
Oui, Patrice Bessone, candidat de la liste « Nous, La Seyne » aux élections de mars, a raison. Prenons comme lui l’engagement de planter des arbres en compensation des émissions de CO2 que génèrent nos campagnes pour les élections municipales. C’est d’ailleurs une suggestion que nous a faite la n°2 de notre liste de la gauche et l'écologie « La Seyne 2020, l'énergie positive », l'écologiste Cécile Jourda.
Entendons-nous sur la méthode. Et nous faisons nos propositions concrètes à tous les candidats pour que l'idée de Patrice Bessone ne reste pas un effet d'annonce...
Chaque liste mesurera les indicateurs retenues par B&L Évolution qui a réalisé une étude comparative des bilans carbone des candidats à l’élection présidentielle de 2012, à savoir :
1°) les émissions liées aux impressions de tracts et affiches, sur la base de 0,0021 kg de CO2 par kilogramme de documents imprimés (données 7sur7 par CO2logic) sur la base des factures émises par nos imprimeurs
2°) les émissions liées au local de campagne, sur la base des factures de consommables, suivant les modes d’éclairage et de chauffage (données de MicMac) :
a] électricité : 0,081 kg de CO2 par kWh (si le nombre de kWh n’est pas indiqué, on divise le montant de la facture par le coût moyen de 0,14388 € par kWh d’électricité en France)
b] gaz : 0,218 kg de CO2 par kWh (si le nombre de kWh n’est pas indiqué, on divise le montant de la facture par le coût moyen de 0,07 € par kWh de gaz en France)
c] fioul : 3,667 kg de CO2 par litre
d] et, dans le cas où les consommables ne feraient pas l’objet d’une facturation mais seraient intégrés au coût de la location, sur la base de 0,0121 kg de CO2 par mètre-cube et par heure d’utilisation comme pour les salles de réunions publiques (voir plus bas au 5°- c)
3°) les émissions liées aux dépenses d’informatique, de téléphonie, d’Internet, sur la base des factures et de 3,328 kg de CO2 par euro facturé (données MicMac)
4°) les émissions liées aux déplacements de nos candidats et nos équipes, sur la base d’un relevé tenu honnêtement par chaque participant à la campagne, du nombre de kilomètres parcourus selon le type de voiture utilisée (données de Greentripper pour un véhicule de consommation moyenne de 6 litres par 100 km) :
a] essence : 0,1684 kg de CO2 par km
b] diesel : 0,19 kg de CO2 par km
c] GPL : 0,1117 kg de CO2 par km
d] électricité : 0 kg de CO2 par km
5°) les émissions liées à nos réunions publiques, sur la base moyenne du coût du kWh d’électricité et chauffage calculée de la façon suivante :
a] pour la Bourse du Travail, ancienne et mal isolée, avec chauffage d'air pulsé, nécessitant 623,5 kW par heure d’utilisation (données Atlantic), donc une consommation de 136 kg de CO2 par heure
b] pour une salle de volume similaire à la Bourse, mais récente et bien isolée, utilisant une énergie propre (type Casino Joa, raccordé à notre réseau de thalassothermie), nécessitant 387 kW par heure d’utilisation (données Atlantic), donc une consommation de 56 kg de CO2 par heure
c] pour les autres salles, une moyenne entre les deux précédentes, à estimer suivant le volume, donc 0,0121 kg de CO2 par mètre-cube de volume et par heure
Tout ça étant entendu que nos calculs ne doivent pas seulement concerner la période de six mois précédant l’élection dont les dépenses entrent dans nos comptes de campagne, certains étant à la manœuvre depuis bien plus longtemps…
Quant aux arbres à planter, on voit mal comment la commission nationale des comptes de campagne accepterait la dépense liée à leur achat, mais nous pourrions nous engager à planter 0,0286 arbre en compensation de chaque kilogramme de CO2 émis (donnée résultant d’une étude de Youmatter, estimant qu’un arbre stocke en moyenne 35 kg de CO2 par an), par un don constitué entre nos colistiers à l‘issue de l’élection...
Chiche ?