élaguées par précaution, si c'est jugé nécessaire, il faudra se questionner et faire analyser la raison de cet état de fait. S'il résulte du vent ou du froid qui ont été significatifs ces derniers jours chez nous, et non d'une autre cause, il faudra en tirer les leçons pour d'autres programmes de végétalisation. Et ne plus foncer tête baissée pour faire ressembler à tout prix notre ville à certaines de ses voisines au nom d'un soi-disant indispensable embellissement de style azuréen...

 

Et, peut-être, à l'avenir, prêter un peu attention aux avis compétents des fonctionnaires spécialisés...

 

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27 novembre 2021 6 27 /11 /novembre /2021 04:17

Vous avez été nombreux à vous prêter au petit jeu de devinette que je vous ai proposé ce vendredi dans un article de ce blog que je consacrais au rappel à l'ordre des élèves seynois coutumiers du non-respect de l'obligation scolaire.

À la question "qu'est-ce qui cloche dans la photo de 2021 ?", plusieurs d'entre vous ont trouvé la bonne réponse.

Et le premier ( * ) à me l'avoir transmise est... Philippe Cogordan !

Bravo à lui. Il gagne la considération de tous les visiteurs de mon blog !

 

ALORS, LA BONNE RÉPONSE EST...

L'adjoint au maire qui sermonne le collégien et rappelle à sa maman la loi sur l'obligation scolaire a commis une erreur.

Il ne porte pas correctement l'écharpe tricolore qui constitue l'attribut de sa fonction et contribue à conférer de la solennité à ce moment de rappel à loi.

L'article D.2122-4 du code général des collectivités territoriales stipule en effet que, pour être distingué d'un député ou d'un sénateur, un élu communal (maire ou adjoint au maire) doit porter l'écharpe de telle sorte que le bleu soit positionné vers le col (le rouge vers le col est strictement réservé aux parlementaires !). Une publication du ministère de l'Intérieur expose dans le détail ces règles protocolaires.

Et ça ne rigole pas ! Le code pénal précise dans son article 433-14 que « le port illégal d'un insigne règlementé par l'autorité publique est puni d'un an d'emprisonnement et de 15.000 euros d'amende » !

 

EST-CE UN SIGNAL AU CANDIDAT OFFICIEL DÉSIGNÉ PAR "LES RÉPUBLICAINS" ?...

Il est certain que l'adjoint au maire a commis une faute d'inattention lors qu'il s'est ceint de son écharpe. Ça nous est tous arrivé.

Mais il pourrait se trouver des esprits malins ou farceurs pour badiner un peu et gloser sur le fait que, militant du même parti "Les Républicains" que Romain Vincent, élu de Saint-Mandrier et candidat officiel déclaré aux élections législatives de juin 2022, cet adjoint au maire se rêve déjà en parlementaire à la place de celui qui a été désigné pour porter les couleurs de leur parti commun dans la course à la succession de notre actuelle députée...

Je suppose en tous cas que personne n'avait relevé cette étourderie et j'espère sincèrement qu'en avoir fait le sujet d'une petite distraction ludique n'entrainera aucune conséquence funeste pour l'adjoint au maire. Ce n'est pas le cas partout et certains sont prompts à se saisir de la moindre inadvertance pour régler des comptes politiciens. En atteste une petite vidéo périgourdine (ci-dessous en fin d'article) relatant la mésaventure judiciaire survenue à mon ancien camarade socialiste Germinal Peiro, président du conseil départemental de Dordogne.

Là bas, certains opposants aigris font vraiment flèche de tout bois. Une chose qui, bien sûr, ne saurait se produire chez nous...

 

 

( * ) : En réalité, la toute première à avoir résolu l'énigme, dès vendredi à 7h04, est trop proche de moi pour être autorisée à concourir. Un autre, ayant donné la bonne réponse à 8h08, n'a pas souhaité que son nom apparaisse. Et il y en a eu quatre autres, à 7h25, 8h11, 8h19 et 8h47, mais ceux-ci sont ou ont été fonctionnaires territoriaux ou adjoints au maire et le règlement du jeu à consulter ici interdit formellement leur participation (trop facile pour eux !...). Donc, c'est le suivant, Philippe Cogordan, qui a gagné à 9h06. Plusieurs autres ont donné la réponse exacte plus tard.

CLIQUEZ POUR AGRANDIR

En outre, plusieurs joueurs ont relevé un détail qui m'avait échappé, montrant qu'on est vraiment entré dans une nouvelle ère à La Seyne, que l'un des participants, Joan-Jaume Murat, a exposé en ces termes : « Quora regardetz la fòtò, Mariana, l’un dei simbòles de la Republica Francesa, Mariana l’Occitana, nascuda a Pueglaurens au mes d’octòbre dau 1792, es passada de la man seneca a la man drecha dau sèti dau cònsol… ».

Après le déboulonnage de la plaque de la "Place des services publics", le changement est en marche à La Seyne jusque dans l'aménagement de la salle du conseil municipal...

 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Civisme - prévention et sécurité
26 novembre 2021 5 26 /11 /novembre /2021 05:04

C'est parfois une satisfaction bien humaine que de constater qu'un dispositif original qu'on a imaginé fait ses preuves et perdure par delà les alternances politiques. Celui du rappel à l'ordre solennel des jeunes coutumiers de l'absentéisme scolaire – et de leurs familles – que nous avons instauré en coopération avec l'État à partir de l'année scolaire 2016-2017 en fait partie.

La Seyne a été pionnière varoise pour cette action s'inscrivant dans le programme de notre Conseil local de sécurité et de prévention la délinquance (CLSPD). Elle porte ses fruits. La plupart des adolescents en lourd décrochage scolaire prennent l'engagement de retourner à l'école. Et s'y tiennent.

Mais, comme je ne peux m'empêcher d'être toujours un peu espiègle, je m'autorise sous forme d'un petit jeu à émettre une amicale réflexion critique après la lecture d'un article paru ce jeudi dans Var-matin sur le sujet...

 

Quatre années se sont écoulées entre les deux photos qui illustrent des articles exposant le dispositif. Sur chacune, on voit des représentants de l'Éducation nationale, de la Police et de la Justice entourant ceux de la mairie.

Sur celle du haut, extraite d'un article de l'automne 2017 de l'ancien magazine municipal "Le Seynois", ce sont les adjoints au maire d'alors, Claude Astore, chargé de la sécurité, et Jean-Luc Bigeard, chargé de la prévention, qui sont à la manœuvre pour sermonner un jeune "décrocheur". Sur celle du bas, illustrant le récent article de Var-matin, c'est l'actuel adjoint à la maire, chargé de la politique de la ville et de la prévention, qui remplit le même rôle auprès d'un autre jeune en rupture scolaire. Continuité républicaine de bon aloi. Ça fait toujours plaisir.

 

UN PETIT JEU D'OBSERVATION POUR SE DÉTENDRE...

Mais, même sur un sujet sérieux, on a droit d'un peu se distraire. Venons-en donc au petit jeu que j'évoquais. Observez bien la photo du bas, celle de 2021. Il y a quelque chose qui cloche. À vous de trouver l'erreur. Le premier des visiteurs de mon blog qui trouvera la bonne réponse gagnera... la considération de tous les autres.

Pour me transmettre votre réponse, cliquez ICI.

Et rendez-vous demain, sur mon blog, pour connaître le gagnant (s'il autorise la publication de son nom) et surtout la bonne réponse !

 

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11 novembre 2021 4 11 /11 /novembre /2021 05:42

Avec mes anciens collègues de l'Association des maires Ville & Banlieue de France et les médias du groupe de BFM et RMC, nous avons créé un outil au service des journalistes pour leur permettre de disposer d'un annuaire de contacts d'habitants et d'acteurs de la vie des quartiers urbains vulnérables de métropole et des outremers.

 

La Seyne est évidemment concernée, avec ses deux quartiers en « politique de la ville » de Berthe et du centre-ville. J'invite leurs habitants et acteurs économiques, sociaux, culturels et associatifs qui y agissent à s'emparer de cet instrument qui, après un an de rodage expérimental, sera officiellement lancé dans les prochaines semaines.

 

UN ANNUAIRE DE CONTACTS POUR FAIRE ÉMERGER LES RÉCITS URBAINS

L'idée de « Vu des quartiers » est de permettre aux médias de disposer de sources locales, dans chacun des 1514 sites urbains prioritaires, sans remplacer la voix des quartiers, ni l'information institutionnelle, ni le travail d'investigation et de croisement des informations que les journalistes recueillent.

On le constate trop souvent, les réalités de nos grands ensembles d'habitat social et nos centres anciens dégradés apparaissent au travers du prisme des seules dégradations, violences ou trafics. Tout ne va pas pour le mieux, loin de là, et il ne faut pas donner « une image idéalisée ou romancée » de nos quartiers en difficulté. Mais on peut les évoquer « plus justement et de façon plus équilibrée ».

Pour y parvenir, les journalistes ont besoin d'interlocuteurs souhaitant leur parler et raconter ce qui se passe chez eux. C'est tout le sens du projet de cet annuaire de médiation entre les professionnels de la presse et les gens vivant ou agissant sur nos territoires vulnérables.

 

AUX ÉLUS LOCAUX DE PROMOUVOIR L'ANNUAIRE « VU DES QUARTIERS »...

Ayant répondu favorablement à la sollicitation des maires de l'association « Ville & Banlieue » de continuer à m'y investir bénévolement bien que je ne sois plus maire, je me dois de promouvoir ce nouvel instrument que nous avons imaginé et co-construit avec des rédactions de grands médias nationaux.

Et je souhaite que les maires des 856 communes françaises abritant des quartiers prioritaires, dont ceux de La Seyne, Hyères et Toulon, s'emploient de leur côté à relayer par leurs moyens de communication institutionnelle le projet « Vu des quartiers » auprès de leurs concitoyens pour que ceux qui le souhaitent deviennent des « contacts » pour les journalistes afin de rééquilibrer les images de leurs lieux de vie.

 

Pour en savoir plus, et peut-être accepter de devenir interlocuteur de la presse pour votre quartier, cliquez ICI ou sur la bannière ci-dessous...

CLIQUEZ POUR EN SAVOIR PLUS

 

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