23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 04:29

http://www.varmatin.com/media_varmatin/imagecache/article-taille-normale-nm/image-seyxxq4009_mh_chien.jpgDepuis le début de la semaine, j'ai essayé de survoler l'ensemble des actions conduites pour la redynamisation du centre de La Seyne. On peut relire les articles touchant à l'habitat, aux espaces et services publics, aux sites commerciaux, aux initiatives d'activité de marketing de proximité, aux transports et aux stationnements. Il reste que, pour être engageante, une vieille ville se doit d'être propre et sûre. Là aussi, on s'y emploie...

 

GUERRE AUX DÉCHETS ET CROTTES, TRI SÉLECTIF, ET BELLES DEVANTURES

En matière de propreté, gage d'attractivité, nous avons installé 20 points de distribution de sacs pour déjections canines, et deux "canisettes" vont être réalisées dans les prochains mois. Le nouveau contrat de collecte des ordures et de propreté urbaine a apporté des améliorations avec des "moto-crottes" et des "glutons" pour le nettoyage des places et trottoirs. Tous les véhicules de balayage et lavage des voies auront été remplacés par des engins neufs dans les prochaines semaines. Dans quelques mois, le tri sélectif des déchets ménagers sera en service dans nos vieux quartiers. Des conteneurs d'apport volontaires seront installés en divers points.

Nos services dédiés à l'entretien des espaces verts travaillent désormais de nuit lorsqu'ils entretiennent les platebandes des voiries afin de ne perturber ni les circulations permettant les accès au centre ni les clients installés sur les terrasses des commerces, et ont installé de nombreuses jardinières dans les artères urbaines.

Et l'opération "Le musée est dans ma rue", lancée en 2012, a habilement conjugué son objectif d'accès à la culture artistique à celui d'un embellissement des vitrines et des pas de portes délaissés, anciennement salis, dégradés et tagués, et aujourd'hui respectés.

 

GUERRE AUX INCIVILITÉS, PLACE À LA TRANQUILLITÉ ET AU RESPECT

La nouvelle Zone de sécurité prioritaire (ZSP) que nous avons obtenue de l'État nous a permis de renforcer les patrouilles de policiers nationaux et municipaux à pied, assurant une présence plus rassurante auprès des habitants, des chalands et des commerçants, avec une attention particulière aux heures de fermeture des magasins

 http://t1.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTKZMwWL_ilO4M2jQsDN15z56vLbMV43o21Zrsh-JpR4QWPgtSygcpCROlLywCette ZSP, d'ailleurs, a aussi permis d'obtenir du Préfet que les moyens du "Grand Toulon" de la brigade canine, de la brigade de sécurité territoriale, des brigades anti-criminalité, et même des CRS, soient, si besoin, disponibles pour le cœur de La Seyne, et du Procureur de la République que les plaintes soient plus vite traitées et que auteurs de faits interpellés soient déférés dans le meilleurs délais.

Nous avons l'engagement du Préfet du Var à ce que les quelques (rares) débits de boissons peu reluisants à certaines heures, en particulier en soirée, fassent l'objet de contrôles sanitaires, réglementaires et policiers.

Et l'installation dans quelques temps de caméras de surveillance, aux endroits commerciaux et d'habitat stratégiques, comme le confortement des équipes d'éducateurs, pour la prévention des jeunes et jeunes adultes en rupture, parachèveront le dispositif de tranquillité publique.

 

Mais, on le verra demain, en conclusion de notre tour d'horizon, rien ne peut être pertinent et durable sans l'adhésion de tous...



 

> article suivant sur le cœur de ville

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Publié par Marc Vuillemot - dans Civisme - prévention et sécurité
21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 05:09

http://www.ones-fr.org/local/cache-vignettes/L404xH259/crowdsourcing-27528.jpgJ'exposais il y a peu dans deux articles de ce blog le travail accompli par les services de police, municipale et nationale, mais également par d'autres services communaux qui concourent à la sécurité dans son ensemble. Et j'annonçais alors que la prévention de la délinquance est aussi - et devrais-je dire, avant tout - une affaire d'éducateurs.

 

LA PRÉVENTION PAR L'ÉDUCATION

Ceux de l'enseignement, bien sûr, mais, pour ceux-là, à part s'efforcer d'offrir des bâtiments d'écoles en nombre suffisant et en bon état, et se mobiliser avec les enseignants et parents d'élèves pour obtenir un effectif correct de maîtres, les compétences de la commune ne lui permettent pas de faire grand chose. Mais aussi les autres éducateurs (sans compter les parents eux-mêmes, bien sûr !). Il y a ceux qui ont la charge des enfants dans leurs temps libres (animateurs de centres de loisirs, d'associations, d'espaces pour les jeunes, moniteurs sportifs et animateurs culturels), qui conduisent de véritables actions de "prévention naturelle" car ils contribuent à développer les savoir-faire en complément de l'École, et aussi les "savoir-être", apprenant la responsabilité, l'autonomie, le respect d'autrui, le "faire ensemble", et les règles de la vie sociale.


DES MESURES SPÉCIALISÉES POUR LA JEUNESSE EN RUPTURE

Et, pour les enfants et jeunes dont les parcours de vie ne leur ont pas permis de tirer le meilleur parti des efforts parentaux, scolaires ou socio-éducatifs et avancent vers l'âge adulte sur une corde raide d'où ils risquent de chuter vers des déviances, il y a aussi les éducateurs spécialisés, les éducateurs de rue, qui doivent être présents, plus que jamais, pour jouer un rôle majeur de prévention spécialisée, dans des actions individualisées et de petits groupes, d'accompagnement, de socialisation, et bien souvent d'aide allant jusqu'à l'alimentaire, la santé, ou la recherche d'un lieu pour dormir.


DES MOYENS EN BAISSE POUR AGIR

Or, on le sait, le Conseil général du Var, qui est normalement compétent dans le domaine de l'aide sociale à l'enfance dans laquelle doivent s'inscrire ces actions de prévention, rencontre de lourdes difficultés, supportant aujourd'hui les effets de transferts de charges de l'État décidées dans la dernière décennie, non compensées par des dotations financières. Son appui à l'Association de prévention et d'aide à l'insertion (APEA), qui est l'organisme de prévention spécialisée agréé pour notre commune, a diminué de telle sorte que cinq temps pleins d'éducateurs ont dû être supprimés. Les appuis départementaux aux 10 autres associations seynoises s'occupant d'action socio-éducative et de vie dans les quartiers subissent aussi des coupes sombres. Peut-être faut-il rechercher là, s'ajoutant à l'aggravation des conditions de vie des familles et de l'accès à l'insertion dans le travail, quelques-unes des causes d'une petite délinquance difficile à contenir, malgré la détermination des éducateurs et des animateurs à faire le plus et le mieux possible avec des moyens en baisse ?


UN EFFORT COMMUNAL POUR SOUTENIR LES INITIATIVES

Dans ce contexte, l'engagement que j'avais pris d'accroître les moyens communaux engagés pour l'activité préventive en faveur des enfants, des adolescents, des jeunes et des jeunes adultes, prend d'autant plus tout son sens. Je n'y suis pas parvenu autant que je l'aurais souhaité, du fait des propres difficultés de la commune et d'une gestion rigoureuse, mais on a tout de même bien avancé. J'ai déjà évoqué l'accroissement spectaculaire des activités du service municipal de la jeunesse. Je veux livrer aujourd'hui quelques chiffres qui parlent d'eux-mêmes quant aux efforts municipaux (hors Contrat urbain de cohésion sociale) pour les associations qui, inlassablement, concourrent à la prévention, qu'elle soit "spécialisée" ou "naturelle"...

> Passant, entre 2007 et 2012, de 74.270 € à 102.000 €, la subvention municipale à l'APEA a augmenté de 37% ; je proposerai de la porter à 107.000 € en 2013 ;

> D'un total de 196.976 € en 2007, les subventions aux 10 autres associations socio-éducatives et de vie des quartiers ont atteint 347.500 € en 2012, soit 76% d'augmentation ; elles seront maintenues en 2013 ;

> Six autres associations agissant en faveur de la jeunesse ont vu leurs subventions passer de 157.891 € en 2007 à 164.644 € en 2012, soit une hausse de 4% ; elles progresseront encore un peu, à 167.218 €, en 2013.

 

Et il faut continuer. Car seule une action globale, éducative, sociale, préventive, en amont du travail de surveillance et, s'il le faut, de répression, de justice, de réparation et d'accompagnement contre la récidive et pour la réinsertion, peut, dans la durée, porter ses fruits.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Civisme - prévention et sécurité
11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 04:48

http://91.68.209.9/bmi/www.msr83.var.developpement-durable.gouv.fr/IMG/jpg/intervention_secours_routier_cle55586d.jpgLorsqu'il s'agit, dans le Var, d'action pour la sécurité routière, c'est souvent aux intervenants départementaux spécialisés seynois que l'on s'adresse. Lorsqu'on prépare les procédures de neutralisation d'éventuelles vieilles bombes enfouies ou immergées, c'est notre service du "Plan de sécurité et de prévention des risques" (PSPR) qu'on sollicite. Lorsque la grippe H1N1 sévit, ce sont les services communaux seynois qu'on désigne comme centre de coordination sanitaire pour plusieurs communes. Lorsque des programmes de rénovation urbaine nécessitent une protection contre l'amiante présente dans l'habitat, c'est au protocole de prévention imaginé par l'office d'HLM seynois qu'on se réfère un peu partout en France.

Et je pourrais citer d'autres exemples à mettre à l'actif des services communaux et para-communaux qui s'activent sur la sécurité, auxquels sont associés les volontaires de la Réserve communale de sécurité civile, des jeunes gens effectuant un temps de service civique, et diverses associations seynoises agréées. Redde Cæsari quae sunt Cæsaris, je dois à l'objectivité de rappeler que c'est à mon prédécesseur Arthur Paecht que l'on doit l'initiative de cette implication communale volontariste, même si notre maire-adjointe Jocelyne Léon a largement contribué à amplifier les actions depuis 2008.

Au point que, au cours de notre mandat, deux labels nationaux sont venus récompenser tous ceux qui s'investissent à La Seyne pour le "bien-être urbain" et la prévention des risques. Dès 2009, c'est l'une des - seulement - dix Écharpes d'Or de la Sécurité annuellement attribuées aux communes qui a été décernée à la ville, pour le travail pédagogique de prévention et sensibilisation mené par nos équipes de la police municipale. Et, depuis 2011, La Seyne est l'une des 33 communes, sur les 36700 que compte notre pays, titulaires du "Pavillon Orange 3 étoiles" pour la sauvegarde des populations, décerné par le Haut comité français pour la défense civile.

Et, pour boucler la boucle du tour d'horizon des actions en faveur de la sécurité et la sûreté, je reviendrai ces prochains jours sur la prévention éducative de la délinquance où, là aussi, tant les spécialistes associatifs agréés que les services communaux conjuguent leurs efforts pour éviter, notamment aux adolescents et aux jeunes, de funestes dérives...

Juste histoire de rappeler que la gestion de la question appelle des réponses diversifiées... sinon, de sinistres époques ou des coins du monde d'aujourd'hui en attestent, on risque de perdre en valeurs républicaines qui me semblent tout de même demeurer ce qu'on a trouvé de mieux comme système pour un pays...

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Publié par Marc Vuillemot - dans Civisme - prévention et sécurité
1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 04:12

http://www.tourisme-laturballe.fr/upload/cms/paragraphes/img/l/police-municipale--291.jpgIl n'est pas inutile, au moment où les services communaux et ceux de l'État travaillent à l'organisation de la Zone de Sécurité Prioritaire (ZSP) dont j'ai obtenu du ministère de l'intérieur la mise en place à La Seyne pour les mois à venir, de faire un point sur l'implication municipale en matière de sécurité depuis le début de mon mandat. Ma démarche vise, à partir d'éléments tangibles et vérifiés, à dresser un état des lieux des ressources communales engagées dans la sécurité. Et je pense que ça peut intéresser mes concitoyens. Grâce aux très officiels tableaux des effectifs *, soumis au vote du conseil municipal avant d'être validés par le contrôle de légalité de l'État, on peut se faire une idée précise. Que nous apprennent donc ces documents de l'évolution entre 2007 et 2012 ?

 

> UNE (LÉGÈRE) AUGMENTATION DES EFFECTIFS DE POLICIERS MUNICIPAUX...

Ces documents nous apprennent que, fin 2007, dernière année pleine du mandat de mon prédécesseur, il y avait 48 cadres et agents de la police municipale. Que, fin 2008, année du changement de municipalité, il y avait 51 cadres et agents de la police municipale. Et que, fin 2012, il y avait 52 cadres et agents de la police municipale. Le sujet est trop sérieux pour que j'entre dans une polémique, mais je me demande où est la supposée baisse des ressources humaines qu'évoquent certains alors que les moyens s'accroissent de 8%...

En regardant de plus près, on constate qu'on est passé entre 2007 et 2012 de 69% à 82% d'emplois pourvus par rapport au nombre de postes autorisés par les textes règlementaires. N'ai-je pas renforcé le service, malgré les difficultés financières ?

Et, toujours en analysant les tableaux, on remarque aussi que les personnels de terrain ont progressé en qualification. Entre 2007 et 2012, on est passé de 21 à 3 gardiens de police (le plus petit grade), et de 18 à 42 brigadiers et brigadiers chefs. N'ai-je pas a eu le souci de la promotion de nos personnels, gage de motivation et d'efficience ?

La Seyne est donc prête à prendre sa part utile dans la Zone de Sécurité Prioritaire.

 

> ... MAIS MOINS DE CONTRÔLEURS DU PROJET (AUQUEL J'AI MIS FIN) DE STATIONNEMENT PAYANT

Alors, oui, on a réduit le nombre des agents de surveillance des voies publiques (ASVP). Ce ne sont pas des policiers municipaux et ils n'en ont pas la formation initiale. Pour beaucoup, ils étaient des personnels appelés d'autres services, et un certain nombre ont été recrutés en fin du mandat précédent pour pouvoir honorer l'obligation contractée par la ville de faire respecter... le stationnement payant qui devait, on s'en souvient, être mis en place en 2009 sur tout le centre ancien au bénéfice d'une société privée !

Il y a trois raisons principales à cette diminution. La première est que, justement, avec le maintien du stationnement gratuit que j'ai décidé, le besoin de verbalisation est moindre. La deuxième est que les ASVP, venant d'autres services, faisaient défaut là où ils travaillaient antérieurement car ils n'y avaient pas toujours été remplacés. Et la troisième est que la Loi ne leur donne qu'une compétence limitée (le stationnement, le contrôle de l'apposition du certificat d'assurance des véhicules, le constat des infractions à la propreté des rues et des nuisances sonores, mais en aucun cas le maintien de la sécurité), que les gens malveillants savent la limite des attributions des ASVP, et qu'il ne se passe pas un jour sans que ces braves agents ne se fassent insulter et menacer par des personnes mal intentionnées, ce qui est inadmissible et, au contraire, peut nuire à la quiétude et au sentiment de sécurité autant qu'à l'image et au respect dû à l'ensemble des personnels en uniforme.

Et ces agents, que sont-ils devenus ? Ils sont pour partie retournés, sur la base du volontariat, exercer leur métier d'origine, et pour partie ont été formés pour intégrer le corps de la police municipale afin de remplacer les départs à la retraite et les mutations vers d'autres communes.

 

> UN CONFORTEMENT DES MISSIONS DE JOUR ET DES BRIGADES DE NUIT...

Que ce soit clair, je préfère, peu à peu, en fonction des moyens, conforter la police municipale, permettre à ses personnels de suivre de la formation continue, améliorer son partenariat avec la police nationale qui est cité en exemple dans la département, la centrer sur ses missions, améliorer sa présence visible, à pied, dans la rue, jour et nuit. Et, sur ce dernier point, j'ai aussi lu quelque part que les rondes nocturnes auraient disparu : c'est archi-faux, le service est exactement ce qu'il était au début de mon mandat ! D'ailleurs, franchement, quand des choses sont utiles et fonctionnent bien, pourquoi les changer ? Ce qui ne veut pas dire que, si besoin, on ne pourra pas les améliorer pour les rendre encore plus fonctionnelles en vue de la ZSP.

 

> ... MAIS AUSSI UNE ACTION GLOBALE POUR LA SÉCURITÉ ET LA PRÉVENTION

Et puis, la sécurité et la prévention, c'est bien autre chose encore que le travail traditionnel des hommes et des femmes en uniforme bleu. C'est une stratégie globale du quotidien, dans laquelle s'investissent bien sûr nos agents de police, mais également les équipes de la prévention des risques, la réserve communale de sécurité, les éducateurs de rue, les services de justice, les agents d'insertion, et bien d'autres. Et, là, on a réalisera qu'on aura aussi un bilan très correct ! Mais j'y reviendrai dans un prochain article...

 


 

* Pour ceux qui douteraient, ci-dessous les photos (de qualité médiocre, j'en conviens) des extraits concernant la police municipale des tableaux des effectifs (ce sont des documents publics qui peuvent être consultés à la mairie, bien sûr). Cliquez sur chaque photo pour l'agrandir :

> fin 2007

effect_pm_fin_2007-copie-1.jpg

> fin 2008

effect_pm_fin_2008-copie-1.jpg

> fin 2012

effect_pm_fin_2012-copie-1.jpg

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Publié par Marc Vuillemot - dans Civisme - prévention et sécurité
21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 04:08

http://www.laseynesurweb.com/sites/default/files/imagecache/Image_article_300_large/justice.jpgJe n'attends pas des locataires du Germinal A4 qu'ils fassent justice eux-mêmes. Surtout pas ! Je n'attends pas des agents de l'office d'HLM qu'ils remplacent la force publique. Surtout pas ! Je n'attends pas des policiers qu'ils soient obligés de vivre des situations les contraignant à osciller entre postures démago-conciliantes et interventions musclées. Surtout pas !

Ce que j'attends, c'est qu'on en finisse avec les incivilités d'une minuscule poignée de jeunes, adultes ou presque, qui, eux, n'en finissent pas de pourrir la vie de résidents, qui détruisent ce que les contributions locatives et fiscales de tous ont permis de réaliser pour réhabiliter des immeubles et leur environnement, qui se font haïr de leurs ainés et servent de piètres modèles par défaut à des plus jeunes, qui donnent une image pitoyable des habitants d'un quartier pourtant à 99,99% tout à fait honorables, et qui s'enferment eux-mêmes dans une situation qui ne peut leur offrir d'autre perspective que de la reproduire sans fin.

Je ne blâme ni personne ni institution. Chacun, à sa place, fait ce qu'il peut. Au contraire, je veux saluer le courage et l'initiative des hommes de ces familles qui ne dormaient plus, se faisaient insulter et menacer, et n'osaient plus sortir de chez elles, qui ont décidé de se relayer dans les halls d'entrée pour empêcher que la situation ne perdure. Ça doit se faire dans la compréhension et l'échange autant que dans la fermeté. J'ai demandé au bailleur communal "Terres du Sud Habitat" et aux forces de police d'accompagner utilement, si nécessaire, cette initiative citoyenne dont je souhaite vivement qu'elle porte ses fruits. Mais, qu'on se le dise, je ne "dealerai" aucune contrepartie. Les bons usages civils, la Loi, et les biens communs et privés doivent être respectés. Simplement. Si on y parvient dans l'harmonie et l'intelligence, tant mieux. Sinon, on fera autrement. C'est la République. Chacun a droit à ce qu'elle le protège.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Civisme - prévention et sécurité
19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 10:20

http://2.bp.blogspot.com/_66EHYP2RoIM/SZZc89A6FOI/AAAAAAAAACM/x9Qy7EtpUjA/s400/zen.jpgLes socialistes de La Seyne viennent de publier un communiqué invitant les droites locales à un peu de retenue et d'honnêteté en matière de sécurité. Je les en remercie.

Oui, La Seyne est devenue, après ma demande au préfet du Var, une "zone de sécurité prioritaire", par décision du ministre de l'intérieur. Je reviens dans un autre article de mon blog sur ma vision des choses.

L'annonce en a été faite il y a quelques jours. Et a déclenché une série de déclarations de chacune des composantes de la droite locale. D'abord, avant même que j'en aie été informé et que le préfet n'ait été autorisé à divulguer la nouvelle, l'UMP, par le blog du député de notre circonscription, s'est réjouie de cette décision. Ensuite, le Nouveau Centre, autre composante de la droite, en a profité pour "se lâcher", arguant sur tout et n'importe quoi, déclarant que cette décision allait nuire à la ville, joignant d'ailleurs sa voix à celle du Front National, ainsi qu'en attestent les communiqués de ces deux partis publiés il y a quelques jours par Var-matin. Quant aux élus municipaux de droite, notamment ceux du Parti radical, ils n'ont pas désapprouvé ma démarche lorsque j'ai évoqué la question lors d'une récente réunion du Conseil municipal, et je salue leur sens de la responsabilité.

Beaucoup de désordre donc, un peu à l'image de la rocambolesque désignation, ce dimanche, du futur chef national de la droite. Mais cet embrouillamini ne m'amuse pas, car il est des questions sérieuses qui doivent transcender les clivages lorsqu'il s'agit de garantir les droits dûs à la population par la République.

Moi, je relève que mon appel a été soutenu par la population, les commerçants, les associations, les services de police et de justice. Et entendu par le gouvernement.

Notre commune bénéficiera de moyens supplémentaires de police, de prévention, d'aide aux victimes, et d'équipements apportant plus de sécurité. Et je considère que c'est une belle et bonne nouvelle pour La Seyne, rassurante pour mes concitoyens et encourageante pour son redressement et son développement.

J'avoue ne pas comprendre que ça ne réjouisse pas tout le monde et qu'on en fasse dangereusement un sujet de polémique. Restons zen.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Civisme - prévention et sécurité
19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 09:06

http://www.jolpress.com/sites/default/files/styles/article_content_full/public/field/image/zone-securite-prioritaire.jpgManuel Valls, ministre de l'intérieur, a accédé à ma demande, relayée par le préfet du Var. La Seyne va bénéficier du nouveau dispositif de "zone de sécurité prioritaire".

Ce n'est pas que la situation y soit plus critique qu'ailleurs. Les chiffres de la délinquance y sont même chaque année en baisse, et ceux des succès de la police en hausse, depuis trois ans. En attestent les derniers chiffres révélés par le commissaire de police dans une récente interview à Var-matin. Sur l'ensemble de la commune, en un an, on relève en effet 6% d'actes en moins et 10% d'élucidations de faits en plus ; sur le quartier Berthe, traditionnellement mais souvent à tort jugé zone difficile, les résultats sont même meilleurs : baisse de 9% des faits constatés, et hausse de 34% des faits élucidés.

C'est plutôt que, même si les choses s'y sont améliorées (moins 5% de faits constatés), une nouvelle forme de délinquance apparaît depuis quelques mois dans le centre ancien, qu'il s'agit de "tuer dans l'œuf". On y relève ainsi un inquiétant doublement du trafic de stupéfiants, sur fond de menaces aux personnes pour détenir un territoire dans les petites rues, et de conflits violents entre bandes rivales, souvent "communautarisées", de dealers récemment installés, hélas grâce à des "marchands de sommeil" sans scrupules. Et ça pourrit la vie des habitants et des commerçants, ça fait fuir les clients et les promeneurs, ça occasionne des nuisances nocturnes et des incivilités, ça entraîne un sentiment d'insécurité et de crainte permanent. Ça, c'est inacceptable et, même s'il ne se passe pas une semaine sans arrestations, les moyens dont dispose le commissaire doivent être confortés pour qu'on puisse en finir.

Alors, la zone prioritaire va apporter des policiers en plus et des moyens financiers pour installer de la vidéosurveillance dans le but de dissuader et de prendre sur le fait les délinquants. Elle permettra aussi d'accroître ce que la ville et les associations ont déja mis en place ou poursuivi : partenariat police municipale - police nationale pour une meilleure présence physique, actions de prévention par des éducateurs de rue, accompagnement des victimes, actions contre les violences intra-familiales, etc.

Ces moyens, dont je suis bien conscient qu'il ne vont pas tout régler d'un coup de baguette magique, complèteront les actions de fond que je poursuis : la rénovation des quartiers populaires de Berthe et du cœur de ville pour redonner de la dignité à leurs habitants et éradiquer les coins de non-droit, aides à la rénovation de l'habitat, soutien à l'animation commerçante, activités culturelles et socio-éducatives, etc.

Il reste à ce que l'École puisse encore mieux jouer son rôle de formation pour une insertion professionnelle durable, seule garantie de fond pour éviter que les adolescents et les jeunes sans perspective ne sombrent dans l'errance et les déviances. J'ai d'ailleurs fait des propositions en ce sens au ministère de l'Éducation nationale dans le cadre de la concertation qu'il a organisée pour la rénovation de l'École qui ne doit pas se limiter aux rythmes scolaires, mais redonner toute sa place à l'enseignement professionnel et au suivi des jeunes en difficulté scolaire.

Et il reste aussi à ce que, surtout en cette période de crise, des possibilités d'emploi existent pour que les jeunes, surtout les plus fragiles, "y croient". C'est pour cela que je suis très impliqué dans le développement du Pôle de compétitivité Mer à vocation mondiale et des sites industriels de la commune et de l'agglomération. Mais il faut aussi offrir des possibilités de mettre le pied à l'étrier du monde du travail aux jeunes non qualifiés. C'est la raison pour laquelle j'ai demandé aux cadres de la commune et de l'office communal d'HLM "Terres du Sud Habitat" de s'engager résolument, avec l'aide de l'État et de la Région, dans le dispositif des "emplois d'avenir", pour que la puissance publique communale prenne sa part dans l'effort national.

Ce n'est que par une approche globale, constante et déterminée qu'on y arrivera. Là, avec la "zone de sécurité prioritaire", on va placer une nouvelle pièce sur le puzzle de l'insertion républicaine pour tous.

 


 

Dernière minute - Après avoir écrit et publié cet article, j'ai reçu de la préfecture du Var les derniers chiffres de la délinquance sur un an à La Seyne, d'octobre 2011 à octobre 2012. Ils font plus que confirmer mes propos sur l'évolution positive de la sécurité, et devraient clouer le bec à ceux qui s'emploient à déformer la vérité concernant le travail des polices nationale et municipale, ainsi que des structures éducatives, sociales et de prévention à La Seyne :

- vols à main armée et avec violence, vols de véhicules et à la roulotte, incendies volontaires et autres dégradations : moins 8% de faits et plus 27% d'affaires élucidées

- coups et blessures, violences intrafamiliales et conjugales : moins 53%

Il n'en demeure pas moins que nos constats sur les incivilités, perturbations et trafic de drogue sont confirmés. Raison de plus pour que ces situations ne viennent pas gréver les bons résultats du reste !

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Publié par Marc Vuillemot - dans Civisme - prévention et sécurité
17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 09:03

http://rabastensdebigorre.free.fr/images/Gendarme.jpgJ'étais reçu hier mardi par Monsieur le préfet du Var pour évoquer avec lui les inquiétudes que l'État partage avec moi quant à l'insécurité que certains sites du centre ancien de La Seyne connaît depuis quelques mois.

Il n'est pas acceptable que, à certaines heures, des habitants se fassent insulter ou menacer, que certains déménagent, que des personnes âgées se terrent chez elles, que des commerçants se voient refuser des prêts bancaires parce que leurs conseillers financiers craignent que leur activité ne souffre d'un environnement malsain, que des clients se voient interdire l'accès à certains commerces et services, que certains ilôts deviennent des espaces de trafic de drogue, d'affrontements de groupes rivaux sur fond de communautarismes, que des logements soient squattés, que l'incivilité quant au respect des aménagements urbains soit constante, que l'irrespect du code de la route s'accroisse au risque de mettre en danger la vie d'autrui, que le tapage nocturne soit permanent. Tout le monde le sait : les auteurs de ces méfaits ne sont qu'un petit nombre, pour beaucoup récemment installés en quelques endroits, mais ô combien peu enclins à respecter les lois et les bons usages de vie entre citoyens. Avec l'État, nous sommes au clair : il faut que ça s'arrête. Et vite.

Nous faisons en cœur de ville des efforts significatifs. Nous poursuivons notre travail d'amélioration de l'habitat, soit en achetant, rénovant et proposant à la location de vieux logements insalubres, soit en aidant des propriétaires à faire de même. Nous aménageons des espaces et équipements publics : place Bourradet, rue République, boulevard du 4 septembre, bibliothèque de théâtre, maison de l'habitat, maison du patrimoine et de l'image, mise en valeur des lieux patrimoniaux, parvis de l'église, placette Martini en cours de rénovation, programme "le musée dans la rue" pour embellir les devantures des commerces fermés. Nous avons revisité la tarification du parking Martini, créé des rues dites "zones de rencontre" (piétons, deux roues, autos) et imaginé un plan de stationnement pour répondre aux besoins des résidents, des commerçants et leurs clients, des visiteurs, des parents d'élèves, des gens qui travaillent au centre ville. Nous avons modernisé le marché forain pour le rapprocher de l'activité commerciale sédentaire et aider à sa fréquentation, et pour amener de l'animation dans certaines artères. Nous avons installé une signalétique, des cheminements et des modes de transport originaux (petits trains, vélos-taxis) pour attirer les croisiéristes. Nous avons obtenu la création de la ligne estivale de bateaux-bus permettant de ramener vers le centre des gens venus de Saint-Mandrier, des Sablettes, de Tamaris. Nous renforçons et modernisons les moyens du nettoiement. Nous organisons ou soutenons les initiatives de l'association des commerçants pour que des animations commerciales rythment l'année : braderies, Venise sur Seyne, L'Alsace sur mer, salon du vin et de la gastronomie, etc.

Pour faire de la prévention par l'éducation, nous mobilisons le service municipal de la jeunesse que nous avons doté de moyens nouveaux et nous avons accru notre appui aux associations socio-éducatives auxquelles nous avons mis à disposition l'espace Jean-Baptiste Coste et l'espace Evenos. Et j'en oublie. La vie d'un quartier est la meilleure prévention des conduites déviantes qui ne peuvent y trouver la place de s'y développer, même si, hélas, il existe des lieux plus isolés et des heures de moindre activité dont s'emparent certains qui ne respectent rien.

Les éducateurs de rue, malgré les baisses de moyens que leur service a subies de part du Conseil général, se concentrent dans le centre ville. Notre police municipale et la police nationale ont été réorganisées pour être plus présentes et plus voyantes, à pied, dans la rue. Le commissaire est très satisfait des coopérations entre les deux services. J'obtiens régulièrement des renforts de services de police, y compris des CRS, qui sont déployés dans notre centre historique. La Brigade anti-criminalité, la brigade canine et celle des stupéfiants interviennent jour et nuit. La brigade de sécurité territoriale, initialement centrée sur Berthe et La Beaucaire, est déplacée vers notre centre lorsque c'est nécessaire. Mais il faut faire plus.

C'est ce que j'ai dit au préfet et au directeur départemental de la sécurité publique qui partagent mon analyse. Nous avons mis en place un plan d'action en quatre volets.

Un volet "prévention socio-éducative" visera à conforter les efforts engagés par la ville et les associations, notamment dans le cadre du contrat urbain de cohésion sociale. Le préfet s'est engagé à ce que La Seyne soit prioritaire pour les moyens dévolus au département par le ministre délégué à la Ville.

Un volet "présence policière préventive et répressive" permettra de renforcer le nombre de personnels et de patrouilles, visibles, et à pied. J'ai demandé au préfet qu'une augmentation des effectifs du commissariat soit un axe majeur du projet de création d'une Zone de Sécurité Prioritaire qu'il dépose auprès du ministère de l'Intérieur pour certains sites du département ; il classera La Seyne en tête des demandes. Cela permettra aussi de multiplier les opérations permettant des arrestations de délinquants et leurs déferrements à la justice, le contrôle aléatoire des débits de boissons et établissements notamment ouverts en soirée. Cela aidera enfin à ce que des réponses rapides soient apportées aux appels à l'aide des citoyens et que les plaintes soient reçues dans de meilleures conditions et des délais raccourcis.

Un volet "aménagements" comportant un meilleur éclairage urbain et des déplacements plus sécurisés, à l'initiative de la commune, et l'installation de caméras de vidéosurveillance en des points stratégiques définis avec la police, bien entendu dans le respect des libertés individuelles, contribuera à la fois à la prévention et à l'élucidation d'affaires. Il faut savoir que, depuis un an, dans le Var, tous les vols à main armée ayant eu lieu dans des zones équipées ont pu être élucidés et les auteurs arrêtés. Le financement de ces caméras s'inscrira dans le projet de Zone de Sécurité Prioritaire.

Ces mesures seront complétées d'un volet "justice" qui sera défini avec les services du Parquet dans le cadre d'un comité opérationnel de suivi associant la ville, la police et la justice, qui se réunira chaque mois. Il faut pouvoir obtenir une réactivité accrue, des sanctions pour les auteurs afin de les décourager, depuis les rappels à la loi jusqu'aux incarcérations, en passant par les travaux d'intérêt général pour lesquels La Seyne est déjà citée en exemple dans le Var, comme elle l'est, d'ailleurs, pour l'accompagnement des personnes en fin de peine.

C'est par cette approche globale que nous parviendrons à, simplement, faire vivre la République dans ce petit bout de territoire national qui, comme en tout point du pays, a droit à la quiétude, à la vie citoyenne paisible, et au développement économique, social et culturel.

J'invite tous mes concitoyens, et en particulier tous les acteurs de la vie sociale, culturelle et commerciale de notre vieille ville, à accompagner le mouvement.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Civisme - prévention et sécurité
4 septembre 2011 7 04 /09 /septembre /2011 19:11

http://storage.canalblog.com/99/65/448314/65895450.jpgSi j'en crois les échanges que j'ai eu avec des Seynois hier samedi, il semble qu'un reportage d'un journal télévisé a, sûrement involontairement, amené certains de mes concitoyens à faire un amalgame désolant entre divers récents événements presque concomitants qui ont troublé la quiétude de certains résidents du centre ancien de La Seyne et fait monter d'un cran le sentiment d'insécurité.

Il ne faut pas tout mélanger. Et garder son calme et son objectivité.

Oui, si les informations qu'on m'a données sont bien exactes, il y a eu des coups de feu en ville. Certains relèvent d'une "affaire de type familial" et la police nationale a déjà interpellé plusieurs individus. D'autres ont visé, tout près, la permanence qu'utilise mon prédécesseur UMP, Arthur Paecht, pour ses campagnes électorales, et je lui ai d'ailleurs adressé un message de sympathie dans lequel je lui ai fait part de ma condamnation ferme de tels actes, souhaitant que l'affaire soit vite élucidée et les coupables punis.

C'est tout. Mais c'est déjà bien assez. Et j'attends de l'État qu'il remplisse au mieux son devoir régalien d'assurer la sécurité en prévenant et en réprimant. On comprendra que ce n'est pas là de la compétence de la police municipale...

Pour autant, je ne suis pas satisfait du climat qui règne, notamment en soirée et la nuit, dans certaines parties du centre ville. Les incivilités de certains ne doivent pas être banalisées. Ça va des conducteurs irrespectueux des régles de circulation et de stationnement à des faits découlant d'états d'ivresse et de toxicomanie, de violentes incorrections de langage qui attisent la peur de personnes fragiles, notamment âgées, des déprédations sur des édifices publics ou privés et sur le mobilier urbain, des troubles à la quiétude du plus grand nombre du fait de tapages de quelques-uns.

C'est banal de le dire, mais la République doit garantir à tous une vie paisible et un respect mutuel. Et ce n'est pas en étranglant les collectivités qui ont leur part dans la cohésion sociale, en diminuant les effectifs des services de police et de justice, et en réduisant les moyens des services et associations qui assurent de la prévention par des éducateurs de rue, qu'on peut attendre que les choses s'arrangent.

Du côté communal, je fais le travail qui m'incombe, en donnant des orientations et des priorités d'action aux policiers municipaux, en travaillant le partenariat avec la police nationale, la justice, l'éducation nationale, notamment dans le cadre du Conseil Local de Sécurité et Prévention de la Délinquance, en réhabilitant le cadre de vie des vieux quartiers et en soutenant les animations qui s'y déroulent, et en ayant doublé, comme je m'y étais engagé, les moyens dédiés aux acteurs municipaux et associatifs de l'éducation préventive tandis que tous leurs autres financeurs publics les réduisent ou les suppriment.

J'espère que je ne vais tout de même pas devoir enfourcher à nouveau mon vélo pour gagner, cette fois-ci, le Ministère de l'Intérieur afin d'exiger que l'État octroie les moyens nécessaires à ses services chargés d'assurer l'ordre républicain, garantie de notre contrat social que la France doit tout de même être en mesure de faire vivre !

Je ne demande que ce qui est dû à notre ville. Mais je le demande fermement. Une nouvelle fois.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Civisme - prévention et sécurité
13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 03:28

http://www.msr83.var.equipement.gouv.fr/IMG/jpg/intervention_secours_routier_cle55586d.jpgMercredi dernier, nous étions rassemblés à la mairie autour de Jean-Carl Scheel, brigadier le police municipale, pour assister à la remise d'une distinction inédite pour un fonctionnaire de ce secteur de l'activité communale : le titre d'Officier... des Palmes Académiques.

On s'attend généralement à voir honorer de cette prestigieuse distinction des personnes ayant oeuvré comme fonctionnaires du Ministère de l'Éducation nationale, en tant qu'enseignants ou personnels administratifs, de surveillance, de gestion matérielle ou d'intendance, voire à des gens qui se sont investis avec brio dans le champ des actions périscolaires ou de soutien à l'école publique.

Pour un policier municipal, c'est assez inédit.

Mais il faut dire que, conformément aux orientations assignées par Jocelyne Léon, adjointe chargée de la sécurité et de la prévention, à la politique de notre service de police, le récipiendaire s'investit brillamment dans l'éducation à la prévention des accidents de la route, conférant à La Seyne la qualité de ville pilote dans ce domaine, ainsi que le reconnaît la très officielle Maison Départementale de la Sécurité Routière (voir ICI divers articles). La Seyne a d'ailleurs été honorée il y a quelques mois du titre prestigieux de "L'Écharpe d'Or de la Sécurité"

C'est donc au titre d'Intervenant Départemental de Sécurité Routière (IDSR) qui intervient dans toutes les écoles de la ville, mais également en direction des autres policiers municipaux, des fonctionnaires de la mairie, et d'autres publics, que Jean-Carl Scheel s'est vu décerner cette distinction en présence, notamment, de représentants de l'Education Nationale qui ont salué son engagement efficace et constant.

Une récompense qui, bien sûr, rejaillit sur l'équipe de la police municipale, dont certains étaient présents, notamment le supérieur de Jean-Carl Scheel, Pierre Poggi, comme sur ceux qui coopèrent avec lui dans le domaine de la prévention, à l'image de Mounia Dahmani, autre IDSR seynoise.

Toutes mes félicitations et mes encouragements à poursuivre !


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Publié par Marc Vuillemot - dans Civisme - prévention et sécurité