13 juillet 2025 7 13 /07 /juillet /2025 05:06

 

Après la décision du gouvernement de supprimer le Pass'Sport pour les 6-13 ans, c'est la Région Provence qui a choisi de mettre un terme à son e-Pass Jeune, qui était une application offrant aux 15-25 ans des réductions sur des offres culturelles et sportives. Et cette disparition entraîne de facto la perte concomitante de la Carte Jeune Européenne qui était offerte avec l'e-Pass et proposait 72000 avantages aux 12-30 ans de 38 pays.

 

Les Macronies régionale et nationale s'en donnent à cœur joie pour démanteler les aides aux accès des enfants et des jeunes aux loisirs éducatifs, au sport, à la culture et aux arts, autant de vecteurs égalitaires de développement équilibré, d'ouverture d'esprit, d'éveil des consciences et des sensibilités, d'apprentissages du vivre ensemble et du respect des règles sociales.

 

Alors on frémit d'inquiétude lorsqu'on interprète le propos de M. Macron, s'adressant il y a une semaine à son mouvement de jeunesse “Les jeunes en marche” : « Je suis venu vous dire que ça n'est pas fini ! »...

 

 

UN NOUVEAU RECUL CREUSANT LES INÉGALITÉS ENTRE JEUNES RICHES ET JEUNES PAUVRES

 

Le e-Pass jeunes de la Région Provence, c'était une aide annuelle aux jeunes de 80 euros « pour acheter des livres (28 €), des places de ciné (12 €), aller à des concerts et festivals, au théâtre et à l’opéra (10 €), pratiquer une activité sportive (20 €) et participer à une sortie scolaire de [son] choix organisée par [son] établissement (10 €) ».

 

Son abandon survient après la refonte de la carte Zou ! Jeunes qui a considérablement réduit les aides à la mobilité régionale des mineurs et jeunes adultes, le désengagement de la Région des financements des associations assurant l'accompagnement social, éducatif, culturel et sportif des habitants des quartiers urbains prioritaires dans le cadre des “contrats de ville”, et d'autres reculs qui ont pour effet de creuser les inégalités entre jeunes riches et jeunes pauvres.

 

Oui, la polarisation de notre société entre riches et pauvres s'accroît gravement. Les instituts de statistiques de l'État l'ont récemment confirmé. Certains politiciens et médias en parlent bien sûr moins que de la délinquance et l'immigration qui sont devenues les objets chéris des droites qui courent après leurs extrêmes, mais la réalité est pourtant très grave. Les premières victimes sont les familles des travailleurs modestes, dont la maigre augmentation des salaires permet juste de compenser l’inflation, les familles monoparentales qui souffrent de l’absence d'accompagnement des services publics, et les gens sans travail victimes des réformes inopérantes de l’assurance-chômage. Et cette dégradation sociale ne résulte pas d’aléas extérieurs. Elle est la conséquence de la politique économique de M. Macron depuis huit ans au bénéfice des seuls plus nantis. En clair, les riches sont plus riches (les revenus des 0,1% les plus fortunés ont augmenté 2,5 fois plus vite que ceux du reste de la population) et les pauvres sont beaucoup plus pauvres. Et quand la misère est là, sans aide publique, on ne peut offrir aux jeunes de sa famille les accès aux activités des temps libres qui concourent à la santé physique et mentale, l'épanouissement et l'émancipation, et donc la prévention des déviances.

 

 

MOINS D'ÉDUCATION, DE SPORT ET DE CULTURE, C'EST PLUS DE CONSCIENCES ABOLIES ET DE SÉGRÉGATION, ET DES CONSÉQUENCES INQUIÉTANTES

 

Et les collectivités locales, elles-mêmes mises au pain sec par les gouvernements, ne pourront jamais compenser ces désengagements, alors qu'elles peinent déjà à poursuivre leur mission de premier recours et de dernier rempart des gens les plus fragiles : l’accompagnement des plus précaires dans les Centres communaux d'action sociale (CCAS), la tarification sociale dans les cantines, la création de nouveaux logements sociaux, les activités périscolaires, l’aide et accompagnement à l’insertion…

 

C'est pourquoi leurs élus doivent au moins protester. Certains le font. D'autres non, ou alors bien cachés et en chuchotant. Ceux de la majorité communale et des minorités de droite et d'extrême-droite de La Seyne sont au nombre de ces derniers.

 

À titre d'exemple, sollicitées par le réseau des communes ayant des quartiers pauvres et dégradés, les majorités des conseils municipaux des villes concernées de la métropole du “Grand Toulon”, dont la nôtre, n'ont pas jugé bon de s'associer à l'appel ( * ) de nombreux maires et conseillers, présidents d'intercommunalités ou de départements, responsables du monde sportif, et d'autres, lancé ce vendredi au Président de la République et au Premier ministre pour que soit rétabli de Pass'Sport pour les enfants ( ** ).

 

Ces élus ne réalisent-ils pas que, avec la pauvreté, les consciences abolies et la ségrégation qui s'aggravent, la jacquerie couve et que, conséquemment, ce pourrait être une aubaine pour justifier des réponses autoritaires ? N'ont-ils pas compris la menace de M. Macron (« ce n'est pas fini ! ») ? Ou bien, en accord avec la vision dure de M. Retailleau, en partagent-ils l'esprit ?...

 

 

__________________________________

 

( * ) : Voir ci-dessous le courrier

( ** ) : Seuls deux élus locaux seynois se trouvent parmi les signataires de cet appel : Olivier Andrau (PS-NFP) et Anthony Civettini (PCF-NFP) – voici ci-dessous

 

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1 juillet 2025 2 01 /07 /juillet /2025 20:12

 

La mairie explique que c'est un fonctionnaire du ministère de la Culture qui a imposé la plantation de poireaux géants sur le parvis de notre église paroissiale plutôt que les arbres à ombrage qui étaient prévus. Et, bien obéissante, prenant fait et cause pour lui en séance du conseil municipal, la première adjointe considère qu'un palmier « ne fait pas un ombrage important, mais c'est mieux que rien ».

 

Mieux que rien ??? Ça vaudrait le coup de donner rendez-vous à ce fonctionnaire et cette élue un après-midi de ces temps de canicule pour un échange dialectique sur l'esthétique du lieu à l'ombre fraiche, dense, majestueuse et généreuse des six ridicules cocotiers qui donnent à notre espace historique cette heureuse touche tropicale d'Amérique du sud que chacun sait si typique du patrimoine immémorial de notre Provence maritime.

 

Que le ministère de la Culture donne un conseil est une bonne chose. Que, aux abords d'un monument historique, cet avis se transforme en prescription obligatoire, ça peut se comprendre. Mais rien n'interdit de désobéir. Surtout si le bon sens et l'intérêt général le commandent.

 

 

Ça vaudrait le coup d'oser transgresser comme on a su le faire à La Seyne pour d'autres sujets, parce qu'on aime notre commune, ses habitants et ses visiteurs. Le service de l'État responsable selon la Ville de l'ineptie à laquelle la Métropole, bras opérateur des vœux de la municipalité, s'est pliée, pourrait toujours saisir la justice administrative.

 

 

RÉGULATION DE L'IMPACT CLIMATIQUE OU JOLIE VUE SUR L'ÉGLISE

 

Ça mettrait le sujet sur la place publique. Et, peut-être que, à l'instar des parlementaires travaillant en ce moment sur une proposition de loi transpartisane « visant à adapter les logements aux fortes chaleurs et à en protéger les occupants », ça pourrait conduire le Législateur à faire évoluer les règlements dans le sens du... bon sens. Demain, en effet, si cette loi est votée, les architectes des bâtiments de France (ABF) qui s'opposent à l’installation de volets au nom de la préservation du patrimoine historique dans certaines régions où il n'était pas coutume d'en poser, devront lâcher du lest pour prendre en compte l'évolution climatique et permettre grâce à des contrevents de réduire de plusieurs degrés la température de logements où on étouffe faute de protection solaire. Pourquoi alors ne pas laisser la possibilité, chaque fois que c'est utile, voire nécessaire, de faire aussi pencher la balance du côté de la lutte vitale contre les effets du réchauffement climatique plutôt que de celui de la valorisation, certes justifiée, d'un patrimoine architectural ?

 

 

LES DEUX PAROLES CONTRADICTOIRES DE L'ÉTAT

 

Heureusement que le corps des architectes et urbanistes de l’État n'existait pas lorsque nos anciens, dans toute la Provence, ont imaginé les places publiques ombragées de nos villages qui, pour beaucoup d'entre elles, jouxtent des édifices, notamment cultuels, souvent comme notre église répertoriés comme monuments historiques, dont les immenses platanes, érables, ormeaux et autres micocouliers augustes et respectables cachent bien sûr une partie des façades, mais offrent des lieux « de communication, de rencontre et d'échange constituant un espace public ouvert, lumineux l'hiver et procurant ombre et fraîcheur pendant la saison chaude » selon l'avis de... l'État lui-même, exprimé dans une publication des ministères de l'Aménagement du territoire et de la Transition écologique (voir ICI). Ça a en tous cas été le parti pris de M. Paecht pour la rénovation de la place de la Lune et le mien pour la création, à côté du parvis de notre église, de la place des Seynois de la Mission de France, quoi qu'ait pu en penser le ministère de la Culture.

 

 

ENFREINDRE DES PRESCRIPTIONS STUPIDES EST UN DEVOIR CIVIQUE

 

Enfreindre des prescriptions stupides, lorsqu'on est élu pour défendre le bien-être de ses concitoyens, ce n'est certes pas un droit, mais c'est devoir civique. Sur le sujet de la végétalisation des espaces publics de la ville, dont l'accélération, il faut le reconnaître, est à mettre à l'actif de la Métropole sur demande de la municipalité de Mme Bicais, il ne fait aucun doute qu'un consensus transpartisan existe.

 

Alors, Monsieur le maire, cher Jo, demande à la Métropole d'arracher ces poireaux absurdes, de les replanter ailleurs, et de végétaliser comme c'était imaginé, et même beaucoup plus. Ose. Tu auras le soutien de toute notre population.

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22 mars 2025 6 22 /03 /mars /2025 08:49

 

C'est un grand homme de l'éducation populaire qui nous a quittés. Grand par sa stature qui en imposait, tranchant avec sa petite voix paisible, mais surtout grand par l'œuvre qui fut la sienne depuis la création, à La Seyne, de la toute première école municipale de musique il y a près de soixante ans.

 

Jean Arèse fut de ceux grâce à qui des générations d'enfants, d'adolescents et de jeunes, de tous quartiers, de tous milieux sociaux, ont eu accès à l'éveil aux faits culturels émancipateurs et élévateurs des consciences par la découverte et la pratique musicales, à l'effort, la rigueur et la constance dans les apprentissages, et au faire et vivre ensemble, au travers notamment de la Philharmonique La Seynoise dont il fut le chef de musique pendant six décennies, prolongement associatif de ce service public culturel seynois devenu l'un des pôles majeurs du conservatoire métropolitain.

 

 

Écrire Jean Arèse nécessiterait un très long message. Je ne m'y engagerai pas, d'autant que deux textes parmi bien d'autres rendent de remarquables hommages à Jean Arèse, rappelant le parcours exceptionnel du jeune menuisier des chantiers navals qui, après d'autres grands noms de l'art musical à La Seyne, fut de très longues années clé de voute de sa promotion pour le plus grand nombre.

 

Un chapitre de l'excellent livre de Marius Autran, complété en 2010 par son fils Jean-Claude, dédié à l'histoire de La Seynoise, est consacré à Jean Arèse. On peut le lire en cliquant ICI

 

Et Mathieu Dalaine, journaliste à Var-matin, a également consacré un très bel article à Jean Arèse à l'occasion, il y a cinq ans, de sa dernière direction de l'orchestre de la Philharmonique. On peut le lire en cliquant ICI.

 

Nombreux sont les Seynois qui sont aujourd'hui dans la tristesse et entendent adresser d'affectueux messages de compassion à la famille et aux proches de Jean Arèse, à l'équipe pédagogique du conservatoire de musique qu'anime avec brio Christine Reggiani, et aux musiciens et administrateurs de La Seynoise autour de son dévoué président Frédéric Denoyer.

 

 

 

Note : Jean-Claude Autran ne m'en voudra pas d'avoir emprunté les images illustrant cet article à son remarquable et incontournable site Internet.

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17 février 2025 1 17 /02 /février /2025 09:48

 

Il y quelques jours, le quotidien Var-matin évoquait dans un article très documenté l'histoire de notre ancien cinéma ABC qui a été construit en 1957 et exploité pendant vingt ans. Loué ensuite à la Ville, le lieu est devenu la Salle municipale Théâtre Guillaume-Apollinaire qui a accueilli jusqu'en 2015 du théâtre, des conférences, des concerts, du ciné-club, et autres réunions et événements publics.

 

Ce fut pendant quarante années un lieu majeur de la vie socioculturelle seynoise dont la commune a dû se séparer à contrecœur. L'article du journal local ne précisant pas les raisons de cet abandon que, comme maire, j'ai alors dû assumer, j'ai transmis des précisions au rédacteur de l'article.

 

Respectueux de la sacro-sainte liberté de la presse que nous devons protéger comme la prunelle de nos yeux, je ne me permettrais pas de porter une appréciation sur le choix du journaliste de ne pas publier mes explications. Mais je tiens tout de même à les communiquer...

 

 

Voici donc le message que j'ai transmis à la presse :

 

« Au sujet des repères chronologiques de l’histoire de la salle Apollinaire, il est de mon devoir d’apporter un complément d’information pour que nul ne pense que ce fut de gaieté de cœur que la Ville a renoncé en 2015 à la signature d’un nouveau bail avec le propriétaire des lieux.

 

« Celui-ci proposait en effet une augmentation du prix du loyer portant celui-ci à plus du double de celui dont la commune s’acquittait. Nos finances, en pleine phase de redressement, ne le permettaient pas.

 

« En outre, l’emprise au sol de l’édifice, en bordure de voirie, et la configuration interne des espaces n’autorisaient pas la réalisation devenue obligatoire d’un accès pour les personnes à mobilité réduite, aménagement structurant qui, en tout état de cause, aurait difficilement pu être à la charge de la commune locataire.

 

« Enfin, le programme engagé de l’Atelier mécanique, avec, entre autres, ses 9 salles de cinéma, spectacles et conférences, devait offrir un espace à vocation culturelle moderne et accessible à tous, compensant largement, a égale distance du cœur de ville, l’abandon de l’ancien cinéma ABC. 

 

« La Seyne y aurait gagné en offres culturelles tissant du lien humain de proximité indispensable à toute vie en société, dans un contexte où certains réseaux sociaux à la ligne éditoriale fondée sur les peurs déshumanisent et compartimentent les individus.

 

« On ne peut dès lors que regretter l’abandon du beau projet finalisé de l’Atelier mécanique. »

 

 

(j'ai "chipé" la photo de la salle Apollinaire réalisée par Daniel Collin à l'excellent site "ciné-façades" qui, je l'espère, ne m'en voudra pas, mais je peux l'enlever sur demande, bien sûr)
 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Culture - provençalité et festivités
2 février 2025 7 02 /02 /février /2025 07:23

 

C'est vite monté en chauffe dans les établissements scolaires, quelques heures après que le dispositif a été bloqué avec l'annonce d'une chute de 25% du financement du "Pass Culture collectif". La décision gouvernementale inattendue et abrupte a eu un effet immédiat : il n'est plus possible pour les collèges, lycées et centres de formation d'apprentis de réserver des activités pour leurs élèves dans le cadre de programmes d’activités d’éducation artistique et culturelle pour cette année scolaire.

 

L'École – ou l'apprentissage – étant un passage obligé jusqu'à 18 ans pour tous les adolescents et jeunes, le "Pass Culture collectif" est un moyen intelligent de compenser les écarts entre les jeunes des classes aisées et ceux des quartiers populaires vulnérables de possibilités d'accès aux faits culturels et artistiques du fait des diversités de leurs potentiels financiers et de leurs environnements sociaux.

 

La décision de l'État est très grave. Il doit revenir sur son choix. Les élus locaux doivent s'emparer de la question et peser urgemment.

 

 

LE "PASS CULTURE" INDIVIDUEL A CREUSÉ LES INÉGALITÉS D'ACCÈS AUX FAITS CULTURELS ET ARTISTIQUES

 

Il ne faut pas confondre le "Pass Culture collectif" avec le "Pass culture" individuel. Ce dernier est une application Internet qui permet aux jeunes de réserver des offres culturelles, qu'elles soient gratuites et payantes. L'accès au dispositif est ouvert aux jeunes de 15 à 18 ans de nationalité française ou résidant en France depuis au moins un an. Celui-ci permet aux jeunes de bénéficier d’un crédit en fonction de leur âge (20 € à 15 ans, 30 € à 16 et 17 ans, 300 € à 18 ans utilisable jusqu'à la veille des 20 ans), qu’ils peuvent dépenser dans une variété d’offres physiques ou numériques.

 

Le budget du "Pass Culture" individuel a représenté 244 millions d’euros en 2024. Mais la Cour des comptes a dressé un bilan sévère de cette mesure phare de la politique culturelle voulue par M. Macron. Les magistrats ont dénoncé un impact « limité » dans la durée, le fait que 16 millions d’euros ont bénéficié à des jeux d'évasion ("escape games”), que « seuls 7 % des jeunes ont réservé en moyenne au moins une fois un spectacle vivant autre que musical (théâtre, danse, cirque, etc.) », et surtout le constat que le dispositif n'a pas « réussi à toucher les jeunes les plus éloignés de l’offre culturelle ». En effet, si en moyenne près de 9 sur 10 des jeunes ont activé leur "Pass Culture" individuel, seuls 6 sur 10 des enfants d'ouvriers et d'employés l'ont fait, et moins de 5 sur 10 de ceux vivant dans les quartiers urbains vulnérables.

 

 

SAUVER LE "PASS CULTURE COLLECTIF" CORRECTEUR DES DÉFAUTS DU "PASS CULTURE" INDIVIDUEL

 

A contrario, le "Pass Culture collectif", doté de 97 millions d'euros en 2024 qu'on veut ramener à 72 en 2025, donc bien moins coûteux et bénéficiant sans distinction à tous les jeunes du fait de l'obligation scolaire universelle, permet, fût-ce en partie, de compenser cette inégalité.

 

Avec les syndicats de l'Éducation nationale et les chefs d'établissements, il faut que les élus municipaux, intercommunaux, départementaux et régionaux, qui siègent dans les conseils d'administration des collèges, lycées et centres d'apprentissage, montent au créneau dans l'urgence, avant le vote du budget de la Nation prévu ces prochains jours. Et le fassent savoir publiquement pour donner plus de poids à leurs démarches.

 

Je ne doute pas que l'équipe municipale seynoise, dont en particulier sa maire et ses adjoints chargés de la jeunesse, l'éducation, la culture, la politique de la ville, et ses conseillers départementaux siégeant dans les conseils des collèges seynois, notamment Henri-Wallon et Marie-Curie qui accueillent les ados des quartiers fragiles, sera sans délai en première ligne de la dénonciation de cette décision irréfléchie qu'il est encore temps de réparer. Ils doivent le faire pour nos jeunes concitoyens du centre ancien et de Berthe, qui seront les principales victimes, mais aussi pour tous les autres.

 

 

SIGNONS LA PÉTITION EN LIGNE 

 

Quant à nous, simples mortels de la vulgate, nous pouvons opportunément signer la pétition en ligne qui a été lancée dans l'urgence...

 

Chacun peut signer en cliquant sur le lien ci-dessous ou en flasahnt le QR-code.

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16 mai 2023 2 16 /05 /mai /2023 09:59

 

En lisant le quotidien Var-matin, nous apprenons de la bouche de la maire que l'événement Bonaparte « s'inscrit parfaitement dans la démarche du dispositif "Quartiers de Reconquête Républicaine" dont La Seyne fait partie »...

 

Diantre ! On sait l'importance qu'attache l'équipe municipale à la sécurité et la répression des méfaits, mais j'avoue ne pas comprendre en quoi un événement culturel, patrimonial, festif et convivial peut s'inscrire dans un programme d'accroissement des moyens de la police nationale.

 

À moins que, outre la première magistrate réincarnée en capitaine des armées républicaines, son adjoint chargé de la sûreté ne se mue en Joseph Fouché, alors ministre de la Police, qui laissa, entre autres sympathiques souvenirs, celui de l'exécution de masse de près de 1700 Lyonnais suspectés d'anti-républicanisme... avant de se dévouer au service du monarque. Tremblons !

 

 

"RECONQUÊTE RÉPUBLICAINE", UN CURIEUX AMALGAME

 

Au nombre de 62 en France, les "Quartiers de Reconquête Républicaine" (QRR), en effet, sont des sites urbains fragiles bénéficiant d'un renforcement des moyens humains et logistiques attribués à la police nationale pour lutter contre la délinquance des trafics et la criminalité. J'avais obtenu en 2019 de Christophe Castaner, ministre de l'Intérieur, que les quartiers de Berthe et du centre-ville, mais aussi ceux de Pontcarral, Sainte-Musse et La Beaucaire à Toulon, fassent partie de la seconde vague de désignations de QRR. Et, il faut le reconnaître, des renforts significatifs ont été alloués aux commissariats de notre territoire, même s'il faut les relativiser au regard des baisses d'effectifs des années précédentes.

 

C'est bien pourquoi, d'ailleurs, il est incompréhensible que la municipalité seynoise, alors même que la Ville manque cruellement de moyens, fasse du zèle sécuritaire en accroissant ses effectifs de forces de l'ordre communales et en inaugurant un poste de police municipale à Berthe, rompant ainsi avec la convention signée avec l'État qui stipulait que, dans la répartition territoriale entre la police municipale et la police nationale, la présence dans notre quartier Berthe relevait de la seconde.

 

 

SPORT ET ÉDUCATION, CIRCULEZ ! PLACE À LA "RECONQUÊTE RÉPUBLICAINE" !

 

C'est d'autant plus surprenant que, dans le même temps, la maire a fait voter par le conseil municipal des baisses significatives du budget dédié aux subventions communales aux associations qui conduisent dans nos quartiers vulnérables des missions de lien, de prévention, d'action sociale et éducative, de sport et d'accompagnement de la fonction parentale, ce qui, pour certaines de ces structures, devrait entrainer des mises au chômage d'éducateurs ou d'animateurs, et donc un ralentissement de l'activité préventive, en particulier en direction des adolescents et des jeunes, publics les plus à risque de rupture. Ce sont ainsi plus de 383.000 euros qui ont été "économisés" sur l'action socio-éducative et le sport sur les trois derniers budgets par rapport à celui de 2019, l'ultime que, comme maire, j'ai soumis à l'approbation du conseil municipal (1).

 

Comment ne pas relier ces choix à celui, qui peut laisser rêveur, de consacrer, de l'aveu même de la maire dans le même communiqué à Var-matin, 850.000 euros en deux ans pour les « Événements Bonaparte » ?...

 

 

TALLEYRAND : « APRÈS LA RÉVOLUTION, LA MODÉRATION COMMENÇA À ABANDONNER BONAPARTE »...

 

Tout ça devrait inviter certains à méditer une réflexion du traître cynique que fut Talleyrand, député républicain puis, sans aucune scrupule... ministre de l'empereur tyran Napoléon.

 

Dans ses Mémoires, il note que, dès la fin des guerres de la Révolution française, « la modération commença à abandonner Bonaparte [qui] jetait déjà les semences qui devaient le conduire à sa ruine »...

 

Évidemment, toute ressemblance avec quiconque d'aujourd'hui serait bien sûr fortuite.

 

 

(1) : Tableau des évolutions des subventions communales de droit commun

 

 

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7 mai 2023 7 07 /05 /mai /2023 13:18

 

Bonaparte arrive à La Seyne. Ça va être un beau temps fort de la vie de notre cité. Mesuré à l'aune du nombre de fois où le nom du capitaine de l'armée républicaine est cité dans les 32 pages du dernier magazine municipal "Vivre à La Seyne" mis en ligne sur le site Internet de la commune, ce sera sans aucun doute un événement majeur.

 

Mais le futur empereur n'est évoqué que 16 fois dans cette parution. Ce n'est pas lui qui est le plus mis à l'honneur. Il émarge en effet bien loin derrière la capitaine de cérémonie qui compte 34 citations et qui, par ailleurs, apparaît 21 fois en photo dans ce numéro printanier du journal de la municipalité. À chacun la grandeur qu'il mérite...

 

Ça fait de La Seyne une exception singulière dans la communication officielle du monde politique communal varois.

 

 

Oui, et c'est même une sacrée exception qui, d'ailleurs, fait de plus en plus ironiser dans les agoras populaires seynoises. Est-ce un sentiment alimenté par la rumeur ? J'ai voulu en vérifier le bien-fondé et je me suis amusé à faire quelques comparaisons qui confirment que La Seyne se distingue très largement du reste du département.

 

Par la grâce d'Internet, il est en effet possible de lire en ligne les magazines municipaux de la plupart des communes. Je m'en suis tenu à la dernière parution des journaux communaux de 14 des 15 communes les plus peuplées du Var (seulement 14 car je n'ai pas déniché le magazine de Brignoles sur le Net), auxquelles j'ai ajouté les deux communes voisines qui ne figurent pas parmi les 15 les plus peuplées (Ollioules et Saint-Mandrier).

 

 

LA MAIRE DE LA SEYNE CHAMPIONNE DU VAR AU TROMBINOMÈTRE !

 

Le résultat (voir tableau en bas d'article) est impressionnant. Rapporté à 10 pages de magazine (car ils n'ont pas tous la même pagination), La Seyne est de très loin la commune où le maire est le plus cité par son nom (presque 3 fois plus que la moyenne !) et celle qui devance largement toutes les autres au palmarès du nombre de photos publiées du premier magistrat (plus de 3 fois plus que la moyenne !). Les graphiques ci-dessous parlent d'eux-mêmes...

 

 

 

 

TOUT EST BON, MÊME SURFER SUR LE BICORNE

 

Certains ne manqueront pas de justifier que c'est conjoncturel et qu'il n'en est rien sur la durée. En effet, ce n'est pas tous les jours qu'une maire du XXIe siècle se mue en réincarnation de celui qu'on surnommait « le Petit Caporal »...

 

C'est un peu vrai. L'occasion de la venue chez nous de celui que les royalistes et les Autrichiens appelleront « le Tyran » lorsqu'il aura remplacé le bicorne par la couronne – et qui se qualifiera lui-même d'« Aigle » sans que les ergots de ses chevilles ne gonflent – justifie sûrement qu'on en fasse un peu plus qu'à l'ordinaire dans le paraître auto-promotionnel. Avec 6,6 photos pour 10 pages, la maire est cette fois-ci au double de sa moyenne depuis son élection qui s'établit à 3,4... et qui est tout de même une fois et demie de plus que la moyenne des maires des 16 communes varoises étudiées...

 

 

65 % DE PLUS DE TROMBINES QUE SES DEUX PRÉDÉCESSEURS

 

D'autres diront que ça a toujours été le cas à La Seyne. C'est faux, le trombinomètre le prouve. Au bout de trois ans de mandat, on peut aussi opérer des comparaisons à peu près fiables grâce à la mise en ligne des anciens magazines municipaux sur l'excellent portail des archives municipales.

 

Le graphique ci-dessous montre clairement que, depuis son élection, la maire d'aujourd'hui pose dans la publication municipale 65% de plus que ses deux prédécesseurs sur la même durée des 34 premiers mois de mandat des uns et des autres (voir tableau de calcul en bas d'article).

 

 

 

Nul n'en disconviendra, la communication municipale est un merveilleux outil de la démocratie locale. À condition que ça ne s'exerce pas à sens unique, l'image et le tape à l'oeil occultant le fond, et que le dialogue soit constant avec les citoyens, dans leurs lieux de vie, avec les associations et acteurs économiques, les comités d'intérêt local, les comités d'usagers des services publics, les conseils de quartiers.

 

Sinon, ce n'est que de la promotion en forme de propagande. Et ça pourrait bien ressembler à ce qu'on connaît sous d'autres régimes.

 

 

Note : Ci-dessous les tableaux de synthèse des données qui ont permis d'établir les graphiques ci-dessus. Les feuilles de calcul sont à disposition. 

 

 

 

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30 mars 2023 4 30 /03 /mars /2023 17:58

 

Veuve du poète seynois Pierre Caminade, qui a donné son nom à l'une de nos médiathèques publiques, Madeleine Caminade vient de s'éteindre.

 

Mon ami Gilles Triquet, adjoint en charge de la Culture et de l'Éducation du maire Maurice Paul entre 1997 et 2001, qui la connaissait de toujours, a rédigé un message chaleureux en mémoire de cette belle dame seynoise...

 

 

Se surprendre mortel…

Madeleine Caminade est décédée ces jours, elle avait 96 ans.

Professeur de sciences-éco, mariée au poète Pierre Caminade disparu en 1998, elle n’a eu de cesse de valoriser, avec succès, son œuvre. Lors de la préparation de l’ouvrage « Présence de Pierre Caminade », publication de l’Université de Toulon, sous la direction de Michelle Gorenc, elle m’écrivait : « Son œuvre résulte de plusieurs démarches, de l’élan sensorialiste à l’analyse philosophique, de la poésie au nouveau roman, de la libération de la femme à la mémoire des chantiers navals, du journalisme à la recherche, du sport à la critique d’art, de la mer à l’amour… Son écriture est énergie, la plus pertinente et la plus fervente des fidélités ».

Comme lui, elle était passionnée de littérature, de politique, d’arts plastiques.

Pour l’un de ses anniversaires – elle était née un 20 novembre – il lui avait dédié ce poème (extraits) :

Madeleine, ma miroitante au sourire d’Arc-en-ciel… 
Ici et de l’ailleurs
Navigue le temps de notre amour
Encore et nie le dam. 

Je garderai, Madeleine, ton souvenir, ta passion pour la culture.

In memoriam.

Gilles Triquet

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12 juin 2022 7 12 /06 /juin /2022 09:47

Il suffit de feuilleter le programme de la désormais très ébranlée "Coalition" de la maire de La Seyne pour retrouver l'engagement pris par la Municipalité pour le devenir du projet de cinémas, d'hôtels, de services, de loisirs et de culture pour l'aboutissement duquel mon équipe avait travaillé d'arrache-pied durant des années. « Notre priorité culturelle est la création d'un cinéma, nous poursuivrons le projet des Ateliers mécaniques », affirmait en 2020 l'équipe Bicais-Colin (page 12 du livret, qu'on peut agrandir en cliquant sur l'image ci-dessus).

 

Un mensonge de plus. On sait désormais que c'était de l'enfumage électoraliste. Les masques sont enfin tombés et les vérités révélées. Mais comment rattraper le temps perdu ?

 

 

DES ANNÉES DE MENSONGES QUI ONT EU RAISON D'UN BEAU PROJET

 

Nous le pressentions depuis que se succédaient les recours contre les diverses délibérations du conseil municipal permettant de faire avancer le projet. Ils ont certes été tous rejetés, en première instance comme en appel, par la justice administrative, mais que de temps perdu !

 

Il était tout de même étrange qu'une association de défense de l'environnement s'obstine à ferrailler juridiquement contre un programme qui, outre son intérêt patrimonial, économique et culturel, allait permettre la dépollution d'un site littoral qui avait été souillé de produits industriels extrêmement dangereux, en surface et en profondeur, pendant plus d'un siècle. On en a eu l'explication lorsque, lors de la campagne électorale de 2020, les principaux responsables de cette association se sont révélés être en soutien à la « Coalition » qui allait permettre l'élection de l'actuelle maire...

 

Ces manigances étaient d'ailleurs corroborées, en juillet 2019, par une déclaration violente et encore totalement mensongère, parue dans la page du magazine municipal dédiée à l'expression des minorités, publiée par ceux qui, siégeant alors dans l'opposition de droite au conseil municipal, président aujourd'hui aux destinées de La Seyne.

 

 

AUCUN JUGEMENT DÉFAVORABLE, AUCUNE INCIDENCE FINANCIÈRE, AUCUN ÉCHEC DE NOTRE PART !

 

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Quelle meilleure défense que l'attaque ! Qui peut aujourd'hui croire que, en fustigeant ma gestion, en m'accusant de mensonge, en indiquant faussement que j'aurais été condamné par la justice administrative et que mes supposés errements allaient coûter cher aux contribuables, la majorité municipale actuelle ne préparait pas son élection qui allait lui permettre, malgré toutes ses dénégations, d'enterrer le projet de notre Atelier mécanique dont elle n'avait cessé de saper les fondations depuis son origine ?...

 

Et ce furent enfin les évocations malicieuses par la maire, à plusieurs reprises, dans la presse locale, d'une enquête préliminaire ouverte après que le procureur de la République a été saisi par l'association Anticor pour un supposé délit de favoritisme dans le choix de l'opérateur auquel allait être confiées la réalisation et la gestion du programme de cinéma et d'hôtels. Il n'en était évidemment rien. L'enquête a été classée sans suite. Nul délit pénal n'a été reproché, ni aux fonctionnaires communaux, ni à moi-même. La maire, au courant depuis près de deux mois, a dû se résoudre à l'annoncer.

 

 

ET MAINTENANT, QUELLES SONT LES INTENTIONS DE LA MAIRE ?

 

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Nous voilà au terme d'années de contrevérités qui auront permis à la maire et son équipe de faire échouer un projet tant attendu des Seynois. Les faits sont têtus : nous avons conduit sans anicroche la gestion de celui-ci, comme le prouvent les décisions successives de la justice administrative et pénale, et sans aucun risque financier pour la commune.

 

Les masques sont désormais tous tombés. Les vérités sont révélées au grand jour. Tous les obstacles sont levés. Objectivement, rien ne s'oppose désormais au démarrage du projet. Mais qu'a donc désormais derrière la tête la municipalité ? La maire reprendra-t-elle contact avec les opérateurs retenus qui pourraient bien s'être lassés de tant d'années d'atermoiements, voire qui pourraient s'estimer fondés à réclamer réparation ?

 

Ou bien, comme avec le sujet de Bois Sacré, avec quelque lubie pouvant surgir de son cerveau, la maire entrainera-t-elle La Seyne dans de nouvelles longues décennies d'expectative quant à la revalorisation culturelle, économique et sociale du dernier vieil équipement du patrimoine industriel historique de notre ville ?...

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16 mai 2022 1 16 /05 /mai /2022 05:58

Il faut saluer l'heureuse initiative de la municipalité seynoise d'organiser les premières « Journées italiennes » qui vont animer notre ville à compter de ce samedi, offrir aux Seynois et à leurs visiteurs des temps et lieux de détente et de culture concoctés par les services communaux et le monde associatif, et doper l'activité économique des commerçants et restaurateurs qui vont se parer d'une tonalité transalpine.

 

Il faut aussi saluer, pour une fois, tant on cherche généralement à faire table rase du passé, la reconnaissance par les élus actuels de la décision prise en 2014 par l'équipe municipale d'alors de confirmer par un « pacte de jumelage » les relations entamées à partir de 1986 avec notre commune amie de Buti, en Toscane, à l'initiative de Jean Pepino, professeur d'italien à La Seyne.

 

Tout est donc pour le mieux. Tout, sauf une petite broutille qui vient ternir la convivialité républicaine qu'on attend de ce type d'événement festif... 

 

 

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Il n'y a pas nécessaire d'aller remuer la poussière des archives municipales pour trouver trace du « Patto di gemellaggio tra Buti (Italia) e La Seyne-sur-Mer (France) » (Pacte de jumelage entre Buti et la Seyne-sur-Mer) que j'ai signé en 2016 avec mon ami Alessio Lari, alors sindaco (maire) de Buti (photo au bas de cet article). Un exemplaire bilingue est exposé dans la salle du conseil municipal, l'autre, en seul français, l'est dans les locaux de la direction communale des affaires culturelles .

 

Les textes fondateurs se concluent par un engagement partagé « de garantir à tous la possibilité de participer aux échanges de nos deux communautés sans aucune discrimination ».

 

Et c'est là que le bât blesse un peu. Alors que la cérémonie inaugurale de ce samedi des « Journée italiennes », en présence d'Arianna Buti, sindaca de Butia été un beau succès, quel dommage que notre municipalité ait oublié ce serment fraternel de n'exclure personne !

 

Pourquoi, en effet, n'avoir pas associé à l'organisation des animations l'association « Comité des jumelages de La Seyne », et par effet-miroir, sa partenaire italienne « Comitato gemellaggio Buti - La Seyne », dont mon amie Arianna a transmis dans son propos le salut fraternel à La Seyne, comme ça a été fait avec d'autres associations telles que « Les amis du Piémont » ? Quelles sont les intentions municipales en matière de soutien ou de partenariat avec cette structure loi 1901 qui, parallèlement aux relations institutionnelles entre élus des deux communes, et des autres villes jumelles, développe depuis plus de dix ans ses propres actions permettant à des centaines de Seynois de vivre des rencontres amicales avec des habitants de nos communes amies ?

 

Et, si les commerçants forains du superbe marché italien ont offert aux Seynois de fort beaux stands et proposé des produits de qualité, pourquoi n'avoir pas également convié, comme nous l'avons fait jadis, les producteurs et commerçants de Buti, qui n'attendaient que ça ?...

 

Gageons que l'édition 2023 de ces « Journées italiennes » permettra de réparer ces petites bévues vénielles...

 

 

 

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