29 mars 2025 6 29 /03 /mars /2025 11:44

 

Si ce n'était pas d'une totale mauvaise foi, ça prêterait à sourire tellement c'est gros ! Voilà que, en séance publique du conseil municipal, la maire a affirmé sans sourciller que la municipalité que j'animais de 2008 à 2020 « n'a rien fait » pour la Corniche de Tamaris. Et elle n'a pas craint d'aller plus loin dans la contrevérité en affirmant, droite dans ses bottes, que, parlant de moi en tant que son prédécesseur : « son objectif est de torpiller un projet qu'il n'a pas su mener en douze ans » !

 

Venant d'une ancienne élue d'une opposition qui n'a eu de cesse de mettre des bâtons dans les roues pour des projets comme celui du complexe de cinémas et d'hôtels de l'Atelier mécanique des anciens chantiers navals qu'elle a choisi d'abandonner alors qu'elle n'aurait plus eu qu'à en couper le ruban inaugural, cette sortie fallacieuse n'abusera personne.

 

Mais les plus récents Seynois pourraient la croire sur parole. C'est pourquoi je veux juste rappeler une réalité en trois épisodes...  

 

 

ÉPISODE 1 : 32 MILLIONS D'EUROS PROGRAMMÉS PAR LA MÉTROPOLE EN... 2018

 

C'est en 2018, deux ans avant la fin de mon mandat, que notre équipe a obtenu de la Métropole Toulon Provence Méditerranée qu'elle formalise son engagement dans un projet pluriannuel avec une programmation budgétaire estimée alors à 32 millions d'euros ainsi que le rappelle le document ci-dessous extrait du site Internet de la commune. On peut cliquer dessus pour l'agrandir.

 

CLIQUEZ POUR AGRANDIR

 

La maire d'aujourd'hui, avec les élus de droite alors minoritaires, ne pouvait faire moins qu'en prendre acte, se fendant même d'un peu enthousiaste « 32 millions c'est bien, mais ce n'est pas magique ! » dans le billet qu'elle a publié en novembre 2018 dans la page réservée aux opposants dans la revue municipale. Et qu'elle semble avoir aujourd'hui oublié...

 

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ÉPISODE 2 : UN PROGRAMME D'AMÉNAGEMENT EN... 2019

 

C'est en 2019, un an avant la fin de mon mandat, que les services de la Métropole Toulon Provence Méditerranée ont fait adopter un "document-programme" détaillant dans 93 pages les grandes orientations assignées à la rénovation de la Corniche, qui devaient être ensuite être traduites en pistes concrètes d'aménagement. Les plus intéressés des visiteurs de ce blog peuvent en prendre connaissance en cliquant sur l'image ci-dessous ou ICI.

 

CLIQUEZ POUR ACCÉDER AU DOCUMENT (93 pages)

 

Parallèlement, la Métropole confirmait son engagement à financer à la hauteur convenue, tout en indiquant que le chantier allait être de longue haleine, ainsi que sa directrice générale le soulignait au quotidien Var-matin :

 

 

 

ÉPISODE 3 : LE DÉBUT D'UNE PREMIÈRE PHASE EN... 2020

 

C'est en 2020, la dernière année de mon mandat, que le premier chantier a été engagé, sur le tronçon allant de l'Atelier mécanique à Bois Sacré, avec les aménagements routiers, ceux du futur site de transport en commun en site propre, un cheminement piétonnier et cyclable, de la végétalisation, et des aires de jeux sportifs pour les enfants et adolescents, le long de l'avenue Philippe-Giovannini. La maire d'aujourd'hui a pu l'inaugurer après quelques mois de travaux.

 

 

 

LES ÉPISODES SUIVANTS...

 

Les épisodes suivants sont de la responsabilité de l'équipe municipale élue en juillet 2020. La précédente, en tous cas, n'a pas failli à sa mission. C'est pourquoi on se demande si la maire d'aujourd'hui n'est pas une résidente nouvellement installée à La Seyne ignorant tout du passé.

 

Alors, faut-il rire ou pleurer quand, ne manquant pas d'air, elle s'adresse aux élus des gauches et de l'écologie après qu'un d'eux, le socialiste Olivier Andrau, s'est inquiété des réponses qu'elle comptait apporter aux légitimes inquiétudes sur le projet de la part de citoyens et des sept Comités d'intérêt local unanimes, en ces termes surréalistes : « Vous continuez dans l'immobilisme, dévoilant ainsi votre vraie ambition pour la ville : l'attentisme, le déclassement... » ?

 

Pitoyable et calamiteux.

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23 mars 2025 7 23 /03 /mars /2025 09:51

 

Les conseillers municipaux des gauches et de l'écologie de La Seyne s'emploient depuis cinq ans à jouer leur rôle d'opposition constructive. Ça ne semble pas facile dans une assemblée où la tension entre élus des groupes des droites, pourtant issus d'une unique équipe élue en 2020, s'exprime vivement à presque chaque réunion du conseil municipal, et où la maire, présidente de séance, a tendance à couper court aux échanges.

 

Dans ce contexte de dialogue impossible et d'invectives pathétiques entre anciens amis, les images diffusées sur les réseaux sociaux montrent que le public se fait désormais très rare, semblant lassé par un véritable déni de vie démocratique au sein de l'assemblée communale.

 

C'est pourquoi, pour tenter de restaurer un peu d'intérêt citoyen aux affaires de la ville, une initiative des élus de la liste PS-PCF-Verts-GRS-DVG mérite d'être relevée. Ils se proposent d'instaurer "la question du peuple", dont mon ancien adjoint, le socialiste Olivier Andrau, expose les modalités dans une petite vidéo.

 

Je ne saurais trop encourager les Seynoises et Seynois à s'en saisir...

 

 

DÉCOUVREZ "LA QUESTION DU PEUPLE" DANS UNE VIDÉO DE QUELQUES SECONDES ...

 

Olivier Andrau explique l'initiative en moins d'une minute dans une petite vidéo qu'on peut visualiser en cliquant sur l'image ci-dessous...

 

CLIQUEZ SUR L'IMAGE POUR ACCÉDER À LA VIDÉO

 

 

VOUS SOUHAITEZ POSER UNE "QUESTION DU PEUPLE" ?...

 

Deux solutions...

 

> en cliquant sur l'icône des commentaires en bas à droite de la vidéo sur la page facebook d'Olivier Andrau à laquelle vous aurez accédé en cliquant sur l'image ci-dessus

 

 

> en utilisant la page contact du blog d'Olivier Andrau accessible en cliquant ICI ou sur l'image ci-dessous...

 

CLIQUEZ ICI POUR ACCÉDER À LA PAGE CONTACT D'OLIVIER ANDRAU

 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Démocratie locale et communication
10 mars 2025 1 10 /03 /mars /2025 10:03

 

Il faut reconnaître que c'est compliqué de concevoir une nouvelle Corniche de Tamaris répondant aux besoins et envies très divers de tous les usagers, tout en respectant les règlementations, notamment celles concernant le littoral, les voiries et le classement du site en espace patrimonial remarquable.

 

C'est la raison pour laquelle, sur cet enjeu comme sur tant d'autres, il est vital qu'un projet de compromis soit élaboré. Et ça passe immanquablement par un frein provisoire à la démarche afin de se donner le temps et les moyens d'une concertation populaire d'envergure, bien au-delà des réunions figées avec quelques associations et instances officielles.

 

C'est le sens que je décèle à la démarche tout à fait inédite d'une pétition lancée par l'ensemble des six comités d'intérêt local (CIL) de La Seyne. Pour que leurs membres et dirigeants bénévoles, généralement plus dans le dialogue que dans la contestation et l'exigence, en arrivent là, c'est à la fois que l'enjeu est majeur et qu'ils ressentent que la consultation des habitants ne s'est pas faite dans les règles. Voire que la maire n'en a que faire.

 

 

UN PROJET COMPLIQUÉ POUR LA CORNICHE DE TAMARIS

 

On peut comprendre que les techniciens de la Métropole ont dû se casser la tête pour accoucher d'un projet conjuguant les obligations découlant de la loi n° 2019-1428 du 24 décembre 2019 d’orientation des mobilités qui a créé une obligation de réalisation d’aménagements cyclables lors de la construction ou le réaménagement de voies, les contraintes de mise en valeur de la richesse architecturale, urbaine et paysagère terrestre et marine relevant des prescriptions de site patrimonial remarquable (SPR) incluses dans notre plan local d'urbanisme, les impératifs imposés par les ministères en charge de la mer, surtout que la baie du Lazaret combine des règles devant devant être respectées en matière de submersion marine, de défense, de préservation écologique et de continuité de l'activité piscicole et conchylicole, et les très minces possibilités de contournements viaires des tronçons trop étroits.

 

 

DES FONCTIONNAIRES QUI DOIVENT RESTER À LEUR PLACE...

 

Pour les connaître, je sais bien que les animateurs des CIL sont des gens responsables qui ne réclament pas l'impossible. Mais ils ont sûrement du mal à digérer les maladresses de langage toujours possibles de fonctionnaires tout à fait respectables qui sont envoyés en première ligne pour défendre leur travail de conception. Ainsi, un cadre territorial ne doit pas dire à des citoyens qu'ils n'ont pas à « remettre en cause des choix techniques faits par des ingénieurs compétents » ou les accuser de tenir « un discours de double jeu » (cf. Var-matin - 2 mars 2025). Or, en réalité, le problème résulte d'un déficit durable de volonté de la part des élus eux-mêmes de dialoguer et faire vivre réellement la démocratie participative à laquelle les Seynoises et Seynois sont habitués.

 

 

... MAIS DES ÉLUS QUI DOIVENT ANIMER LA DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE

 

Depuis 2020, on a réduit à néant ou presque les divers outils d'échanges d'avis, de choix opérés en commun, voire même, pour les "conseils citoyens" des quartiers en "politique de la ville", de participation active aux instances de décision pourtant imposée par la loi Lamy de 2014. Où sont les réunions trimestrielles des acteurs économiques ? Que sont devenus les comités d'usagers des services publics (transports, mobilités, enfance, etc.) ? Qu'est-il advenu du "club des associations" ? Quelles rencontres mensuelles perdurent dans tous les quartiers entre le maire et les habitants ? Depuis quand le collectif des CIL n'a-t-il plus été convié à participer aux choix structurants ? Où sont passés les agents qui faisaient vivre l'animation des quatre "comptoirs citoyens" avec leurs "conseils de quartiers" ?

 

La Métropole est une entité par nature éloignée des citoyens. Elle n'a pas forcément le réflexe de la démocratie participative. C'est aux maires et leurs adjoints qu'il appartient de manifester, par une implication personnelle forte et durable, leur volonté d'association la plus réelle et constante possible des habitants, associations et acteurs économiques et sociaux, aux décisions qui les concernent, des plus quotidiennes aux plus structurantes pour l'avenir.

 

 

UNE PÉTITION POUR APPELER À LA RAISON DÉMOCRATIQUE

 

L'équipe municipale ne le veut manifestement pas. La réplique de la maire rapportée dans le même article de Var-matin est édifiante de son état d'esprit : « On a l'impression d'un procès permanent », a-t-elle déclaré après avoir coupé court à toute possibilité d'amélioration du programme : « Ce n'est pas parce que quelques riverains voient ce projet d'un mauvais œil qu'on va le mettre au panier. » Fermez le ban !

 

Qu'elle ne s'étonne alors pas que, au-delà de « quelques riverains », les CIL de tous les quartiers, portant la parole de milliers de Seynoises et Seynois, passent à l'offensive. Au-delà des enjeux concrets qu'elle questionne, cette pétition est une harangue pour la raison démocratique.

 

 

On peut cliquer sur l'image ci-dessous pour y accéder...

 

CLIQUEZ POUR ACCÉDER À LA PÉTITION DES COMITÉS D'INTÉRÊT LOCAL

 

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7 mars 2025 5 07 /03 /mars /2025 07:15

 

Pathétique. C'est le qualificatif qui vient à l'esprit de celui, un tant soit peu averti de la gestion d'une commune, qui prend le temps de lire le rapport d'orientations budgétaires pour l'année 2025 que la maire de La Seyne a soumis ces jours derniers au conseil municipal.

 

C'est dommage que, depuis son élection, la maire ne prenne pas la peine, comme mon équipe l'a fait pendant douze ans, de tenir des réunions publiques pour informer sur la réalité des finances communales, répondre aux questions de ses administrés et, peut-être, entendre leurs aspirations. On me dira que les documents sont publics. C'est vrai, mais il faut avoir une lecture acérée pour comprendre ce qui, souvent, n'est pas clairement exposé, voire carrément occulté.

 

C'est pourquoi je salue l'initiative d'Olivier Andrau et ses collègues conseillers municipaux de l'opposition de gauche qui tiennent avec les citoyens qui le souhaitent des temps d'analyse des sujets importants mis à l'ordre du jour des réunions du conseil municipal. Et le rapport d'orientation du budget 2025 en est un. Voilà ce qu'il en ressort...

 

 

Comme le fameux rapport, bien que public, n'est pas encore mis en ligne sur le site de la commune au moment où je rédige ces lignes, on peut le consulter en cliquant ICI. Qu'on se rassure : ce document est vite lu, 7 pages sur 23 sont des considérations générales sur le contexte national, et chacune des 16 autres ne comporte en moyenne qu'une douzaine de lignes.

 

 

UN ÉTAT QUI COUPE LES VIVRES AUX COLLECTIVITÉS LOCALES

 

Il aura donc fallu aux élus de gauche débusquer dans ce rapport pathétique les éléments qui, derrière une neutralité de façade, attestent d'une situation qui, déjà pas brillante, va s'aggraver. Si la maire et ses adjoints des droites tant républicaine que macroniste sont mal à l'aise pour dénoncer les misères que le gouvernement de leurs amis fait subir aux collectivités locales, avec une baisse drastique des dotations, eux se sont chargés de le faire, au cours de la séance du conseil municipal, par la voix du socialiste Olivier Andrau, qui a aussi relevé que, s'il a supprimé la taxe d'habitation, l'État fait payer la note aux propriétaires par une augmentation de 16 % en trois ans de la taxe foncière. Leur analyse a aussi mis en évidence l'optimisme exagéré de la maire quant aux aides attendues du Département et de la Région qui « vont eux-mêmes subir la politique désastreuse du tour de vis que l’État inflige aux territoires ».

 

 

DES PERSPECTIVES INCOHÉRENTES DE DÉPENSES METTANT À MAL L'ÉPARGNE

 

Leur évaluation des orientations budgétaires a également porté sur l'incohérence quant aux charges de personnel dont la maire prétend réduire les effectifs alors qu'elle prévoit « l’embauche de personnels pour la police, les espaces sportifs, la salubrité urbaine, la propreté des équipements municipaux, les écoles, ou les crèches ». Il en est de même des dépenses de fonctionnement des services présentées par la maire comme en baisse de 3 %, ce qui n'est en fait qu'un artifice obtenu par une économie de 600.000 euros réalisée par la force des choses par l'arrêt du fonctionnement du centre aquatique, sans lequel les surcoûts de « communication et des événements nouveaux et coûteux comme le festival Bonaparte », ou « de nouvelles dépenses de fonctionnement comme la location de véhicules » auraient entraîné une hausse de l'ordre de 1,5 à 2 % insupportable au égard de la baisse des recettes.

 

Olivier Andrau a enfin pointé « le poids des intérêts des emprunts (...) reparti à la hausse », et la charge accrue de l'amende infligée par l'État, portée à « un million d’euros pour non-respect de l’obligation légale de 25 % de logements à loyers modérés », demandant comment, dans un tel contexte de baisse des recettes et de hausse des dépenses, la maire compte dégager des épargnes brute et nette annoncées « à hauteur de plus de 10 millions d’euros » pour les investissements et le remboursement de la dette, et craignant ainsi une grave « insincérité du budget ».

 

 

LE SÉRIEUX DES ÉLUS DE GAUCHE LANCEURS D'ALERTES BUDGÉTAIRES

 

Il faut saluer l'objectivité et la compétence analytique de ces élus d'opposition qui ont, cette fois encore, rempli avec calme, respect des personnes et argumentation construite, le rôle de lanceurs d'alerte, se distinguant d'autres groupes d'opposition, dont celui des minoritaires de droite dissidents de la majorité, qui cultivent souvent l'invective, certes en réponse à une posture défensive parfois violente de la part d'une maire et son équipe réduite qui semblent aux abois et ne parviennent plus à donner le change d'une sérénité perdue. J'invite les visiteurs de mon blog à suivre en vidéo l'intervention posée et construite d'Olivier Andrau sur son blog EN CLIQUANT ICI ou sur l'image ci-dessous.

 

 

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28 février 2025 5 28 /02 /février /2025 11:22

 

Dans un précédent article de ce blog, je partageais mon analyse – rapide et incomplète – du projet de modification du plan local d'urbanisme de La Seyne soumis jusqu'à la mi-mars à une enquête publique à laquelle nos concitoyens sont invités à participer.

 

À mi-chemin de l'enquête, plusieurs de nos concitoyens se sont exprimés pour réaffirmer leurs refus que certains secteurs soient ouverts à l'urbanisation. Leur position est respectable. A contrario, étrangement, alors que beaucoup de gens évoquent régulièrement leur angoisse face à l'accès à un logement, au moment où j'écris ces lignes, je suis bien seul à avoir fait connaître mon avis de la nécessité de rechercher l'harmonie entre création d'habitats, entre autres sociaux, et préservation du cadre environnemental (voir mon avis EN CLIQUANT ICI).

 

Quelles que soient les visions des uns et des autres – et il y a de vraies divergences entre Seynois –, cette démarche de démocratie participative est utile et je ne peux qu'inciter le maximum de nos concitoyens à s'en saisir.

 

 

Pour permettre au plus grand nombre de prendre connaissance des changements envisagés, la Métropole et la Ville de La Seyne ont ouvert la possibilité, au lieu de se rendre à la Maison de l'Habitat où se trouve le registre où chacun peut noter ses avis, suggestions et demandes, de consulter le dossier complet sur le site Internet de la commune et d'adresser ses observations, propositions et contre-propositions par courriel. On dispose de tous les éléments EN CLIQUANT ICI.

 

 

DISPOSER D'UN LOGEMENT DÉCENT EST UN OBJECTIF À VALEUR CONSTITUTIONNELLE

 

J'ai donc, pour ma part, déploré que soit purement et simplement abandonné le projet d'une petite opération de 145 logements, du social au bon standing, très encadrée, très bien intégrée dans le paysage et très respectueuse de la nature, sur une parcelle de 3 hectares au quartier Mauvèou, ouverte à l'urbanisation en 2006 par mon prédécesseur Arthur Paecht, maire de droite de La Seyne, sans que quiconque n'y ait trouvé à redire, alors même qu'il était possible d'y bâtir plus du double d'appartements que le nombre que mon équipe a fixé comme limite en 2019. En prévoyant d'en faire une zone agricole, ce qui en soi est louable, on figerait définitivement dans cette mono-fonctionnalité ce secteur, un des rares de la moitié sud de la commune où il est encore possible de conjuguer avec harmonie une valorisation d'un espace naturel avec la possibilité d'une petite activité agricole et une réponse au besoin criant d'habitat socialement mixte. C'est pourquoi j'ai plaidé pour qu'on classe ce foncier en zonage AU, c'est-à-dire susceptible d'une urbanisation future, quitte à ce qu'on réduise encore le nombre des logements constructibles. J'invite les visiteurs de mon blog à consulter le petit dossier de ce qui avait été projeté dans le plan d'urbanisme de 2019 EN CLIQUANT ICI.

 

 

SEYNOIS, EXPRIMONS-NOUS SUR LE DEVENIR DE NOTRE TERROIR !

 

S'il est à La Seyne des gens ou des associations qui, comme moi, pensent qu'il y est toujours possible de trouver un moyen terme entre sanctuarisation extrême et nécessité de contribuer à faire une réalité de la décision de 1995 du Conseil constitutionnel considérant que « la possibilité de disposer d’un logement décent est un objectif à valeur constitutionnelle », je les encourage à l'écrire avant le 14 mars, soit en se rendant à la Maison de l'Habitat pour le noter sur le registre, soit en adressant un courrier postal (Maison de l'Habitat, 1, rue République, 83500 La Seyne-sur-Mer), soit en adressant un courriel à la commissaire-enquêtrice EN CLIQUANT ICI. Une simple phrase suffit comme le montrent deux exemples d'avis contraires à celui que j'espère voir exprimé que je propose de lire EN CLIQUANT ICI.

 

Donnons-nous toutes les chances d'avancer vers une ville fraternelle et équilibrée, où les droits fondamentaux seront respectés, et où les réponses aux besoins du plus grand nombre primeront sur les intérêts particuliers. On a là une occasion d'agir utilement en ce sens. Ne nous en privons pas.

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27 janvier 2025 1 27 /01 /janvier /2025 10:12

 

À la lecture d'un article de Var-matin d'il y a une douzaine de jours (le lire en cliquant ICI), il semblerait que la Ville de La Seyne déplore que les maires de France, au travers de leurs diverses associations qui ont récemment interpelé le gouvernement sur l'urgence de moyens pour les quartiers populaires fragiles, ne soient guère préoccupés par les enjeux de sécurité et de tranquillité publique. Et les exhorte à se saisir du sujet.

 

Qu'on se rassure. Les maires de France n'ont pas attendu ce sage conseil seynois. Si, en revanche, ils se mêlaient de juger la vie de notre municipalité, ce qui n'est pas dans les usages, ils pourraient se demander si ressasser la question de l'insécurité, dans la revue municipale, sur les réseaux sociaux et dans la presse, est le meilleur moyen d'éviter que les citoyens ne finissent par choisir le pire, c'est-à-dire l'extrême-droite ultrasécuritaire, stigmatisante de boucs émissaires, adepte de la relégation et – elle le prouve là où elle gère des communes – dévastatrice du tissu associatif et public qui assure de la cohésion sociale et la prévention des déviances par l'émancipation des gens.

 

 

L'incompréhensible sortie de la municipalité seynoise résulte d'un communiqué de presse (le lire en cliquant ICI) publié à la mi-décembre par les six associations nationales pluralistes de maires et présidents d'intercommunalités, inquiètes de la tournure prise par les perspectives budgétaires concernant les moyens de l'accompagnement social des habitants, de la rénovation urbaine et du service public dans les quartiers prioritaires pour 2025.

 

Ces gens-là ne sont pas de dangereux doux rêveurs adeptes du laisser aller. Parmi les douze présidents et premiers vice-présidents de ces six associations, on compte un Les Républicains, quatre Divers droite, deux centristes, quatre socialistes et un communiste. Et le président de la plus importante de ces associations, l'Association des maires de France (AMF), est David Lisnard, maire de Cannes, ville championne de France en nombre de caméras de surveillance et de policiers municipaux par habitant.

 

 

IL EST RISQUÉ DE PROMOUVOIR L'IDÉE QUE LES MAIRES FONT FI DE LA SÉCURITÉ

 

D'ailleurs, si la municipalité de La Seyne n’avait pas quitté dès son élection en 2020 l’Association des maires Ville & Banlieue de France, l'une des signataires du communiqué où se retrouvent des élus de toutes sensibilités pour analyser les situations urbaines, envisager des solutions et peser sur l’État pour qu’il engage les moyens indispensables, elle saurait que les maires sont loin de se désintéresser des enjeux de tranquillité et de sécurité.

 

Ils en font même un sujet prioritaire. En témoignent les demandes de Ville & Banlieue aux gouvernements, dont plusieurs ont été retenues, considérant que « c’est par un engagement permanent de terrain des moyens régaliens renforcés de la tranquillité publique, de la sécurité, de la sûreté, du renseignement, de l’investigation, de la justice, de la protection judiciaire et de la probation, que l’État affirmera, par ces solutions pertinentes, sa réponse aux anathèmes jetés et aux envolées aussi simplistes et stigmatisantes qu’inopérantes. » (2022)

 

 

LA SEYNE RECONNUE POUR SA POLITIQUE DE SÛRETÉ, MAIS CE N'EST PAS NOUVEAU !

 

Ce sont ces exigences des maires de droite et de gauche de création en 2012 de “zones de sécurité prioritaire” devenues “quartiers de reconquête républicaine” qui ont permis aux services de police et de justice des sites fragiles de notre Métropole de disposer de moyens humains et logistiques significatifs. Ville & Banlieue est aussi à l’origine des conventions de partenariat entre police nationale, police municipale et justice, comme celle dont La Seyne bénéficie depuis 2014.

 

Au cours du précédent mandat municipal, en 2018, La Seyne a d’ailleurs été choisie du fait de sa politique reconnue de prévention et sûreté urbaine pour accueillir l’étape “sécurité” du Tour de France Territoires Gagnants, conférence nationale de 300 maires, élus et fonctionnaires, qui ont élaboré le programme « Agir fermement pour la sécurité et la justice » du Plan Borloo pour les quartiers vulnérables.

 

Et les maires continuent à partager les analyses des situations de leurs villes et à chercher ensemble des solutions à proposer à l'État. Les élus de La Seyne pourraient d'ailleurs prendre attache avec la Métropole dont notre commune fait partie et dont une représentante, quatre jours avant la publication du pamphlet alarmiste de la municipalité seynoise, travaillait encore au sein de la commission “Sécurité et tranquillité publiques” de l'association Ville & Banlieue (lire le compte-rendu en cliquant ICI).

 

 

PRÉFÉRER LA PROTECTION RÉPUBLICAINE À LA SURENCHÈRE SÉCURITAIRE

 

Ainsi, ce n’est donc pas parce que les maires républicains considèrent dans leur grande majorité que les meilleurs moyens de prévenir les déviances sont de garantir une éducation et un emploi, un logement décent et un cadre de vie correct, un accès aux énergies et aux mobilités, une bonne santé et une aide sociale, une offre de culture et de sport, une vie associative et des services publics, qu’ils ignorent les besoins de lutte contre les méfaits, la criminalité et leurs conséquences.

 

Ces mêmes maires et leurs adjoints, néanmoins, s'astreignent à ne pas trop en faire en matière de communication, pour éviter que les gens, qui optent souvent pour l'original plutôt que la copie, ne préfèrent à la protection républicaine qui leur est due l'offre d'extrême-droite de surenchère sécuritaire, privatrice des libertés civiques et destructrice des moyens de l'émancipation citoyenne. Ça devrait être aussi vrai à La Seyne.

 

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14 novembre 2024 4 14 /11 /novembre /2024 11:14

 

Conduire un programme de rénovation urbaine dans un quartier périphérique de logement social, c'est déjà long, compliqué et jamais totalement satisfaisant. On l'a vu avec la requalification de Berthe. Mais, l'exemple du cœur historique de Toulon en atteste, mener pareil projet pour un centre ancien dégradé est une mission encore plus ardue, complexe, coûteuse, et de très longue haleine.

 

Les habitants et usagers peuvent le comprendre si on le leur explique et si, comme le prévoit d'ailleurs la loi, on les associe en permanence à la définition et au suivi du programme. Ça suppose de la clarté, de l'objectivité, et une astreinte à ne pas en faire un enjeu de vile politicaillerie. Mais certains ne peuvent se passer de provoquer.

 

C'est ainsi que j'ai dû répondre à des déclarations publiques fallacieuses d'un adjoint à la maire de La Seyne...

 

 

Dans son édition du 11 novembre, le quotidien Var-matin a rapporté des propos de ce représentant de la municipalité lors d'une réunion du comité d'intérêt local du centre-ville. Si certaines de ses affirmations étaient indiscutables, d'autres, en revanche, relevaient de la pure fantaisie. Autant, et ma pratique de la démocratie de proximité l'a montré au cours des douze années de mes deux mandats de maire, j'accepte la critique dès lors qu'elle est fondée, autant la polémique s'appuyant sur des contrevérités m'insupporte.

 

Je laisserai chacun juger, à partir des articles du quotidien local, celui exposant les propos de l'adjoint, et celui rapportant mes précisions sur les trois points contradictoires : encadré de  bleu , le contenu du programme de rénovation urbaine, encadré de  rouge , les causes du retard du projet, et, encadré de  vert , la réalité des personnes sans-abri. On peut cliquer dessus pour agrandir.

 

 

CLIQUEZ SUR LES ARTICLES POUR LES AGRANDIR

 

Comme le journaliste l'a repris de ma communication, « les élus RN présents ont dû boire du petit lait », car, avec un tel allié libéral, ils n'ont pas besoin de promouvoir leurs idées de stigmatisation. À propos de ces présences, s'il n'est pas protocolairement anormal que le député de la circonscription ait été convié à cette réunion, il serait intéressant de savoir si le conseiller municipal du même parti d'extrême-droite, siégeant dans la minorité municipale, s'est lui-même invité (peut-être réside-t-il dans le centre-ville ?), ou s'il a été convié par les organisateurs, auquel cas ceux-ci auraient pu, dans un souci de neutralité et d'égalité auquel une association doit s'astreindre, solliciter les élus des autres groupes minoritaires du conseil municipal...

 

Mais ça, c'est une autre histoire.

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13 octobre 2024 7 13 /10 /octobre /2024 12:31

 

Il y a quelques jours, je formulais à la maire de La Seyne une suggestion de réflexion quant à la dénomination d'une placette du centre ville portant le nom de l'Abbé Pierre. Je lui soumettais l'idée de solliciter les avis des administrés et du monde associatif. On peut lire le message que je lui ai adressé en cliquant ICI.

 

Il est vrai que, partout en France, la révélation des accusations de violences sexuelles concernant cet ecclésiastique a provoqué une vague, au moins de questionnements, sinon de décisions, sur les hommages publics qui avaient été rendus au personnage, y compris au sein même de la communauté solidaire Emmaüs qu'il avait fondée.

 

La maire de La Seyne m'a répondu et, ayant publié mon courrier sur ce blog, je me dois de faire de même avec le sien...

 

 

CLIQUEZ SUR LA CAPTURE D'ÉCRAN POUR L'AGRANDIR

 

 

Pour ma part, je me réjouis du fait que la maire a prêté attention à la suggestion du citoyen attaché à la démocratie participative que je suis. Ça pourrait ouvrir la voie de la concertation avec les habitants et acteurs sociaux sur bien d'autres sujets. Certains disent qu'il y en a bien besoin...

 

Je profite de ce billet pour expliquer à celles et ceux qui m'ont dit s'étonner que la maire et moi nous tutoyions – ainsi que ça apparaît dans nos messages – que ça fait presque quarante ans que nous nous affrontons à l'occasion de toutes les élections municipales, et que, du coup, ça crée des liens de familiarité. Et, sait-on jamais, ce n'est peut-être pas fini...

 

La preuve en forme d'album de souvenirs de bulletins de vote des premiers tours des six dernières élections municipales...

 

CLIQUEZ POUR AGRANDIR LES BULLETINS DE VOTE

 

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Et merci à Jean-Claude Autran, continuateur de l'œuvre immense de son père Marius pour la préservation mémorielle de la commune, du site Internet duquel j'ai extrait les bulletins de vote.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Démocratie locale et communication
15 septembre 2024 7 15 /09 /septembre /2024 14:45

 

Ce coup-là, il fallait oser. Condamner à mort un service public, exécuter la sentence, être contraint à le ressusciter, du moins en partie, devant la pression populaire, politique, syndicale, et l'incitation de l'État, puis avoir le front d'inviter à son inauguration, en ayant juste changé son nom, comme si on était à l'initiative de la création d'un nouvel outil en faveur des usagers, tout ça révèle un grand art de l'illusionnisme...

 

 

On s'est habitué à la récupération à son propre profit politicien par la maire de La Seyne de ce que d'autres font pour notre ville, comme la Métropole ou d'autres collectivités, mais aussi des acteurs économiques, des associations, ou encore l'Université de Lyon (pour l'Institut Michel-Pacha). On s'est résigné à voir la municipalité faire main basse sur ce que d'autres ont réalisé avant elle, donnant à croire par une impressionnante communication qu'elle en est l'artisane. On s'est aussi accoutumé aux effets de passe-passe consistant, par exemple, à annoncer la création de services nouveaux, telles les nombreuses "brigades" en tous genres dont la presse se fait régulièrement l'écho, alors que, par de nouvelles dénominations de services et des jeux de chaises musicales des agents communaux, on ne fait que mettre en exergue des missions qui existent déjà depuis des lustres.

 

 

ACTE 1 : ON CONDAMNE À MORT

 

Mais il y a désormais plus fort. On se souvient que la maire de La Seyne a confié à son adjoint chargé de la politique de la ville le soin de fermer la Maison des Services Publics qui, depuis 1999, était indispensable à ses quelques 44.000 usagers de tout l'Ouest Var (à moins que cet adjoint en ait pris lui-même l'initiative). Alors que partout ailleurs naissent ce qu'on appelle désormais des "Maisons France Services", La Seyne s'est singularisée en supprimant un tel outil, le plus important du Var par le nombre de ses bénéficiaires, rodé depuis un quart de siècle, dont la performance était citée en exemple par l'État et louée par la presse spécialisée.

 

C'était sans compter sur les mobilisations des usagers, de partenaires sociaux, des élus et formations politiques des gauches et de l'écologie, des personnels eux-mêmes, et le désaveu de l'État qui, tout en démantelant avec méthode l'ensemble des services publics, incite les territoires à maintenir une présence de certains de ceux-ci au sein de Maisons France Services, fût-elle seulement numérique, au plus près des habitants, notamment dans les campagnes et les quartiers urbains fragiles, dont notre quartier Berthe. On pourra se remémorer les enjeux et mobilisations en cliquant ICIICI ou encore ICI

 

 

ACTE 2 : ON COMMUE LA CONDAMNATION EN BANNISSEMENT

 

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La maire et son adjoint ont dû reculer. Arguant d'une soi-disant nécessité de disposer de locaux mieux adaptés, de la perspective – non confirmée par l'office d'HLM Toulon Habitat Méditerranée, propriétaire des espaces – d'une dénonciation de bail, et autres arguments tirés par les cheveux, voilà ressuscitée la Maison des Services Publics, certes en un lieu différent. On aurait pu s'en tenir là, même si n'est pas – pas encore – résolue la question de certains personnels injustement licenciés sur laquelle les syndicalistes qui les accompagnent ont bien raison de ne rien lâcher. La maire et son adjoint auraient fait le dos rond, les acteurs des mobilisations pour le sauvetage n'auraient pas spécialement crié victoire, et l'État, neutre comme il se doit, n'aurait rien commenté.

 

 

ACTE 3 : ON ARROSE LA RENAISSANCE DU RESSUSCITÉ

 

C'était sans compter avec le besoin irrépressible de communiquer à tout va qui anime la municipalité, même sur un non-événement. Voilà qu'on va inaugurer ce qu'on a voulu démolir. Et juste en changeant son nom, la Maison des services publics devenant l'Agora des services. C'est jouer de la crédulité supposée des Seynoises et Seynois dont on postule qu'ils goberont qu'on a créé de toutes pièces un nouveau dispositif à leur service. Mais ce n'est pas très malin. Ça l'est d'autant moins que le carton d'invitation à l'inauguration de ce faux nouvel outil est adressé non seulement au nom du Conseil municipal (propriété de la maire, si l'on en croit l'utilisation de l'adjectif possessif "son"), mais aussi du président du Conseil départemental du Var, celui-là même qui a été désigné par la Ville comme la cause de la fermeture de l'historique Maison des Services Publics, ayant dénoncé la convention qui le liait depuis vingt-cinq ans à la Commune pour faire vivre cet espace indispensable.

 

Là, on a atteint le sommet du Grand Guignol et de la supercherie politicienne organisée. C'est bien triste. Mais heureusement que l'orthographe de l'invitation prête un peu à sourire en trahissant l'amateurisme de ces élus charlatans farceurs municipaux et départementaux, persuadés, à les lire, que le terme "Agora" est un substantif masculin.

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6 septembre 2024 5 06 /09 /septembre /2024 09:32

 

C'est frais et plaisant à lire, c'est limpide et objectif, c'est succinct et essentiel, c'est réaliste et engageant à la réflexion, l'échange et la construction.

 

Le petit livre que vient de publier mon ami Olivier Andrau, qui fut mon adjoint au cours du mandat municipal 2014-2020, tranche opportunément en cette fin d'été 2024 avec l'image pitoyable que trop d'acteurs publics, ici comme au plus haut niveau de la nation, donnent de la vie politique d'un pays qui aura du mal à continuer à se revendiquer comme modèle de démocratie supposé éclairer le Monde par son histoire de nation pionnière de la République des Lumières.

 

J'invite les visiteurs de mon blog à acheter (à la portée de toutes les bourses : 4,50 euros) et lire l'opuscule d'Olivier Andrau qui met du baume au cœur en ces temps où se discréditent ceux qui devraient incarner l'honnêteté démocratique face au fascisme qui guette la France et nombre de ses territoires.

 

 

LA FOLLE STRATÉGIE DE M. MACRON ENRICHIT LE TERREAU DU FASCISME

 

Il y a ceux, au plus haut niveau de l'État, qui suivent sans douter ni broncher leur chef de file qui assume sans vergogne, au mépris de sa fonction de président de la République qui fait de lui l'arbitre suprême de la démocratie, de s'asseoir sur le résultat d'un scrutin en confiant les rênes du gouvernement à un membre du groupe arrivé quatrième du vote, la droite du parti Les Républicains, avec seulement 5% des voix, et, malgré son intitulé... en ayant été une fois de plus la seule formation à refuser de jouer le jeu du "front républicain". À croire qu'il est aveugle – ou, pire, machiavéliquement conscient – de la manœuvre pernicieuse et habile de l'extrême droite l'ayant poussé à ce gravissime choix antidémocratique en posant ses conditions pour ne pas censurer le gouvernement. Il ne l'a manifestement fait que pour lui-même et croit s'assurer la durée, alors qu'il ne peut ignorer que le Rassemblement National auquel il s'en est de fait remis est aux aguets pour enrayer la mécanique et obtenir sa démission. Ceux-là, en suivant M. Macron qui se fait manipuler dans sa folle stratégie, portent la responsabilité de laisser s'engraisser le terreau sur lequel pourrait bien croître le fascisme apparaissant comme seule solution au chaos.

 

 

À LA SEYNE, UN SUBSTRAT DÉLÉTÈRE POUR ENGRAISSER L'EXTRÊME DROITE

 

Et il y a ceux, chez nous à La Seyne, qui donnent un spectacle désespérant de la vie démocratique locale. Ceux-là ont été élus à la régulière, sans conteste, aux responsabilités municipales en 2020 – et je les ai félicités et encouragés –, mais ils n'ont mis que quelques mois à gâcher durablement le capital de confiance que les Seynoises et Seynois leur avaient accordé. On n'anime pas dans la sérénité et avec efficience la vie d'une municipalité avec une équipe dont on exclut les membres les uns et après les autres au point de devenir minoritaire, et dont la survie ne repose que sur le renfort contre-nature d'élus d'autres groupes ayant trahi leurs propres programmes et cocufié leurs électeurs. On ne peut gouverner dans l'intérêt des administrés avec de la seule communication autocentrée par de l'image sans aucun fond, des contrevérités, de la récupération abusive de réalisations dues à d'autres, des projets éphémères tape-à-l'œil et coûteux au détriment de la permanence du service public, de la démolition méthodique de ce qui était à mettre l'actif de ses prédécesseurs ou de ce que ceux-ci ont patiemment mis sur les rails et qui ne demandait qu'à être finalisé et inauguré. On ne peut conserver la confiance de ses électeurs en se coupant d'eux, en plaçant en léthargie les espaces de concertation et de démocratie citoyenne, et en s'enfermant de façon hautaine dans une tour d'ivoire. Tous les ingrédients d'un substrat délétère sont réunis pour que la démagogie de l'extrême droite en embuscade porte ses fruits.

 

 

POUR LA SEYNE ET LA MÉTROPOLE, UN RAYON DE FRAICHEUR POUR ÉCLAIRER NOS LENDEMAINS 

 

Dans ce contexte fou et dangereux risquant d'ouvrir sur de ténébreux horizons nationaux et locaux, Olivier Andrau nous livre un rayon de clarté, de fraicheur, de simplicité, de sérieux, de réalisme et de perspectives d'espérance démocratique. Vraiment, j'encourage à acquérir son ouvrage intitulé « Nous... La Seyne, ville des possibles ». Il a choisi quelques thèmes, quelques enjeux, quelques sujets de dynamique et de qualité de vie pour La Seyne et la métropole. Il en décrit les états des lieux et engage à se projeter collectivement par le partage des analyses vers des orientations ambitieuses tout en étant pragmatiques et réalistes. C'est une invitation à la réflexion et au faire ensemble qui s'adresse à toutes et tous.

 

Il révèle un entrain et une capacité à l'animation d'une démarche rassembleuse de projet pour notre territoire et ses habitants. De quoi me conforter, s'il en était besoin, dans l'idée qu'il ne faut pas hésiter à faire... place aux jeunes.

 

 

 

Le livre d'Olivier Andrau est en vente aux librairies seynoises "M'as-tu lu ?" à Mar Vivo et "Charlemagne" sur le vieux port (certes aussi sur Amazon, mais, moi, les Gafa...)

 

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