Outre l'élection du nouveau président du Département du Var, sur laquelle je m'abstiendrai de tout commentaire car relevant d'une affaire interne aux diverses factions de la droite varoise, nos 46 conseillers départementaux étaient appelés ce mercredi à élire leurs 13 vice-présidents.
Là encore, pas question pour moi d'émettre un avis sur les choix politiques d'une assemblée varoise où la gauche n'a aucun élu et dont tous les membres, de droite et d'extrême-droite, votent unanimement le budget, acte majeur de la vie locale, et où, ce mercredi encore, le Rassemblement National (RN) a voté pour un candidat de droite.
Mais comment pas ne relever qu'aucun Seynois ne figure plus parmi les vice-présidents du Conseil départemental, les trois représentants élus de La Seyne, Mesdames Bicais et Onteniente et Monsieur Pontone, étant relégués aux rôles de figurants, simples conseillers départementaux sans délégation du nouveau président ?...
Depuis plusieurs décennies que la droite préside aux destinées de notre département, il ne s'est guère trouvé de période où la deuxième ville du Var n'ait vu l'un ou l'autre des représentants de ses deux cantons exercer une fonction de vice-président. Ce fut notamment le cas de l'actuelle maire de La Seyne qui était jusqu'à ce mercredi 2ème vice-présidente et, bien sûr, d'Arthur Paecht qui occupait – à juste titre si on approuve le principe du cumul des mandats auquel je suis moi-même opposé – la fonction de premier vice-président du Var...
Ça n'empêche pas la terre de tourner, mais on est dès lors en droit de se demander pourquoi, subitement, La Seyne se retrouve de nouveau comme en disgrâce avec les désignations des vice-présidents de ce mercredi. Le président du Var qui estimait que, lorsque j'étais maire, « La Seyne ne répondait pas à [ses] attentes » n'est plus en fonction, et moi non plus. La Seyne est la plus importante commune du département dont le maire est membre du parti Les Républicains, celui auquel appartient aussi le nouveau président du Var. Mystère donc...
À moins que la raison soit à rechercher dans les concomitances des campagnes pour l'élection de deux présidents : celui du Var et celui du parti Les Républicains. Les postures des uns auraient-elles froissé d'autres ? Un petit retour en arrière en images et extraits tirés de la presse locale et de divers réseaux sociaux (cliquez sur le montage ci-dessous pour l'agrandir) pourrait peut-être éclairer la situation... ce qui ne changera de toute façon rien au quotidien bien sombre de nos concitoyens...
On me disait que j'exagérais. Pourtant, le président du Département vient de l'avouer dans un grand moment de communication orchestré avec la maire de La Seyne : le service très minimum de soutien assuré par le Var à notre commune de 2008 à 2020 résultait bien d'un choix politicien délibéré d'abandon, contraire à tous les usages d'équité républicaine.
À présent que les Seynoises et les Seynois ont choisi une équipe réactionnaire assumée en cohérence avec les choix politiques de Messire Giraud, celui-ci annonce, en grand seigneur régnant sur son fief, qu'il daigne enfin rouvrir le robinet des aides à la commune qu'il juge désormais digne de redevenir sa vassale.
Si les actes suivent les promesses, notre population ne s'en plaindra bien sûr pas. Mais ça n'effacera pas la pitoyable image que le Département aura donnée de lui-même aux Seynois pendant douze ans.
L'aveu est explicite, rapporté par le quotidien Var-matin. Le président du Conseil départemental le reconnaît enfin : « Pendant des années, La Seyne n'a pas été à la hauteur de mes attentes (...) et je ne me suis pas toujours très bien entendu avec le précédent maire. »
POUR ENTENDRE, IL FAUDRAIT D'ABORD ACCEPTER D'ÉCOUTER !
« Pas très bien entendu » ? Pour « entendre », il faudrait d'abord écouter. Ni Monsieur Giraud, ni son prédécesseur Monsieur Lanfranchi, sollicités chaque année pour faire avec eux un point des projets seynois, n'ont daigné répondre à mes demandes d'audience et accepter mes invitations à venir à La Seyne pour évoquer les enjeux de notre commune. Et voilà que le Département reconnaît aujourd'hui que « La Seyne a droit à ce qu'elle mérite en tant que deuxième ville du Var ». Il aura fallu attendre quatorze ans et l'allégeance de Madame Bicais au suzerain du terroir.
QUI, DE LA POPULATION SEYNOISE OU DU DÉPARTEMENT, N'A PAS ÉTÉ À LA HAUTEUR DES ATTENTES DE L'AUTRE ?
Avoir été « à la hauteur des attentes » de Messieurs Lanfranchi et Giraud, qu'était-ce ?
Était-ce se taire face à l'injustice quand, en 2010 lors des terribles intempéries meurtrières de la Dracénie et de la vallée de l'Argens, le Département imposa aux communes épargnées du Var une solidarité se traduisant par une ponction sur les subventions qu'il devait leur allouer pour abonder un fonds d'aide aux communes en détresse, mais avec une réduction de 20% pour certaines, de 40% pour d'autres, de 67% pour d'autres encore comme Six-Fours, et de... 80% pour La Seyne, la plus pauvre des villes varoises ?...
QUI N'A EU DE CESSE DE CULTIVER LES INÉGALITÉS ENTRE TERRITOIRES DU VAR ?
Était-ce ne pas défendre l'intérêt des Seynois lorsqu'était exigée d'eux une contribution au financement des pompiers du service départemental d'incendie et de secours à hauteur de 89 euros par habitant et par an tandis que ceux de Saint-Maximin s'en acquittaient à hauteur de 39 euros et ceux de Saint-Mandrier à hauteur de 22 euros ?...
Avoir été « à la hauteur des attentes », était-ce faire le dos rond tandis que, dans sa grande générosité, le Département condescendait à participer au financement prévisionnel du Nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU) de notre métropole, en s'impliquant à 15% des budgets pour la rénovation du centre ancien de Toulon et, pour celui de La Seyne, à la hauteur magnanime de... 6,15% ?...
QUI A DÉLIBÉRÉMENT CHOISI DE METTRE L'UNE DES 153 COMMUNES VAROISES AU BAN DU DEPARTEMENT ?
Était-ce accepter en silence le report, année après année, de la réfection pourtant programmée de voiries départementales structurantes comme les avenues Frédéric-Mistral et Jean-Jaurès tandis qu'on répondait avec hâte, quelques temps avant une élection, aux vœux de la candidate Madame Bicais de planter quelques arbres au milieu d'une autre voie départementale qu'est l'avenue Charles-De Gaulle des Sablettes ?...
Était-ce faire profil bas lorsque des associations seynoises enregistraient des baisses drastiques de subventions départementales, dont celles dédiées aux missions de prévention de la délinquance, pourtant compétence obligatoire du Département au titre de l'aide sociale à l'enfance, ayant entraîné la disparition de plusieurs temps pleins d'éducateurs de rue au moment même où La Seyne, comme toute notre métropole, voyait s'implanter la criminalité du narcotrafic dans ses quartiers fragiles ?...
Après avoir été mise au ban du Département, La Seyne retrouve donc sa place dans le terroir par la grâce de son seigneur. C'est bien. Acceptons-en l'augure. Surtout si les annonces sont suivies d'effets.
Mais ça laissera le goût amer d'un trop long et très injuste abus de pouvoir discrétionnaire permis par une décentralisation aux relents d'Ancien Régime...
Un journaliste de Var-Matin rappelle dans un article récemment paru que « l’unité au sein du “pack” intercommunal s’est toujours solidement affichée » et, expliquant que, « depuis plus de vingt ans que Toulon Provence Méditerranée existe, on n’avait jamais assisté à pareille situation », se questionne sur la façon « d'afficher une cohésion lorsqu’on soutient des candidats différents ».
Il y a en effet aujourd’hui quatre des maires de notre métropole, dont son président, qui, en conformité avec leurs convictions de droite, soutiennent le projet libéral de M. Macron, les autres demeurant fidèles à celui des Républicains.
Mais ce n’est pas la première fois qu’une situation de pluralité existe depuis la création de notre intercommunalité en 2002. Et avec des maires aux visions politiques bien plus opposées entre elles qu’entre celles des Républicains et celles des “Renaissants”…
N’oublions pas, en effet, que des maires de gauche de La Seyne et du Pradet ont siégé comme vice-présidents de TPM, avec des délégations de responsabilités, depuis sa fondation jusqu’en 2020 : trois maires du Pradet, Roland Joffre (2002-2008), Claude Mesangroas (2008-2012), Bernard Pézery (2012-2014), et moi-même de 2008 à 2020.
DES DÉSACCORDS POLITIQUES QUI N'ONT MIS AUCUNE COMMUNE AU BAN DU TERRITOIRE
Nos divergences politiques avec nos collègues de droite ne nous ont jamais empêchés d’œuvrer pour le territoire et ses habitants. L’intelligence collective permet, dans un exercice démocratique respectueux, de trouver des consensus.
Et, lorsque nous n’en avons pas trouvé, comme sur le mode du transport collectif devant relier La Garde à La Seyne pour lequel je préférais le tramway au « super-bus », sur le Programme local de l’habitat (PLH) que je trouvais trop frileux dans la réponse aux besoins de logement, sur la création d’une ligne de bateaux-bus assurant du cabotage autour de la Rade que je considère essentielle, ou sur des démarches de dénonciation des contraintes de la loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU) imposant 25 % de logements sociaux à nos communes, que j’estime depuis toujours fondée et indispensable, nous respections la majorité mais faisions connaître publiquement nos points de vue divergents, sans que ça n’ait jamais entrainé de rupture, ni de mise au ban, ni de sanction pour les habitants de nos communes.
Et ce n’était pas seulement parce que le président Falco est un habile vieux routier de la politique tenant à afficher pour la postérité une hauteur de vue républicaine...
LA SEYNE ABANDONNÉE AU PROFIT DE TOULON ?... NON !
Je ne suis pas certain que la solidarité ait été aussi solide entre lui-même et certains autres maires pourtant de la même famille politique que lui. Et qu’elle le soit aujourd’hui avec certains vice-présidents de la Métropole, dont les deux Seynois, Mme Bicais et M. Colin, qui n’ont eu de cesse naguère de la fustiger un peu trop publiquement sur l’air récurrent d’une intercommunalité abandonnant soi-disant La Seyne au profit de Toulon...
Sous mes mandats, La Seyne a obtenu de TPM une implication financière et logistique constante pour la création du parking-relais de Tamaris, la mise en service des lignes de bus 70, 71, 72 et AB88, l’achèvement de son Programme de rénovation urbaine (PRU) de Berthe, pour la mise en route de son Nouveau programme national de rénovation urbaine (NPNRU) de son centre ancien que sa maire peut aujourd’hui mettre en œuvre en inaugurant la place Germain-Loro, comme elle peut donner à croire que c’est à elle que les Seynois devront la rénovation de la corniche de Tamaris pour laquelle j’ai obtenu un engagement de TPM à hauteur de plus de 30 millions d’euros, ou la réfection du port de Saint-Elme.
... EN TOUS CAS PAS PARCE LA SEYNE S'ÉTAIT DONNÉ UNE ÉQUIPE DE GAUCHE
Je peux encore citer la préservation et la valorisation du Domaine de Fabrégas que nous avions entamée avant que TPM n’en prenne le relais, le prolongement du tracé du transport en commun en site propre jusqu’à Bois Sacré avec la création d’un embarcadère intermodal de bateaux-bus, la mise en chantier d'un autre pôle multimodal à notre gare SNCF, autant de réalisations en cours ou à venir obtenues lorsque j'étais vice-président et dont ma successeure coupera les rubans inauguraux. Et naturellement nos zones d’activités économiques de Brégaillon, des Mouissèques, de Camp Laurent et des Playes qui ont permis à La Seyne de retrouver, avant le drame que connaissent CNIM et ses sous-traitants le même nombre d’emplois salariés qu’avant la fin de la construction navale.
Si La Seyne a demain quelque chose à perdre de la Métropole, ce ne sera sûrement pas du fait que ses actuels vice-présidents seynois ont soutenu Mme Pécresse tandis que M. Falco soutenait le président de la République sortant. Il faudra chercher les causes beaucoup plus à portée de canon de chaque rive de la Rade...
Mes onze collègues maires de la métropole et moi n'avons pas toujours été d'accord au cours des douze ans des mandats que j'ai exercés comme maire de La Seyne et vice-président de Toulon Provence Méditerranée (TPM). Mais je n'ai jamais été empêché d'exposer et argumenter mes positions, et la courtoisie républicaine a continuellement prévalu dans nos échanges.
La Seyne n'a pas eu à se plaindre de cette méthode. De grands chantiers auxquels nous tenions, portés par la métropole pour notre ville, ont été réalisés, démarrent ou vont démarrer.
On peut dès lors comprendre que le président et les vice-présidents de la métropole soient irrités par les comportements et propos de la maire et du premier adjoint de La Seyne, pourtant de même sensibilité politique libérale que la leur.
La réunion du conseil métropolitain de TPM qui s'est tenue ce mercredi a été l'occasion d'un recadrage public sincèrement justifié...
DES RÉALISATIONS QUE LA SEYNE N'AURAIT JAMAIS PU ASSUMER SANS LA MÉTROPOLE
Tout n'a pas ou pas encore abouti, ou pas abouti dans le sens que j'aurais souhaité, comme la réalisation d'une ligne de tramway reliant La Garde à La Seyne. Mais nombre de réalisations sont bien là. Je ne peux dresser une liste exhaustive des engagements passés et à venir de la métropole pour les Seynois et leur territoire.
Mais c'est tout de même à la coopération de la Ville et de TPM qu'on doit la fin de la requalification de Berthe, la réfection de l'avenue Carmille, la réalisation de nouvelles pistes cyclables, celle du parking-relais de Tamaris, la création de nouvelles lignes de bus et l'amélioration des fréquences et embarcadères des lignes des bateaux-bus, le réensablement annuel des plages, l'amélioration des quais des chantiers navals, les aménagements de nos zones d'activités économiques, la gestion valorisée de la forêt de Janas, ou la création de l'office de tourisme de l'Ouest-TPM.
C'est à TPM aussi, avec laquelle nous avons construit les projets, quoi qu'en laissent croire nos édiles d'aujourd'hui prompts à user de la stratégie du coucou s'appropriant le nid d'un autre oiseau, qu'on doit de voir démarrer la rénovation du centre ancien avec les premières réalisations de la place Germain-Loro en haut du marché et l'extension de la zone piétonne, le prolongement de la voirie structurante de Six-Fours à Tamaris via les aménagements du chemin de Brémond, du chemin de Fabre à Gavet, déjà réalisés, et de l'avenue Henri-Guillaume en cours de chantier, la première tranche d'un programme de près de 40 millions d'euros pour la réfection complète de la corniche de Tamaris, et bientôt la requalification du port de Saint-Elme, puis la réalisation d'un pôle intermodal d'échanges à la gare de La Seyne, avant la création de la ligne de bus à haut niveau de service en site propre qui reliera La Seyne à La Garde.
CE SONT LEURS PROPRES AMIS QUI LE LEUR DISENT
C'est pour ça qu'on a du mal à comprendre que la maire et le premier adjoint de La Seyne, comme d'autres élus de leur majorité, n'aient de cesse de cracher dans la soupe de la métropole et de dénigrer la forme de la relation avec TPM de leurs prédécesseurs à la mairie.
Alors, quand le « recadrage » vient de leurs propres amis politiques, en séance publique du conseil métropolitain, relayé par une partie de la presse locale (ci-dessous), on peut à bon droit savourer l'instant de rappel à la mesure et à l'objectivité que le président et le premier vice-président de TPM ont à juste titre infligés à nos élus seynois...
On pouvait s'y attendre. Le président de Toulon Provence Méditerranée n'a pas apprécié les propos du premier adjoint seynois à propos de la coopération intercommunale et l'a fait savoir dans une communication à Var-matin.
Hubert Falco et moi ne nous sommes évidemment pas concertés, mais il était inévitable que les remarques fallacieuses qui nous visaient gratuitement l'un et l'autre provoquent deux réactions de même nature, de chaque côté de la rade, et par delà nos divergences politiques.
En tous cas, à La Seyne, le nouvel album d'Asterix, paru ce jeudi, n'est pas "Asterix et le griffon", mais une réédition locale d'un précédent paru en 1970.
Mais, comme je n'ai pas pour habitude de fragiliser la presse écrite en reproduisant, comme d'autres le font, les articles de journaux aussitôt parus, j'ai laissé passer un jour pour relayer l'article de Var-matin exposant la déclaration du président de la métropole (cliquer sur la reproduction de l'article pour le lire en taille réelle).
On reconnaîtra sûrement à la lecture que c'est assez savoureux dans la forme, mais que ça pointe une grave situation sur le fond, fragilisant l'ensemble du territoire par le caractère public qu'a donné à ses récriminations le premier adjoint.
ZIZANIE À L'INTERNE DE LA MAJORITÉ MUNICIPALE
Au-delà de la cicatrice que laissera dans les relations entre La Seyne et TPM cette intervention inopportune du premier adjoint, ça risque de fragiliser au détriment des Seynois l'entente au sein de la majorité municipale.
Le premier adjoint a d'ailleurs certainement anticipé cette probable fâcheuse conséquence en vantant dans la même interview l'unité du groupe majoritaire issu de la « coalition » d'élus venant de l'extrême-droite, de la droite extrême, de la droite et du centre-droit, expliquant que les Seynois « avaient de mauvais souvenirs d'une droite qui se déchirait » et qu'ils « ne vivront pas ça avec [la majorité municipale] ».
Sauf qu'il l'a fait en omettant – ou faisant mine d'omettre – la discorde qui a déjà conduit il y a quelques mois à la première démission d'un adjoint à la maire.
Les Seynois pourraient à bon droit demander à leur maire de faire connaître sa position, comme l'a fait le président de la métropole, et de s'affirmer pleinement dans son rôle de chef d'équipe.
ZIZANIE DANS LE MONDE LIBÉRAL OUEST-VAROIS
Par ailleurs, étrangement, en évoquant, toujours dans la même communication avec la presse, la perspective des élections législatives de 2022, et en adoubant lui-même un candidat qui milita jadis sous l'étiquette du RPF, parti très à droite de la droite, le premier adjoint court le risque d'envenimer encore plus les choses, au-delà de l'équipe de la maire, mais aussi avec les divers partis auxquels appartiennent les élus majoritaires seynois, dont Les Républicains, celui de la première magistrate elle-même, qui ne doivent sûrement guère apprécier qu'on vienne interférer dans leur propre processus de désignation.
Et le premier adjoint sème enfin la zizanie dans un autre continent du monde libéral varois, celui des soutiens de M. Macron, dont il dit faire partie depuis 2017, comme la députée actuelle qui envisage peut-être (sûrement ?) de se représenter, et comme depuis quelques temps... Hubert Falco.
UN MAUVAIS EXEMPLE AUQUEL LES GAUCHES ET L'ÉCOLOGIE DOIVENT RÉFLÉCHIR
Tout ça fait un peu beaucoup pour un seul homme. En ce sens, la maire a finalement raison : à La Seyne, on n'a pas besoin de cinéma, la comédie dramatico-burlesque se joue en réel devant le public des citoyens.
Comme citoyen engagé de l'autre côté de l'échiquier politique, et même si mon activité publique est derrière moi, je pourrais m'en réjouir. Mais, au contraire, ça m'inquiète : ce spectacle n'arrangera pas les affaires des Seynois qui ont plus besoin d'une gestion bienveillante apaisée que de gesticulations politiciennes.
Et, tirant la leçon de cet épisode, mes amis des gauches et l'écologie seraient vraiment bien inspirés de se garder de faire de même. Je les conjure solennellement de s'entendre pour une unité solide. Pour toutes les échéances à venir.
Le président de la métropole a dû apprécier les mots grinçants de son vice-président seynois, premier adjoint à la maire de La Seyne, rapportés par le quotidien Var-matin dans un article que je commentais dans un précédent message de ce blog !
Au lieu de fustiger, fût-ce à fleuret moucheté, il conviendrait d'analyser les réalités à l'aune objective des choix effectués par la métropole, en lien avec les élus de la Ville, pour le territoire partagé, et en particulier pour La Seyne...
« Lors de notre victoire aux municipales, on n'a pas eu le sentiment d'avoir été vraiment soutenus », rapporte le journaliste des déclarations du premier adjoint, qui ajoute avoir conscience d'être « avec des amis politiques qui ne nous attendaient pas » et espérer « que ça va changer, que la ville va retrouver toute la place qui est la sienne » dans la métropole.
C'est une façon de voir. Les Seynois, eux, doivent avoir conscience de la réalité des projets métropolitains qui ont déjà été réalisés, qui sont en cours ou qui vont l'être, car aboutissant aujourd'hui après avoir été longuement travaillés en lien avec la commune. C'est à cette aune-là, et à elle seule, qu'il faut évaluer le résultat du partenariat de La Seyne avec Toulon Provence Méditerranée (TPM).
DEUX PROJETS MAJEURS : LA CORNICHE DE TAMARIS ET LE CENTRE-VILLE
Nous avions ainsi finalisé en septembre 2019 un engagement de plus de 83 millions d'euros de TPM sur un coût total estimé de 126 millions pour la rénovation urbaine du centre ancien seynois, destinés à l'aménagement urbain, les équipements publics, les voiries, dont la traversée du port, la réfection et la création d'habitats, les réhabilitations de cellules commerciales. D'emblée, TPM s'engageait sur une première tranche de 18 millions.
Ça ne me semble pas si mal de la part de la métropole, surtout comparé à la part de financement restant à la charge de la commune qui ne sera que de 7,5 millions d'euros. Et c'est lancé. La première réalisation a été la place Germain-Loro, devant le collège des Maristes.
Nous avions aussi convenu en 2019 d'un engagement métropolitain de près de 40 millions d'euros pour la rénovation de la corniche de Tamaris, dont la première tranche, au nord, vient d'être entamée.
Ça non plus, ça ne me paraît pas anecdotique.
DES PROGRAMMES POUR LES MOBILITÉS DE DEMAIN ET LA DYNAMIQUE ÉCONOMIQUE
Nous nous étions entendus en 2018 sur le prolongement jusqu'à Bois Sacré du tracé du futur bus à haut niveau de service (BHNS) – même si, comme beaucoup, je regrette que ce ne soit pas un tramway – devant relier La Garde à La Seyne, dont le projet initial ne prévoyait qu'un terminus ouest à la gare de La Seyne.
Pour ne pas perdre l'opportunité d'un créneau de travaux que nous offrait la SNCF, nous avions décidé de ne pas retarder la réalisation du pont rail / pont route qui permettra de désenclaver la zone économique de Camp Laurent et de réaliser le pôle multimodal d'échanges de la gare de La Seyne qui connaîtra dans la décennie toute sa dynamique avec l'arrivée du BHNS et du RER toulonnais.
Nous avions opté pour investir dans les zones économiques des Playes (Six-Fours – Ollioules – La Seyne), de Brégaillon (base marine du technopôle de la mer), de Grimaud (économie nautique), des quais du site du chantier naval, et du terminal de croisières de Bois Sacré, au point que La Seyne a largement dépassé le nombre d'emplois salariés qu'elle connaissait à l'apogée de la construction navale.
Nous avions choisi de mettre en œuvre un réaménagement du port de Saint-Elme pour le requalifier et le protéger des posidonies mortes, avec création d'un chenal, comme nous travaillions à une solution durable pour la prévention du désensablement des plages de Mar Vivo.
Tout ça, c'est aussi fait ou acté. Et ce n'est pas rien.
IL RESTE CERTES BEAUCOUP À IMAGINER OU METTRE SUR LES RAILS
Même si certains vœux de La Seyne n'ont pas encore pu aboutir, par exemple en matière de voiries de délestage, de voies cyclables, de développement des lignes de bateaux-bus, de nouveaux parkings-relais, d'électrification des quais d'amarrage des gros bateaux, de réfection du sentier du littoral, ou d'un équipement sportif d'intérêt métropolitain pour les communes de l'ouest de TPM, il serait malhonnête d'estimer que les Seynois sont mal considérés par le territoire métropolitain.
Il reste bien sûr beaucoup à concrétiser des projets évoqués et d'autres dont l'élaboration demeure en chantier. Mais chacun sait combien est long le temps institutionnel. Le premier adjoint, dont c'est le premier mandat dans l'exécutif communal seynois, peut naturellement s'impatienter, mais, comme moi, il devra s'y faire.
PARTENARIAT OU CONFRONTATION ?
Le projet métropolitain voté il y a quelques semaines par le conseil de TPM ne revient pas en arrière sur les engagements pris antérieurement, dont la traduction concrète s'étale sur le temps long.
Il ne faudrait bien sûr pas que de nouveaux programmes fantaisistes imaginés par la Ville (un pont bouchant le port ? un port de petite plaisance là où est projeté l'accueil de grandes unités facteur de ressources et d'emploi pour nos entreprises nautiques ?...) viennent contrarier les orientations qui transcendent les alternances du calendrier électoral.
Oui, franchement, pour des adversaires politiques, je trouve qu'Hubert Falco et moi nous sommes plutôt pas trop mal entendus dans l'intérêt des Seynois.
Et je ne suis pas convaincu que, même entre amis politiques, ça puisse aller mieux lorsque l'un des deux n'a de cesse d'envoyer des piques à l'autre en prenant la population à témoin par voie de presse...
J'ai failli m'étrangler à la lecture du verso de la "profession de foi" des candidats du Rassemblement National (RN) dans mon canton de La Seyne, reçue ce mercredi dans ma boîte aux lettres.
Je ne suis pas juriste, mais ce que je lis sur le document officiel qui a été adressé à tous les citoyens électeurs de mon canton me révulse et me semble qualifiable de contraire à la Loi.
Et, dussé-je en écrivant le présent message risquer d'être considéré comme calomniateur et subir les foudres de la Justice, ma conscience me commande de m'insurger. Et de le clamer.
Ma famille, mes éducateurs, et la plupart des personnes que j'ai côtoyées dans ma vie m'ont inculqué quelques valeurs humaines et fraternelles, et m'ont appris ce qui "ne se fait pas et ne s'exprime pas", que ce soit ou non formulé de telle sorte que ce soit punissable par la Loi : inciter par des actes, des propos ou des écrits à la haine et la discrimination d'autrui, parce qu'il est de telle origine (jadis on parlait aussi de "race"), de telle religion, de tel genre, de telle orientation sexuelle, etc.
Les candidats républicains de ce canton, bien sûr ceux de gauche que je soutiens (Céline Ivaldi et Stéphane Sacco), mais aussi les autres, qui sont hélas leurs concurrents, de courants de pensée qui ne sont pas très éloignés des miens et des leurs, comme ceux de droite qui, pour certains, ne font rien pour être les proches républicains que nous devrions être au-delà de nos divergences, ou même ceux "naguère élus sous l'étiquette de l'extrême-droite", m'en voudront sûrement de relever des passages de cette circulaire officielle pour expliquer mon écœurement et ma colère, car, en les exposant pour les dénoncer, je cours le risque de contribuer à promouvoir leurs idées que je trouve abjectes mais qui auraient pu passer inaperçues dans la liasse de circulaires adressées aux électeurs qu'on laisse usuellement trainer sur un coin de table.
Mais l'indicible a été atteint. Et je ne peux ni me taire ni m'interdire de mettre en exergue des engagements exprimés par les candidats du RN qui me semblent illégaux et, en tous cas, fleurent les pires relents des idéologies nauséabondes dont les habitants des anciennes démocraties mises à mal ont souffert dans l'Europe du XXe siècle. D'autant que ces propos répugnants concernent des minots et des ados mineurs contraints par la guerre, les violences ou la famine à fuir leurs terres de naissance, et qu'on livrerait chez nous à la vindicte de nos concitoyens, contre toutes les morales, tous les usages internationaux et la Déclaration des Droits de l'Enfant de 1959.
Comme maire ayant donné son accord à l'État et au Département pour l'accueil, chez nous à La Seyne, à Saint-Elme et à La Petite Garenne, de certains de ces malheureux gamins, j'avais déjà subi de la part de la droite et l'extrême-droite des attaques cinglantes (qui ont d'ailleurs probablement contribué à mon échec aux élections de 2020). Mais nul n'est allé jusqu'à une telle ignominie dans des écrits.
Ces écrits, je les ai entourés de rouge sur la circulaire qui couvre de honte ses auteurs (ci-dessous). Je laisse aux visiteurs de mon blog le soin de se faire leurs propres opinions. Moi, j'assume d'exprimer ma conviction qu'ils sont contraires aux usages républicains et qu'ils tombent sous le coup de la Loi.
Ajout après des échanges avec diverses personnes ayant réagi au message ci-dessus : On m'apprend – et je viens de le vérifier – que ce verso de circulaire électorale n'est pas une particularité locale du canton de La Seyne-Nord, mais qu'il est bien imprimé et distribué en nombre d'endroits en France. Les bras m'en tombent.
Et voilà les candidats auxquels j'apporte mon soutien pour l'élection départementale du mois de juin prochain dans les deux cantons de La Seyne.
Deux d'entre ceux du canton 17 (La Seyne-sud – Six-Fours – St-Mandrier) sont six-fournais, les deux autres seynois. Ceux du canton 16 (La Seyne-nord et centre) sont des Seynois de toujours.
Bouchra Réano, Olivier Andrau et Louis Correa ont fait preuve d'une belle implication dans l'équipe municipale que j'animais. Leurs expériences dans les champs des solidarités, de la santé, des anciens, du handicap, de l'enfance et la jeunesse, des droits des femmes, de la vie associative, de la coopération décentralisée et de l'amitié entre les peuples constituent de beaux atouts. Autant de compétences acquises indispensables au regard des missions d'un Département.
Céline Ivaldi, Élodie Hernandez et Stéphane Sacco les avaient rejoints en s'impliquant dans le projet « L'énergie positive pour une ville verte et ouverte » que nous avions proposé aux Seynois aux élections municipales de 2020.
Leur moyenne d'âge se situe dans la quarantaine. Ils incarnent l'avenir pour notre territoire. Médecin, cadres de l'économie sociale et solidaire, ingénieur, développeur du numérique, formateur et enseignants, ils sont des acteurs impliqués de notre vie économique et sociale. Certains sont engagés dans divers partis politiques. À eux tous, ils incarnent un panel de l'ensemble des sensibilités écologistes, régionalistes, sociales et humanistes qui porteront de belles valeurs.
Bien sûr, il aurait été formidable que tous les mouvements se retrouvent, comme je le souhaite aussi pour l'élection régionale pour laquelle d'autres jeunes Seynois, dont Jimmy Coste, Tony Civettini ou Laurent Richard sont très impliqués. Mais l'heure n'est pas aux regrets d'une parfaite et totale unité de tous les progressistes sur chacun des deux cantons.
L'essentiel est désormais la promotion des réponses utiles qu'ils proposent à nos concitoyens qui, dans le contexte de souffrance sanitaire, sociale et économique que nous connaissons, ont bien besoin que la puissance publique départementale agisse, loin du paraître et du tape-à-l'œil, avec bienveillance et efficience pour la dynamique du territoire, l'éducation, l'accompagnement social, la santé, le sport et la culture, les mobilités urbaines et la qualité du cadre de vie urbain, naturel et littoral.
On peut compter sur eux. Et j'invite les Seynois à leur témoigner leur confiance.
Et à les suivre et échanger avec eux sur leurs sites Internet et pages facebook.
« Il est primordial que nous fassions partie de la majorité au Département », explique dans Var-matin la maire de La Seyne en présentant les candidats qu'elle soutient pour l'élection départementale du mois prochain dans le canton de La Seyne.
Et elle précise que, les élus de ce territoire qui représente plus de 80% de la population seynoise n'étant pas de la couleur politique de la majorité de la droite varoise, elle a dû, comme conseillère départementale du sud de la commune, de Six-Fours et Saint-Mandrier, « toute seule, négocier des financements pour la totalité de La Seyne ».
C'est un demi-mensonge, mais surtout un véritable aveu...
NON, Mme BICAIS N'A PAS ÉTÉ SEULE À PLAIDER POUR LA SEYNE AUPRÈS DU DÉPARTEMENT !
C'est un demi-mensonge, parce qu'elle n'a pas été seule à solliciter le Département pour qu'il soutienne les habitants de la plus pauvre des 153 communes du Var. Comme maire, je m'y suis employé sans relâche pendant douze années. Sans jamais obtenir plus que ce que la répartition des aides départementales aux communes prévoit de façon aussi floue qu'indifférenciée pour tous les territoires varois, quelles que soient leurs richesses ou leurs difficultés, depuis que la Chambre régionale des comptes a sifflé la fin de l'aide jugée illégale qui était allouée aux « grandes communes ».
Mais, si elle a plaidé pour ses propres projets comme conseillère départementale du sud de La Seyne depuis 2015, la maire d'aujourd'hui s'est bien gardée d'appuyer les demandes de subventions que je formulais pour la ville auprès du Conseil départemental, contrairement à ce que s'employait à faire son prédécesseur, pourtant de la même sensibilité politique qu'elle, M. Vincent, par ailleurs maire de Saint-Mandrier.
Au bout du compte, je ne reviendrai pas sur le piètre bilan de l'appui départemental à La Seyne que j'ai déjà survolé dans un précédent article de ce blog.
L'AVEU D'UNE SANCTION INFLIGÉE AUX SEYNOIS POUR AVOIR MAL VOTÉ !
Mais je relèverai que la déclaration de la maire, élue départementale, est aussi un véritable aveu. Celui d'une sanction des Seynois parce qu'ils se sont démocratiquement donné des conseillers départementaux dont les opinions politiques ne correspondent pas à celles de la majorité de la droite varoise.
Pour que les Seynois mesurent ce mépris affiché pour eux par MM. Lanfranchi et Giraud, les deux présidents successifs du Conseil départemental en fonction au cours de mes mandats de maire, je m'en tiendrai à rappeler que, pendant douze ans, j'ai chaque année tenté en vain d'obtenir un rendez-vous de leur part ou une réponse favorable à mon invitation à les recevoir à La Seyne pour évoquer avec eux les sujets à enjeux pour notre population.
Mais ni la ségrégation territoriale ni les mensonges n'étouffent la majorité départementale sortante. Le président Giraud était droit dans ses bottes, lors de son discours à l'occasion d'une assemblée des maires du Var, en affirmant qu'il avait rencontré chacun des maires du département, et qu'il était prêt à les revoir tous à nouveau.
Sans ajouter qu'il s'agissait dans son esprit de tous... sauf un. Celui de la deuxième ville du Var par sa population...
LES GAUCHES ET LES ÉCOLOGISTES EN ANTIDOTE
Une telle faute républicaine lourde ne saurait, comme le dit l'adage, être à moitié pardonnée. L'élection de juin sera l'occasion pour les Seynois, malgré la confession, quoiqu'involontaire et sans contrition, de la part de la maire, d'infliger à la droite varoise la pénitence qu'elle mérite pour ses faits de discrimination politique.
Les équipes des gauches et des écologistes qui se présentent autour des Seynois Olivier Andrau, Céline Ivaldi et Stéphane Sacco dans les deux cantons de La Seyne représentent le meilleur antidote au poison de la contrevérité et de la vengeance politicienne.
Je salue la désignation, par le président de l'Assemblée nationale, de Geneviève Lévy, députée "Les Républicains" de Toulon, pour représenter ce qu'on appelait jadis "la chambre basse du Parlement" au Conseil national des villes (CNV) .
Le CNV est une instance très importante qui a pour mission d'accompagner l'État dans la définition de sa politique en faveur des quartiers populaires urbains vulnérables, en formulant au gouvernement des avis, des recommandations et des études.
Il est bien que, au travers de Geneviève Lévy, les habitants des 13 quartiers fragiles de notre métropole, donc, entre autres, du quartier Berthe et du centre ancien de La Seyne, aient voix au chapitre. Mais ce n'est pas tout...
UNE ÉLUE ENGAGÉE POUR LES QUARTIERS VULNÉRABLES DE NOTRE MÉTROPOLE
J'ai beaucoup travaillé avec Madame Lévy, malgré nos divergences, lorsqu'elle était première adjointe au maire de Toulon, sur l'élaboration et le suivi de la mise en œuvre du « contrat de ville », dispositif d'accompagnement social des habitants fragiles de nos quartiers prioritaires de Toulon Provence Méditerranée (à Hyères, La Garde, La Seyne et Toulon) et du « Nouveau programme national de renouvellement urbain » (NPNRU), qui permet désormais à notre métropole d'entamer la rénovation et la requalification du cœur historique de La Seyne (en plus de trois quartiers de Toulon), dont le tout premier chantier de notre place Germain-Loro, en haut de notre marché provençal, que nous avions conçu et financé et dont ne semble pas se plaindre notre nouvelle équipe municipale qui, je n'en doute pas, alimentera la réflexion de la députée toulonnaise, laquelle, à son tour, apportera à l'échelon national son expertise alimentée par « le local ».
DES MAIRES QUI ONT OBTENU DES AVANCÉES UTILES À TOUS... DONT À LA SEYNE
Mais, outre Geneviève Lévy, je note que, sur les huit maires nommés par le Premier ministre au Conseil national des villes (CNV), cinq sont des élus de communes adhérentes de l'Association des maires Ville & Banlieue de France (AMVBF) dont La Seyne et TPM sont aussi membres, et dont j'étais président national pendant mon mandat d'élu local. Je salue les nominations de mes anciens collègues et toujours amis ( * ), dont je sais la détermination à peser pour que les 5 millions d'habitants des sites urbains difficiles de notre pays ne soient pas oubliés par les politiques libérales que conduit le gouvernement...
Ils l'ont encore prouvé récemment, avec la crise sanitaire, l'association Ville & Banlieue ayant obtenu de l'État l'étalement sur plusieurs années des dépenses exceptionnelles engagées par les communes pour faire face à l'épidémie, ou la création et le financement des « colos apprenantes » ayant permis une occupation utile et éducative des jeunes des quartiers dont la vie sociale était gravement fragilisée par la pandémie et ses contraintes, deux exemples de dispositifs dont, bien sûr, notre ville de La Seyne bénéficie. Comme notre commune a pu tirer parti d'autres opérations acquises il y a peu grâce au poids de Ville & Banlieue, à l'instar des « quartiers de reconquête républicaine » (QRR) ayant permis d'obtenir un renforcement de nos moyens policiers en 2019, la création des programmes de « cités éducatives » (2020) ou des musées virtuels « microfolies » (2020).
LA SEYNE DOIT COMPTER SUR L'UNITÉ DES MAIRES FACE À L'ÉTAT... ET S'Y IMPLIQUER
Autant de raisons de me réjouir de toutes ces nominations au CNV. Et de formuler le souhait que le changement d'équipe municipale voulu l'an dernier par les Seynois n'altère en rien l'engagement de La Seyne au sein de l'Association des maires Ville & Banlieue de France parce l'union fait la force, et que celle de maires de toutes sensibilités républicaines en son sein les rend incontournables comme interlocuteurs des gouvernements, les poussant à faire vivre toujours plus et mieux la bienveillance de la nation en direction des plus humbles de ses enfants.
( * ) : Hélène Geoffroy, maire (gauche - PS) de Vaulx-en-Velin (Rhône), Marc Goua, maire (centre gauche) de Trélazé (Maine-et-Loire), Gilles Leproust, maire (gauche - PCF) d'Allonnes (Sarthe), Gilles Poux, maire (gauche - PCF) de La Courneuve (Seine-Saint-Denis) et Rodolphe Thomas, maire (droite - MoDem) d'Hérouville-Saint-Clair (Calvados)