21 avril 2020 2 21 /04 /avril /2020 09:08

Dans un contexte de gestion budgétaire communale rigoureuse, la perte de recettes due à l'épidémie est estimée pour la Ville à environ 2,5 millions d'euros. Des économies sont certes réalisées sur certaines dépenses de fonctionnement prévues mais non engagées, comme les achats de denrées pour la restauration scolaire suspendue. Mais celles-ci sont contrebalancées par des dépenses exceptionnelles liées à la situation, comme les achats d'équipements de protection fort coûteux.

 

Il faut donc à la fois faire preuve de prudence et garantir la permanence du service territorial. Mais il ne faut pas non plus freiner les missions pour le « vivre ensemble » que conduisent les associations, qui auront d'autant plus à jouer leur rôle lorsque la crise sanitaire sera derrière nous.

 

 

Très active tout au long de l'année, la vie associative seynoise connaît en cette période de pandémie des situations très variées selon les objets de chacune de ses composantes. Si les structures économiques, solidaires et socio-éducatives sont très engagées auprès des personnes et entreprises en difficulté, sous des formes évidemment adaptées, les clubs sportifs ont vu leur saison brutalement arrêtée et nombre d'associations organisatrices de spectacles et événements culturels ou artistiques ont dû renoncer aux temps forts et manifestations, récurrents ou exceptionnels, qu'elles préparaient.

 

 

DES RÉALITÉS ASSOCIATIVES DISPARATES

 

Les besoins de financement des associations sont ainsi très disparates. Celles qui sont actives pour la solidarité doivent engager des frais imprévus. Les charges constantes de celles qui sont locataires ou employeuses de personnel permanent continuent à courir, même si elles bénéficient des aides de l'État au chômage partiel comme n'importe quelle société. D'autres, ayant annulé des sorties, voyages, séjours, spectacles et autres événements, vont avoir moins de frais à couvrir que ce qu'elles avaient prévu.

 

En tout état de cause, seules celles qui reçoivent des subventions importantes de la Ville ont bénéficié, avant la pandémie, de la traditionnelle avance consentie en début d'année qui leur a permis de fonctionner jusqu'à présent. D'ordinaire, le solde leur est alloué avec le vote du budget par le conseil municipal, en avril, en même temps que sont attribuées les subventions à l'ensemble des associations. Si certaines ne sont pas dans le besoin du fait de la suspension ou l'annulation de leurs projets, il faut pourvoir aux besoins de financement des autres.

 

 

DES CONTRAINTES LÉGALES ET DE PRUDENCE DE GESTION

 

Mais le budget communal 2020 n'a pas pu être soumis au vote du conseil municipal. Son vote est reporté au moins de juillet par décision gouvernementale. Il n'est normalement pas possible de décider de nouvelles avances sans délibération des élus communaux, mais un décret a permis que je puisse en décider par simple « certificat administratif », à la condition bien sûr de ne pas excéder le budget dédié en 2019 aux subventions.

 

De toute façon, même si j'en ai chaque année l'envie au regard du magnifique travail qu'elle accomplit à La Seyne, accroître ce budget dédié à la vie associative est d'autant moins mon intention en 2020 que, même avec un suivi budgétaire au jour le jour, la raison commande qu'il soit plutôt revu à la baisse, car les pertes de recettes et les charges exceptionnelles appellent à une extrême prudence si je ne veux pas ruiner en quelques mois les résultats des efforts rigoureux que j'ai imposés à la ville depuis douze ans, qui nous ont conduits à retrouver une situation financière s'approchant de l'ordinaire, avec une capacité d'autofinancement reconquise, une réduction de l'encours de la dette, et une durée nécessaire au remboursement des emprunts ramenée de 99 à 11 ans.

 

Sur la base des propositions qui m’ont été faites, j'ai ainsi pris le parti, pour cette deuxième avance, de « garder une poire pour la soif » pour la fin de l'année, lorsque nous aurons une vision exacte de la réalité financière communale au terme de l'impact épidémique. Suivant ce qu'elle sera, le conseil municipal décidera soit d'attribuer une troisième aide, soit d'y renoncer. Seule une nouvelle partie des crédits potentiels va donc être engagée dans les prochains jours. Cela se fera de façon différenciée, de façon à coller au plus près de la réalité des besoins.

 

 

DES RÉPONSES DIVERSIFIÉES AUX BESOINS DE FINANCEMENT

 

Les associations percevant généralement des subventions de faible montant, en gros inférieures à 1500 euros, recevront 100% de la prévision. Cela concerne les anciens combattants, les associations scolaires, celles qui interviennent sur le cadre de vie, telles que les comités d'intérêt local, celles qui gèrent des lieux d'expression et d'histoire, certaines actions culturelles, des actions mémorielles, des actions patrimoniales et de protection de l'environnement.

 

Les associations impliquées dans le soutien à l'activité économique, l'accueil et l'éducation des jeunes enfants et de la jeunesse, la lutte contre les discriminations, la solidarité, l'aide aux familles et le lien social, l'action socio-éducative, la prévention et la sécurité, très engagées en cette période difficile, percevront, sauf situation exceptionnelle avérée, dont les arrêts effectifs d'activité, 100% des subventions prévues.

 

Le comité des jumelages et les associations culturelles organisatrices d'événements et manifestations annulés auxquels la quasi totalité de la subvention communale est habituellement dédiée percevront 50% de la prévision.

 

La saison sportive étant raccourcie de trois mois par l'épidémie, les associations sportives percevront 75% de la prévision, pourcentage dans lequel est incluse première avance qui a été consentie à certaines d'entre elles. Naturellement, quelques très rares clubs, ceux pour lesquels il reste régler quelques dispositions administratives ou dont la situation, pour des causes indépendantes de la mairie, est telle que leur avenir est annoncé comme instamment compromis, font l'objet d'analyses particulières pouvant justifier une décision ultérieure.

 

Les subventions des associations partenaires du « Contrat de Ville », de la « Cité éducative » et du « Projet éducatif de territoire », qui sont conventionnées avec d'autres institutions partenaires, sont, pour ce qui concerne la commune, conformes aux prévisions.

 

On le comprendra, c'est la raison et la prudence de gestion qui doivent commander aux décisions. Il aurait été tellement facile, surtout en pleine période électorale, de fermer les yeux sur les réalités et reconduire les aides antérieures. Mais les responsables associatifs savent ce qu'est gérer, surtout en période d'incertitude. Et les Seynois dans leur ensemble, j'en suis certain, attendent plus que jamais de la détermination, du sérieux et de la prospective.

 

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11 avril 2020 6 11 /04 /avril /2020 10:20

Forte de son expérience acquise lors des épisodes de canicule, la Ville de La Seyne a lancé dès le début de la pandémie de coronavirus un « plan d'alerte et d'urgence » pour les personnes âgées de plus de 60 ans et celles qui sont en situation de handicap.

L'objectif est d'établir un contact régulier, de permettre à nos fonctionnaires sociaux de s'assurer que nos seniors ne rencontrent pas de difficulté particulière ou de besoin insatisfait, et, dans le cas contraire, de déclencher les services pouvant répondre à leur situation.

Mais, évidemment, ce dispositif suppose que les personnes susceptibles d'en avoir besoin soient identifiées et aient manifesté, ou fait manifester, leur volonté d'être suivies...

 

Ils sont plus d'un millier de Seynois à avoir fait la démarche, à l'occasion des événements caniculaires, de solliciter cette aide communale, assurée par notre Centre local d'information et de communication (CLIC) piloté par les cadres et agents de notre Centre communal d'action sociale (CCAS). Ceux-là reçoivent régulièrement un appel téléphonique et une aide est mise en œuvre si le besoin s'en fait sentir. Ce n'est souvent qu'un simple échange permettant de rassurer et de rompre le sentiment d'isolement, mais ce n'est pas anodin.

Nous avons donc pensé que l'obligation de confinement justifiait que soit activé ce service. Il suffit de manifester son intention d'être inscrit sur le registre du CLIC.

Si vous êtes vous-même âgé de plus de 60 ans ou porteur de handicap et pensez avoir besoin de cet accompagnement, si vous êtes de la famille ou de l'entourage d'une personne dans cette situation, ou si vous êtes un professionnel intervenant auprès d'une telle personne, vous pouvez rejoindre ce registre ou demander à ce que la personne dont vous être proche le rejoigne.

Un formulaire d'inscription est téléchargeable sur le site Internet de la ville. C'est assez aisé mais, si vous êtes mal à l'aise avec l'usage de l'informatique ou non équipé, n'hésitez pas, contactez par téléphone, du lundi au vendredi de 8h30 à 13h00, le service du CLIC au 04.94.06.97.04, ou tout simplement le numéro unique d'urgence communale : 04.94.06.95.00.

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10 avril 2020 5 10 /04 /avril /2020 08:55

Les congés scolaires de printemps commencent ce vendredi soir. La tentation va être grande pour les enfants, les ados et les jeunes de déroger aux règles de confinement. Je sais aussi que, pour certaines familles, notamment celles où l'on est nombreux sous le même toit dans un appartement exigu, ça permettrait de souffler un peu que de laisser les plus jeunes s'aérer un peu.

Mais il n'est pas question de relâcher les contraintes de confinement, vraie garantie d'auto-protection et de prévention de la transmission du virus.

Qu'on se le dise : les polices nationale et municipale vont renforcer les contrôles et les sanctions. Mais nous avons aussi demandé à l'ensemble des services communaux et des associations partenaires de notre programme « cité éducative » de déployer un maximum d'offres d'activités à distance, en plus des propositions d'activités périscolaires et de soutien proposées par certains établissements scolaires...

 

LES STAGES "VACANCES APPRENANTES" DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES

En plus des activités de loisirs éducatifs à la maison proposées par le ministère de l'Education nationale pour la période de vacances ( voir ICI ), plus de deux cents écoliers seynois vont pouvoir bénéficier du dispositif de "vacances apprenantes" organisé par des enseignants volontaires. Il s'agit de "stages à distance" qui, avec des activités instructives sous une forme adaptée complétant celles proposées en temps scolaire, en direction de groupes de moins de dix enfants, visent principalement à compenser les inégalités d'accès aux savoirs qui se sont fait jour depuis la fermeture des établissements en fonction, notamment, de la situation des familles (difficultés des parents à accompagner le travail scolaire, absence de matériel, "illectronnisme", configuration ou surpopulation du logement, etc).

À La Seyne, vont pouvoir en bénéficier des écoliers scolarisés dans les écoles élémentaires suivantes : Antoine-de-Saint-Exupéry, Émile-Malsert 1 et 2, Georges-Brassens, Jean-Zay, Jules-Verne, Léo-Lagrange 1, Lucie-Aubrac, Toussaint-Merle et Victor-Hugo, dont les coordonnées sont disponibles ICI.

Trois de nos quatre collèges publics seynois organisent aussi des stages "vacances apprenantes". Il s'agit des collèges Henri-Wallon, Marie-Curie et Paul-Éluard. Le collège Jean-L'Herminier proposera de son côté son "activité du jour" accessible quotidiennement à ses élèves sur sa plateforme Moodle. Les coordonnées des collèges sont accessibles ICI.

 

LES ACTIVITÉS DES SERVICES COMMUNAUX DES 0-25 ANS, DE LA CULTURE ET DU SPORT

Comme à chaque période de vacances scolaires, les animateurs socio-éducatifs de la Caisse des Écoles et du Service municipal de la jeunesse sont sur le pont pour proposer des activités adaptées au confinement.

Comme elle le fait depuis le début du confinement pour les mercredis, la Caisse des Écoles assure l'accueil en centre de loisirs des seuls enfants des personnels sanitaires, médico-sociaux et des professions appelées à être mobilisées en cette période de pandémie. Renseignements ICI.

Les animateurs du service municipal de la jeunesse restent en contact à distance avec les jeunes qui fréquentent les quatre espaces accueil jeunes et la maison de la jeunesse pour les guider dans leurs recherches d'activités de vacances et répondre aux besoins et inquiétudes qu'ils peuvent exprimer. J'ai permis qu'ils puissent, dûment munis d'équipements de protection, effectuer des "maraudes de rue" en complément de celles des éducateurs de prévention spécialisée pour expliquer aux jeunes insouciants avec les règles du confinement les raisons vitales de celui-ci et les risques sanitaires et sanctions encourus.

Les services communaux sportifs et culturels (médiathèques, Beaux-Arts, etc.) adaptent leurs offres d'activités qu'elles proposent via leurs sites Internet et leurs pages de réseaux sociaux : 

> Bibliothèques-médiathèques – Facebook

> École municipale des Beaux-Arts – FacebookInstagram

> Service municipal des sports – Facebook

 

LES ASSOCIATIONS DE LA "CITÉ ÉDUCATIVE" EN PREMIÈRE LIGNE

Comme toujours, le monde associatif seynois impliqué dans le dispositif de "cité éducative" se mobilise pour déployer une palette d'activités proposées à distance et assurer le lien avec les enfants, jeunes et parents en proie au questionnement et à l'inquiétude. Mais tous les professionnels et bénévoles associatifs relèvent la lassitude et une certaine inquiétude des parents, notamment au regard de la difficulté d'accompagner le travail scolaire de leurs enfants.

> L'Association Maison intergénérationnelle de quartier (AMIQ) poursuit son accompagnement scolaire pendant les vacances et propose divers activités (jeux de société, cuisine, etc.) aux enfants, jeunes et familles – Adresser un courriel

> L'association Femme dans la cité (FDLC) aide les parents à concevoir et organiser des activités en famille – Adresser un courriel

> Le Centre social et culturel Nelson-Mandela conçoit un ensemble d'activités à proposer à ses trois publics : enfants, jeunes, adultes Facebook – Adresser un courriel

> Le Foyer des jeunes et d'éducation populaire Toussaint-Merle prévoit des activités enfants et parents proposées sur sa page Facebook Facebook – Adresser un courriel

> La Maison associative enfance famille école (MAEFE) reste disponible pour ses relations d'appui aux familles Facebook – Adresser un courriel

> L'association Nouvel Horizon reste aussi disponible pour ses activités éloignées et relations aux jeunes et familles  Adresser un courriel

> L'association Univers-Cité poursuit son accompagnement des jeunes, notamment autour des besoins d'accompagnement de la scolarité Facebook – Adresser un courriel

 

Merci à tous ces salariés et bénévoles, personnels éducatifs, fonctionnaires territoriaux, ou acteurs associatifs, qui se sont préparés du mieux possible à cette période de vacances scolaires.

Je réitère pour conclure mon appel aux familles à veiller à ce que leurs enfants respectent le confinement. Le maximum de volontaires sont mobilisés pour les aider dans cette mission dont je conçois qu'elle n'est pas facile.

Si, d'aventure, ils ne trouvaient pas l'appui qu'ils attendent auprès des diverses structures exposées dans cet article, ou pour tout autre sujet lié au covid-19, ils peuvent contacter le point d'entrée unique de la mairie en cette période de crise, par courriel ou par téléphone au 04.94.06.95.00.

 

LES JEUNES, JE VEUX POUVOIR COMPTER SUR VOUS !

​​​​​​​Aux enfants et aux jeunes, enfin, je demande d'être responsables et de veiller à leur santé et à celle des autres :

> diversifiez vos activités à la maison : ne passez pas des journées et des nuits devant vos écrans !

> pas de sorties autres que celles pour les besoins du chien, les courses ou l'heure d'activité physique autorisée, avec vos attestations en papier ou sur vos smartphones, et sans rejoindre le groupe de copains ! Ne mettez pas vos parents en difficulté si vous êtes contrôlés par la police à qui j'ai demandé de ne pas hésiter à vous sanctionner, comme tout résident de notre pays.

> et, au contraire, soyez ambassadeurs des bons usages, gestes barrières, respect des consignes, auprès de vos copains, de vos familles et de vos proches !

Je compte sur vous.

 

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2 avril 2020 4 02 /04 /avril /2020 11:03

À La Seyne, comme sûrement ailleurs, on ne compte plus les beaux gestes solidaires en cette période où certains, plus fragiles, plus isolés, ont comme jamais besoin d'une assistance particulière.

Si, bien sûr, les services publics se sont organisés pour répondre au maximum des besoins, il n'en demeure pas moins qu'on assiste à un élan de solidarité individuel et associatif qui fait plaisir à voir.

 

On me dira « Ok, mais ils n'ont pas leur travail habituel à faire » en parlant des fonctionnaires de la mairie qui se sont portés volontaires pour aider des personnes âgées, malades ou isolées bénéficiant des divers appuis que nous mettons en place, notamment à domicile. Il n'empêche qu'ils n'ont aucune obligation de le faire et de s'exposer à la contamination, d'autant qu'ils ne font pas partie des personnels prioritaires pour disposer des équipements préventifs qui, d'ailleurs, en manquent toujours cruellement. Je leur suis très reconnaissant de leur investissement.

 

DES DONS DE PRODUITS ET D'ÉQUIPEMENTS DE PROTECTION TRÈS BIENVENUS

Il me faut à ce propos saluer sans le nommer, car il souhaite conserver l'anonymat, ce Seynois qui, détenteur pour son activité de 60 litres de gel hydroalcoolique, a choisi de nous les remettre pour que nous en fassions bénéficier les acteurs de la santé, ce qui est chose faite.

Un autre acteur bien connu de l'activité associative et économique seynoise, Bernard Benet, a remis ce mercredi 1500 combinaisons protectrices dont il disposait, pour partie à l'Association des infirmiers libéraux du Var, et, pour une autre partie, à la Ville qui les répartit entre les médecins et infirmiers volontaires de notre centre de consultation du coronavirus – dont nous assurons en ce moment l'extension, au vu de son « succès » qu'on aimerait autant ne pas avoir à qualifier ainsi ! –, nos sapeurs-pompiers qui sont aussi très mal dotés, et certains autres services en première ligne face à l'épidémie. Merci, Bernard, pour ce beau geste !

 

DES ASSOCIATIONS MOBILISÉES ET UN APPUI COMMUNAL À LA CONTINUITÉ DE LEURS MISSIONS

Je ne peux féliciter tout le monde, d'autant que la plupart manifestent leur solidarité dans la discrétion, mais je voudrais remercier les associations solidaires et caritatives, celles, socio-culturelles, socio-éducatives ou sportives, qui ont dû suspendre leurs activités mais qui déploient leurs ressources humaines salariées comme bénévoles pour ravitailler des personnes en difficulté, pour aider par téléphone ou Internet pour leur travail scolaire « à distance » les jeunes dont ils s'occupent habituellement, ou apporter toute autre aide qu'elles jugent utile.

Je profite de l'évocation du rôle des associations pour répondre sur deux points à leurs responsables qui m'ont questionné.

D'une part, comme toute entreprise, les associations employeurs sont évidemment éligibles aux aides de l'État pour la couverture de leurs salaires payés à leurs employés en chômage partiel.

Et, d'autre part, j'ai obtenu, en réponse à ma demande auprès des services des finances de l'État que, bien que nous ne puissions réunir le conseil municipal, sauf en cas urgence et dans des conditions très contraintes, je suis autorisé à interpréter l'ordonnance ministérielle parue ce mercredi sur « la continuité du fonctionnement des institutions locales et de l'exercice des compétences des collectivités locales » afin de leur allouer les subventions annuelles que la commune leur accorde, sur la base des montants votés pour 2019, quitte à ce que ceux-ci soient réajustés ultérieurement par délibération du conseil municipal. J'ai donc demandé à nos services maintenus en activité de mettre en œuvre ce dispositif.

 

Merci, sincèrement, à tous, individuels et associations seynois, pour vos contributions à la régulation des effets de la crise.

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2 avril 2020 4 02 /04 /avril /2020 08:38

Comme beaucoup de mes collègues maires de communes abritant des quartiers populaires, je suis confronté à l'inquiétude de certaines familles pour régler les loyers de leur logement social en cette période exceptionnelle de perte de revenus.

C'est une question que nous avons abordée ensemble lors d'une conférence téléphonique avec Julien Denormandie, le ministre du Logement et de la Ville.

La solution ne peut en effet venir que de l'État, tous les organismes publics d'HLM, fragilisés par les récentes réformes, ne pouvant aujourd'hui décider d'un report de règlement ou de réduction des loyers.

Mais quid des locataires du privé ?...

 

 

L'INQUIÉTUDE RÉELLE DE PERTES DE REVENUS

Contrairement à d'autres villes où La Banque Postale a fermé ses portes alors qu'elle est souvent le dernier établissement financier acceptant encore de maintenir une agence dans les quartiers fragiles et de conserver la gestion de comptes que l'on vide sitôt que sont perçues, en début de mois, les seules sources de revenus que sont pour certains foyers les allocations familiales, La Seyne n'est pas confrontée à cette difficulté. La Poste accepte en effet – et je l'en remercie – de maintenir ouvert son bureau du quartier Berthe malgré les difficultés en personnel que, comme tout organisme, elle rencontre. C'est loin d'être le cas partout.

Mais, si les allocations familiales peuvent continuer à être perçues, les difficultés financières du moment touchent bon nombre de familles de résidents du logement social. Les statuts professionnels sont pour beaucoup de locataires parmi les plus précaires, pas forcément pris en compte par les mesures compensatoires décidées par l'État. Les pertes de revenus sont réelles et les risques d'impayés de loyers tout autant.

 

LA SOLIDARITÉ DE L'ÉTAT DOIT JOUER

Il n'est pourtant pas pensable qu'un office d'HLM décide de sa propre initiative de différer le règlement ou réduire le montant des loyers, en tous cas pas au-delà des mesures sociales ordinaires d'accompagnement dont, comme à Terres du Sud Habitat, bénéficient certaines familles en lourde difficulté de gestion de leur « économie familiale ». Imaginer pour un bailleur social une perte de recettes  non compensée par la solidarité nationale mettrait en péril le service public du logement, pour l'entretien et la gestion du patrimoine HLM.

Comme c'est le cas pour les soutiens à l'économie, l'État doit se pencher avec bienveillance sur cette réalité. C'est ce que nous lui avons demandé dans un courrier que nous avons adressé hier, après une vidéoconférence que nous avons organisée entre maires de toutes opinions politiques qui nous retrouvons au sein de l'Association des maires Ville & Banlieue de France...

 

 

ET LES LOCATAIRES EN DIFFICULTÉ DES BAILLEURS PRIVÉS ?

J'évoquerai la question des locataires des offices publics d'HLM ce jeudi après-midi lors d'un échange téléphonique programmé avec le ministre en charge du logement. Mais il reste que, si l'État accepte pour franchir cette mauvaise passe de mobiliser des moyens nationaux dédiés au logement social, notamment ceux de la Caisse de garantie du logement locatif social (CGLLS), la question ne sera pas pour autant réglée pour les locataires du secteur privé dont certains, faute de logements sociaux en nombre suffisant dans notre métropole, sont parfois des familles très humbles aux revenus fort modestes, voire sans autre ressource que les aides sociales.

Les associations de locataires et de consommateurs sont aux côtés des familles en difficulté et, s'appuyant sur les possibilités règlementaires, les assistent en proposant par exemple, comme la Confédération nationale du logement (CNL), des lettres-types à adresser au propriétaire pour obtenir des délais de versement des loyers.

Si notre Maison de l'Habitat fait partie des services communaux fermés pour cause de risque viral, il est toujours possible de trouver un appui auprès de notre Centre communal d'action sociale (CCAS) au 04.94.06.97.23 ou par courriel.

Et les associations de locataires présentes à ma connaissance à La Seyne doivent également pouvoir être jointes :

> Association Force Ouvrière Consommateurs (AFOC) : coordonnées

> Confédération logement cadre de vie (CLCV) : coordonnées

> Confédération nationale du logement (CNL) : coordonnées

> Droit au logement : 04 94 87 41 57

> Information défense des consommateurs salariés (Indecosa-CGT) : coordonnées

 

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28 mars 2020 6 28 /03 /mars /2020 13:11

Avec huit de mes collègues maires de communes abritant des quartiers populaires (  1  ), nous nous sommes entretenus ce vendredi pendant plus d'une heure et demie avec Julien Denormandie, ministre de la Ville et du Logement. Il est vrai que les plus démunis de nos habitants rencontrent des difficultés particulières en cette période difficile, notamment économiques en matière d'approvisionnement alimentaire et produits de première nécessité.

En partageant nos problèmes spécifiques entre nous et avec le gouvernement, nous avons pu avancer quelques pistes utiles à La Seyne...

 

Parmi les sujets abordés, la question de l'approvisionnement alimentaire des familles à très faibles revenus commence à se poser avec acuité un peu de partout dans les quartiers fragiles du pays. Comment, en effet, alors que la restauration scolaire, grâce aux efforts municipaux via les centres communaux d'action sociale (CCAS), propose le midi des repas aux alentours de 1 euro aux plus démunis, une famille très modeste peut-elle préparer un déjeuner s'il lui faut acheter des denrées pour assurer un repas équilibré et en quantité suffisante à plusieurs enfants ?

 

UN APPROVISIONNEMENT DES FAMILLES LES PLUS DÉMUNIES

C'est le cas à La Seyne, où j'ai demandé à nos services communaux d'envisager un avitaillement des familles en lourde difficulté socio-économique, et le ministre nous a indiqué que l'État sera aux côtés de nos CCAS pour nous aider à mener à bien cette mission vitale.

Elle est d'autant plus importante que les associations solidaires et caritatives assurant des fonctions de banques alimentaires se trouvent elles aussi en difficulté de fonctionnement, et que les familles suivies par les unes et les autres des organisations publiques ou associatives ne sont pas toutes répertoriées par les CCAS. Et vice-versa.

 

MARCHÉS ALIMENTAIRES POUR LES COMMUNES POPULAIRES : PAS POUR LA SEYNE

Dans le même esprit, nous avons aussi, entre autres, plaidé pour que, dans la perspective d'un assouplissement de l'interdiction nationale des marchés forains, il soit considéré que les familles les plus humbles y trouvent dans certaines villes un moyen d'acquérir des denrées à un prix abordable. Et que, donc, les communes urbaines abritant des quartiers prioritaires supposant un accompagnement social de leurs habitants soient considérées comme pouvant bénéficier d'une dérogation préfectorale au même titre que les communes rurales n'ayant pas de magasin de proximité, sous réserve bien sûr que soit prévue une organisation garantissant une précaution sanitaire parfaite. Le ministre a approuvé notre sollicitation et nous a indiqué que les préfets devront être attentifs à ces réalités.

Déjà sollicités par des concitoyens seynois qui ont peut-être interprété trop rapidement et extensivement les récentes mesures de souplesse dont le gouvernement a fait état, nous avons donc étudié cette éventualité pour La Seyne et, fût-ce en week-end, nos services et Anthony Civettini, notre adjoint en charge du commerce et de l'économie, ont évalué la situation avec les commerçants, non au travers du prisme de la situation économique des forains, qui est pourtant une préoccupation réelle, mais au travers de celui de la réalité de la difficulté avérée qu'auraient certaines familles à s'approvisionner, l'ayant bien pesée à l'aune des risques de contamination encourus et de notre capacité matérielle et logistique à les prévenir. Pour l'instant, leurs recommandations ont été au maintien de la fermeture de nos marchés.

La commune, toutefois, promeut les commerces de proximité en publiant une liste de ceux qui sont ouverts, avec leurs horaires, sur une page dédiée du site du magazine municipal « Le Seynois ».

 

NOTRE IMPLICATION NATIONALE AU SERVICE DU LOCAL

Moins directement liée à celle des difficultés économiques des familles les plus modestes, la question de la vente directe des producteurs, en grave souci d'équilibre économique de leurs exploitations, aux consommateurs est aussi une de nos préoccupations.

De même que ma fonction de président de l'Association nationale des maires Ville & Banlieue de France me permet de plaider la cause des quartiers fragiles auprès du gouvernement, celle de notre première adjointe, Raphaëlle Leguen, investie dans la direction de l'Association nationale des élus du littoral et du Comité national des pêches lui a permis d'obtenir du ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation que la vente directe des produits de la pêche, la pisciculture et la conchyliculture par les producteurs eux-mêmes, comme cela se fait en bordure de quais ou au « mas aquacole » des Sablettes, puisse faire l'objet d'une dérogation préfectorale à l'interdiction des marchés. Les Seynois amateurs de produits frais de la mer ne s'en plaindront pas.

 

PRODUCTEURS-CONSOMMATEURS : L'INITIATIVE ORIGINALE D'UNE FONCTIONNAIRE COMMUNALE DE LA SEYNE

Je dois enfin saluer l'initiative de Karine Introini, une employée communale seynoise, comme beaucoup de ses collègues confinée à son domicile, mais qui, déjà très investie dans la vie associative locale (Plurielle83), a imaginé un dispositif Internet de mise en relation entre producteurs et consommateurs, permettant d'acheter des produits frais par contact physique, ou par un système de type drive, ou par livraison, dans tous les cas dans des conditions sécurisées.

En quelques jours, via le réseau social Facebook, plusieurs milliers de personnes se sont appropriées cet outil. La Ville, de son côté, comme elle n'a ni l'intention ni la prétention de « réinventer l'eau chaude », mais a vocation à jouer un rôle de « facilitateur », ainsi qu'elle l'a fait pour le centre de consultation du coronavirus, a opté pour soutenir cette initiative bénévole en proposant la mise en relation de cette fonctionnaire avec ses collègues pouvant lui apporter un appui technique à la transformation de sa page Facebook en site Internet plus performant et en lui proposant la promotion de son projet par les moyens communaux de diffusion et de communication.

Son site Internet vient d'être mis en service à l'adresse suivante : http://vardrivelivraison.fr

 

On le voit, en combinant une assistance publique aux plus démunis, une saisie des opportunités offertes par les règlements nationaux, les stratégies et savoir-faire des producteurs et commerçants eux-mêmes, alliés à ceux des fonctionnaires territoriaux, et l'initiative de Seynois imaginatifs et dévoués, on doit pouvoir assurer, sauf évolution encore plus dramatique de la situation, une diversité de l'offre qui pourrait répondre à l'ensemble des besoins des Seynois d'approvisionnement alimentaire et de première nécessité.

 

 

( 1 ) : La conférence téléphonique a réuni, avec le ministre et son cabinet, neuf maires de diverses régions et de toutes sensibilités politiques : Caroline Cayeux (Beauvais, Hauts-de-France - Divers droite), Frédéric Cuvillier (Boulogne-sur-Mer, Hauts-de-France - Parti socialiste), Meriem Derkaoui (Aubervilliers, Île-de-France - Parti communiste français), François Garay (Les Mureaux, Île-de-France - Divers gauche), Marc Goua (Trélazé, Pays de la Loire - Parti socialiste), Xavier Lemoine (Montfermeil, Île-de-France - Parti chrétien démocrate), Guy Malandain (Trappes, Île-de-France - Parti socialiste), Karl Olive (Poissy, Île-de-France - Divers droite), et moi-même (La Seyne, Provence-Alpes-Côte d'Azur - Gauche républicaine et socialiste).

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25 mars 2020 3 25 /03 /mars /2020 16:57

La dynamique associative seynoise est très forte et très dense. Des centaines d'associations culturelles, sportives, environnementales, éducatives, solidaires, mémorielles, et bien d'autres, activent chez nous le « vivre ensemble » tout au long de l'année en direction de milliers de nos concitoyens de tous âges et de tous quartiers.

Ce n'est donc pas un hasard si nombre de Seynois me demandent comment ils peuvent se rendre utile en cette période troublée. ​​​​​Tout en prenant les précautions d'usage en matière de sécurité sanitaire, il est possible de le faire dans un cadre organisé...

 

La Seyne et les villes adhérentes de l'association des maires Ville et banlieue de France, dont je suis le président national, ont travaillé (à distance, bien sûr !) avec le ministre de la Ville Julien Denormandie et ses services. Nous avons débouché sur la création d'une plateforme Internet, mise en service ce lundi, permettant aux associations ou aux mairies de proposer des « missions » dans lesquelles des citoyens, « volontaires civiques », peuvent s'investir. Ils constituent la « réserve civique », en complément des réserves de sécurité ou réserves sanitaires dans lesquelles s'impliquent des spécialistes, professionnels en formation ou retraités.

 

UNE PLATEFORME INTERNET POUR PROPOSER DES "MISSIONS" ET OFFRIR SES SERVICES

Cette plate-forme est accessible sur le site spécialement dédié : www.jeveuxaider.gouv.fr

Les offres de « missions » qu'un organisme public ou associatif peut mettre en place et proposer, et auxquelles peuvent répondre les citoyens bénévoles, sont essentiellement de quatre ordres :

> de l'aide alimentaire et d'urgence à distribuer aux plus fragiles et plus démunis

> de la garde exceptionnelle d'enfants de soignants ou d'une structure d'aide sociale à l'enfance

> du maintien du lien (téléphone, vidéo, etc.) avec des personnes isolées, malades, âgées, fragiles, etc.

> de la solidarité de proximité (courses pour des voisins empêchés, etc.).

 

UN DISPOSITIF SEYNOIS COORDONNÉ PAR LE SERVICE "VIE ASSOCIATIVE" COMMUNAL

J'ai adressé ce mardi une lettre à toutes les associations seynoises pour inviter celles qui le peuvent à s'impliquer dans la démarche (ci-dessous). Notre service « vie associative » est en astreinte pour coordonner les offres de « missions », en vérifier la faisabilité, éviter les doublons ou les offres inutiles, accompagner leur mise en œuvre dans les conditions de sécurité requises, en fournissant aux « volontaires civiques » de ces associations les protections voulues.

Je demande donc aux associations de ne proposer une « mission » sur la plateforme qu'après être entrées en contact et avoir obtenu le feu vert de notre service « vie associative », par courriel à vieassociative@la-seyne.fr

Je remercie par avance les bénévoles et personnels associatifs et communaux qui acceptent de se mobiliser pour cette œuvre solidaire essentielle, de même, bien sûr, que tous nos concitoyens qui répondront aux appels à cette mobilisation civique.

 

MA LETTRE AUX ASSOCIATIONS SEYNOISES

 

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11 mars 2020 3 11 /03 /mars /2020 10:44

Après deux premiers jeux de quizz portant sur la ville durable puis sur les services publics locaux, je propose aux visiteurs de mon blog un troisième moment de détente, portant cette fois sur le bilan et les projets concernant deux volets importants de la vie communale : la démocratie participative et les actions solidaires pour une ville inclusive de tous.

 

Pour répondre aux dix questions de ce quizz, il est utile de consulter « Le Journal, l'énergie positive » en le feuilletant. Pour cela, cliquez ICI ou sur l'image illustrant cet article.

Le quizz est en train de charger depuis Quizity.com, le site pour créer un quiz, veuillez patienter...


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10 mars 2020 2 10 /03 /mars /2020 09:40

Des centaines de mesures ont été prises par l'équipe municipale sortante pour le respect de l'environnement, en faveur des énergies propres, de la qualité de l'air et des eaux, et du maintien de la biodiversité.

D'autres projets sont en cours, et d'autres encore vont pouvoir démarrer. On peut les retrouver sur le document « Le Journal, l'énergie positive » qui est accessible sur le site Internet de la liste unie des gauches, de l'écologie et du régionalisme.

Je propose aux visiteurs de mon blog d'en prendre connaissance en cliquant ICI ou sur l'image illustrant cet article, et, pour se détendre un peu, de répondre aux questions du quizz ci-dessous...

Le quizz est en train de charger depuis Quizity.com, le site pour créer un quiz, veuillez patienter...


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4 mars 2020 3 04 /03 /mars /2020 05:10

Ça a été un peu long en négociations et surtout en atermoiements entre temps de pourparlers. Mais ils y sont parvenus.

Les employés de la société chargée par la Métropole de l'enlèvement des ordures ménagères et de la propreté urbaine ont obtenu satisfaction et ont voté la fin de leur mouvement social.

 

Il aura fallu plusieurs jours de grève pour qu'un protocole de sortie de crise soit ratifié entre les salariés et leur direction. Les points de désaccord portaient essentiellement sur une volonté d'en finir avec des méthodes d'un autre âge de « management vigoureux » des équipes, de gagner en équité de salaire entre agents de la société effectuant le même travail mais sur des sites différents, et d'obtenir pour les salariés-parents d'enfants l'octroi d'une certaine priorité pour la prise d'une partie de leurs congés payés en période de vacances scolaires.

Avec mes collègues maires de la métropole, dont Hubert Falco, sans nous immiscer dans les relations au sein de l'entreprise, nous avons tout de même tenté d'appeler la direction à la raison  et aux échanges constructifs. Et essayé d'aider à ce que les liens du dialogue ne se rompent pas.

Il me faut saluer l'esprit de responsabilité qui a prévalu chez les salariés, toujours conscients du fait que le service public qu'ils accomplissent est vital à la qualité de vie urbaine, notamment aux conditions sanitaires des espaces publics de nos communes. Je remercie également les responsables syndicaux locaux, notamment les Seynois, et départementaux qui, forts de leur expérience, ont bien accompagné les personnels, impulsé une solidarité entre ceux des différents sites, et prévenu autant que faire se pouvait des débordements causés par des personnes extérieures à l'entreprise, dans un contexte social général d'autant plus « chaud » que l'annonce du passage en force gouvernemental sur la réforme des retraites n'est pas de nature à minorer les sentiments d'injustice. Et il a enfin été appréciable que la direction de la société, même si ça a été un peu long, ait fait preuve de raison.

Les choses rentrent dans l'ordre. Les employés sont rassurés et sauront d'autant mieux accomplir leurs missions, la société n'est pas mise en péril par les avancées obtenues. Les institutions publiques donneuses d'ordre et les organisations de salariés ont joué leurs rôles de médiation. Le service public dû à nos concitoyens est sauvegardé. C'est bien.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Vie sociale et ville pour tous