29 janvier 2020 3 29 /01 /janvier /2020 06:45

Oui, Patrice Bessone, candidat de la liste « Nous, La Seyne » aux élections de mars, a raison. Prenons comme lui l’engagement de planter des arbres en compensation des émissions de CO2 que génèrent nos campagnes pour les élections municipales. C’est d’ailleurs une suggestion que nous a faite la n°2 de notre liste de la gauche et l'écologie « La Seyne 2020, l'énergie positive », l'écologiste Cécile Jourda.

 

Entendons-nous sur la méthode. Et nous faisons nos propositions concrètes à tous les candidats pour que l'idée de Patrice Bessone ne reste pas un effet d'annonce...

 

 

Chaque liste mesurera les indicateurs retenues par B&L Évolution qui a réalisé une étude comparative des bilans carbone des candidats à l’élection présidentielle de 2012, à savoir :

 

1°) les émissions liées aux impressions de tracts et affiches, sur la base de 0,0021 kg de CO2 par kilogramme de documents imprimés (données 7sur7 par CO2logic) sur la base des factures émises par nos imprimeurs

 

2°) les émissions liées au local de campagne, sur la base des factures de consommables, suivant les modes d’éclairage et de chauffage (données de MicMac) :

 

a] électricité : 0,081 kg de CO2 par kWh (si le nombre de kWh n’est pas indiqué, on divise le montant de la facture par le coût moyen de 0,14388 € par kWh d’électricité en France)

 

b] gaz : 0,218 kg de CO2 par kWh (si le nombre de kWh n’est pas indiqué, on divise le montant de la facture par le coût moyen de 0,07 € par kWh de gaz en France)

 

c] fioul : 3,667 kg de CO2 par litre

 

d] et, dans le cas où les consommables ne feraient pas l’objet d’une facturation mais seraient intégrés au coût de la location, sur la base de 0,0121 kg de CO2 par mètre-cube et par heure d’utilisation comme pour les salles de réunions publiques (voir plus bas au 5°- c)

 

3°) les émissions liées aux dépenses d’informatique, de téléphonie, d’Internet, sur la base des factures et de 3,328 kg de CO2 par euro facturé (données MicMac)

 

4°) les émissions liées aux déplacements de nos candidats et nos équipes, sur la base d’un relevé tenu honnêtement par chaque participant à la campagne, du nombre de kilomètres parcourus selon le type de voiture utilisée (données de Greentripper pour un véhicule de consommation moyenne de 6 litres par 100 km) :

 

a] essence : 0,1684 kg de CO2 par km

 

b] diesel : 0,19 kg de CO2 par km

 

c] GPL : 0,1117 kg de CO2 par km

 

d] électricité : 0 kg de CO2 par km

 

5°) les émissions liées à nos réunions publiques, sur la base moyenne du coût du kWh d’électricité et chauffage calculée de la façon suivante :

 

a] pour la Bourse du Travail, ancienne et mal isolée, avec chauffage d'air pulsé, nécessitant 623,5 kW par heure d’utilisation (données Atlantic), donc une consommation de 136 kg de CO2 par heure

 

b] pour une salle de volume similaire à la Bourse, mais récente et bien isolée, utilisant une énergie propre (type Casino Joa, raccordé à notre réseau de thalassothermie), nécessitant 387 kW par heure d’utilisation (données Atlantic), donc une consommation de 56 kg de CO2 par heure

 

c] pour les autres salles, une moyenne entre les deux précédentes, à estimer suivant le volume, donc 0,0121 kg de CO2 par mètre-cube de volume et par heure

 

Tout ça étant entendu que nos calculs ne doivent pas seulement concerner la période de six mois précédant l’élection dont les dépenses entrent dans nos comptes de campagne, certains étant à la manœuvre depuis bien plus longtemps…

 

Quant aux arbres à planter, on voit mal comment la commission nationale des comptes de campagne accepterait la dépense liée à leur achat, mais nous pourrions nous engager à planter 0,0286 arbre en compensation de chaque kilogramme de CO2 émis (donnée résultant d’une étude de Youmatter, estimant qu’un arbre stocke en moyenne 35 kg de CO2 par an), par un don constitué entre nos colistiers à l‘issue de l’élection...

 

Chiche ?

 

 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Nature - mer et développement durable
13 août 2019 2 13 /08 /août /2019 15:39

« Chaos, panique. C'est ainsi depuis toujours. On se rue vers le salut, coûte que coûte, en abandonnant sa terre. L'exil, toujours, jusqu'à la fin des temps... ». Ce sont des mots de Patrick Grainville, de l'Académie Française, dans son roman « La falaise des fous ».

Nous, Seynois, qui depuis toujours sommes habitants d'une terre d'accueil au point que c'est des gens venus d'ailleurs sans l'avoir choisi que s'est construite notre identité communale, ne pouvons, depuis notre Cap Sicié, la péninsule française la plus avancée vers le sud dans l'immensité de notre Méditerranée, rester plus longtemps insensibles à la détresse de ceux qui meurent pour tenter de vivre, ni à celle de ceux qui s'efforcent, contre vents naturels et indicibles marées politiques, de leur porter secours.

 

Je viens ainsi de lancer un appel, que je me suis autorisé à signer au nom de nous tous, les Seynois, pour que les cités portuaires du littoral méditerranéen français, de l'Italie à l'Espagne, comme sur le pourtour de la Corse, se mettent en projet partagé de solidarité humanitaire, et que les unes et les autres de nos communes littorales qui le pourraient et le voudraient demandent au gouvernement de notre Nation des Droits de l'Homme d'être aidées à, simplement, agir pour que survivent ceux qui fuient leurs pays de misère, de guerre ou de sinistre évolution climatique. Juste en permettant aux bateaux humanitaires de trouver un havre sûr de débarquement que d'autres villes portuaires ne peuvent plus leur assurer, du fait d'ignobles choix politiques de leurs gouvernants ou par impossibilité matérielle ou logistique.

Voici donc le courrier que je viens d'adresser à mes collègues maires de nos communes littorales françaises, de la Ligurie à la Catalogne, en passant par la Provence, le Languedoc, le Roussillon, et la Corse...

Prenez connaissance des deux pages de ma lettre ci-dessous, ou CLIQUEZ ICI pour la lire au format pdf.

 

Je me suis permis d'utiliser une photo illustrant un article de "Nouvel Obs" pour cet article. Je peux la retirer sur simple demande, bien sûr.

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23 juillet 2019 2 23 /07 /juillet /2019 14:35

 

Grand, très grand, merci à la quarantaine de Seynois – et Seynoises – embarqués sur le « Charles-de-Gaulle », notre porte-avions, fleuron national, qui m'ont fait transmettre une belle photo d'eux au terme de leur importante « Mission Clémenceau ».

Qu'ils soient pêcheurs, pisciculteurs, conchyliculteurs, officiers ou marins de « La Royale » ou de « La Marchande », chercheurs, ingénieurs ou techniciens de la connaissance et de l'exploitation des mers et des océans, personnels des télécommunications câblées sous-marines, opérateurs de notre centrale d'échanges thermodynamiques de l'eau de mer qui produit une belle part de notre énergie locale, gestionnaires de notre douzaine de ports répartis le long de nos 25 kilomètres de littoral, cadres ou agents des « Affaires maritimes », dockers ou lamaneurs, ouvriers ou dirigeants de nos chantiers d'entretien, de refit et de rénovation des navires, membres d'équipages des grands yachts ayant chez nous leur port d'attache, professionnels des loisirs ou des sports nautiques, acteurs du tourisme balnéaire et littoral, enseignants au Centre de formation des apprentis des métiers de la mer, et tant d'autres que j'oublie, on ne compte plus les Seynois qui, de près ou de loin, trouvent dans notre mer et ses rivages les ressources de leur épanouissement et de leur place sociale et sociétale.

Ça fait vraiment chaud au cœur de voir que nos concitoyens embarqués sur le plus grand des bâtiments de notre Marine Nationale adressent à tous les Seynois le sympathique clin d'œil de cette photo (on peut l'agrandir en cliquant dessus) qui nous rappelle que, de toujours, nous avons vécu de notre environnement marin.

Et que c'est de son infinie richesse – à valoriser tout en la protégeant comme la prunelle de nos yeux ! – que nos enfants pourront, demain, malgré les vicissitudes des temps présents, trouver les voies de leur avenir. 

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10 juillet 2019 3 10 /07 /juillet /2019 05:06

Les maires comme tous les citoyens ne sont pas rassurés quant aux sinistres perspectives que nos arrière-grands-pères, depuis le XIXe siècle, pardonnables car ignorants, et nous-mêmes, contemporains sachants donc coupables, lèguerons à nos petits-enfants à une échéance de quelques décennies.

Seynois, nous mesurons les premiers effets de l'évolution climatique, avec l'érosion récurrente des plages de notre isthme des Sablettes du fait de la montée du niveau marin, avec les pluies cévenoles qui transforment les rues de notre centre en canaux vénitiens, avec les températures insupportables du moment, avec le maintien en risque rouge constant de nos massifs forestiers de Sicié, des alertes caniculaires et de pollution l'ozone. Et nous ne sommes pas au bout de nos peines.

S'il est évidemment vital d'édicter des règles préventives et correctives dans la gestion durable de nos territoires, il est compliqué, pour nous, les maires de communes littorales, ayant découvert une récente instruction de l'État, de les mettre en œuvre « à la hussarde » au point de stopper net nombre de projets en cours.

Pour comprendre notre trouble, essayez de résoudre le petit problème ci-après posé au maire de La Seyne...

 

Soit un périmètre A, référencé QP083009, défini par le décret ministériel n° 2014-1450 du 30/12/2014, du quartier prioritaire « politique de la ville » correspondant au centre ancien de La Seyne, tel qu'arrêté légalement ainsi qu'il apparaît sur le site Internet du Commissariat général à l'égalité des territoires dépendant du Premier Ministre.

Soit un ministre X, chargé de faire en sorte que ce périmètre A fasse l'objet d'un programme de rénovation urbaine touchant à la résorption de l'habitat insalubre, à la requalification du bâti et des espaces et équipements publics, et à la redynamisation commerciale et sociale, qui semble sur le point de pouvoir être mis en œuvre, par une toute récente décision – espérée depuis 2014 et le décret suscité – du Comité d'engagement de l'Agence nationale de la rénovation urbaine finançant ce projet.

 

Soit un périmètre B, correspondant approximativement au périmètre A ci-dessus cité, donc le même centre ancien de La Seyne, défini en application des articles L.123-1-5-III-2° du code de l'urbanisme, ce quartier étant d'intérêt patrimonial avéré et reconnu par l'Etat, car historique et situé à proximité de deux ouvrages répertoriés, dont l'un – le pont des chantiers – est même classé à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.

Soit un ministre Y, chargé de faire en sorte que les opérations de rénovation du bâti de ce périmètre B se fassent en conformité avec des prescriptions particulières d'urbanisme qui stipulent que « la restauration de l'image du centre ancien nécessite des interventions architecturales qui s'inscrivent dans le respect des formes et des techniques du bâti traditionnel du vieux centre », décrites dans huit pages de texte officiel (ICI, pages 124 et suivantes).

 

Soit un périmètre C, récemment publié par l'État, correspondant approximativement aux périmètres A et B ci-dessus cités, toujours le cœur historique de La Seyne, défini par l'étude BRGM/RP-66550-FR, qui définit les zones risquant de subir les effets de l'aléa submersion marine résultant de l'élévation du niveau de la mer consécutive à l'évolution climatique à l'échéance de l'année 2100.

Soit un ministre Z, chargé de prévenir les catastrophes pouvant survenir suite à l'inéluctable montée des eaux, imposant, au titre des articles L.132-2 et 3 du code de l'urbanisme, des prescriptions opposables dans le périmètre C, parmi lesquelles l'obligation, pour les constructions neuves comme pour le bâti existant, que « la cote de plancher habitable ou aménageable soit située à un niveau supérieur ou égal à 2 mètres ».

 

Soit un particulier P, propriétaire d'un immeuble sis dans les périmètres A, B et C, marchand de sommeil disposé à faire amende honorable pour répondre aux vœux du ministre X, volontaire pour effectuer une rénovation totale des logements qu'il loue sur les trois niveaux sur rez-de-chaussée commercial de son bien immobilier, tout en mettant en valeur la façade ouvragée à la modénature ornementale du XVIIIe siècle de sa propriété en réponse aux incitations du ministre Y et en évitant de mettre en péril de noyade la clientèle de son échoppe rénovée et les locataires de ses appartements en étage, suivant les souhaits du ministre Z.

 

Question 1 : Selon vous, le magasin du rez-de-chaussée doit-il être installé sur le toit de l'immeuble ou dans le salon du locataire du premier étage ? Justifiez votre réponse en cinq lignes maximum.

Question 2 : Des ministres X, Y et Z, lequel aura le dernier mot ? (la taille, la corpulence, le sexe, l'âge, la forme physique, la pratique du qwan-ki-do ou du Scrabble des trois ministres n'entreront pas en ligne de compte dans votre démonstration).

Question 3 : Quel mode de suicide conseilleriez-vous au maire sollicité pour avis par le propriétaire P souhaitant devenir vertueux en respectant scrupuleusement les prescriptions s'appliquant aux périmètres A, B et C ?

 

Pour redevenir sérieux, sachez que nous, maires de communes de notre métropole, notamment de celles qui, comme La Seyne, bordent le littoral, sommes sortis plutôt rassurés d'une importante réunion autour des enjeux de risque de submersion marine découlant de la funeste évolution climatique, que nous avons eue ces derniers jours, à notre demande, avec les plus hauts responsables des services varois de l'État.

Eux-mêmes sont bien conscients des difficultés que nous allons rencontrer au regard de l'incongruité de certaines dispositions règlementaires. Le texte officiel sera interprété pour que le mieux ne soit pas l'ennemi du bien. Tout sujet pourra être discuté. On évaluera ensemble, communes et État, en fonction des situations objectives. C'est comme ça qu'on les aime, les fonctionnaires de l'État.

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9 juillet 2019 2 09 /07 /juillet /2019 11:53

C'est parce que les résultats sont encourageants qu'il ne faut surtout pas baisser la garde. Peu de Seynois le savent, mais nous avons, en 2009, demandé à la structure agréée par le ministère en charge de l'Environnement pour la surveillance de la qualité de l'air en région Provence de remettre en service notre station de mesure implantée au quartier Tortel.

Bizarrement, sauf à penser qu'un raisonnement simpliste avait antérieurement conduit à considérer que « pas de mesure = pas de pollution », notre station était en effet arrêtée depuis plusieurs années, contrairement aux autres de notre métropole (Hyères et Toulon).

Alors, en cette période de canicule oppressante, il n'est jamais inutile de se pencher sur les résultats...

 

LA SEYNE ET TOULON PLUTÔT BONNES – VOIRE TRÈS BONNES – ÉLÈVES

Si l'on compare en effet l'évolution depuis 2014, année de mise en service du tunnel routier de Toulon, au cours de laquelle on a constaté un impact fort de baisse de la pollution, on réalise que les taux des fameux NOx, c'est-à-dire les divers oxydes d'azote, résultant du trafic routier, du transport maritime et de l'industrie, de même que ceux des particules fines, de mêmes origines que les NOx auxquelles s'ajoutent les rejets du chauffage par combustion (bois, charbon, fuel, etc.), sont en diminution constante.

Sur la période de cinq ans, ainsi qu'en attestent les tableaux ci-dessous, il faut se réjouir que les taux de NOx ont diminué sur l'ensemble des villes de la Région Provence.

Mais on doit avoir une satisfaction particulière pour Toulon qui progresse d'une place en données brutes et obtient le 3ème meilleur taux de diminution de cette pollution. Quant La Seyne, si elle demeure à la troisième place des communes urbaines à l'air le moins pollué, elle est celle qui, avec 28% de polluants en moins sur la période, progresse le plus vers une amélioration.

 

LA COMBINAISON VERTUEUSE D'UNE MULTIPLICITÉ D'EFFORTS

ll est bien sûr difficile de relier les évolutions positives de nos communes à telle ou telle action, mais il est probable que, pour La Seyne, elles résultent d'effets conjugués de l'augmentation de l'usage de nos transports en commun qui ont connu de nettes améliorations, de la mise en service de nouvelles voies cyclables et de notre aide de 250 euros aux particuliers pour l'achat de vélos électriques, du raccordement d'habitations et d'équipements publics à nos deux réseaux de chaleur, celui de notre centrale de thalassothermie du Parc de la Navale et celui de l'usine d'incinération des déchets de Lagoubran, des rénovations thermiques de 2500 logements à Berthe, de notre collecte des végétaux verts remplaçant leur brûlage, des limitations de vitesse sur nos voies urbaines, des efforts de nos acteurs économiques, notamment avec le plan de déplacement inter-entreprises de l'Association pour le développement des entreprises de l'Ouest toulonnais, de l'acquisition de vélos électriques pour les déplacements professionnels de nos personnels communaux, de la progression de nos circuits courts, à l'instar des productions maraîchères de notre Domaine de Fabrégas, du traitement des déchets de notre service de restauration scolaire, et plus généralement de nos actions de sensibilisation et d'éducation à la maîtrise des énergies, en direction du grand public, des scolaires et des personnels communaux.

 

ENCORE D'IMPORTANTES MARGES DE PROGRÈS VERT

On est sur la bonne voie, attestée par le fait que nous avons été la première commune varoise labellisée « Territoire à énergie positive pour la croissance verte ». Il faut mettre à profit les toutes prochaines années pour confirmer – et accroître – cette évolution positive.

D'importantes marges de progrès existent, comme la poursuite du raccordement de bâtiments publics et privés à nos réseaux de chaleur, la rénovation de l'habitat dans le sens d'économies d'énergies, notamment avec le programme de rénovation urbaine du centre ancien, l'adaptation, étudiée par la Chambre de commerce et d'industrie du Var, des quais d'accueil des navires de commerce et paquebots de croisière pour qu'ils bénéficient lors de leurs escales d'énergie par branchements électriques au lieu de celle produite par leurs moteurs thermiques, ou encore du remplacement, à Brégaillon, du transport de fret par Ro-ro camions (transfert maritime de remorques tractées par des camions) par du Ro-ro ferroviaire (wagons embarqués), et, bien sûr, des évolutions attendues des transports en commun, telles que je les évoquais dans un tout récent article.

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15 mars 2019 5 15 /03 /mars /2019 14:45

Chapeau, les jeunes de notre métropole toulonnaise, même si vous nous pointez du doigt, nous les anciens, pour nos erreurs qui causent nos presque irrémédiables traumatismes écologiques !

On me dit que vous êtes des centaines, voire des milliers, de Varois à nous rappeler à Toulon que, en 2050, nous serons morts, mais que vous, vous aurez à subir et gérer nos inconséquences pour que vos propres enfants et petits-enfants, et vous-mêmes, surviviez.

 

J'espère que, collectivement, quelles que soient les sensibilités des adultes républicains que nous sommes, nous entendrons votre message. Et, si nous ne l'entendions pas, le nez dans le guidon de nos réalités politiciennes qui, même si elles ne font pas partie du quotidien de nombre d'entre nous, pourrissent la vie démocratique de notre nation républicaine, je ne peux que vous engager à ne "rien lâcher", comme vous dites.

On ne peut plus accepter que l'ultra-libéralisme massacreur des équilibres durables de la planète creuse vos tombes, y compris celles des descendants de ceux qui l'entretiennent à leur profit immédiat. Vous avez raison de nous interpeller vivement. Et vous auriez raison de nous tanner le cul si nous continuions à laisser faire. Surtout nous, qui nous prétendons de gauche.

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15 février 2019 5 15 /02 /février /2019 08:08

 

D'innombrables Seynois sont tristement affectés, depuis que, ce jeudi, la nouvelle de la disparition de Daniel Hugonnet s'est répandue dans la ville.

 

Celui qui fut conseiller municipal communiste sous les municipalités de Philippe Giovannini puis de Maurice Blanc, de 1971 à 1983, aura durablement marqué La Seyne.

 

Des milliers de jeunes seynois lui doivent d'avoir connu les centres aérés, les camps d'adolescents et les cours d'animateurs municipaux, dont il fut à l'initiative. Nombre d'autres auront tiré parti, pour leur construction de futurs adultes, citoyens actifs et responsables, des offres d'activités socio-éducatives d'une kyrielle d'associations dont il aura été à l'origine ou co-initiateur, entouré d'une équipe riche de nombreux bénévoles et professionnels de l'enfance et la jeunesse qu'il aura su mobiliser à ses côtés : du Mille Clubs de Vignelongue à l'Association Maison intergénérationnelle de quartier (AMIQ), en passant par l'Amicale Seynoise des AdolescentsCiné-JeunesE-Lo-JeunesVidéomase, la Maison Associative Enfance Famille École (MAEFE) ou Vivre en famille (AVEF), et bien d'autres du champ de la prévention, de l'insertion sociale et professionnelle et de la formation : l'Association de Prévention et l'Aide à l'insertion (APEA), l'Association Seynoise pour l'Insertion (ASPI) ou encore Pro-Jeunes.

 

Cours municipaux d'animateurs (1970)

Fondateur de l'OMASE (Office municipal de l'action socio-éducative), regroupant jusqu'à une trentaine de ces associations seynoises, il aura été la clef de voûte de la patiente construction d'un véritable projet éducatif global communal, plaçant les enfants et les jeunes au cœur d'une attention constante et partagée de la puissance publique et des associations dans tous leurs temps de vie.

 

Après s'en être éloigné quelques années pour exercer son métier d'éducateur technique, appelé à prendre la succession de son père Élie à la tête de l'entreprise familiale d'imprimerie de l'avenue Docteur Mazen, il avait opté pour y renoncer et en être salarié afin de se consacrer pleinement à son activité publique et associative. Sa vie au service de l'éducation et l'apprentissage aura été consacrée par la remise en 2002 de la médaille d'or de la jeunesse, des sports et de la vie associative.

 

Conseiller municipal délégué à l'action socio-éducative, il était également en charge de l'environnement. Des milliers de Seynois de tous âges se remémoreront leur participation active aux opérations de reboisement de la forêt de Janas qu'il a organisées, des années durant, après les incendies qui affectèrent notre massif forestier, débouchant sur la création de l'association toujours très active des Amis de Janas et du Cap Sicié. On lui doit également la réalisation de nos CRAPA, ces circuits d'activités physiques en cœur de forêt, mais également son concours décisif à la réalisation de notre station d'épuration des eaux usées Amphitria. Et c'est aussi grâce à lui que la culture s'est invitée au milieu de la nature, puisqu'il fit du Fort Napoléon abandonné par la Défense nationale le centre culturel que l'on connaît aujourd'hui, dont l'activité rayonne bien au-delà de nos frontières communales.

 

Lors du départ des Maristes de La Seyne (2014)

Comme tant d'autres Seynois, j'ai perdu ce jeudi un formateur et maître à penser qui est loin d'être étranger à mon propre parcours de vie publique et associative.

 

Et La Seyne pleure un de ses grands serviteurs dont elle aura à cœur d'honorer la mémoire dans les prochains jours.

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15 janvier 2019 2 15 /01 /janvier /2019 04:47

C'est fait. D'ici quelques temps, le camping municipal de La Seyne changera complètement de visage. Finis les alignements de mobil-homes uniformes, place au « vrai camping durable » de pleine nature, sans nuire au confort attendu par les vacanciers du XXIe siècle. Un plus pour la dynamique du territoire...

 

Je suis campeur depuis toujours.

Du bivouac à la caravane et au camping-car, en passant par la toile canadienne, la tente dortoir, la yourte et même l'igloo, en famille, en bande de copains, en « colo », en « camp d'ados » ou en classe de découverte, comme participant, animateur ou enseignant, et même en « université d'été » de mon ancien parti politique, j'ai toujours apprécié la vie simple que procure le camping, autant que possible dans des sites en pleine nature, la convivialité, le vivre-ensemble et les rencontres, l'entraide, la débrouillardise et la coopération.

 

DES CAMPINGS DEVENUS DES CORONS, LA CONVIVIALITÉ ET LA SOLIDARITÉ EN MOINS

Ces dernières années, je vivais de plus en plus mal, un peu de partout en France et en Europe, après la raréfaction des aires naturelles de camping, la transformation des anciens emplacements espacés, herbus, végétalisés et ombragés qu'offraient les campings, en zones d'implantation de « chalets » ou « bungalows », et plus généralement de mobil-homes uniformes et sans âme, serrés les uns contre les autres, réduisant inexorablement le nombre de places dédiées aux tentes, caravanes et camping-cars.

Je notais aussi que, plus les années passaient, moins les gérants acceptaient les groupes d'enfants ou de jeunes, arguant toujours de contraintes imposées par « les normes » pour ne pas avouer qu'ils craignaient des désagréments et désordres que provoqueraient ces « bandes »...

Le camping municipal de La Seyne, à l'orée de la forêt de Janas, ne faisait pas exception. Confié par mon prédécesseur à une grande société privée de tourisme choisie dans le cadre d'une « délégation de service public », il a eu tôt fait de prendre ce triste tournant, les gestionnaires ne comprenant pas que je leur rappelle régulièrement qu'il s'agissait d'un camping de pleine nature et non, comme ils le promouvaient, d'un « domaine résidentiel de plein air ». L'autre camping, privé celui-là, installé en bordure de notre forêt communale, propriété d'un entrepreneur seynois, s'il s'est adapté à la demande de confort qu'attendent certains vacanciers du XXIe siècle, a tout de même bien mieux conservé son caractère de véritable site naturel d'hébergement de loisir.

Je ne blâme pas mon prédécesseur. Il avait certes sûrement fallu en passer par là pour redynamiser le vieux camping municipal vétuste, coûteux en investissement d'entretien, difficilement gérable par une collectivité publique. La société choisie a correctement fait son travail comme c'était attendu d'elle.

Mais de là à transformer un espace de nature en une cité-dortoir rappelant les corons des Hauts-de-France, fût-elle faite de mobil-homes plutôt que de demeures de briques rouges, il y a un pas que je n'aurais pas franchi, me promettant bien que, arrivé au terme de cette délégation de service public, il faudrait revoir complètement le concept !

 

UN CAMPING ÉCOLO, POUR, SIMPLEMENT... CAMPER !

C'est chose faite. J'ai demandé que soit établi un nouveau cahier des charges et, au terme de la procédure validée par le conseil municipal, j'ai remis ces derniers jours les clefs de notre domaine communal à la société Huttopia qui a été retenue par la commission composée d'élus de toutes les sensibilités politiques de notre assemblée locale.

Comme le titre Var-matin, annonçant à sa une « un concept écolo à La Seyne », notre camping municipal de Janas « passe à l'écotourisme » et « joue la carte du développement durable ». Les mobil-homes ont disparu et seront remplacés par des hébergements de bois, des tentes de toile à structure de bois, des emplacements pour tentes, caravanes et camping-cars, et un espace spécialement dédié aux groupes. Le nombre global de places sera considérablement diminué pour « aérer » et intégrer au mieux les lieux de vie dans le domaine forestier.

Complétant harmonieusement l'offre d'accueil en hôtellerie de tous niveaux, y compris de prestige, en plein développement à La Seyne, les villages de vacances, les nombreuses chambres d'hôtes, la nouvelle aire municipale d'accueil de camping-cars qui va être aménagée sous peu entre Les Sablettes et L'Evescat, l'espace municipal d'hébergement de jeunes de l'Espace Accueil Jeunes (EAJ) de Saint-Elme que nous avons réhabilité et remis en service, les deux campings privés de qualité renommée, l'un implanté en forêt à proximité du camping municipal, et le second, dans un autre cadre collinaire, ce nouveau concept de vacances de pleine nature participera assurément à la redynamisation de l'économie du tourisme et des loisirs, et donc à l'emploi.

La collectivité publique, dont le Président de la République se demande, dans une toute récente lettre aux Français, si elle ne devrait pas « supprimer » certains de ses services « qui seraient dépassés ou trop chers pour leur utilité », ça sert aussi à ça : faire vivre un territoire à énergie positive.

 

LE QUOTIDIEN VAR-MATIN EN PARLE...

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18 novembre 2018 7 18 /11 /novembre /2018 10:55

Je pressens que, dans les semaines qui viennent, lorsque les tronçonneuses entreront en action, il va comme chaque année se trouver des gens pour hurler au saccage de la forêt communale seynoise, vilipender la métropole et la commune, et véhiculer de fausses informations sur le scandale écologique que représenterait, selon eux, la réalisation de coupes d'arbres qui ne sont destinées qu'à protéger la biodiversité et mettre en valeur le paysage forestier. Explications...

 

DES USAGERS VOLONTAIRES AUX SPÉCIALISTES, UNE MOBILISATION GÉNÉRALE

Les 270 hectares de notre belle forêt de Janas, partie orientale du massif forestier de Sicié que nous partageons avec nos voisins six-fournais, est un bijou que l'on se doit plus que jamais de protéger.

La veille préventive des incendies est assurée par les bénévoles de notre réserve communale de sécurité, parfois assistés de fonctionnaires communaux volontaires et de bénévoles associatifs. L'entretien des chemins, sentiers et espaces naturels est un sujet majeur auquel s'emploient à la fois la métropole TPM et les associations d'usagers, notamment les associations de randonneurs et de protection de l'environnement et notre exemplaire société de chasse.

Exception faite de certains vététistes pratiquant le « freeride » hors de toute structure organisatrice reconnue, s'interdisant toute contrainte, saccageant la végétation, certains allant jusqu'à ouvrir des pistes en totale illégalité à la tronçonneuse, mettant parfois en danger et insultant les autres usagers de la forêt, la très grande majorité des personnes s'adonnant à la promenade, à la cueillette, à la randonnée, à l'équitation, au vélo, au VTT ou la chasse, est consciente de la fragilité de notre cadre naturel et, en bonne intelligence respectant les pratiques de loisirs des uns et des autres, s'emploie à éviter toute dégradation.

 

DES INTERVENTIONS PROFESSIONNELLES DE PRÉVENTION ET VALORISATION

De son côté, la commune mettant à sa disposition une maison forestière, l'Office national des forêts a accepté de maintenir un personnel chargé de la régulation, de la prévention, de la surveillance et, si besoin, de la répression. C'est une chance que n'ont pas toutes les communes urbaines.

C'est dans ce cadre que sont réalisées, chaque fois que nécessaire, des éclaircies d'amélioration. Les documents ci-dessous, co-réalisés par la commune et les ingénieurs et gardes de l'office des forêts, expliquent les raisons de ces coupes indispensables, le processus utilisé, et la destination des végétaux prélevés. On peut cliquer dessus pour les agrandir. Leur lecture devrait couper court aux fausses rumeurs...

 

 

 

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9 octobre 2018 2 09 /10 /octobre /2018 03:57

De ce dernier vendredi à dimanche s'est tenue sur notre « Esplanade Marine​​​​​​ » la huitième édition de la « Fête de la science », déclinaison locale de l'événement national imaginé en 1991 par l'ancien ministre Hubert Curien, père de l'Europe spatiale et promoteur infatigable de la culture scientifique et industrielle.

 

La Seyne s'est forgé au fil des années une solide réputation dans le domaine de la vulgarisation scientifique par l'activité du jeu et de la découverte. J'ai prononcé une allocution inaugurale de cet événement désormais réputé dans notre Région Provence...

 

 

« Mesdames Messieurs,

 

« Bienvenue à toutes et tous à La Seyne-sur-Mer !

 

« Si nous vivons la 27ème édition nationale de la "Fête de la science", c'est la 10ème fois que la ville l'organise sur son territoire, et c'est le 8ème village départemental que la ville coorganise avec la coordination départementale "fête de la science", le plus important du Var. Le 6ème, enfin, avec notre partenaire et coordinateur départemental, l'association Gulliver.

 

« Si vous aviez à quel point nous sommes heureux et fiers de cette toute jeune tradition ! Et le hasard n'est vraiment pour rien dans le fait que ce rendez-vous varois, rendez-vous de l'éveil, de la curiosité, de la culture, de l'intelligence, du partage des connaissances ait lieu, ici, à La Seyne.

 

« Notre ville, base maritime du Pôle de compétitivité mer Méditerranée, a dans ses gènes, avec plus d'un siècle d'industrie navale et, aujourd'hui avec les scientifiques, les chercheurs, les ingénieurs et techniciens qui vivent et travaillent ici, une vraie culture de la science fondamentale et appliquée.

 

 

UNE BELLE IMPLICATION DES ASSOCIATIONS, ENTREPRISES ET CENTRES DE RECHERCHE

 

« D'ailleurs, ce village départemental est animé par nombre d'acteurs locaux, même si ni notre commune ni la plupart des associations, entreprises et centres de recherche qui sont présents ici n'apparaissent pas parmi les autres dans la rubrique "Ils font la fête de la science" de la jolie brochure programme qui a été éditée : Ifremer, Planète Sciences Méditerranée, la Division technique de l'Institut national des sciences de l'univers, et d'autres... j'y reviendrai bien entendu.

 

« Mesdames, Messieurs,

 

« Est-il nécessaire de rappeler la gravité des enjeux actuels au moment où l'on invite le public à un week-end ludique, au moment où la science se "fête" ?

 

« Eh bien oui, exactement comme on n'est pas obligé, sous nos latitudes, de "bronzer idiot", on peut "fêter intelligent"... et je rajouterai... "lucide", tout simplement.

 

« On peut enseigner aux jeunes et rappeler aux adultes qu'être curieux, que "chercher", n'a rien de neutre. Il est permis de se souvenir que, comme les trains, "une question peut en cacher une autre"...

 

« Oui... on peut tout en s'amusant se souvenir qu'éthique et science sont indissociables ; qu'il est vital de s'interroger sur la croissance, sur "quelle croissance" pour la planète ; que l'innovation ne doit pas constituer un but en soi et aveugle ou une quête tournée entièrement vers la rentabilité... Et qu'est-ce que la rentabilité, au fond ? Doit-on la considérer d'un point de vue individuel, privé ? Sur le long terme et pour l'humanité et le vivant ? Que deviennent les fameux "communs" dans un monde en voie de privatisation ? 

 

« En parlant de "communs", justement, je voudrais rappeler que La Seyne, en 2015, a été la première collectivité adhérente du mouvement de "Ocean nation",  la "Nation océan" pour le respect de ce "commun" que sont les océans, et doivent échapper à la sphère marchande.

 

Et rien de hasardeux non plus dans le fait que La Seyne, le 29 septembre dernier, elle accueillait le mouvement de lutte contre la pollution de nos fonds marins par les boues rouges... Et là encore, se pose la question du lien entre développement industriel, entre emploi et respect de l'environnement...

 

 

DES ENJEUX MAJEURS DE SOCIÉTÉ AU DÉTOUR DE L'EXPÉRIENCE SCIENTIFIQUE

 

« Que de questions non résolues par nos sociétés ! Et qui traversent, forcément, ces moments festifs et conviviaux ; des questions, je le sais bien, que vous connaissez par cœur, vous dont les travaux sont au cœur de ces enjeux...

 

« Alors optimisme ? Pessimisme ? Antonio Gramsci, ce grand penseur et révolutionnaire italien du siècle dernier, se disait "pessimista con l'intelligenza, ma ottimista per la volontà" – "pessimiste par l'intelligence mais optimiste par la volonté – . C'est pas mal, je trouve, pour vous caractériser, vous les femmes et les hommes de science et d'industrie innovante.

 

« Et quoi de plus optimiste que le rassemblement de jeunes, car la journée d'hier a, comme de coutume, été consacrée aux scolaires, avec quelque 650 élèves, du CE2 au lycée, sur les 17 stands du village. Beaucoup de jeunes seynois, mais aussi des élèves de toute la métropole et même au-delà, de Draguignan ou de Saint-Cyr ! Et ça, c'est formidable !

 

« Aujourd’hui et demain, c'est au tour du grand public. Les exposants ont carte blanche pour construire leurs animations... décidément, c'est un rendez-vous à ne pas manquer, ce village est joyeux et passionnant. Bravo !

 

« Et l'on me dit que cet après-midi, les visiteurs pourront "adopter un chercheur" ? Drôle de façon de soutenir moralement la recherche ou peut-être, plus simplement, de démontrer sa passion pour telle ou telle discipline... Il y aura aussi une chasse au trésor pour les 600 enfants qui, en moyenne, fréquentent le village durant le week-end... Et je ne veux pas oublier de le rappeler : ce village, votre village, attend pas moins de 5000 visiteurs... C'est assez impressionnant.

 

« Voilà. Ce succès, on le doit aux acteurs associatifs et aux universités, aux laboratoires et aux entreprises de pointe - j'en ai déjà cité quelques uns.

 

 

5000 VISITEURS, DES ÉCOLIERS ET COLLÉGIENS AU GRAND PUBLIC

 

« Mais rappelons la présence des "Petits débrouillards PACA", d'IFREMER, du centre de Physique des particules de Marseille, de "Planète science Méditerranée", de l'Université de Toulon et de l'INSERM PACA/Corse, de la Division Technique de l’INSU, je l'ai dit, de l'association "S'pece" dont le domaine est la protection de l'environnement et des espèces, citons aussi le village des tortues de Carnoules, "Mer nature",

 

« Et bien entendu les collèges La Marquisanne de Toulon, Romain-Blache de Saint-Cyr, le lycée Anne-Sophie-Pic de Toulon, qui assure l'accueil du village...

 

« Je les félicite et les remercie toutes et tous, comme je remercie les fonctionnaires de la ville qui s'investissent dans l'aventure (dont, bien sûr, Marc Bazzucchi, coordinateur, interlocuteur des organisateurs), l'événementiel, les sports,  l'entretien des locaux, les espaces verts, la reprographie, la communication, l'informatique...

 

« Et, naturellement, une mention particulière de l'association Gulliver, coorganisateur et coordinateur départemental de cette "Fête de la science", que je remercie pour sa fidélité envers notre ville. Car Lénaïc Fondrevelle, responsable de l'association, choisit chaque année La Seyne pour organiser le village-phare du département, et cela nous honore, croyez-le bien.

 

« Merci et bravo, sincèrement à chacun, et belle "Fête de la science" à tous. »

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