6 septembre 2024 5 06 /09 /septembre /2024 09:32

 

C'est frais et plaisant à lire, c'est limpide et objectif, c'est succinct et essentiel, c'est réaliste et engageant à la réflexion, l'échange et la construction.

 

Le petit livre que vient de publier mon ami Olivier Andrau, qui fut mon adjoint au cours du mandat municipal 2014-2020, tranche opportunément en cette fin d'été 2024 avec l'image pitoyable que trop d'acteurs publics, ici comme au plus haut niveau de la nation, donnent de la vie politique d'un pays qui aura du mal à continuer à se revendiquer comme modèle de démocratie supposé éclairer le Monde par son histoire de nation pionnière de la République des Lumières.

 

J'invite les visiteurs de mon blog à acheter (à la portée de toutes les bourses : 4,50 euros) et lire l'opuscule d'Olivier Andrau qui met du baume au cœur en ces temps où se discréditent ceux qui devraient incarner l'honnêteté démocratique face au fascisme qui guette la France et nombre de ses territoires.

 

 

LA FOLLE STRATÉGIE DE M. MACRON ENRICHIT LE TERREAU DU FASCISME

 

Il y a ceux, au plus haut niveau de l'État, qui suivent sans douter ni broncher leur chef de file qui assume sans vergogne, au mépris de sa fonction de président de la République qui fait de lui l'arbitre suprême de la démocratie, de s'asseoir sur le résultat d'un scrutin en confiant les rênes du gouvernement à un membre du groupe arrivé quatrième du vote, la droite du parti Les Républicains, avec seulement 5% des voix, et, malgré son intitulé... en ayant été une fois de plus la seule formation à refuser de jouer le jeu du "front républicain". À croire qu'il est aveugle – ou, pire, machiavéliquement conscient – de la manœuvre pernicieuse et habile de l'extrême droite l'ayant poussé à ce gravissime choix antidémocratique en posant ses conditions pour ne pas censurer le gouvernement. Il ne l'a manifestement fait que pour lui-même et croit s'assurer la durée, alors qu'il ne peut ignorer que le Rassemblement National auquel il s'en est de fait remis est aux aguets pour enrayer la mécanique et obtenir sa démission. Ceux-là, en suivant M. Macron qui se fait manipuler dans sa folle stratégie, portent la responsabilité de laisser s'engraisser le terreau sur lequel pourrait bien croître le fascisme apparaissant comme seule solution au chaos.

 

 

À LA SEYNE, UN SUBSTRAT DÉLÉTÈRE POUR ENGRAISSER L'EXTRÊME DROITE

 

Et il y a ceux, chez nous à La Seyne, qui donnent un spectacle désespérant de la vie démocratique locale. Ceux-là ont été élus à la régulière, sans conteste, aux responsabilités municipales en 2020 – et je les ai félicités et encouragés –, mais ils n'ont mis que quelques mois à gâcher durablement le capital de confiance que les Seynoises et Seynois leur avaient accordé. On n'anime pas dans la sérénité et avec efficience la vie d'une municipalité avec une équipe dont on exclut les membres les uns et après les autres au point de devenir minoritaire, et dont la survie ne repose que sur le renfort contre-nature d'élus d'autres groupes ayant trahi leurs propres programmes et cocufié leurs électeurs. On ne peut gouverner dans l'intérêt des administrés avec de la seule communication autocentrée par de l'image sans aucun fond, des contrevérités, de la récupération abusive de réalisations dues à d'autres, des projets éphémères tape-à-l'œil et coûteux au détriment de la permanence du service public, de la démolition méthodique de ce qui était à mettre l'actif de ses prédécesseurs ou de ce que ceux-ci ont patiemment mis sur les rails et qui ne demandait qu'à être finalisé et inauguré. On ne peut conserver la confiance de ses électeurs en se coupant d'eux, en plaçant en léthargie les espaces de concertation et de démocratie citoyenne, et en s'enfermant de façon hautaine dans une tour d'ivoire. Tous les ingrédients d'un substrat délétère sont réunis pour que la démagogie de l'extrême droite en embuscade porte ses fruits.

 

 

POUR LA SEYNE ET LA MÉTROPOLE, UN RAYON DE FRAICHEUR POUR ÉCLAIRER NOS LENDEMAINS 

 

Dans ce contexte fou et dangereux risquant d'ouvrir sur de ténébreux horizons nationaux et locaux, Olivier Andrau nous livre un rayon de clarté, de fraicheur, de simplicité, de sérieux, de réalisme et de perspectives d'espérance démocratique. Vraiment, j'encourage à acquérir son ouvrage intitulé « Nous... La Seyne, ville des possibles ». Il a choisi quelques thèmes, quelques enjeux, quelques sujets de dynamique et de qualité de vie pour La Seyne et la métropole. Il en décrit les états des lieux et engage à se projeter collectivement par le partage des analyses vers des orientations ambitieuses tout en étant pragmatiques et réalistes. C'est une invitation à la réflexion et au faire ensemble qui s'adresse à toutes et tous.

 

Il révèle un entrain et une capacité à l'animation d'une démarche rassembleuse de projet pour notre territoire et ses habitants. De quoi me conforter, s'il en était besoin, dans l'idée qu'il ne faut pas hésiter à faire... place aux jeunes.

 

 

 

Le livre d'Olivier Andrau est en vente aux librairies seynoises "M'as-tu lu ?" à Mar Vivo et "Charlemagne" sur le vieux port (certes aussi sur Amazon, mais, moi, les Gafa...)

 

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29 janvier 2024 1 29 /01 /janvier /2024 10:45

 

C'est passé inaperçu, mais le périmètre officiel du quartier prioritaire du centre-ville de La Seyne a évolué depuis le récent décret fixant les délimitations des sites urbains vulnérables considérés par l'État comme prioritaires au titre de la politique de la ville.

 

La surface urbaine pouvant bénéficier de significatives aides du gouvernement a en effet été agrandie d'environ un cinquième, mais il apparaît évident que ce n'est pas pour qu'un plus grand nombre d'habitants précaires en soient bénéficiaires que cette extension a été décidée.

 

Quelles en sont alors les raisons ? Les Seynois ont le droit de savoir.

 

 

La carte que j'ai annotée le met en évidence. L'extension au sud ne concerne qu'un périmètre où, hormis le presbytère des curés de Notre-Dame de Bon Voyage, qui ont de toute façon dû faire vœu de pauvreté, il n'y a pratiquement pas de logements mais surtout des équipements publics. Au nord, l'élargissement vers l'ouest de la rue Émile-Zola à la rue Ernest-Reyer, incluant de fait un pâté de maisons individuelles qui ne sont pas à proprement parler occupées par des miséreux, ne sert à l'évidence qu'à raccrocher au zonage la parcelle où est implantée l'école Jules-Verne car il y a obligation de continuité territoriale.

 

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La mairie n'est pas pour rien dans cette nouvelle délimitation. Si la loi prévoit que c'est l'État qui fixe les périmètres des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), ça se fait sur proposition des préfets qui ont obligation de prendre en compte les avis et demandes des maires et présidents des intercommunalités concernés. La maire a donc quelque chose derrière la tête.

 

 

DES ÉQUIPEMENTS PUBLICS RÉNOVÉS OU CRÉÉS ?

 

Ça peut être l'espoir de bénéficier d'aides pour la réhabilitation des équipements publics du QPV. Pourquoi pas, si ça peut donner un argument pour accélérer, par exemple, la reconstruction du groupe scolaire Mabily-Verne que nous avions budgétisé dès 2019 et que la maire reporte d'année en année, ou disposer d'espace pour édifier la crèche prévue et financée dans le programme de rénovation urbaine de 2019 à laquelle la maire a renoncé ?...

 

 

DE L'HABITAT DE TOUS STANDINGS ?

 

Ça peut permettre de disposer de foncier (notamment sur les zones en  vert clair  sur la carte) permettant de « faire de la ville sur la ville », entendez par là construire de l'habitat. Pourquoi pas ? On a d'importants besoins, on doit respecter la loi imposant 25% de logements sociaux plutôt que payer 800.000 euros annuels d'amende, on peut faire de la mixité sociale en faisant venir des classes moyennes dans le quartier, on devra reloger les habitants des îlots de l'hypercentre prévus à la démolition, et on devra sûrement disposer de logements-tiroirs pour permettre la rénovation des immeubles vétustes du cœur historique, autant d'opérations financées depuis 2019 qui tardent à se réaliser...

 

 

UNE ÉVOLUTION POSITIVE DES ACCÈS  ET CONTOURNEMENTS ?

 

Ça peut permettre d'améliorer le réseau des voiries d'accès et de contournement du centre-ville. Pourquoi pas ? On se demande d'ailleurs pourquoi la Ville a mis sous l'éteignoir le projet, pourtant lui aussi bien avancé, de création d'une voie apaisée reliant la rue Beaussier à la rue Jacques-Laurent. On pourrait aussi prévoir du stationnement périphérique à l'hypercentre, absolument nécessaire depuis que la maire a cru bon d'anticiper la “piétonnisation“ initialement prévue en fin de rénovation urbaine et dont on mesure chaque jour un peu plus l'effet létal sur l'activité commerciale, d'autant que, après les rêves illusoires de pont, l'on a manifestement cessé de plaider auprès de la métropole pour la réalisation de la traversée du port et l'arrivée du “superbus“ en site propre pour laquelle on n'a même plus de calendrier...

 

 

UNE DISCRIMINATION SCOLAIRE POSITIVE ?

 

Ça peut permettre d'obtenir enfin le statut de "réseau d'éducation prioritaire" pour les écoles du quartier désormais intégrées dans le périmètre du QPV. Pourquoi pas ? Pour peu que la maire reprenne à son compte ma supplique constante auprès des ministres de l'Éducation nationale d'obtenir que les enfants et les enseignants du centre-ville bénéficient des mêmes aides que ceux de Berthe dont les familles partagent les mêmes caractéristiques socio-économiques, la nouvelle ministre Oudéa-Castera pourrait consentir à cet effort, en espérant qu'elle ne se trompe pas et n'attribue pas les moyens dédiés au remplacement du bénitier de l'école Sainte-Thérèse et du ciboire du collège Sainte-Marie...

 

 

LES SEYNOIS ONT LE DROIT DE SAVOIR, LES ÉLUS LE DEVOIR D'INFORMER

 

Cette extension de surface peut donc être une bonne chose. Lorsqu'ils en auront fini avec leur obsession de démanteler par principe ce qui a été fait avant eux, comme l'appui municipal aux associations des quartiers fragiles de Berthe et du centre ancien ou la Maison des Services Publics du Germinal qui accueille 44.000 usagers de tout l'Ouest-Var, la maire et son adjoint à la politique de la ville pourraient expliquer les raisons de cet élargissement et les projets qu'ils ont en tête.

 

Et surtout, comme la loi le leur impose s'agissant d'un quartier prioritaire, faire revivre les instances de démocratie locale qu'ils ont réduites à néant et associer nos concitoyens, à commencer par les résidents et acteurs de notre cœur de ville historique, à la conception des projets qui pourraient bénéficier de cette nouvelle opportunité géographique.

 

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8 décembre 2023 5 08 /12 /décembre /2023 04:24

 

Plus c'est affirmé sans trembler, plus ça semble vrai. Une fois de plus, une élue de la majorité communale seynoise a asséné une contrevérité lors d'une séance publique du conseil municipal. Cette fois-ci, c'est Madame Sinquin, première adjointe à la maire, qui a réécrit l'histoire.

 

C'était à propos d'une "charte" que la Ville va signer pour s'engager dans une démarche visant à prévenir la pollution des plages et de la mer par les déchets plastiques. Elle a été présentée comme une heureuse initiative municipale. Ce qui est vrai.

 

Sauf que... cette initiative date de 2019, du temps des prédécesseurs de l'actuelle majorité...

 

 

Et, puisque cette inexactitude a été affirmée en séance ouverte au public et à la presse qui pourrait la relayer, je dois, par égard pour les fonctionnaires communaux et métropolitains ainsi que pour les élus qui ont été jadis les chevilles ouvrières du projet – Gilles Vincent, vice-président de la métropole, et Raphaëlle Leguen, alors première adjointe en charge de la mer –, rappeler la réalité des faits sous la forme d'une "lettre ouverte" à Madame Sinquin que je reproduis ci-dessous.

 

« Madame la première adjointe,

« Ce n’est pas joli de prendre nos concitoyens pour des amnésiques.

« Vous avez affirmé en réunion publique du conseil municipal à propos de la prévention des rejets de déchets plastiques par l’équipe municipale que j’animais que rien n’aurait été fait ni aucun engagement pris.

« C’est un mensonge. Avec la métropole ayant la responsabilité des plages et espaces naturels, et notamment son vice-président chargé de l’écologie, Gilles Vincent, maire de Saint-Mandrier, la Ville de La Seyne, par son action en cours et son engagement sur quinze programmes de sensibilisation, de prévention, de nettoyage, de collecte et de tri, a été choisie par l’État pour lancer la Charte nationale « zéro plastique ».

« C’était à la fin de l’été 2019, en présence de Brune Poirson, alors secrétaire d’État à la transition écologique et solidaire. Élue en 2020, il ne restait plus à votre équipe municipale qu’à poursuivre pour atteindre les objectifs de la Charte en 2025.

« Moi, au contraire de vous, je m’efforce de faire preuve d’honnêteté intellectuelle : vous avez continué, c’est bien, et vous signez une charte complémentaire avec la Région Provence, c’est encore mieux. Alors, de grâce, cessez vos polémiques aussi aigries et agressives que dangereuses pour l’image de l’action publique qui doit être transparente pour ne pas faire le lit de ceux qui détestent la République.

« Veuillez croire, madame la première adjointe, à mes sentiments distingués. »

 

Je n'aurais pas réagi à ce qui aurait pu être une méconnaissance ou un oubli de l'histoire de la part de la première adjointe si, après que Bouchra Réano, conseillère municipale socialiste du groupe d'opposition des gauches et de l'écologie, a rappelé la réalité, Madame Sinquin avait reconnu sa bévue et "rendu à César ce qui était à César" au lieu de s'obstiner à affirmer le contraire de la réalité.

 

Et, si certains doutaient encore, je les invite à relire quelques articles de presse qui avaient alors relaté l'événement au cours duquel la Ville et la Métropole s'étaient solidairement engagées dans ce partenariat écologique impulsé par l'État, moment symbolique auquel participait d'ailleurs, ainsi qu'en attestent les photos illustrant cet article, la maire actuelle qui représentait alors le conseil départemental du Var et qui aurait pu rafraîchir la mémoire de son adjointe :

 

> un article du site Internet LE PETIT VAROIS.FR

> un article du site Internet VAR-MATIN

> un article du site Internet FRANCE BLEU

 

 

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1 juillet 2023 6 01 /07 /juillet /2023 08:00

 

La municipalité de La Seyne est-elle sincère quand elle dit chercher des solutions pour éviter la disparition de la Maison des Services Publics (MSP) de la commune ? On peut se poser la question après la tenue d'une ultime réunion de l'Assemblée générale du Groupement d'intérêt public (GIP) qui en assure la gestion. Il y a été décidé à l'unanimité son auto-dissolution au 30 juin.

 

Et, si le Département du Var, cogestionnaire avec la commune, a confirmé par son vote comme on s'y attendait son inexplicable volonté de se désengager alors qu'il est la collectivité territoriale ayant compétence en matière d'action sociale, la Ville de La Seyne lui a contre toute attente emboité le pas en votant aussi la dissolution.

 

Ça nécessite pour le moins des explications publiques.

 

 

UNE MÉCONNAISSANCE OU UN DOUBLE LANGAGE ?

 

Alors que neuf institutions publiques s'étaient regroupées en 1999 au sein de ce GIP pour assurer une offre diversifiée de services publics au plus près de nos habitants, la plupart d'elles, notamment faute de moyens dévolus par leur tutelles, ont peu à peu, au fil des années, abandonné le navire, laissant la charge de la gestion aux seuls Département et Commune. La terrible décision du Conseil départemental du Var de se retirer à son tour devait immanquablement entraîner la disparition du GIP puisque, comme son nom l'indique, c'est un "groupement" et la Ville ne peut "se regrouper"... toute seule.

 

Mais la Ville semble bien tenir un double langage. D'un côté, elle communique pour jurer qu'elle recherche des solutions pour garantir la pérennité de la structure qui répond aux besoins de 44.000 usagers de La Seyne et de ses communes environnantes. D'un autre, elle ne s'insurge pas contre la décision de retrait de son partenaire départemental.

 

 

UN PROPOS RASSURANT CONTRARIÉ PAR UN VOTE POUR LA DISSOLUTION

 

Comment expliquer que le Département était représenté à cette réunion d'Assemblée générale par une conseillère départementale également adjointe à la maire de La Seyne s'il n'y a pas identité de vue entre les deux institutions ?

 

Comment expliquer que la représentante de la Ville, une autre adjointe à la maire, a voté favorablement pour la dissolution du GIP au lieu, au moins, de s'abstenir pour manifester la volonté municipale de ne pas voir disparaître cette indispensable structure ?

 

Comment expliquer qu'un troisième adjoint à la maire annonce publiquement la prolongation du GIP jusqu'au 31 décembre prochain pour disposer du temps de trouver des solutions pour garantir la poursuite des offres de services aux publics tandis que celle qui a représenté la Ville à la réunion de dissolution a voté pour que celle-ci soit effective au 30 juin ?

 

 

UNE LIQUIDATION SEREINE ?

 

Comment expliquer que c'est cette dernière adjointe au maire qui, le vote de dissolution acquis, a retiré de l'ordre du jour le vote du budget du second semestre 2023 du GIP ? Sur quel acte administratif règlementaire le liquidateur désigné va-t-il pouvoir s'appuyer pour assurer sa mission d'ordonnateur des opérations financières nécessaires à la dissolution ? Comment le comptable public, agent de l'État chargé de l'exécution des actes budgétaires, va-t-il pouvoir mener à bien son travail au cours des mois nécessaires à la liquidation ?

 

Comment expliquer que la métropole Toulon Provence Méditerranée (MTPM), qui s'était engagée en 2022 à allouer une participation financière au fonctionnement du GIP, n'a pas traduit dans les faits cette décision ? Dans ce contexte fumeux de double langage, on est en droit de se demander si ce n'est pas à la demande de la commune ou du département eux-mêmes. Leurs représentants à l'Assemblée générale du GIP condamné et déjà moribond vont-ils expliquer ce revirement ?

 

 

QU'EN DISENT LE PROPRIÉTAIRE DES LIEUX ET LE REPRÉSENTANT DE L'ÉTAT ?

 

Comment expliquer que l'office métropolitain d'HLM, Toulon Habitat Méditerranée (THM), propriétaire des locaux de la "Tour du Gère" dans lesquels fonctionne la MSAP, désigné par la municipalité comme cause de la possible disparition de la structure car ayant un projet de réhabilitation et changement d'usage de l'immeuble, ne prend-il pas la parole, par exemple par la voix de sa vice-présidente seynoise, élue au conseil municipal de La Seyne sur la liste de la maire, pour éclairer le public sur ses intentions et leurs échéances au sujet du devenir de cet espace ?

 

Que pense de tout ça le préfet du Var, qui est à la fois garant de la légalité des actes, assurant le contrôle du GIP en sa qualité de "commissaire du gouvernement", assistant de plein droit aux instances délibérantes, pouvant « faire opposition à ce titre aux décisions et délibérations qui mettent en jeu l'existence ou le bon fonctionnement du groupement » (article 22 des statuts du GIP), et promoteur territorial des politiques publiques du gouvernement qui incite à la création de Maisons France Services, donc supposé ne pas voir d'un bon œil la fragilisation de la deuxième plus importante structure de ce type de France par le nombre de ses usagers ?

 

 

UNE NÉCESSITÉ ABSOLUE DE PAROLE UNIQUE ET RESPONSABLE

 

Tout ça fait beaucoup d'interrogations et de propos contradictoires. Les salariés du GIP dont l'emploi est en jeu ne peuvent rester dans une expectative traumatisante. Le public a le droit de savoir, surtout les gens précaires qui traversent une période difficile de fortes tensions et de stigmatisations et qui, plus que jamais, ont besoin dans leur environnement urbain d'existence d'une présence rassurante et bienveillante de la puissance publique républicaine. Où il y a du flou, il y a un loup...

 

En prenant bien sûr soin de ne pas désavouer ses adjoints ayant exprimé tour à tour tout et son contraire, la maire, qui est à la fois déléguante de la Ville au sein du GIP, première magistrate de la commune, conseillère départementale, vice-présidente de la métropole, membre du conseil d'administration de l'office métropolitain d'HLM, et interlocutrice de l'État, devrait prendre la parole pour faire cesser ce brouhaha d'incohérences qui inquiète plus qu'il ne rassure.

 

En clair, si la municipalité et ses partenaires institutionnels veulent la mort de la Maison des services publics ainsi que leurs contradictions successives le laissent entendre, qu'ils le disent. Et, si tel n'est pas le cas, ce que tout un chacun veut croire, ça permettra, dans une démarche d'appropriation partagée des enjeux telle que souhaitée pour la politique de la ville en faveur des quartiers populaires vulnérables, à tout le monde, y compris aux habitants, de se remonter les manches pour parvenir à pérenniser ce bel et indispensable outil de vie sociale et de solidarité.

 

Le Collectif de défense de la Maison des services publics de La Seyne, en tous cas, auquel participent des représentants des habitants (CIL Berthe) et des usagers (INDECOSA), est disposé à s'y impliquer.

 

 

Le dernier communiqué du Collectif de défense...

 

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15 juin 2023 4 15 /06 /juin /2023 09:51

Ce mercredi, la maire de La Seyne publiait sur un réseau social un message intitulé "La majorité consolidée et de nouvelles délégations pour l'équipe municipale", invitant les visiteurs à cliquer sur un lien permettant de « retrouver les délégations des élus de [sa] majorité ».

 

Et, en effet, en allant sur le lien indiqué, s'ouvrait une fenêtre présentant les adjoints et conseillers municipaux et la liste des responsabilités déléguées par décision de la maire à chacun des membres de sa énième nouvelle majorité rafistolée grâce aux dernières trahisons d'élus d'autres listes peu soucieux des mandats que leur avaient confiés leurs électeurs.

 

Et, ce jeudi, donc au lendemain de cette mise en ligne, plus rien sur cette page Internet !!! Juste les identités des élus. Bizarre... et ouvert à toutes les interprétations possibles...

 

 

On peut s'interroger sur les raisons de ce prompt revirement. Un problème technique provoqué par les violents orages ? Si là en est la cause, ça devrait être vite réparé.

 

Mais peut-être aussi une intervention du contrôle de légalité de la préfecture, constatant que certaines délégations accordées concernaient des secteurs de la vie locale sur lesquels la commune n'a pas compétence, celle-ci étant par exemple exercée par la métropole ?

 

Ou bien une prise de conscience que la longue liste de délégations très pointues constituait un vrai casse-tête pour le citoyen souhaitant trouver un interlocuteur politique sur un sujet le concernant ? À titre d'exemple, j'ai relevé qu'un directeur d'école ou un représentant d'association de parents d'élèves pouvait avoir au moins sept interlocuteurs différents en charge de divers enjeux liés à la scolarité primaire !

 

La joyeuse sérénité affichée par cette nouvelle majorité de bric et de broc regroupant autour d'une maire rassembleuse au-delà de l'imaginable des élus d'extrême-droite et de récents candidats de gauche, et d'autres gens qui se disaient pis que pendre jusqu'à ces derniers mois, m'interdit de penser qu'il pourrait y avoir une quelconque autre raison.

 

Surtout pas une discorde résultant d'un mécontentement de certains frustrés de n'avoir pas obtenu les responsabilités qu'ils espéraient, voire avaient négociées, ou d'autres fâchés de s'en voir retirer.

 

Mais je ne crois pas à de possibles dissensions : les trois années écoulées attestent d'une coopération tellement sereine et paisible, dans une équipe soudée et amicale, concentrée en parfaite communion sur la mise en œuvre du projet pour lequel la confortable majorité de 17% des électeurs seynois lui a chaleureusement accordé sa confiance en 2020 et auquel, qu'on vienne du Front National ou de Génération Écologie, tout ce beau monde semble adhérer aujourd'hui...

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Publié par Marc Vuillemot - dans Démocratie locale et communication
7 mai 2023 7 07 /05 /mai /2023 13:18

 

Bonaparte arrive à La Seyne. Ça va être un beau temps fort de la vie de notre cité. Mesuré à l'aune du nombre de fois où le nom du capitaine de l'armée républicaine est cité dans les 32 pages du dernier magazine municipal "Vivre à La Seyne" mis en ligne sur le site Internet de la commune, ce sera sans aucun doute un événement majeur.

 

Mais le futur empereur n'est évoqué que 16 fois dans cette parution. Ce n'est pas lui qui est le plus mis à l'honneur. Il émarge en effet bien loin derrière la capitaine de cérémonie qui compte 34 citations et qui, par ailleurs, apparaît 21 fois en photo dans ce numéro printanier du journal de la municipalité. À chacun la grandeur qu'il mérite...

 

Ça fait de La Seyne une exception singulière dans la communication officielle du monde politique communal varois.

 

 

Oui, et c'est même une sacrée exception qui, d'ailleurs, fait de plus en plus ironiser dans les agoras populaires seynoises. Est-ce un sentiment alimenté par la rumeur ? J'ai voulu en vérifier le bien-fondé et je me suis amusé à faire quelques comparaisons qui confirment que La Seyne se distingue très largement du reste du département.

 

Par la grâce d'Internet, il est en effet possible de lire en ligne les magazines municipaux de la plupart des communes. Je m'en suis tenu à la dernière parution des journaux communaux de 14 des 15 communes les plus peuplées du Var (seulement 14 car je n'ai pas déniché le magazine de Brignoles sur le Net), auxquelles j'ai ajouté les deux communes voisines qui ne figurent pas parmi les 15 les plus peuplées (Ollioules et Saint-Mandrier).

 

 

LA MAIRE DE LA SEYNE CHAMPIONNE DU VAR AU TROMBINOMÈTRE !

 

Le résultat (voir tableau en bas d'article) est impressionnant. Rapporté à 10 pages de magazine (car ils n'ont pas tous la même pagination), La Seyne est de très loin la commune où le maire est le plus cité par son nom (presque 3 fois plus que la moyenne !) et celle qui devance largement toutes les autres au palmarès du nombre de photos publiées du premier magistrat (plus de 3 fois plus que la moyenne !). Les graphiques ci-dessous parlent d'eux-mêmes...

 

 

 

 

TOUT EST BON, MÊME SURFER SUR LE BICORNE

 

Certains ne manqueront pas de justifier que c'est conjoncturel et qu'il n'en est rien sur la durée. En effet, ce n'est pas tous les jours qu'une maire du XXIe siècle se mue en réincarnation de celui qu'on surnommait « le Petit Caporal »...

 

C'est un peu vrai. L'occasion de la venue chez nous de celui que les royalistes et les Autrichiens appelleront « le Tyran » lorsqu'il aura remplacé le bicorne par la couronne – et qui se qualifiera lui-même d'« Aigle » sans que les ergots de ses chevilles ne gonflent – justifie sûrement qu'on en fasse un peu plus qu'à l'ordinaire dans le paraître auto-promotionnel. Avec 6,6 photos pour 10 pages, la maire est cette fois-ci au double de sa moyenne depuis son élection qui s'établit à 3,4... et qui est tout de même une fois et demie de plus que la moyenne des maires des 16 communes varoises étudiées...

 

 

65 % DE PLUS DE TROMBINES QUE SES DEUX PRÉDÉCESSEURS

 

D'autres diront que ça a toujours été le cas à La Seyne. C'est faux, le trombinomètre le prouve. Au bout de trois ans de mandat, on peut aussi opérer des comparaisons à peu près fiables grâce à la mise en ligne des anciens magazines municipaux sur l'excellent portail des archives municipales.

 

Le graphique ci-dessous montre clairement que, depuis son élection, la maire d'aujourd'hui pose dans la publication municipale 65% de plus que ses deux prédécesseurs sur la même durée des 34 premiers mois de mandat des uns et des autres (voir tableau de calcul en bas d'article).

 

 

 

Nul n'en disconviendra, la communication municipale est un merveilleux outil de la démocratie locale. À condition que ça ne s'exerce pas à sens unique, l'image et le tape à l'oeil occultant le fond, et que le dialogue soit constant avec les citoyens, dans leurs lieux de vie, avec les associations et acteurs économiques, les comités d'intérêt local, les comités d'usagers des services publics, les conseils de quartiers.

 

Sinon, ce n'est que de la promotion en forme de propagande. Et ça pourrait bien ressembler à ce qu'on connaît sous d'autres régimes.

 

 

Note : Ci-dessous les tableaux de synthèse des données qui ont permis d'établir les graphiques ci-dessus. Les feuilles de calcul sont à disposition. 

 

 

 

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3 mai 2023 3 03 /05 /mai /2023 10:06

 

« Madame la maire, Nathalie, ne cède pas. Ni pour la friche Altavilla du quartier Peyron, ni pour l'ex-école Eugénie-Cotton, ni pour l'ancien dépôt des bus de Moneiret, ni pour le terrain des anciennes tours A du Germinal, ni pour aucun programme immobilier à vocation sociale. Aménage, fais évoluer, améliore, mais ne cède pas.

 

« On comprend les inquiétudes des riverains des projets de construction de petites résidences pour reconstituer l'offre locative sociale résultant des démolitions, tant à Berthe qu'au centre-ville, mais on doit entendre aussi les milliers de familles qui sont en attente d'un logement à loyer accessible. Ceux-ci sont de très loin bien plus nombreux parmi tes administrés que ceux qui expriment leurs craintes.

 

« Et ton devoir est d'agir pour le plus grand nombre.

 

 

« Va à la rencontre des futurs voisins des projets. Ils n'ont peut-être pas pris part aux nombreuses réunions publiques qui ont permis de définir ces perspectives de construction et les valider. Expose-leur les raisons et l'historique de ces programmes. Mobilise à tes côtés les institutions publiques qui ont construit avec la Ville les programmes de rénovation urbaine de Berthe et du centre-ville, mais aussi les représentants des habitants des quartiers qui ont participé officiellement aux comités de pilotage des programmes et les ont entérinés au nom de tous.

 

 

DES PROJETS RÉSULTANT DE CONCERTATIONS CITOYENNES

 

« Si tu le souhaites, pour te dédouaner, mobilise-moi pour t'accompagner et assumer. Je te le dois au nom de la continuité républicaine. C'est moi en effet qui ai poursuivi après Arthur Paecht la mise en œuvre du programme de rénovation urbaine de Berthe, qui ai élaboré en 2018-2019 celui du centre ancien que tu déploies aujourd'hui, et qui ai porté les révisions du plan local d'urbanisme de 2011 à 2019. Ce sont là les cadres dans lesquels sont gravés dans le marbre des objectifs urbains toutes ces réalisations indispensables de logements. Ils n'ont fait l'objet d'aucune désapprobation citoyenne car ils ont été très largement concertés avec les gens, les Comités d'intérêt local, les conseils de quartiers, les très officiels "conseils citoyens" et le monde associatif et économique.

 

« Ces documents officiels sont publics et opposables au sens juridique du terme. Nul n'est censé les ignorer. S'ils ont omis de participer aux débats citoyens qui ont précédé leurs finalisations, nos concitoyens qui s'émeuvent aujourd'hui ont pu et peuvent les consulter pour en connaître la réalité bien modeste et la typologie. En outre, dans le livret de projet 2020-2026 de ton équipe, largement distribué au cours de la campagne électorale, il n'est à aucune page indiqué que tu envisageais de renoncer à tel ou tel de ces programmes. Tu n'as donc pris personne en traître.

 

 

SANS LOGEMENT DÉCENT, TOUS LES AUTRES DROITS RESTENT INACCESSIBLES

 

« Enfin, comme c'est prévu par la loi, dans chaque secteur concerné par les projets de constructions qui soulèvent des émois, fonctionne un "conseil de quartier" animé par un de tes adjoints assisté de fonctionnaires compétents en animation et médiation. Active la démocratie locale si elle s'est un peu assoupie. Tu verras, l'échange, si tu ne convaincs pas tout le monde, permettra au moins de rétablir des éléments objectifs sur les enjeux. À défaut, tu courras le risque que des démagogues, dont certains issus de ta propre majorité, s'emploient à fracturer un peu plus la société seynoise déjà bien fragilisée par les inégalités socio-économiques, culturelles et territoriales. Et ce sont ceux qui détestent la démocratie et la république qui en récolteront les fruits.

 

« Le 5 juillet 2020, le jour même de ton élection aux fonctions de maire, Laurent Desmard, président national de la Fondation Abbé-Pierre, livrait quelques écrits que je te propose de relire : ”Sans un logement digne et décent, tous les autres droits, à l’alimentation, à la santé, à l’éducation, à la sécurité… restent inaccessibles. L’abbé Pierre avant nous le répétait sans cesse. Depuis plus de trente ans, tous nos rapports dénoncent la pénurie et le coût exorbitant du logement. Et évidement les conséquences catastrophiques de la crise touchent en priorité les personnes et les ménages les plus modestes. Un peu partout sur le territoire, on voit revenir le fléau de la faim pour des adultes, des jeunes, des enfants. Pour beaucoup d’enfants, la cantine assurait le seul repas équilibré de la journée. Partout la distribution alimentaire a dû être multipliée dans les quartiers, dans les résidences universitaires, dans les squats ou dans les bidonvilles où même l’eau fait défaut. Comment vivre à cinq dans 25 m2 ? Comment faire ses devoirs quand la famille ne partage qu’une pièce à tout faire ? Comment laisser un peu de repos à celle ou celui qui vient de sauver des vies rentre à la maison dans un logement surpeuplé ? Comment, comment, comment ? Il nous faudra maintenant répondre à toutes ces questions…“

 

« Dans ta boîte à outils de première magistrate, patiemment garnie par tes prédécesseurs, tu disposes de quelques instruments pour apporter certaines réponses. Ces projets immobiliers sociaux, partagés avec tous les partenaires institutionnels de la Ville et validés par les citoyens, en font partie. »

 

 

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4 octobre 2022 2 04 /10 /octobre /2022 16:24

Si j'en crois les photos publiées, il y avait une foule inhabituelle ce dernier jeudi sur les gradins qui permettent à nos concitoyens d'assister aux séances du conseil municipal.

 

C'est encourageant de relever l'intérêt soudain que portent les Seynois à la vie de l'assemblée où se jouent le présent et l'avenir de leur ville. Je ne suis certes pas naïf et, à défaut de pouvoir assister dans leur ville à une séance de cinéma tragi-comique, certains d'entre eux n'ont sûrement été motivés que pour ne pas manquer un nouvel épisode de l'inquiétant et pitoyable spectacle de déchirement que donne d'elle-même la majorité municipale depuis des mois.

 

Dans ce contexte où la forme des invectives prend le pas sur les enjeux de fond, la question se pose de l'objectivité des informations que peuvent s'approprier les habitants...

 

 

Cinq jours après cette séance du conseil municipal, l'un des deux titres de la presse écrite locale n'a pas proposé une ligne sur ce qui s'est déroulé lors de cette réunion. Dans la même période, l'autre journal a offert deux jours durant à ses lecteurs une page entière, annonçant même en fin du second article que les journalistes « reviendr[ont] sur ce conseil dans une prochaine édition ». On l'attend bien volontiers.

 

LA PRESSE LOCALE A SES LIMITES 

 

Dans un pays où la liberté des journalistes est un bien précieux de la démocratie, il n'appartient à personne de juger du parti pris éditorial d'une publication, surtout que la presse écrite locale n'est pas à la fête et fait ce qu'elle peut.

 

On peut juste constater que La Marseillaise n'a rien relaté de cette importante réunion. Et, à la lecture des deux articles de Var-matin, on relève que la relation des interventions de l'opposition des gauches et de l'écologie n'occupe pas la place à laquelle son poids électoral pourrait lui permettre de prétendre, d'autant que, sur la plupart des sujets évoqués, ses élus sont intervenus avec un argumentaire construit et même que l'un d'eux a été inscrit à l'ordre jour sur leur demande, ainsi que le permet le règlement intérieur de l'assemblée communale.

 

Les places réservées aux interventions des divers groupes politiques sur les deux pages consacrées par le quotidien à ce conseil municipal sont édifiantes. En atteste le montage ci-dessous où sont entourées de  bleu marine  celles des membres de la majorité restés – ou devenus – fidèles à la maire, en  violet  celles des élus exclus de sa majorité par la maire, en  bleu turquoise  celles des « indépendants » ayant quitté le groupe des gauches et de l'écologie (dont les votes étranges sur le budget les rapprochent désormais de la majorité de la maire), en  marron  celles des élus du Rassemblement National, et en  rouge  celles du groupe des gauches et de l'écologie. Sont par ailleurs  soulignés en vert  les sujets sur lesquels les élus de gauche sont intervenus et  barrés en rouge  ceux où ils n'ont pas pris la parole.

 

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À l'aune de la surface qui leur est dédiée, ils ne représentent pas grand chose, ces encadrés de rouge. L'essentiel de l'espace est consacré aux amabilités échangées entre membres de la majorité élue en 2020, en bleu pour les affidés et en violet pour les félons. Pourtant, sur les enjeux rapportés par les journalistes, comme sur d'autres que la presse n'a pas (ou pas encore ?) relatés, le groupe d'opposition des gauches et de l'écologie ne s'est pas privé, propos construits à l'appui, de faire connaître ses points de vue.

 

LES MEDIAS D'AUJOURD'HUI AUSSI POURRAIENT MIEUX FAIRE

 

On ne trouve non plus de trace de leurs prises de parole – ni même de quelque sujet sur cette réunion du conseil municipal – sur les sites Internet ou télévisuels d'information locale (tv83.info, laseyne.info, bfmtv-var, lemetropolitan, etc.), pas plus que sur le site officiel de la ville (mais ça, on s'en serait douté...). Tout au plus certains internautes ont-ils diffusé sur leurs pages facebook la vidéo de la séance qu'ils ont filmée avec les moyens du bord, en totalité ou en partie, depuis le fond de la salle du conseil municipal, plus ou moins relayée par d'autres, dont certains élus.

 

PAR CHANCE, LES GAUCHES ET L'ÉCOLOGIE ASSURENT LEUR PROPRE COMMUNICATION

 

Heureusement que, comme ils le font après chaque séance du conseil municipal, les conseillers municipaux du groupe des gauches et de l'écologie ont pris la peine de "s'auto-filmer“ et "s'auto-diffuser" sur leurs pages facebook personnelles et celle de leur équipe, et de mettre les textes de leurs interventions en ligne sur leur blog, sinon, dans cette étonnante vacuité d'information, on pourrait penser qu'ils ont renoncé à être les porte-parole et lanceurs d'alertes des Seynois qui leur ont accordé leur confiance aux élections de 202

 

Cinq articles relatant leurs positions et questionnements, hélas souvent sans réponse, formulés au cours de cette réunion, méritent d'être lus. Je m'autorise à en proposer les liens aux visiteurs de ce blog :

> sur le débat de politique générale dont ils ont obtenu la tenue : CLIQUEZ ICI

sur le devenir du complexe aquatique Aquasud CLIQUEZ ICI

> sur le projet « Cité bleue » de la maire devant (un jour peut-être...) remplacer celui des cinémas et hôtels de l'Atelier mécaniqueCLIQUEZ ICI

> sur l'impôt foncier sur les propriétés bâties : CLIQUEZ ICI

> sur le projet éducatif de territoire : CLIQUEZ ICI

 

 

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Mais, s'il existait une vraie volonté municipale de sensibiliser nos concitoyens à la « chose publique » et de leur permettre d'aiguiser leur sens critique en se forgeant eux-mêmes une opinion, ne serait-il pas utile que les séances de notre assemblée communale délibérante soient diffusées en direct et en différé, par exemple sur un réseau social officiel, comme la page facebook de la mairie ?...

 

On sait le faire ailleurs, comme ici, pas bien loin de chez nous.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Démocratie locale et communication
18 juillet 2022 1 18 /07 /juillet /2022 03:24

À l'entendre et la lire, avant l'avénement de la maire, La Seyne était noyée dans les ténèbres du néant. Après avoir tenté de faire gober aux Seynoises et aux Seynois qu'ils lui doivent le projet de rénovation de notre vieux centre-ville, me contraignant à rappeler la réalité des faits, voilà qu'elle s'apprête à récupérer à son profit politicien le travail accompli par ses prédécesseurs à la mairie et au canton La Seyne-sud – Saint-Mandrier du conseil départemental quant au programme de réhabilitation de la corniche de Tamaris.

 

Ça va se passer ce mercredi lors d'une nouvelle réunion publique où elle se mettra encore en scène comme si elle était en campagne électorale permanente. Or, sur ce sujet encore, sa communication n'est qu'approximations, illusionnisme et démagogie. La réalité, c'est que, depuis 2010, la Ville a construit un projet de rénovation, d'abord avec le Département puis avec la Métropole dès que celle-ci s'est vu transférer la gestion des voiries, y associant les habitants et comités d'intérêt local volontaires, dans le cadre notamment du "Comité des usagers des mobilités" que la maire a mis en sommeil depuis son élection.

 

Après des années d'études rendues nécessaires par d'innombrables contraintes, ce projet a été finalisé en 2019. Son financement a été acté la même année. Et Madame Bicais n'était pas maire...

 

 

Je lis que la maire se vante de ce que « le projet d’aménagement de la Corniche Tamaris à La Seyne réalisé par la métropole TPM s’est ouvert le 7 janvier [2022] en donnant la parole aux habitants ». C'est de la contrevérité. Car le programme est arrêté depuis trois ans. Et c'est de la pure démagogie. Car que sera-t-il fait de la parole des habitants ? Je vais le démontrer.

 

 

DEPUIS 2010, LA SEYNE AU TRAVAIL AVEC LE DÉPARTEMENT

 

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Mais, avant d'en venir à l'histoire toute récente du projet qui nous intéresse, on ne peut pas passer sous silence l'implication aux côtés de la Ville, dès 2010, de Gilles Vincent, alors conseiller général – aujourd'hui on dit "départemental" – du canton de Saint-Mandrier et La Seyne-sud.

 

Malgré un différend ancien entre la commune et le département sur la propriété de la corniche, ce dernier ne tenant pas à s'impliquer dans sa réfection puisque le transfert de cette voirie de la Ville au Département n'avait pas abouti au début des années 2000, celui qui est toujours maire de Saint-Mandrier s'est investi fortement dans la conception d'un programme et pour qu'un partenariat permette d'aboutir à un projet partagé entre les deux institutions. Nous étions parvenus à une modeste réhabilitation à hauteur de 6 millions d'euros, compatible avec la situation financière de la commune, le Département prenant à sa charge les études et quelques dépenses pouvant entrer dans ses compétences. Comme quoi, même avec des élus de sensibilités politiques différentes, lorsque l'intérêt général prévaut, on peut faire avancer les choses. C'est sûrement la seule leçon qu'en a tirée la maire qui vient de tenter de stabiliser sa majorité bancale en y intégrant, telle une équilibriste, des élues issues de la gauche et l'extrême-droite...

 

Mais la perspective du transfert des voiries à l'agglomération Toulon Provence Méditerranée, depuis devenue Métropole, nous a alors conduits à différer la mise en œuvre, estimant que, avec les moyens de l'intercommunalité, il serait possible de concevoir un projet de bien plus grande envergure. Même si nous avons perdu quelques années, bien nous a pris. C'est une mobilisation de plus de 30 millions d'euros que nous avons obtenue, bien plus que les 6 millions que La Seyne pouvait supporter avec son seul budget.

 

LA PAROLE AUX HABITANTS ALORS QUE TOUT EST DÉJÀ DÉCIDÉ ?

 

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Mais revenons à la « concertation » de ce début de 2022 et aux participants invités à, soi-disant, contribuer à la définition du projet de réfection.

 

Leur a-t-on communiqué les conclusions des études et diagnostics réalisés sur la faisabilité, les contraintes imposées par la loi sur l'eau, le règlement de l'Aire de valorisation de l'architecture et du paysage, les aléas résultant de l'étude du BRGM de 2017, ceux de l'étude de circulation de Citelum de 2012, l'étude de transport de l'AUDAT de 2013, les obligations issues du Contrat de Baie (première et deuxième contractualisations), celles imposées par la gestion des biocénoses marines rappelées dans le schéma départemental de la mer et du littoral, celles découlant des limites imposées par l'État au regard des risques de submersion marine, du plan d'eau militaire, de la zone portuaire, les diagnostics relatifs au pluvial sur le bassin versant, et d'autres ? A-t-on seulement transmis ces données à la société chargée d'animer cette « concertation » ?...

 

La réalité est que, à 99 %, ce qui est faisable règlementairement, techniquement et budgétairement est déjà décidé. Et ça l'est dans un document dense de 93 pages que, avec le président de la Métropole Hubert Falco, nous avons validé en son temps. On peut le consulter en cliquant ICI ou sur son fac-similé ci-dessus. C'était en novembre 2019, avant que Madame Bicais ne devienne première magistrate de La Seyne. Et ce document-programme, qui a intégré de nombreux avis de citoyens volontaires du Comité communal des usagers des mobilités, a certes pu évoluer depuis presque trois ans, le peut encore à la marge, mais son économie générale ne peut que demeurer.

 

Fort heureusement pour la maire, les conclusions de la « concertation sur le diagnostic » organisée entre janvier et février 2022 à grand renfort de publicité sont toutes cohérentes avec le document-programme de 2019. Et, de toute façon, cette démarche – dont on aimerait connaître le coût – qui a surtout servi à caresser dans le sens du poil les 50% de répondants qui sont des riverains immédiats de la Corniche, a tellement accouché de généralités aux questions (volontairement ?) banales que chacun ne pourra que se retrouver dans le programme défini trois ans plus tôt...

 

 

UN PROJET FICELÉ DEPUIS 2019, AVANT LE MANDAT DE Mme BICAIS

 

Pour constater que le parti pris général est arrêté depuis trois ans, il suffit de comparer des extraits du document-programme de 2019 et de ce qui est présenté aujourd'hui (par exemple pour les profils des chaussées), seules des évolutions à la marge étant encore possibles.

 

C'est d'ailleurs sur ces orientations que, à la même époque, a été élaboré le schéma budgétaire et le calendrier de réalisation. On le verra ci-dessous, il n'y a rien de nouveau sous le soleil depuis l'arrivée aux affaires de Madame Bicais, sinon peut-être qu'elle a intégré ce qui était appelé dans le document-programme de 2019 des « séquences paysagères » (Bois Sacré, anse du Père Louis, Balaguier, Tamaris et Le Lazaret) dans son « collier de perles ». Mais ça, c'est de la communication pure et rien d'autre.

 

J'en terminerai en livrant ci-après quelques documents qui corroborent également mon affirmation que le programme est arrêté depuis 2019, que le calendrier de réalisation que nous avions fixé à l'époque est pratiquement respecté – on l'a vu avec une première tranche avancée de travaux qui a concerné comme prévu la réhabilitation de la corniche Philippe-Giovannini entre l'Atelier mécanique et le giratoire d'accès au terminal des croisières de la zone portuaire Grimaud – et que le budget nécessaire, réparti sur plusieurs années, a bien été obtenu de la Métropole en 2019.

 

 

LE CALENDRIER DE RÉALISATION ARRÊTÉ EN 2019

 

L'ENGAGEMENT FINANCIER DE LA MÉTROPOLE OBTENU EN 2019

 

 

CLIC POUR LIRE L'ARTICLE COMPLET SUR LE SITE DE VAR-MATIN

 

L'important est bien sûr que ce dossier ait avancé et qu'il continue à avancer. Pour la corniche de Tamaris comme pour d'autres chantiers structurants pour La Seyne et les communes de la métropole, notamment Saint-Mandrier pour celui-ci, des cadres et des agents territoriaux de la commune, de la métropole et du département sont au travail depuis des années, des élus, dont mes adjoints Claude Astore et Florence Cyrulnik, comme Gilles Vincent, maire de Saint-Mandrier, vice-président de TPM et ancien conseiller général du canton, ont cherché des solutions, piloté l'élaboration du programme, et convaincu la Métropole de s'y engager. Mais nul doute que la maire ne manquera pas de rappeler leur rôle lors de la réunion publique prévue ce mercredi...

 

Il serait en effet à la fois contraire aux usages de continuité républicaine et méprisant pour ceux qui ont œuvré qu'une maire réécrive l'histoire à sa façon dans le seul vil but de conforter sa suffisante notoriété, en assumant d'abuser ses concitoyens. Et ce n'est en rien son genre.

 

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13 juillet 2022 3 13 /07 /juillet /2022 05:02

Il n'y a pas eu que de l'invective et des règlements de comptes entre membres de la "majorité" municipale issue de la "coalition" de gens de l'extrême-droite, de la droite républicaine et du macronisme libéral lors de la réunion du mois de juin du conseil municipal.

 

Il y a aussi eu quelques sujets d'importance et de fond, concernant le quotidien de nos concitoyens ou touchant aux budgets de la commune, tant celui réalisé de 2021 que celui en cours de 2022, c'est-à-dire à la politique conduite par la maire pour les services aux administrés, aux investissements et à la gestion de la dette communale.

 

Et, en analysant les votes respectifs des cinq groupes politiques de l'assemblée communale, certains pourraient être surpris de constater que seul celui des communistes, des socialistes et des Verts, qui a été naguère qualifié d' « ancienne gauche » par d'autres se prétendant plus radicaux, fait preuve d'opposition à la politique libérale et la gestion douteuse de la coalition majoritaire municipale...

 

 

LE GROUPE DES GAUCHES ET DE L'ÉCOLOGIE SEUL OPPOSANT

 

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Ainsi, même si ça prend un peu de temps, ça vaut le coup de prendre connaissance de l'intervention d'Olivier Andrau, conseiller municipal socialiste, au nom de ce groupe des gauches et de l'écologie, lorsqu'il s'est agi de voter le compte administratif de 2021, c'est-à-dire le compte-rendu abordé sous l'angle financier de tout ce que la maire a mis en œuvre au cours de l'année écoulée.

 

Chacun pourra apprécier, argumentaire très construit à l'appui, comment il a alerté sur les choix dispendieux, le très faible investissement ou la gestion hasardeuse de la dette communale. Cliquez sur la photo d'Olivier Andrau au cours de son intervention pour la retrouver en vidéo sur sa page facebook ou ICI pour la lire sur le blog du groupe des élus des gauches et de l'écologie.

 

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Étrangement, sur un sujet aussi important, aucun porte-parole des trois autres groupes minoritaires – doit-on parler de groupes d'opposition ? – n'a pensé devoir exprimer ses analyses, avis et critiques.

 

Et le résultat du vote (cliquez ICI ou sur l'image de la fiche de compte-rendu de vote pour l'agrandir et voir le détail du scrutin) confirmera que, tout compte fait, ni l'extrême-droite, ni le groupe MoDem-Génération Écologie, ni les élus "La Seyne pour tous" (droite), n'ont signifié leur défiance vis-à-vis de la désastreuse gestion de la maire, et que la seule opposition exprimée à son compte administratif 2021 a été celle de la soi-disant « ancienne gauche » ( 1 ).

 

 

DE SEMBLABLES POSTURES SUR UN AUTRE ENJEU BUDGÉTAIRE MAJEUR

 

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D'autres délibérations mettront en évidence cette réalité. En cliquant sur chacune des fiches ci-dessous de compte-rendu de vote d'autres délibérations significatives, on notera de semblables choix où les oppositions autres que celle des gauches n'en ont pas été...

 

On observera ainsi que, sur une autre délibération financière, concernant cette fois le budget 2022 en cours d'exécution, seul le groupe des gauches et de l'écologie s'est opposé à la maire. Il s'agissait pourtant de rectifier le budget principal, guide annuel de la politique communale voté en avril dernier, en glissant dans une liste interminable de modifications mineures une rectification d'importance.

 

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Elle visait en effet à corriger un budget que la gauche avait déjà qualifié de potentiellement insincère du fait de l'omission opportune d'une dépense obligatoire évitant de faire apparaître un déséquilibre que seul un nouvel emprunt de plus d'un million d'euros pouvait compenser.

 

Olivier Andrau s'est également exprimé sur cette grave question qui aurait dû entrainer les autres groupes minoritaires à manifester aussi leur opposition, ce qui n'a pas été le cas. Cliquez sur la photo d'Olivier Andrau au cours de son intervention pour la retrouver en vidéo sur sa page facebook. Et sur l'image de la fiche de compte-rendu de vote pour l'agrandir et voir qui a voté quoi.

 

 

ET D'AUTRES INCOMPRÉHENSIBLES SILENCES DES OPPOSITIONS SUR L'ATELIER MÉCANIQUE, LA DISPARITION D'UN FOYER D'ANCIENS ET D'UN SERVICE PUBLIC POSTAL

 

Sans autre commentaire, je laisse aux visiteurs de ce blog le soin de se faire par eux-mêmes une idée des silences et abandons des groupes minoritaires autre que celui des gauches et de l'écologie. Seuls, en effet, Anthony Civettini (PCF), Hakim Bouaksa (EELV) et Bouchra Réano (PS), ont pris la parole pour déplorer les propositions de la maire. J'invite à cliquer ci-dessous sur les fiches de compte-rendu des scrutins pour les agrandir et voir le détail des votes de chaque groupe d'élus. C'est assez étonnant.

 

L'ENTERREMENT DU PROJET DE CINÉMA À L'ATELIER MÉCANIQUE

 

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L'EXPULSION DES ANCIENS DU FOYER ARISTIDE-BRIAND

 

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LA FIN DU SERVICE PUBLIC DE LA POSTE ASSOCIÉ À LA MÉDIATHÈQUE DES SABLETTES

 

 

QUEL EST DONC LE SENS DE CES ABANDONS ?

 

Les motivations des uns et des autres de ces groupes minoritaires sont difficiles à cerner dans la mesure où ils ne les explicitent pas. Mais, déjà, des observateurs de la vie seynoise se questionnent à haute voix.

 

Dans le contexte tumultueux que connaît la majorité municipale, d'éventuelles recompositions vers une nouvelle coalition autour de la maire gravement fragilisée, fût-elle aussi disparate que celle qui implose à petit feu, seraient-elles en réflexion ?

 

 

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( 1 ) : Ce n'est pas une bonne nouvelle. Il semble que la belle unité du groupe des gauches et de l'écologie a été écornée par une évolution de la position d'une de leurs élus, Marie Viazzi, qui, de sensibilité radicale, avait rejoint le groupe après la démission pour raison de santé de Cécile Jourda (voir ICI). Elle a étrangement, et sans donner d'explication publique, confié sa procuration à Sandra Torres, cheffe de file du groupe de droite "La Seyne pour tous". Est-ce dû à la position du Parti radical de gauche (PRG) dont elle était ou est encore adhérente qui, aux récentes élections nationales, n'a pas intégré la Nupes ? Ce choix – que l'on doit respecter et n'appelle surtout pas de critique personnelle ad hominem – confirmerait-il l'hypothèse évoquée par certains observateurs d'une éventuelle recomposition majoritaire locale à venir ?

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