22 décembre 2021 3 22 /12 /décembre /2021 08:04
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Après avoir exposé dans un précédent article l'enjeu de la concertation ouverte par la Métropole sur le projet de "bus à haut niveau de service" (BHNS), il semble utile d'entrer un peu dans le détail et d'évaluer si les documents soumis à l'avis des habitants des cinq communes traversées, dont La Seyne, attestent toujours de la prise en compte des vœux recueillis lors des réunions publiques de 2016 qui avaient permis d'aboutir à un avant-projet assez satisfaisant.

Or le projet de tracé présenté aujourd'hui suscite des interrogations. Et pas des moindres. La Métropole ayant pour habitude de suivre les avis des municipalités de ses communes membres, la maire de La Seyne doit s'expliquer, d'autant plus qu'elle n'avait émis aucune réserve lorsqu'elle était conseillère municipale d'opposition et que ses documents de campagne sont muets sur le sujet. Et consulter les Seynois pour porter leurs vœux à la Métropole.

 

Grosso modo, la partie seynoise du tracé est conforme à l'avant-projet. En particulier, l'entrée en centre-ville, en venant de Toulon, est prévue par l'avenue Gambetta, qui sera dédiée aux modes doux. Et le terminus est bien prévu aux alentours de Bois Sacré et non au niveau du port, voire à la gare SNCF, comme cela avait été un temps envisagé. Les demandes que j'avais exprimées sont satisfaites. Mais il reste qu'une option que nous avions rejetée refait surface, et qu'un sujet important pour l'environnement ne semble pas avoir été traité.

 

BERTHE, PAS CONSIDÉRÉ COMME UN UN QUARTIER COMME LES AUTRES ? 

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Voilà en effet qu'apparaît dans les documents soumis à concertation l'hypothèse d'une liaison qui, longeant la zone portuaire de Brégaillon par la voie départementale entre la Pyrotechnie et l'entrée du centre-ville, ne desservirait pas le quartier Berthe, voire non plus la gare SNCF de La Seyne-Six-Fours (tracé bleu sur la carte).

Il demeure certes sur les plans un tracé alternatif traversant le quartier Berthe (tracé vert sur la carte). Serait-ce à dire que certains "super-bus" auraient un trajet direct délaissant la gare, le plus grand ensemble d'habitat social du Var où vivent près de 15.000 personnes, un grand pôle commercial, un collège, des écoles et deux crèches, des équipements sociaux, culturels et sportifs, des lieux de culte, la médiathèque, l'hôpital, le commissariat de police, autant de services publics ou privés qui bénéficient à toute la population, bien au-delà de celle du quartier, tandis que d'autres “super-bus“ – mais à quelle fréquence ? – assureraient ces dessertes ?

Ça serait inacceptable, nous l'avions dit, et l'hypothèse d'un trajet direct via Brégaillon avait été écartée. Ça le serait parce que la desserte d'un quartier populaire vulnérable par un transport commun moderne et cadencé à un rythme garanti d'une moyenne de 10 minutes est un vecteur majeur de lutte contre la ségrégation urbaine, un soutien indispensable à la mobilité pour l'insertion sociale et professionnelle des habitants en difficulté qui gagneront en dignité, et une voie pertinente pour le changement positif de l'image d'un quartier en souffrance. Ça le serait aussi parce que le site propre sur lequel circulera le "super-bus" a été réalisé par la commune pour le tramway il y a vingt ans, permettant une traversée rapide du quartier ne nuisant pas au temps de trajet, et que la poursuite de son délaissement serait un gâchis des moyens publics investis.

Et, à ceux qui rétorqueraient que la desserte de la zone industrialo-portuaire de Brégaillon est nécessaire, il convient de rappeler que devait être étudiée l'hypothèse d'une liaison cadencée par bus depuis la gare et, en sens inverse, depuis le centre-ville, où existeront deux sites intermodaux (train/BHNS/bus et bateaux-bus/BHNS/bus), y compris en accédant au cœur du site portuaire sécurisé, à l'instar des trois lignes de bus internes à la Base navale militaire de Toulon.

Le sujet est d'importance pour la cohésion sociale et l'équité entre territoires et habitants. Les Seynois doivent se prononcer.

 

À LA LIMITE OLLIOULES – LA SEYNE, L'ENJEU ENVIRONNEMENTAL

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L'autre sujet qui pose problème concerne les communes d'Ollioules et de La Seyne, aux alentours de la gare SNCF. Des agriculteurs, des associations environnementales et de promotion des mobilités propres l'ont soulevé lors d'une enquête publique. Ils exposent leurs inquiétudes dans une interview donnée à France 3 que j'invite à regarder ci-dessous.

Ils contestent le tracé, qui demeure inchangé sur les documents soumis à la concertation, proposant une alternative : à partir d'un embranchement à l'arrêt de Bon-Rencontre (repéré en violet sur le plan), la création deux lignes de “super-bus“, l'une desservant la base terrestre du technopôle de la mer à Ollioules (en orange sur le plan), l'autre empruntant la voirie départementale existante via le cimetière ouest de Toulon et Lagoubran (en bleu turquoise sur le plan). Cette hypothèse supprimerait toutefois la desserte de la zone commerciale du quartier Quiez à Ollioules (tracé en gris sur le plan).

Les préventions écologiques sont fondées. Mais demeure la même question que celle qui se poserait pour Berthe et Brégaillon, avec une alternance de “super-bus” venant de Toulon, l'un desservant le technopôle d'Ollioules, l'autre Lagoubran et La Seyne : est-il acceptable qu'un transport en commun structurant n'assure une desserte que tous les quarts d'heure aux heures de pointe et toutes les demi-heures en heures creuses ? La fréquence et la rapidité sont indispensables pour inciter à délaisser la voiture.

Là encore, les Seynois, les entreprises et associations du territoire, doivent être invités par leur maire à plancher sur le sujet avant la réunion de concertation officielle du 18 janvier.

Un tracé faisant le plus possible consensus, issu d'une démarche démocratique large, doit être proposé par la municipalité à la Métropole.

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21 décembre 2021 2 21 /12 /décembre /2021 06:20

C'est un élément déterminant de la qualité de vie à La Seyne et dans l'agglomération toulonnaise. La Métropole a lancé une concertation des habitants des cinq communes qui seront reliées à une cadence significative par ce qui est appelé « super-bus ».

C'est un projet ayant remplacé celui d'un tramway espéré depuis des décennies, mais qui n'a hélas pas été retenu par la majorité des maires de Toulon Provence Méditerranée. Mais mieux vaut tout de même un « super-bus » que rien.

Il est d'autant plus important que les Seynois se saisissent de l'opportunité que la Métropole leur offre de peser par leurs remarques, avis et exigences sur ce programme de mobilités nouvelles.

D'autant que bien des questions se posent encore. Et que de nouvelles ont récemment surgi.

 

UN TEMPS DE CONCERTATION, ÇA SE PRÉPARE DÉMOCRATIQUEMENT

Sauf à ce qu'elles revêtent désormais le caractère hermétique et confidentiel d'une caste éclairée, même en fouillant à fond dans les pages d'un quotidien local et dans les magazines et sites Internet municipaux, on ne parvient plus à trouver trace d'une quelconque invitation aux citoyens, comités d'intérêt local, acteurs économiques et associatifs, à préparer en amont avec leurs élus communaux le seul temps de concertation prévu à La Seyne ( le mardi 18 janvier à 17 heures à la Bourse du Travail ).

Il existe bien toujours cependant un “comité des usagers des mobilités” ouvert à tous et dont c'est la fonction. Celui-ci a pourtant joué un rôle déterminant pour obtenir des améliorations de l'offre de transports en commun et de mobilités propres pour notre commune. On se souviendra par exemple que le poids des Seynois, présents en nombre à la concertation organisée par SNCF-Réseau après avoir longtemps travaillé ensemble au sein de ce “comité”, a été déterminant pour l'obtention du futur “RER toulonnais” et notamment la localisation de son terminus ouest à Saint-Cyr et non à Ollioules ou La Seyne, réglant ainsi les enjeux d'encombrements routiers qui auraient résulté du choix initial. Cette démarche d'implication citoyenne qui valait pour le projet de train cadencé à 15 minutes ne vaudrait-elle pas dans l'esprit de la maire pour le « super-bus » à desserte rythmée de 7 à 13 minutes selon les moments de la journée ?

 

DES ÉCHANGES QUI DÉRANGERAIENT LES ÉLUS SEYNOIS ?...

Il est vrai que les documents proposés par la Métropole pour servir de support à la concertation révèlent des éléments nouveaux par rapport à l'avant-projet de 2016, manifestement issus d'une évolution de la vision municipale sur le sujet, qui peuvent à juste titre susciter l'inquiétude des Seynois.

Cela concerne le tracé en site propre dédié et les dessertes des quartiers, le calendrier de réalisation de la partie seynoise du futur “bus à haut niveau de service”, et les parkings-relais et pôles d'intermodalité (les endroits où d'autres modes de déplacement, individuels ou collectifs, sont connectés au “super-bus”).

J'ai eu des échanges avec certains de mes concitoyens, dont des personnes ayant pris part aux travaux de notre “comité de usagers des mobilités” qui semble bien avoir été placé en léthargie. Ils décèlent les mêmes risques d'entourloupes que moi et ne mettent pas en cause a priori la Métropole. J'invite les visiteurs de mon blog à se faire une idée dans les jours à venir, au travers de trois futurs articles thématiques que je mettrai en ligne sur la question...

 

Pour en savoir plus :

> Un tracé seynois à améliorer

> Un inquiétant calendrier de réalisation

> Des pôles d'échanges intermodaux à parfaire

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16 décembre 2021 4 16 /12 /décembre /2021 04:58

Au moment où se met en ligne ce message, il y a 282.417 personnes qui ont signé l'appel pour une Primaire Populaire, cette initiative qui rencontre chaque jour un succès grandissant. Ce sont ainsi des centaines de milliers de citoyens de plus de 16 ans qui tentent d'obtenir que les candidats et les partis politiques des gauches et de l'écologie se parlent, élaborent un projet commun, et présentent un candidat unique à l'élection présidentielle.

C'est en effet la seule chance, même si elle demeure bien mince, d'éviter d'avoir une nouvelle fois à faire un choix de second tour entre deux candidats de l'une ou l'autre des multiples droites, depuis l'extrême radicale jusqu'à la social-libérale, tant l'éparpillement des candidatures de gauche et écologistes empêchera que l'une d'entre elles parvienne à la première ou la deuxième place à l'issue du premier tour.

J'ai décidé de tout faire pour convaincre les Seynois de sensibilités sociales, humanistes et écologistes de participer à cette Primaire Populaire.

 

S'IL N'Y AVAIT QU'UNE INFIME CHANCE D'UN PROJET UNIQUE...

Gêné aux entournures par le vote interne de mon parti, la Gauche Républicaine et Socialiste (GRS), qui a abouti au choix – qui n'était pas le mien, mais je respecte la démocratie – de soutenir Montebourg, me voilà libéré par son appel à l'unité et sa proposition de retirer sa candidature pour aider à la réaliser.

Plutôt que plaider pour promouvoir le but ultime de la Primaire Populaire, offrir aux Français qui souffrent des politiques libérales, injustes, inégalitaires, liberticides, autoritaires et nuisibles à l'environnement et au climat, une voie vers une société plus humaine et respectueuse de la planète, j'aborde ma tentative de conviction par la fin, à savoir la méthode retenue pour l'expression des choix citoyens, qui doit avoir ses limites mais que je trouve originale et susceptible d'apporter un peu d'air frais dans l'exercice démocratique : le Jugement majoritaire.

 

LE "JUGEMENT MAJORITAIRE", OUTIL D'UNE NOUVELLE DÉMOCRATIE

CLIQUEZ POUR LIRE EN LIGNE LA BD

Je pourrais vous inviter à lire les 413 pages en anglais du livre de Balinski et Laraki, ces mathématiciens français qui ont conçu ce mode de vote, mais je préfère vous proposer la petite vidéo explicative ci-dessous et une bande dessinée, "Vous reprendrez bien un peu de démocratie ?", de Marjolaine Leray, que vous pouvez lire en ligne en cliquant ICI ou sur l'image ci-dessus de sa couverture, qui exposent très simplement comment ça marche.

Rien que ça, parce que c'est novateur et assez inédit, ça devrait inciter les plus curieux des réticents à prendre leur part dans la démarche qui, nous sommes des milliers de Français à l'espérer, dont, je le souhaite, beaucoup de Seynois, pourrait conduire à que nous retrouvions un peu d'espérance dans la vie démocratique usée d'une Vème République à dépoussiérer.

Et, si ça vous motive, signez l'appel en cliquant ICI et partagez sans modération ce message ! 

 

Le jugement majoritaire, un mode de scrutin révolutionnaire from Corinne on Vimeo.

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16 novembre 2021 2 16 /11 /novembre /2021 06:41

Le quotidien Var-matin rapporte ce mardi la présentation par la municipalité des orientations de la Métropole TPM en matière portuaire à une association de résidents d’un quartier. Ça appelle pas mal de questions.

Ce sont des interrogations sur la forme de la communication, d’abord, mais aussi et surtout des besoins de précisions sur le fond, pour répondre aux inquiétudes économiques, sociales et environnementales que suscitent les informations données par la Ville.

La Métropole, seule compétente en matière portuaire, a le devoir de s'exprimer pour confirmer ou non les annonces des élus municipaux.

 

DES INTERROGATIONS SUR LE MODE DE COMMUNICATION

On se demande pourquoi une association d’habitants est informée avant le conseil municipal, voire avant le collectif des comités d’intérêt local (CIL), jamais réuni depuis 2020. C'est une curieuse conception de la démocratie locale...

Pourquoi aussi est-ce la Ville qui annonce des choix alors qu’elle n’a aucune compétence en matière portuaire ? Les priorités exposées sont-elles vraiment celles de la Métropole TPM, seule institution responsable des ports ?...

 

DES INCIDENCES ÉCONOMIQUES ET SOCIALES

La réalisation d’une passerelle routière appelée « pont de la réconciliation » risquerait fort de ne pas… réconcilier les opérateurs économiques du secteur du nautisme, notamment ceux de l'Espace Grimaud, avec les institutions publiques. Elle imposerait en effet le transfert de 110 anneaux de petits voiliers du « vieux port » qui, du fait de la hauteur de leurs mâts, ne pourraient plus franchir la passe. Leur réinstallation annoncée le long des quais des anciens chantiers navals au tirant d’eau exceptionnel et unique dans la région grèverait les possibilités, prévues depuis des années, d’y accueillir des unités importantes en hivernage ou en attente d‘entretien et réparation dans nos entreprises locales en concurrence rude avec celles d’autres ports de Méditerranée. Cela fragiliserait gravement l’activité économique, donc l’emploi, d’une filière-phare et des activités tertiaires connexes.

On sait que ce pont est une promesse de campagne de la maire. Mais on se grandit toujours en acceptant de réorienter ses choix. Pourquoi ne pas s’en tenir à l’élargissement du quai du port actuel, ne nécessitant que la relocalisation de 40 anneaux ? La Métropole est-elle prête à prendre et assumer un tel risque économique et social ?…

 

DES CONSÉQUENCES ENVIRONNEMENTALES ET URBAINES

Renoncer à l’élargissement le long des quais actuels du « vieux port » enterrerait la possibilité d’y réaliser l’indispensable site propre du futur bus à haut niveau de service et les voies cyclables prévues. Le développement des mobilités douces est le seul moyen de relancer la fréquentation du centre-ville, de désengorger la traversée du port et de prendre notre part dans la réduction des émissions de gaz nuisibles à la qualité de vie urbaine et au climat. Sans desserte moderne et propre en proximité immédiate, stimulant la rénovation de l'habitat et de l'activité commerciale, des fresques, des animations culturelles et festives, certes bienvenues comme l'actuelle sur le thème de « l'écume de nos déchets », ne suffiront jamais à redynamiser notre centre ancien.

Le renoncement à ce projet vital d’investissement pour reporter ses financements sur un « pont de la réconciliation » risquerait fort de ne pas… réconcilier les institutions publiques avec les commerçants et services du centre-ville, avec l’hôtel Mercure cerné par quatre voies de grande circulation, avec les concepteurs du Parc de la Navale qui en détiennent la propriété intellectuelle, ni avec les gens attachés au patrimoine historique, parmi lesquels le ministère de la Culture dont on se demande s’il apprécierait qu’une autoroute urbaine vienne jouxter le monument classé qu’est notre pont transbordeur.

La Métropole, responsable du projet de rénovation urbaine du centre-ville autant que des ports, des parcs urbains, des voiries, de l'économie et des transports collectifs, suit-elle la municipalité seynoise sur cette orientation ?...

 

DES BESOINS IMPÉRIEUX DE RÉPONSES AUX USAGERS ET CITOYENS

Enfin, si l’on doit se réjouir des annonces de mises en chantier des réhabilitations, sur lesquelles nous avons travaillé avec la Métropole depuis des années, des ports de la Petite Mer et de Saint-Elme, y compris en assumant pour des raisons d’équilibre économique une extension du nombre d’anneaux de ce dernier, il reste à préciser les intentions de TPM en matière de ce que la Ville annonce comme un projet de « gestion globale » de l’ensemble des ports par le futur concessionnaire pour la désignation duquel un appel à candidatures va être lancé l'an prochain.

Les associations de plaisanciers vont-elles conserver leur place, en particulier pour le Port du Manteau dont la petite mais très active société nautique assume aujourd’hui très bien la gestion de ses espaces portuaires ?…

Tout ça fait beaucoup d’interrogations. La Métropole a le devoir de s’exprimer sur ces enjeux.
 

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11 novembre 2021 4 11 /11 /novembre /2021 05:42

Avec mes anciens collègues de l'Association des maires Ville & Banlieue de France et les médias du groupe de BFM et RMC, nous avons créé un outil au service des journalistes pour leur permettre de disposer d'un annuaire de contacts d'habitants et d'acteurs de la vie des quartiers urbains vulnérables de métropole et des outremers.

 

La Seyne est évidemment concernée, avec ses deux quartiers en « politique de la ville » de Berthe et du centre-ville. J'invite leurs habitants et acteurs économiques, sociaux, culturels et associatifs qui y agissent à s'emparer de cet instrument qui, après un an de rodage expérimental, sera officiellement lancé dans les prochaines semaines.

 

UN ANNUAIRE DE CONTACTS POUR FAIRE ÉMERGER LES RÉCITS URBAINS

L'idée de « Vu des quartiers » est de permettre aux médias de disposer de sources locales, dans chacun des 1514 sites urbains prioritaires, sans remplacer la voix des quartiers, ni l'information institutionnelle, ni le travail d'investigation et de croisement des informations que les journalistes recueillent.

On le constate trop souvent, les réalités de nos grands ensembles d'habitat social et nos centres anciens dégradés apparaissent au travers du prisme des seules dégradations, violences ou trafics. Tout ne va pas pour le mieux, loin de là, et il ne faut pas donner « une image idéalisée ou romancée » de nos quartiers en difficulté. Mais on peut les évoquer « plus justement et de façon plus équilibrée ».

Pour y parvenir, les journalistes ont besoin d'interlocuteurs souhaitant leur parler et raconter ce qui se passe chez eux. C'est tout le sens du projet de cet annuaire de médiation entre les professionnels de la presse et les gens vivant ou agissant sur nos territoires vulnérables.

 

AUX ÉLUS LOCAUX DE PROMOUVOIR L'ANNUAIRE « VU DES QUARTIERS »...

Ayant répondu favorablement à la sollicitation des maires de l'association « Ville & Banlieue » de continuer à m'y investir bénévolement bien que je ne sois plus maire, je me dois de promouvoir ce nouvel instrument que nous avons imaginé et co-construit avec des rédactions de grands médias nationaux.

Et je souhaite que les maires des 856 communes françaises abritant des quartiers prioritaires, dont ceux de La Seyne, Hyères et Toulon, s'emploient de leur côté à relayer par leurs moyens de communication institutionnelle le projet « Vu des quartiers » auprès de leurs concitoyens pour que ceux qui le souhaitent deviennent des « contacts » pour les journalistes afin de rééquilibrer les images de leurs lieux de vie.

 

Pour en savoir plus, et peut-être accepter de devenir interlocuteur de la presse pour votre quartier, cliquez ICI ou sur la bannière ci-dessous...

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23 octobre 2021 6 23 /10 /octobre /2021 03:20

On pouvait s'y attendre. Le président de Toulon Provence Méditerranée n'a pas apprécié les propos du premier adjoint seynois à propos de la coopération intercommunale et l'a fait savoir dans une communication à Var-matin.

Hubert Falco et moi ne nous sommes évidemment pas concertés, mais il était inévitable que les remarques fallacieuses qui nous visaient gratuitement l'un et l'autre provoquent deux réactions de même nature, de chaque côté de la rade, et par delà nos divergences politiques.

En tous cas, à La Seyne, le nouvel album d'Asterix, paru ce jeudi, n'est pas "Asterix et le griffon", mais une réédition locale d'un précédent paru en 1970.

 

 

ZIZANIE ENTRE LA SEYNE ET LA MÉTROPOLE

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J'ai mis en ligne le jour même sur ce blog ma propre réaction.

Mais, comme je n'ai pas pour habitude de fragiliser la presse écrite en reproduisant, comme d'autres le font, les articles de journaux aussitôt parus, j'ai laissé passer un jour pour relayer l'article de Var-matin exposant la déclaration du président de la métropole (cliquer sur la reproduction de l'article pour le lire en taille réelle).

On reconnaîtra sûrement à la lecture que c'est assez savoureux dans la forme, mais que ça pointe une grave situation sur le fond, fragilisant l'ensemble du territoire par le caractère public qu'a donné à ses récriminations le premier adjoint.

 

 

ZIZANIE À L'INTERNE DE LA MAJORITÉ MUNICIPALE

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Au-delà de la cicatrice que laissera dans les relations entre La Seyne et TPM cette intervention inopportune du premier adjoint, ça risque de fragiliser au détriment des Seynois l'entente au sein de la majorité municipale.

Le premier adjoint a d'ailleurs certainement anticipé cette probable fâcheuse conséquence en vantant dans la même interview l'unité du groupe majoritaire issu de la « coalition » d'élus venant de l'extrême-droite, de la droite extrême, de la droite et du centre-droit, expliquant que les Seynois « avaient de mauvais souvenirs d'une droite qui se déchirait » et qu'ils « ne vivront pas ça avec [la majorité municipale] ».

Sauf qu'il l'a fait en omettant – ou faisant mine d'omettre – la discorde qui a déjà conduit il y a quelques mois à la première démission d'un adjoint à la maire.

Les Seynois pourraient à bon droit demander à leur maire de faire connaître sa position, comme l'a fait le président de la métropole, et de s'affirmer pleinement dans son rôle de chef d'équipe.

 

ZIZANIE DANS LE MONDE LIBÉRAL OUEST-VAROIS

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Par ailleurs, étrangement, en évoquant, toujours dans la même communication avec la presse, la perspective des élections législatives de 2022, et en adoubant lui-même un candidat qui milita jadis sous l'étiquette du RPF, parti très à droite de la droite, le premier adjoint court le risque d'envenimer encore plus les choses, au-delà de l'équipe de la maire, mais aussi avec les divers partis auxquels appartiennent les élus majoritaires seynois, dont Les Républicains, celui de la première magistrate elle-même, qui ne doivent sûrement guère apprécier qu'on vienne interférer dans leur propre processus de désignation.

Et le premier adjoint sème enfin la zizanie dans un autre continent du monde libéral varois, celui des soutiens de M. Macron, dont il dit faire partie depuis 2017, comme la députée actuelle qui envisage peut-être (sûrement ?) de se représenter, et comme depuis quelques temps... Hubert Falco.

 

UN MAUVAIS EXEMPLE AUQUEL LES GAUCHES ET L'ÉCOLOGIE DOIVENT RÉFLÉCHIR

Tout ça fait un peu beaucoup pour un seul homme. En ce sens, la maire a finalement raison : à La Seyne, on n'a pas besoin de cinéma, la comédie dramatico-burlesque se joue en réel devant le public des citoyens.

Comme citoyen engagé de l'autre côté de l'échiquier politique, et même si mon activité publique est derrière moi, je pourrais m'en réjouir. Mais, au contraire, ça m'inquiète : ce spectacle n'arrangera pas les affaires des Seynois qui ont plus besoin d'une gestion bienveillante apaisée que de gesticulations politiciennes.

Et, tirant la leçon de cet épisode, mes amis des gauches et l'écologie seraient vraiment bien inspirés de se garder de faire de même. Je les conjure solennellement de s'entendre pour une unité solide. Pour toutes les échéances à venir.

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12 octobre 2021 2 12 /10 /octobre /2021 02:17

Il faudrait faire preuve d'une coupable inconséquence pour renier aujourd'hui ce que l'on projetait hier. La municipalité a raison d'entamer le chantier imaginé il y a trois ans pour « apaiser le centre-ville » en élargissant la zone piétonne.

Ce sera un vrai changement indispensable pour la redynamisation de notre ville historique. Mais cela suppose une véritable, constante et large association des riverains, des usagers, des commerçants et professions de services à la définition des stratégies de mise en place pour leur environnement urbain. Il faut donc « se hâter lentement ». Et, sans faire de procès d'intention, c'est peut-être là qu'un effort est à accomplir.

 

LA CONCERTATION CITOYENNE EST UN DEVOIR, C'EST MÊME UNE OBLIGATION LÉGALE

La concertation citoyenne est d'ailleurs imposée par la Loi. Le fonctionnement permanent du « conseil citoyen », composé d'habitants du quartier officiellement installés par arrêté du préfet après une procédure de désignation, accompagnant les décideurs pour la conception, la programmation et le suivi de la réalisation de chaque opération du « nouveau programme national de rénovation urbaine » (NPNRU) de notre centre-ville, est une obligation légale. Des représentants de cette instance doivent même siéger au sein du comité de pilotage du NPNRU réunissant l'État, la métropole, porteuse du projet, les collectivités locales, dont la Ville, et l'ensemble des partenaires institutionnels.

À La Seyne, nous disposons en outre d'autres instances permettant aux citoyens volontaires d'enrichir la réflexion, formuler des propositions et contrôler le suivi des opérations : les « conseils de quartiers » qu'animent les « adjoints de quartiers », les « comités d'usagers des services publics », dont celui dédié aux mobilités, la « charte » et les réunions avec la municipalité des « comités d'intérêt local » (CIL), dont celui du centre-ville.

Là où le bât blesse, on espère plutôt par manque d'expérience après seize mois de mandat que par volonté de s'exonérer du recueil des avis des concitoyens, c'est que ces instances, lieux et temps d'échanges, pourtant présentés sur le site Internet de la Ville, sont, à l'exception des CIL, qui sont des associations autonomes, désespérément en quasi sommeil. Ce ne sont pourtant pas des gadgets. Sauf à courir à l'échec, on ne peut décider du cadre de vie et du fonctionnement urbain contre l'avis des gens qui vivent la cité.

 

LA MISE EN ŒUVRE D'UN PROJET INITIÉ AVEC LES CITOYENS PAR L'ANCIENNE MUNICIPALITÉ 

La chance qu'a la municipalité, c'est que, justement, pour l'élaboration du projet et de la programmation du NPNRU du centre-ville, les concertations ont bien eu lieu durant des mois, voire des années, pour aboutir fin 2019 au projet global de rénovation dont la métropole, porteuse du projet, a pu entamer la mise en œuvre avec la place Germain-Loro qui en fut la première réalisation, sous le mandat de l'équipe municipale élue en 2020.

Ainsi, si l'on compare (ci-dessous) le plan de site piétonnier que la métropole a arrêté avec les citoyens, mon équipe municipale et les financeurs publics en 2019, et celui que présente aujourd'hui la Ville pour le compte de la métropole, on notera une quasi parfaite similitude. En outre, le calendrier est respecté. Il ne reste plus qu'à entreprendre un effort d'information, d'explication, d'écoute des suggestions d'amendements et d'améliorations, et d'accompagnement pédagogique constant de la mise en œuvre. Surtout, pour garantir le succès, ne rien imposer malgré les inévitables changements d'habitudes que cela entraînera !

Moi, je serais ravi que la réussite de cette « piétonnisation » espérée soit au rendez-vous, comme je l'ai été lorsqu'a été inaugurée la nouvelle place Germain-Loro que nous avions conçue et dont nous avions obtenu le financement. Et peu importe qui de la réalisation tirera la couverture politicienne à soi.

 

 

 

 

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5 octobre 2021 2 05 /10 /octobre /2021 15:37

Michel Reynier nous a quittés.

Outre son activité professionnelle, syndicale, associative, d'une extraordinaire richesse, sans cesse orientée vers les autres, en particulier en faveur de l'insertion sociale et professionnelle de ceux que les déterminismes socio-économiques laissent au bord du chemin, les Seynois doivent aussi saluer l'engagement politique qui fut le sien, qu'il choisit, lorsque sonna l'heure de la retraite, comme un prolongement naturel de sa carrière et de son investissement associatif.

 

INAUGURATION DU COMPTOIR CITOYEN (Michel 3ème à droite)

Maire-adjoint socialiste de 2008 à 2014, il s'est engagé avec détermination dans sa mission de promotion de la démocratie locale, l'esprit guidé par la volonté de créer les conditions de l'implication citoyenne du plus grand nombre dans la vie des quartiers et de la ville. On lui doit, entre autres choses, et avec la complicité des adjoints de quartiers, le lancement du "comptoir citoyen", des "conseils de quartiers" et des "comités d'usagers des services publics". Autant de moyens de la démocratie participative citoyenne qui doivent perdurer...

RÉUNION D'UN CONSEIL DE QUARTIER (Michel au micro)

Lui qui disait que les moments de gestion partagée dans l'aventure commune d'un projet municipal n'avaient de cesse de l'enrichir, même ceux qui généraient d'inévitables petites frictions, aura lui-même embelli le temps d'investissement collectif de ceux qui ont œuvré à ses côtés.

À sa famille et à ses proches, je veux livrer au nom de ses anciens collègues du conseil municipal un témoignage d'affectueuse compassion.

 

Le propos que j'ai prononcé, à la demande de la famille de Michel Reynier, lors de ses obsèques en l'église Notre-Dame-de-la-Mer de Mar Vivo, EN CLIQUANT SUR CE LIEN.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Devoir de mémoire Démocratie locale et communication
6 septembre 2021 1 06 /09 /septembre /2021 04:52

C'est une singularité nationale pour les élections municipales de début octobre qui se dérouleront en Italie dans un peu plus de 1300 de ses 7904 communes. À Buti, commune de Toscane jumelle de La Seyne, d'où sont originaires les aïeux de tant de nos concitoyens, les deux candidates têtes de liste portent le même nom de famille, qui est aussi le toponyme de leur belle, accueillante et dynamique cité médiévale : Buti !

Arianna Buti anime l'équipe de gauche et Monia Buti celle du centre-droit. Elles s'affronteront pour succéder à mon ami Alessio Lari, sindaco (maire) élu en 2011 et 2016 auquel la pertinente loi italienne – dont la France ferait bien de s'inspirer pour limiter les cumuls dans le temps – interdit de briguer un troisième mandat.

 

Lorsque j'étais moi-même maire, je ne me serais pas permis de donner mon sentiment sur l'élection à laquelle vont participer nos amis Butesi. L'amitié entre deux communes doit transcender les divergences politiques qui, en démocratie, existent et s'expriment au sein de chacune des communautés, et, quels que soient les choix qu'ils opèrent pour leurs dirigeants, les citoyens de l'une et de l'autre doivent demeurer liés dans les relations conviviales, culturelles, sportives, éducatives, sociales, associatives et économiques qui sont établies durablement.

 

L'AMITIÉ ENTRE COMMUNES PARTENAIRES TRANSCENDE LES CALENDRIERS POLITIQUES

C'est en tous cas ce à quoi je me suis attaché au cours de mes mandats, lorsque nos amis de Berdiansk, Buti, Maardu, Menzel Bourguiba, Qingdao ou Reinickendorf ont été appelés aux urnes. Et nul doute qu'il en demeurera de même, après l'épidémie de coronavirus qui entrave les échanges, lorsque, avec les nouvelles maires de Buti et de La Seyne, pourront être relancées les activités communes de partage, conduites tant par les Villes au plan institutionnel que par les comités associatifs des jumelages, autonomes des mairies, qui conduisent leurs propres actions de partenariats, bien sûr avec les appuis municipaux.

Mais, tout de même, aujourd'hui, libéré de la "réserve diplomatique" à laquelle je m'astreignais, je ne peux renier ni mon attachement aux idées de gauche, ni mon amitié avec les élus de l'équipe qu'anime jusqu'en octobre Alessio Lari, ni la qualité et l'importance des nombreux échanges que nous avons impulsés ensemble. Et Arianna Buti est assessora al bilancio e al personale (adjointe aux finances et au personnel) d'Alessio au sein de la giunta (municipalité) sortante, tout comme Francesca Di Bella, autre assessora (alle politiche sociale e giovanili, la pubblica istruzione e il gemellaggio), l'une des chevilles ouvrières de nos relations, qui "rempile" comme n°2 de la nouvelle liste.

 

MON VŒU DE LA POURSUITE D'UNE BELLE RELATION ENTRE BUTI ET LA SEYNE

Mon cœur penche donc pour que l'équipe d'Arianna puisse poursuivre l'œuvre d'amitié que nous avons mise sur les rails avec Alessio Lari et nos élus chargés des jumelages, Annick Le Gal puis Louis Correa pour La Seyne, dont je ne saluerai jamais assez l'implication, et dans les pas desquels, je le pense, veut s'inscrire Marie-Claude Argiolas, qui a pris le relais avec la nouvelle municipalité seynoise. Mais, si les Butesi choisissaient l'autre signora Buti, Monia, comme sindaca, je lui souhaiterais bonne chance en formulant bien sûr le vœu que nos belles relations perdurent.

 

 

 

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17 juin 2021 4 17 /06 /juin /2021 16:18

Il est encore temps de faire ou modifier votre choix.

Que vous résidiez dans le canton de La Seyne n°1 (au nord de la ville, environ 85% des électeurs seynois) ou celui de La Seyne n°2 (au sud de la commune, environ 15% des Seynois, avec les Six-Fournais et les Mandréens), avant de décider quel bulletin mettre dans l'urne ce dimanche 20 juin, posez-vous six ultimes questions :

« Est-ce que je suis disposé à voter pour...

 

QUESTION 1 – DES CANDIDATS QUI ONT ANÉANTI LE PROJET DE CINÉMA TANT ATTENDU PAR LES SEYNOIS ?

Ai-je envie d'envoyer au conseil départemental du Var des élus qui, comme membres du conseil municipal, ont réussi en moins d'un an de mandat communal à réduire à néant dix ans d'efforts pour parvenir à lever tous les obstacles (dont certains placés par leurs propres amis) à la réhabilitation de l'Atelier mécanique des anciens chantiers navals en vue d'y réaliser un complexe de deux hôtels, neuf salles de cinéma, et des espaces d'activités ?

Si OUI, je vote pour les candidats seynois de la droite.

 

QUESTION 2 – DES CANDIDATS QUI PRÉFÈRENT UN CENTRE DE TOURISME D'AFFAIRES À UNE ÉCOLE ?

Ai-je envie d'envoyer au conseil départemental du Var des élus qui, par ailleurs conseillers municipaux, préfèrent renoncer à la reconstruction pourtant budgétisée d'une école maternelle et élémentaire pour 3,9 millions d'euros, qui est une mission obligatoire d'une commune, mais prévoient un « centre de rencontres scientifiques et de tourisme d'affaires » qui ne relève pas de la compétence d'une mairie, d'un montant de 6 millions d'euros pour lequel ils espèrent – sans certitude – une aide régionale de 1,2 million d'euros ?

Si OUI, je vote pour les candidats seynois de la droite.

 

QUESTION 3 – DES CANDIDATS QUI UTILISENT L'ARGENT PUBLIC POUR LEUR CAMPAGNE PARTISANE ?

Ai-je envie d'envoyer au conseil départemental du Var des élus qui utilisent sans vergogne les moyens publics communaux à des fins de campagne électorale personnelle, en insérant un appel à voter pour eux dans le bulletin d'information municipale tiré à 35.500 exemplaires pour être diffusé dans les boîtes aux lettres des particuliers et dans les lieux publics ? (si le bulletin a été retiré après avoir été mis à disposition du public, la Ville a tout de même dû assumer le coût de sa réimpression intégrale sans l'encart fautif ; sera-t-il remboursé à la commune et intégré à leurs comptes de campagne ?...).

CLIQUEZ SUR LA PHOTO POUR AGRANDIR LA PAGE INCRIMINÉE DE "VIVRE À LA SEYNE"...

Si OUI, je vote pour les candidats seynois de la droite.

 

QUESTION 4 – DES CANDIDATS QUI MENTENT COMME DES ARRACHEURS DE DENTS ?

Ai-je envie d'envoyer au conseil départemental du Var des élus qui, faisant de la politique politicienne, se jouent de leurs concitoyens en laissant entendre être à l'initiative de réalisations qu'ils s'approprient mais qui ont été engagées ou obtenues d'autres institutions par leurs prédécesseurs (réfection de la corniche de Tamaris, place Germain-Loro en haut du marché, espace sportif du Parc de la Navale, musée numérique Microfolies, opérations de sécurisation coordonnées entre la police nationale et la police municipale, projet de rénovation de la caserne nord des pompiers, coopération avec la Marine Nationale pour l'enlèvement des épaves de bateaux, etc.) ?

Si OUI, je vote pour les candidats seynois de la droite.

 

QUESTION 5 – DES CANDIDATS CUMULARDS QUI NE POURRONT EXERCER CORRECTEMENT LEUR MANDAT ?

Ai-je envie d'envoyer au conseil départemental du Var des élus qui, pour plus de 80% d'entre eux, seront des « cumulards », déjà maires ou adjoints, et même, pour 34% d'entre eux, sont de plus présidents, vice-présidents ou membres du bureau exécutif d'une intercommunalité, voire parlementaires, pour beaucoup professionnels de la politique, qui ne disposeront pas, du fait de leurs multiples mandats, du temps nécessaire à leur investissement pour leurs cantons et leur Département ?

Si OUI, je vote pour les candidats varois de la droite.

 

Mais, décidément, comme je réponds NON à au moins une de ces questions, je ne vais pas voter pour les candidats de la droite ! Alors...

 

QUESTION 6 – DES CANDIDATS À UNE INSTITUTION RÉPUBLICAINE QUI VONT ET VIENNENT AVEC LES VALEURS DE LA RÉPUBLIQUE ?

Ai-je envie d'envoyer au conseil départemental du Var des élus qui me proposent du projet de Front National (rebaptisé Rassemblement National), bien raciste, bien excluant, bien peu fraternel, et qui, de surcroît, n'ont pas de suite dans les idées et, une fois élus, quittent ce parti comme l'ont fait la plupart des élus d'extrême-droite seynois (2014 : 6 des 7 élus municipaux FN l'ont quitté – 2015 : les deux conseillers départementaux FN ont quitté leur parti pour rejoindre une droite seynoise les accueillant sans état d'âme, se révélant décidément bien poreuse et compatible avec certaines idées nauséabondes et dangereuses) ?

Si OUI, je vote pour les candidats varois de l'extrême-droite ou de la droite extrême.

 

Non, franchement, je ne peux ni voter pour les candidats de la droite ni pour ceux de l'extrême-droite ! Alors... ?

 

ALORS... DES CANDIDATS RÉPUBLICAINS PRÊTS À PORTER LES ASPIRATIONS D'UN VOTE UTILE ?

Alors, mis à part ceux-là et des candidats "confidentiels" de témoignage qui n'ont guère de chance de recueillir autre chose qu'une poignée de voix, il me reste les valeurs sûres des candidats qui sont les républicains des gauches et de l'écologie.

Je me dis que ceux-là auraient été bien inspirés de s'entendre pour n'offrir qu'un choix unique par canton, en laissant de côté les enjeux de préséance de personnes ou de partis.

Mais, en pareille circonstance, il faut que je sois pragmatique. Je vais opter pour les candidats qui sont soutenus par le plus de sensibilités diverses des courants de pensée humanistes, sociaux et défenseurs de la planète.

Ce sont ceux-là, selon que j'habite dans le canton de La Seyne 1 ou celui de La Seyne 2...

 

CANTON DE LA SEYNE 1
CANTON DE LA SEYNE 2

 

À eux tous, ils incarnent l'essentiel des sensibilités des gauches, du régionalisme progressiste et de l'écologie. La Seyne n'aura pas à s'en plaindre.

Et il n'est pas interdit – loin de là – de transmettre ce billet tous azimuts...

 

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