Comment ne pas me réjouir du fait que cette année débute avec la naissance de deux publications seynoises ? L'une émane des militants seynois du mouvement politique auquel j'appartiens, la Gauche républicaine et socialiste (GRS), l'autre de l'équipe des élus minoritaires des gauches et de l'écologie du conseil municipal seynois.
Si elles ne se présentent pas en format papier comme l'usage contemporain du terme « publication » pourrait le laisser entendre, elles sont à proprement parler des... publications, au sens originel du mot « publicatio » qui signifiait « action de dévoiler, de rendre public » en bas latin.
Je pense utile de les présenter aux visiteurs de mon blog...
Pour faire vivre mon blog depuis une douzaine d'années, je sais que l'exercice est astreignant, et je salue d'autant plus les initiatives de ceux qui s'emploient à créer ces deux nouveaux moyens de communication.
Communiquer n'est pas chose facile. On peut en effet aller à l'essentiel, asséner des vérités sans avancer d'argument, voire oser des contrevérités, en publiant de brefs propos sur un réseau social.
On peut se saisir de l'opportunité qu'offre la Loi de 2002 (une initiative de la gauche...) aux groupes minoritaires d'une assemblée élue de disposer d'espaces, fussent-ils contraints, dans les publications d'une collectivité.
On peut, si on dispose de sérieux moyens financiers, publier sur papier glacé et faire distribuer à des milliers d'exemplaires des bulletins et autres lettres politiques, même si ces initiatives sont souvent éphémères, se traduisant usuellement par quelques numéros édités depuis quelques mois avant une élection jusqu'au semestre précédant une campagne électorale officielle, échéance à partir de laquelle les frais engagés doivent être intégrés aux comptes de campagne.
On peut profiter de la bienveillance de certains titres de presse dont les tenants des lignes éditoriales suggérées, sinon imposées, à leurs salariés-journalistes sont favorables à une sensibilité politique proche de la sienne.
Mais s'engager durablement, avec les moyens du bord, dans de la communication de fond, régulière, rédigée, argumentée, exposant des faits, des enjeux et des analyses, est courageux. Il faut ensuite sensibiliser et fidéliser les lecteurs. Mais, désormais, les outils numériques permettent une diffusion large dont les rédacteurs doivent profiter, sous réserve qu'ils sachent utiliser les outils d'aujourd'hui pour promouvoir et faire relayer au mieux leurs messages.
Ça justifie d'autant plus que, partageant les visions de leurs rédacteurs pour la vie locale, j'apporte ma petite pierre à la promotion du blog « La Seyne, habiter la ville » que viennent de créer les élus seynois des gauches et de l'écologie, et du magazine en ligne « L'indigné seynois » dont l'initiative revient aux adhérents de la GRS de notre commune.
J'invite donc les visiteurs de mon blog à cliquer sur les images qui illustrent cet article pour accéder à la lecture en ligne de ces deux publications nouvellement nées. Longues et belles vies à elles !