20 juin 2020 6 20 /06 /juin /2020 05:41

Dans un récent article de mon blog, je regrettais que des contrevérités soient utilisées pour tout argument par des candidats d'une liste à la toute prochaine élection municipale. Et j'invitais les concurrents à s'abstenir de ces pratiques d'un autre temps, pour redorer l'image de la démocratie.

Hélas, les vilaines habitudes persistent. De mensonge en mensonge, on fait le calcul qu'on peut finir par abuser les électeurs seynois. Au lieu de parler de perspectives – si l'on en a –, il est tellement facile de tenter de salir les autres...

Exemple du jour avec une affabulation sans fondement, réitérée sans scrupule depuis quelques temps sur les réseaux sociaux par un éminent colistier de la liste de Madame Bicais, que cette dernière se garde bien de démentir...

 

Ainsi, selon le message largement diffusé par ce monsieur, l'interruption du chantier de la Place Germain-Loro, visant à requalifier cette entrée ouest du centre-ville en lui redonnant la fonction de place urbaine qu'elle avait antan, tout en améliorant la circulation et les dépôts d'élèves des établissements scolaires des alentours, et en mettant en valeur la chapelle du collège des Maristes, serait de mon fait !

Et ma supposée décision d'arrêt brutal coûterait, selon ce monsieur, quelque 3.000 euros quotidiens de pénalités à la commune !!!

 

UN SUJET, TROIS MYSTIFICATIONS, POUR GAGNER COMBIEN DE VOIX ?

D'une part, ce chantier n'est pas un programme municipal, mais métropolitain. Un prétendant à une fonction d'adjoint au maire devrait le savoir. Il n'est pas de la compétence du maire de le stopper, mais du président de la Métropole. Première tromperie !

D'autre part, le démarrage de ce chantier supposait un certain nombre de démarches et aménagements préalables, fixés sur le document officiel qu'est l'ordre de service à l'entreprise que je livre aux visiteurs de ce blog (cliquez sur l'image pour l'agrandir). Certains de ces impératifs n'étaient pas réalisés au 2 juin, essentiellement parce que la période de confinement ne l'avait pas permis : déviations non mises en place, plans des concessionnaires (fibre et fluides) non communiqués, plan particulier de sécurité et de protection de la santé post-covid non encore validé, arrêtés de fermetures de voies à reprendre car non conformes aux décisions actées, panneaux de chantier pas encore posés, et, de ce fait, report de la communication au public, et notamment aux habitants et usagers.

De ce fait, le chantier n'est pas interrompu, mais... n'a pas commencé. Les éventuelles pénalités dues ne s'appliquent donc pas. Deuxième imposture !

Enfin, quand bien même le chantier eût-il démarré et eût-il fallu l'interrompre pour une raison incombant à la puissance publique et non au groupement d'entreprises qui en est chargé ou aux circonstances épidémiques, ce ne sont pas les Seynois qui auraient eu à supporter le coût des pénalités de retard, mais l'ensemble des MétropolitainsTroisième boniment !

 

FABLES ET FOURBERIES VALENT-ELLES MIEUX QU'ÉCHANGES SUR LE FOND ?

Et puis, surtout, pourquoi aurais-je pris une telle décision aberrante de suspension d'un projet, alors que c'est là le tout premier chantier structurant du programme de rénovation du centre ancien dont je me suis battu des années durant pour qu'il devienne enfin une réalité, et pour lequel j'ai obtenu de l'État et de nos partenaires des aides à hauteur de 42 millions d'euros dont seulement une dizaine à la charge de la ville ?...

Ça, le devenir du centre-ville, c'est un sujet de fond que j'aurais bien aimé aborder « à la loyale » avec ce monsieur au cours des mois passés. Mais peut-être n'avait-il rien à redire à ce programme ? Madame Bicais, candidate tête de la liste sur laquelle il figure, conseillère départementale et siégeant à ce titre au comité de pilotage du programme de rénovation urbaine de notre cœur historique, a en effet approuvé sans réserve l'ensemble de notre projet pluriannuel. Les procès-verbaux en attestent. Difficile ensuite de le critiquer...

 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Démocratie locale et communication
18 juin 2020 4 18 /06 /juin /2020 20:08

L'article 450-1 du code pénal stipule que « constitue une association de malfaiteurs tout groupement formé ou entente établie en vue de la préparation (...) d'un ou plusieurs crimes ou d'un ou plusieurs délits (...) ».

Lorsqu'on se réfère à la Loi, ça fait tout de même froid dans le dos de lire le qualificatif d'« association de malfaiteurs » utilisé par une candidate pour désigner un soi-disant cartel incongru et contre-nature qui se constituerait à La Seyne, de l'extrême-droite à toute la gauche, en passant par l'écologie, le centre et la droite républicaine, pour envisager de commettre quelques « crimes ou délits » à son encontre.

Il est de mon devoir de maire de sonner la fin de la récréation.

 

Ça suffit, chère Nathalie Bicais. Les mensonges dont vous avez usé depuis des mois sont pardonnables. Les écarts de langage de votre équipe le sont aussi. Les déferlements de collages d'affiches tous azimuts également. Mais ce qui peut être qualifié de diffamatoire l'est beaucoup moins. Car, dès lors que vous omettez – et pour cause – de démontrer que cette prétendue « association de malfaiteurs » est, ainsi que la Loi l'exige, « caractérisée par un ou plusieurs faits matériels », vous êtes dans la diffamation pure.

Vous vous réjouirez peut-être de lire la présente réaction, estimant que votre déclaration à Var-matin a été blessante, donc affaiblissante pour l'un de vos adversaires que je suis. Et peut-être même aussi estimerez-vous avec délectation que, réagissant au lieu d'ignorer votre propos comme je le fais à chacun de vos nombreux excès de langage, cette réponse corroborerait le bien-fondé de votre délire mensonger. Et y donnerait crédit auprès de nos concitoyens. Mais vous ne m'atteignez pas. Vous n'instillez pas non plus de doute dans l'esprit des Seynois qui, eux, me connaissent bien.

 

LA PERTE DE SANG-FROID EST-ELLE COMPATIBLE AVEC L'EXERCICE DE RESPONSABILITÉS ?

En revanche, vous vous discréditez un peu plus auprès de nos concitoyens et vous leur donnez le sentiment que vos propos outranciers résultent de votre fébrilité. Or assumer les responsabilités de maire suppose une maîtrise de soi constante, tant les situations difficiles et délicates, exigeant de prendre des décisions, parfois complexes et dans l'urgence, engageantes pour soi-même, une équipe, et une communauté humaine, jalonnent le parcours d'un mandat d'élu local responsable.

En proférant des contrevérités sur la réalité communale, par exemple sur nos finances, en affirmant sans preuve que mon équipe pratiquerait le clientélisme électoral ou que je me disposerais à me faire élire sans vouloir assumer mon mandat, en acceptant que vos colistiers profèrent d'odieux propos sur le président de notre métropole, pourtant de votre sensibilité politique, et autres injustes déclarations fallacieuses dont votre équipe est friande mais qui ne dupent personne, vous nuisez gravement à l'image de tous les acteurs locaux de la vie politique, y compris à la vôtre, mais surtout à ce bien précieux qu'est la démocratie.

 

FRANCHIR LA LIGNE JAUNE DE L'EXTRÊME DROITE NE CONDUIT-IL PAS À FRAGILISER LA DÉMOCRATIE ?

Car les amalgames sont si vite faits et répandus par ceux qui honnissent la démocratie, et vous le savez d'autant plus que vous avez intégré dans votre équipe des personnes qui sont élues ou porte-bannières de cette inquiétante extrême-droite qui, de toute son histoire, n'a eu de cesse de l'utiliser pour accéder au pouvoir à la seule fin de la démanteler.

Il est donc vraiment de mon devoir de premier magistrat d'inviter tous les concurrents à l'élection municipale – y compris donc ma propre équipe – à faire preuve de respect des autres et de retenue, à confronter publiquement leurs propositions plutôt qu'à jeter des anathèmes sur les adversaires, et, ce faisant, à contribuer à redonner au droit – et au devoir civique – de voter ce qu'on ne peut pas appeler ses « lettres de noblesse » lorsqu'on parle d'un acquis fondamental de la République. Mais vous m'avez compris.

 

DOIS-JE PERDRE DU TEMPS AVEC DE VILES BASSESSES OU CONTINUER MON TRAVAIL ?

Moi, je ne disserterai pas plus sur le sujet. Égal à moi-même, je m'occupe de La Seyne et des Seynois. Notre gestion de la crise sanitaire l'a encore récemment prouvé. Et je veux continuer à le faire. Avec la belle nouvelle équipe qui s'est réunie pour prendre la suite des deux belles autres équipes qui ont redressé la ville. Et il y a encore tant à accomplir.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Démocratie locale et communication
18 juin 2020 4 18 /06 /juin /2020 04:39

Dans un récent article de ce blog, j'exposais les mesures prises par la commune pour garantir une parfaite sécurité sanitaire des bureaux de vote pour le dimanche 28 juin, jour du second tour de l'élection municipale.

Pour achever de rassurer nos concitoyens, le service de communication de la ville a réalisé un petit clip vidéo qui montre, en images et en moins d'une minute, les aménagements et organisations prévus dans les 47 bureaux où les Seynois pourront, on doit l'espérer, être bien plus nombreux qu'en mars à exprimer leur choix dans quelques jours, entre 8 heures et 18 heures.

 

Je relaie cette vidéo ci-dessous et je profite de cette communication pour rappeler à tous l'adage « Aide-toi, le ciel t'aidera ». La meilleure prévention consiste en effet à continuer à se protéger soi-même et, ce faisant, à protéger les autres. La pandémie mondiale n'est pas finie, en atteste le regain inquiétant de celle-ci en Chine. Les Seynois ont été jusque là quasiment parfaits. Qu'ils ne relâchent pas leurs efforts et continuent à respecter les « gestes barrière » !

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17 juin 2020 3 17 /06 /juin /2020 08:51

J'ai été convié, ces jours derniers, à répondre aux questions des journalistes d'Info 83, l'une des télévisions par Internet de notre environnement local.

Le sujet principal, pour ne pas dire unique : l'élection municipale du 28 juin. Une bonne occasion de répondre à certaines interrogations de nos concitoyens...

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Publié par Marc Vuillemot - dans Démocratie locale et communication
15 juin 2020 1 15 /06 /juin /2020 16:31

Nos fonctionnaires communaux sont efficaces, réactifs et imaginatifs. Lorsque la nouvelle de la décision, attendue par beaucoup de familles et d'entreprises, de réouverture des écoles le 22 juin pour tous les enfants est tombée ce dimanche soir, la question s'est immédiatement posée de l'organisation du scrutin du deuxième tour des élections municipales le 28 juin.

Comment, en une seule journée, celle du samedi, désinfecter et aménager les bureaux de vote dans les conditions draconiennes imposées – et nécessaires – de protocole sanitaire permettant aux citoyens d'aller voter en toute tranquillité, et, à l'issue du vote, de les remettre en état, après nouvelle désinfection, pour la reprise des cours le lendemain matin jusqu'à la fin de l'année scolaire ?

 

VOTE ET ENSEIGNEMENT : DEUX PROTOCOLES SANITAIRES CONTRADICTOIRES

« Un pauc mai, un pauc mèns... », comme on dit chez nous ! (un peu plus, un peu moins, en provençal) Ça va coûter quelques nouvelles dépenses exceptionnelles à la commune, s'ajoutant à toutes celles que nous avons engagées au gros de la crise sanitaire, mais il fallait trouver dans l'urgence des solutions à deux exigences contradictoires de l'État : celle d'aménager les bureaux de vote dans le respect d'un protocole rigoureux de prévention du virus, et celle, annoncée ce dimanche par le Président de la République, de rouvrir les écoles tout en respectant un autre protocole d'organisation des espaces scolaires, différent de celui des bureaux de vote qui, sauf exception, sont installés... dans les mêmes lieux.

En accord avec l'Éducation nationale, la plupart des communes importantes utilisant les écoles comme lieux de vote avaient dû opter pour disposer d'au moins deux jours avant et autant après le vote pour réaliser toutes les opérations nécessaires pour que les deux protocoles, très différents, soient respectés à la lettre. Ça pouvait s'envisager tant que peu d'enfants fréquentaient les établissements. Mais, avec la reprise possible et souhaitable de tous les élèves, il n'est plus question de les priver de quatre jours de classe et de contraindre de très nombreux parents salariés à chercher des solutions de garde. 

 

À PEINE ROUVERTES, LES ÉCOLES NE SERONT PAS FERMÉES !

En acceptant de travailler de nuit, nos agents, en équipes renforcées, dont je salue une nouvelle fois le volontarisme, même si le statut de la fonction publique impose, ce qui est normal, qu'ils soient rémunérés en heures supplémentaires, pourront réaliser les aménagements nécessaires, tant au vote qu'à l'enseignement, sans que nous soyons obligés de fermer les écoles concernées pendant quatre jours. Afin toutefois qu'ils disposent de suffisamment de temps pour une mission parfaite, nous sommes tout de même contraints de supprimer les accueils périscolaires du vendredi soir et du lundi matin.

Cette disposition aura un coût. Mais ni la santé ni la démocratie n'ont de prix. Surtout si l'État accepte de compenser pour les communes les dépenses imposées par ses propres protocoles sanitaires, par ailleurs justifiés...

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13 juin 2020 6 13 /06 /juin /2020 14:44

Bien au-delà des sensibilités des gauches et de l'écologie, beaucoup de Seynois ont salué avec satisfaction l'entente intervenue naturellement entre les équipes que Luc Patentreger d'une part (La Seyne verte et ouverte) et Cécile Jourda et moi-même d'autre part (La Seyne 2020, l'énergie positive) animions pour le premier tour des élections municipales.

Cet accord, formalisé par un « pacte », s'est conclu autour d'un projet commun, riche des perspectives réalistes et ambitieuses portées par les deux équipes. Et s'est concrétisé par la constitution d'une liste de candidats issus des deux groupes « concurrents » du premier tour...

 

Cette liste regroupe autant de candidats issus de chacune des deux équipes. Moins de la moitié appartiennent à l'une des huit formations politiques qui la soutiennent : 12 à l'un ou l'autre des partis de gauche, 9 à Europe Écologie Les Verts, 1 au Partit Occitan, régionaliste. Parmi les autres, on trouve des personnes de sensibilité centriste comme des citoyens ayant soutenu des projets très à gauche à l'occasion d'échéances passées. Tous sont des Seynois investis dans la vie sociale, économique, environnementale ou culturelle de la commune, résidant dans tous les quartiers de La Seyne. Cette équipe incarne le renouveau et l'expérience : sa moyenne d'âge est inférieure à 50 ans, la plus jeune a 24 ans et l'ainée est septuagénaire ; moins d'un tiers a déjà exercé des fonctions municipales. Aucun n'exerce un autre mandat, qu'il soit national, régional ou départemental : l'engagement de tous pour La Seyne et la Métropole est total.

 

 

 

D'UN CÔTÉ LES « COALISÉS CONTRE », DE L'AUTRE « L'UNITÉ CITOYENNE POUR »

Certains sont coalisés non pour offrir une alternative positive mais pour faire perdre un adversaire, ou unis par les circonstances, après d'être copieusement vilipendés pendant des années, peu regardants sur les « lignes brunes » que tout républicain, fût-il de droite, devrait s'imposer de ne pas franchir en intégrant des gens élus sous l'étiquette du Front national et des responsables locaux du parti Debout la France ayant soutenu Mme Le Pen à l'élection présidentielle.

À l'inverse, c'est sur le contenu de leurs projets respectifs que nos deux équipes se sont aisément retrouvées pour proposer aux Seynois de relever les défis qui attendent le territoire communal et métropolitain, révélés, plus que jamais depuis le covid-19, par la crise sanitaire, environnementale, économique et sociale.

Loin des catalogues de propositions vides de sens, souvent irréalistes, voire illégales, parfois déjà réalisées ou mises en œuvre depuis longtemps (nos adversaires, actuels élus minoritaires, étaient-ils, comme souvent, absents lorsque les choix ont été faits par le conseil municipal ?...), c'est autour des enjeux majeurs des transitions écologiques et socio-économiques solidaires que les 49 coéquipiers de ce qui est devenu la liste « La Seyne 2020, l'énergie positive d'une ville verte et ouverte » se sont rassemblés.

 

DE DEUX INITIATIVES VERS UN PROJET PARTAGÉ

J'invite les visiteurs de mon blog à juger plutôt par eux-mêmes de la démarche, au travers d'un des volets majeurs que constitue le « pacte pour la transition » et sa trentaine d'engagements que chacune des deux équipes avait déclinés. La résultante de l'unité est un ensemble d'orientations enrichies des idées et valeurs des uns et des autres. Cliquez ci-dessous pour accéder au « pacte » dans sa version antérieure de l'équipe « L'énergie positive » (1), aux apports de l'équipe « Europe Écologie Les Verts » (2), et au projet de synthèse final de l'équipe unie (3).

 

 

 

 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Démocratie locale et communication
12 juin 2020 5 12 /06 /juin /2020 10:16

Un tiers seulement des électeurs seynois inscrits se sont rendus dans les bureaux de vote le 15 mars dernier pour le premier tour de l'élection municipale. C'est inhabituellement très peu pour un scrutin local. Il est nécessaire que, pour le second tour du 28 juin, nos concitoyens en âge de voter soient rassurés quant aux mesures prises en matière de sécurité sanitaire.

C'est pourquoi j'ai demandé à nos services de créer, comme le font les promoteurs immobiliers en faisant visiter un « appartement-témoin », une sorte de « bureau de vote témoin » mettant en évidence les aménagements et organisations qui permettront aux Seynois d'accomplir leur devoir citoyen en toute quiétude...

 

Les chiffres continuent à le confirmer : les Seynois ont été très raisonnables tout au long de l'épidémie de coronavirus. Il y a eu 287 décès parmi nos concitoyens entre la mi-mars et aujourd'hui, ce qui représente 8% de moins par rapport à la même période de 2019 où 311 avaient été dénombrés.

Si l'évolution positive de la pandémie et les deux distributions de masques gratuits devraient rassurer le plus grand nombre, on peut toutefois craindre, au regard des précautions auxquelles les Seynois se sont astreints depuis près de trois mois, que certains d'entre eux soient encore hésitants à se rendre dans un lieu où beaucoup de personnes se succèderont. Il faut donc que la sérénité leur soit assurée pour exercer leur droit, qui est aussi un devoir civique.

Les élus qui ont le devoir de présider les bureaux de vote, les représentants des listes candidates qui seront présents toute la journée pour veiller au bon déroulement du scrutin, les personnels municipaux qui assureront la logistique, et les scrutateurs qui seront volontaires pour le dépouillement, doivent également assurer leurs missions l'esprit tranquille quant au risque de contamination.

Nos fonctionnaires territoriaux, dans une belle mobilisation volontaire de plusieurs services qui ont bien coopéré et fait preuve d'une belle imagination, ont donc répondu à ma demande de garantir une parfaite sécurité. Les photos qui illustrent cet article donnent une idée des précautions prises.

Les salles feront l'objet de désinfection pendant les deux jours précédant le scrutin, les cheminements seront organisés pour éviter tout croisement de personnes, des écrans de plexiglas ont été fabriqués pour être installés aux tables d'accueil et de vote, les personnels seront dotés de gants, de lingettes, de masques chirurgicaux et de visières en plastique, les contrôles d'identité se feront sans contact avec les documents personnels, chacun pourra venir avec son propre stylo pour signer le cahier d'émargement, même si nous disposerons d'un nombre suffisant de stylos qui seront  désinfectés tout au long de la journée comme tous les matériels et espaces, les distances de sécurité seront matérialisées, le port du masque pour les électeurs sera de rigueur, du gel hydroalcoolique sera à disposition aux entrées et aux sorties. En outre, pour les utilisateurs habituels des lieux de vote, notamment les écoles, il sera procédé à une désinfection intégrale pendant les deux jours qui suivront celui du scrutin. Et une formation spécifique sera dispensée à toutes les personnes devant assurer le fonctionnement du vote.

Qu'on se le dise donc : voter le 28 juin ne sera pas plus un acte à risque qu'aller acheter sa baguette de pain. En cette année particulière, voter sera comme d'habitude un droit, mais également un devoir citoyen que chacun pourra accomplir dans la sérénité.

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9 juin 2020 2 09 /06 /juin /2020 07:46

Dans notre pays, la presse bénéficie de la liberté précieuse que les textes fondateurs de notre nation républicaine lui octroient. Cette liberté découle de deux droit sacrés : la liberté d'opinion et la liberté d'expression.

Nous avons la chance, dans notre pays démocratique, d'avoir gravé cette liberté essentielle dans le marbre de la déclaration française des droits de l'homme et du citoyen de 1789 et, à l'échelle de la planète, de l'avoir en objectif, encore à atteindre dans trop de pays, dans la déclaration universelle des droits de l'homme.

Mais droit à la liberté n'exclut pas devoir d'éthique et d'honnêteté intellectuelle...

 

En plus de quarante ans d'engagement public, associatif, syndical ou politique, je ne me suis jamais permis de porter au grand jour un jugement sur un écrit d'un organe de presse, même s'il m'est parfois arrivé de signifier oralement, dans la discrétion d'un échange duel et respectueux, à tel ou tel journaliste, que ce qu'il avait traduit de mes actes, propos ou écrits ne correspondait pas vraiment à la réalité.

À la presse d'opinion, je n'ai jamais reproché de porter tel jugement subjectif sur les faits que j'ai commis ou impulsés. C'est aussi son rôle de susciter, par des prises de position engagées, la réflexion dialectique des lecteurs, l'éveil de leurs consciences et la forge de leurs convictions. C'est une belle œuvre d'éducation populaire qui est précieuse.

 

TRAITEMENT OBJECTIF DE L'INFORMATION : MON ŒIL !

Mais quelle ne fut pas ma stupéfaction de découvrir le titre d'un article paru ce mardi dans le quotidien Var-matin donnant à croire de façon explicite au lecteur que la Ville maltraiterait ses écoliers bénéficiaires de la restauration scolaire en les nourrissant « au pain et à l'eau » !

Je sais que ce n'est sûrement pas le journaliste qui est l'auteur de ce titre malveillant et totalement fallacieux. Ou alors a-t-il agi sous pression ! Le contenu de l'article et le sous-titre de la photo d'illustration, à eux seuls, démentent d'ailleurs cette affirmation insensée. Il y a manifestement dans les hautes sphères de la rédaction de ce quotidien une personne, en charge de ce que les professionnels appellent la « titraille », qui a délibérément choisi de nuire à l'image de l'équipe municipale et des fonctionnaires communaux.

En cette période d'entre deux tours d'une élection, ça s'appelle un parti pris politicien. C'est contraire à l'éthique et l'honnêteté intellectuelle qui doivent présider, de façon intangible, à la rédaction d'un quotidien qui revendique d'être un « réseau social depuis 1945 » et dont l'assemblée générale des rédacteurs a voté il y a dix ans une motion appelant à en finir avec « l'orientation politicienne » de sa direction dont la ligne éditoriale était jugée « en contradiction avec le traitement objectif de l'information »

 

LA DIRECTION DE LA RÉDACTION DE VAR-MATIN EN CAMPAGNE ÉLECTORALE

Une décennie plus tard, la preuve est apportée que rien n'est jamais acquis...

Je suis donc dans l'obligation de m'élever contre cette pratique d'un autre âge. Et surtout de rétablir la vérité qui, d'ailleurs, je le répète, n'a pas été travestie par le journaliste lui-même dans le corps de son article...

 

Et j'assume d'avoir publié ci-dessus une copie d'écran de l'article en question (d'ailleurs délibérément illisible, à l'exception du titre objet de mon courroux), dérogeant la règle à laquelle je m'astreins habituellement de soutenir la presse régionale en ne reproduisant pas ses publications sur mon blog.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Démocratie locale et communication
5 juin 2020 5 05 /06 /juin /2020 06:55

Rien ne dit que ça va marcher. C'est bien pour cela que ça s'appelle des « tests ». Pourtant il serait bête de se priver de l'offre que l'État a faite aux collectivités locales de profiter de la moindre circulation automobile, en cette phase de crise sanitaire, pour installer des aménagements cyclables provisoires.

Certains m'ont dit qu'il est hasardeux de se lancer dans une expérimentation en période électorale. Les électeurs automobilistes, qui risquent de voir leurs trajets ralentis, sont plus nombreux que les électeurs cyclistes !

Tant pis : ce n'est pas le candidat à l'élection municipale, mais le maire en exercice, vice-président de la Métropole, qui considère que, pour une fois qu'une aide de l'État est proposée, il faut saisir la balle au bond.

 

Dans le cadre d'un « plan vélo » national, le gouvernement a non seulement décidé d'aider les particuliers à se mettre ou se remettre à la pratique de la bicyclette en finançant des réparations de cycles et des leçons pour apprendre ou réapprendre à pédaler, mais aussi d'accompagner financièrement les territoires voulant tester des pistes et voies cyclables, des « voies vertes » destinées à l'usage mixte des piétons et cyclistes, des zones de rencontre à 20 km/h, et autres aménagements urbains incitant à un usage plus sûr des deux roues sans moteur.

 

UNE EXPÉRIMENTATION À DURÉE LIMITÉE POUR ENVISAGER L'AVENIR

Grâce à un financement de la signalétique nécessaire, il est proposé d'effectuer des tests grandeur nature de voies de circulation réservées aux cyclistes ou partagées avec les bus ou les piétons. Ce sera en durée limitée. C'est pour cela que les marquages au sol et les panneaux et panonceaux seront de couleur jaune, conformément au code de la route. À l'issue de l'expérience, on évaluera et on pourra décider de pérenniser, modifier ou supprimer ces aménagements routiers urbains.

Après l'accord de principe de la Métropole, compétente en matière de voiries, nos adjoints et conseillers métropolitains Claude Astore et Denise Reverdito ont travaillé avec Gérald Pacarin et Sylvie Levesque, fonctionnaires très motivés du pôle technique de TPM, et avec François Bonny, l'un de nos concitoyens très engagé dans les mouvements de promotion de l'usage du vélo. Un schéma général des possibles de l'immédiat et de ceux du moyen terme a été élaboré. La mise en place sera effective, de façon progressive, dès que les équipements nécessaires auront été réceptionnés.

 

LE RÉSULTAT D'UNE CONCERTATION AVEC LES USAGERS

C'est cette même démarche de concertation avec les « usagers experts » et les services métropolitains en charge du « plan vélo de TPM » que la conseillère départementale Nathalie Bicais aurait été bien inspirée d'adopter avant de faire réaliser, sur la voirie départementale des Sablettes à Mar Vivo, un terre-plein central planté de quelques palmiers, certes agréable à la vue, mais ayant « consommé » la surface nécessaire à la réalisation, à cet endroit, du tronçon de la voie cyclable devant relier Saint-Mandrier à La Seyne-centre d'une part, et à Six-Fours de l'autre...

Mais qu'importe. Nous, nous avançons en concertation et en fonction des opportunités. Le schéma général de ces aménagements provisoires est en cours de finalisation. Une présentation sera faite sous peu à la presse locale et par les supports de communication communaux. Des affichages explicatifs complèteront l'information.

 

L'OCCASION DE SE METTRE OU SE REMETTRE AU VÉLO

Dans l'attente, j'invite les Seynois à sortir leurs vélos poussiéreux du fond de leurs garages, et profiter de l'aide financière de l'État à leur remise en état par des professionnels agréés ou à des « leçons pour se remettre en selle » assurées par des moniteurs spécialisés.

On trouvera toutes indications utiles sur le site officiel du gouvernement spécialement dédié à cette expérimentation « coup de pouce vélo » qui, entre autres, guide vers la douzaine de réparateurs agréés des alentours de La Seyne (dont deux Seynois) et les moniteurs qualifiés de notre environnement local (dont un Seynois).

Si, en plus, c'est l'occasion de soutenir l'activité commerciale et artisanale locale, fragilisée par la crise sanitaire, nous aurons joint l'utile à l'agréable...

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3 juin 2020 3 03 /06 /juin /2020 07:22

C'est chose faite. On n'aura guère eu de mal à croiser les projets des deux équipes de la gauche et de l'écologie que Luc Patentreger d'une part, et Cécile Jourda et moi d'autre part, animions pour le premier tour de scrutin, pour en faire émerger une synthèse devenue une perspective partagée.

C'est bien sûr humainement un peu plus difficile de constituer une liste de 49 coéquipiers à partir de 98 volontaires engagés pour le premier tour. Les aspirations individuelles, les représentativités de sensibilités, les diversités d'âges, de quartiers et de métiers, la parité de genre, sont autant d'ingrédients d'une émulsion complexe à réaliser. Mais le sens des responsabilités a prévalu. Grand merci à ceux qui se sont employés à cette mission et à ceux de chaque équipe qui ont accepté de céder leur place.

Voici le communiqué que nous avons publié en commun ce mardi soir...

 

 

 

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