À la question "Les Maquisards forcés à partir de Mauvèou ?" posée à la une du quotidien Var-matin ce mercredi, je réponds une ultime fois : "Oui."
Quand bien même une solution provisoire ou de relocalisation eût pu être trouvée pour l'association, la mauvaise foi dont certains de ses porte-parole font preuve me détermine à ne plus mobiliser sur le sujet les collaborateurs de la commune pour tenter de trouver une alternative pour cette initiative pourtant socialement louable. Je le regrette pour l'ensemble des adhérents et des bénéficiaires.
CURIEUSE FAÇON DE REFAIRE L'HISTOIRE !
Les faits sont têtus. Le terrain n'est plus à vocation agricole depuis la décision de la précédente équipe municipale de lui conférer une destination médico-sociale. Il a été proposé une convention d'occupation précaire le temps qu'il soit utilisé à son nouvel usage et qu'un autre espace soit trouvé. Mais l'association s'est arcboutée, occupant le terrain sans droit ni titre, situation que la commune a malgré tout tolérée pendant des années. En outre, pour des raisons de sécurité, il a été explicitement interdit d'utiliser le bâtiment, vétuste et dangereux, et propriété communale, et, a fortiori, d'y effectuer des travaux. L'association n'a eu de cesse que d'acquiescer et... de passer outre.
Outre l'inacceptable mise en cause nominative de personnels territoriaux et l'affirmation de contrevérités comme l'évocation d'une supposée expropriation, c'est ainsi bien l'attitude irresponsable et l'incapacité de certains des animateurs de l'association à respecter leurs engagements qui me contraint à confirmer fermement le terme de l'occupation illégale de la propriété.
La Ville montre suffisamment sa volonté de partenariat avec le monde associatif, de solidarité et de développement soutenable du territoire, pour ne pas être accusée de quelque mépris de ces enjeux.
UN PARTENARIAT DURABLE AVEC LES ASSOCIATIONS SOLIDAIRES
En attestent la sauvegarde et la valorisation du Domaine de Fabrégas avec la production de légumes bio en circuit court pour le grand public et pour les 5000 écoliers des restaurants scolaires, la création des jardins solidaires de Berthe, la "trame verte" du centre ancien, les chantiers d'insertion et stages de préparation des détenus à la fin de leur peine s'appuyant sur la protection des espaces naturels, les soutiens communaux et coopérations avec des associations comme "Les Amis de Janas", "la Ligue de protection des oiseaux" ou "La Seyne c'est ma nature", la mise à disposition d'un espace municipal à six Associations de maintien de l'agriculture paysanne (AMAP) pour la vente de leurs productions, d'un autre au "Repair'café", aidant à réduire les déchets et préserver l'art de réparer les objets, et l'étude en cours pour l'utilisation du domaine public par "Les charrettes de Perrin", le soutien à l'association "Femmes dans la cité" et ses jardins familiaux, les missions environnementales et sociales confiées aux associations et entreprises d'insertion comme l'APEA, Tremplin, l'AVIE ou l'ASPI, et aux centres d'aide par le travail pour personnes handicapées. Et tout se déroule parfaitement.
On peut dès lors se demander s'il n'y a pas quelque motivation obscure, personnelle ou insidieusement politicienne, chez certains acteurs de la seule association qui s'entête dans une démarche conflictuelle avec la commune. Force est désormais à la loi. Et la commune poursuit avec détermination et respect de la liberté associative son partenariat utile avec toutes les autres structures solidaires et environnementales.