8 mai 2020 5 08 /05 /mai /2020 05:11

Raphaëlle Leguen, notre première adjointe seynoise, à peine éteint l'écran de la visioconférence à laquelle elle prenait part ce jeudi avec avec la ministre de la Cohésion des territoires et les relations avec les collectivités territoriales, a décroché son téléphone pour me l'annoncer.

Elle, présidente de la commission du conseil de façade maritime de Méditerranée, et ses collègues élus de tous les bords de mer de France ont obtenu de l'État qu'il se laisse convaincre : au cas par cas, certaines plages et littoraux vont pouvoir rouvrir par décision du préfet.

Et Christophe Castaner, ministre de l'Intérieur, l'a confirmé dans la foulée.

 

DES RÉOUVERTURES PROGRESSIVES ET SOUS CONDITIONS

Ça faisait des semaines que l'Association nationale des élus du littoral (ANEL) plaidait cette cause. Oh, on ne va pas, du jour au lendemain, pouvoir déferler par milliers sur le sable des Sablettes ! Des modalités strictes, négociées entre les élus locaux et les préfets, vont permettre une réappropriation qui se fera petit à petit, en imposant des consignes précises, des obligations sanitaires de densité de fréquentation et de type d'activités. Les dates ne sont pas encore fixées, le dernier mot reviendra au préfet, mais un pas important est franchi.

Plusieurs raisons plaidaient pour que l'État fasse preuve de compréhension. Bien sûr, la crainte de voir déferler sur les littoraux des gens venus de régions où l'épidémie de coronavirus est sévère était justifiée. Mais les règles du déconfinement stipulent clairement qu'on ne pourra circuler que dans un rayon de 100 kilomètres. L'Île-de-France, les Hauts-de-France et le Grand Est, régions classés zones rouges, sont très loin de chez nous.

 

UNE SAGE DÉCISION POUR L'ÉCONOMIE ET LES BESOINS DE DÉTENTE

Et l'urgence économique et sociale est là : les acteurs du tourisme, des loisirs de plein air, du balnéaire, de l'industrie nautique, vont déjà payer un lourd tribut à la crise ; ne pas leur ouvrir des perspectives de redynamisation, fussent-elles limitées, serait condamner bien plus d'emplois que les centaines qui vont déjà disparaître lorsque les dispositifs de chômage partiel vont s'éteindre. Et, nous le savons tous, ce sont beaucoup de salariés humbles, de saisonniers, d'étudiants, qui en seront les premières victimes.

En second lieu, avec les vacances d'été, la gestion policière des interdits d'accès serait impossible, sauf à déployer en grand nombre des moyens exceptionnels extérieurs au territoire. Et encore... Des sentiments d'iniquité se feraient jour et d'inutiles tensions surviendraient immanquablement, difficiles à réguler.

Et, comme l'ont constaté tous mes collègues maires de villes aux territoires populaires vulnérables, si les faits confirment qu'on peut faire confiance à nos jeunes qui, sauf rares exceptions ça et là en France, ont montré leur capacité à supporter les contraintes du confinement, il serait très difficile de leur faire longtemps entendre raison, dès lors que les beaux jours seront là et que les vagues et le soleil leur tendront les bras, d'autant que les départs en vacances éloignées, pour les rares dont les moyens le leur permettent, seront encore longtemps impossibles et que l'environnement urbain de nos cités, même avec un déploiement exceptionnel d'offres d'activités communales et associatives, ne souffrira pas la comparaison avec celui de notre patrimoine littoral.

 

LE VŒU D'UNE APPROCHE MÉTROPOLITAINE

La perspective d'une ouverture des plages est donc une bonne chose qu'il faut préparer sans délai, dès lors que nos services territoriaux pourront sortir le nez du guidon de l'organisation complexe de la « rentrée » scolaire.

Afin d'éviter les difficultés d'afflux qui découleraient ça ou là de l'ouverture trop différenciée de certaines plages de notre aire urbaine toulonnaise, je suggère que ce soit à l'échelle de notre métropole, qui en a d'ailleurs la compétence, que se construise le schéma de réouverture qui sera présenté au préfet du Var, garantissant une répartition des offres sur l'ensemble de notre littoral, de Hyères à Six-Fours, et si possible en cohérence avec les intercommunalités voisines.

 

LE RÉSULTAT D'UNE IMPLICATION NATIONALE DES ÉLUS LOCAUX

Trois élus de notre métropole participent à l'administration nationale de l'ANEL : son président, Hubert Falco, maire de Toulon, l'un de ses vice-présidents, Gilles Vincent, maire de Saint-Mandrier, et notre première adjointe seynoise, Raphaëlle Leguen.

Quoi qu'en pensent certains, cette heureuse décision en atteste, l'implication des élus locaux dans des instances nationales, dût-elle leur demander du temps et parfois les éloigner un peu de leurs communes, permet de donner du poids aux requêtes et porte ses fruits au bénéfice du local. Qui s'en plaindrait ?...

 

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15 avril 2020 3 15 /04 /avril /2020 14:46

 

En pleine mobilisation pour gérer la pandémie de covid-19, voilà que, pour semer un peu plus le trouble dans l'esprit des Seynois, nos minorités municipales font circuler sur les réseaux sociaux des remarques sur la gestion soi-disant discriminante pour La Seyne de l'impact polluant des ferries qui font escale dans la rade de Toulon.

 

Les réponses apportées par la Chambre de commerce et d'industrie du Var, concessionnaire de la métropole Toulon Provence Méditerranée pour les ports de Toulon et La Seyne, devraient suffire à faire taire les accusations malfaisantes.

 

Mais, montré du doigt comme maire et vice-président de notre intercommunalité, je me dois de réagir...

 

 

Les conseillers régionaux seynois devraient pourtant le savoir puisque les études préalables ont été cofinancées par la Région Provence, les faits sont têtus : l'équipement électrique des quais toulonnais ET seynois est bien prévu pour éviter les émissions de gaz d'échappement des moteurs thermiques électrogènes lors des escales. Mais chacun comprendra les trois raisons qui conduisent à ce que les aménagements soient phasés en commençant par le terminal passagers de Toulon (sauf pour les quais seynois destinés aux bateaux de plaisance, dont le chantier d'électrification vient de s'achever) :

 

1°)  90% des escales civiles de la rade se font à Toulon, à proximité immédiate de sites d'habitation ;

 

2°)  L'armateur Corsica ferries, opérateur de 9 sur 10 des escales à Toulon, s'est engagé à adapter sa flotte pour que ses navires soient connectables, ce qui n'est pas encore le cas des armateurs de croisières qui accostent à La Seyne, mais occasionnellement ou irrégulièrement ;

 

3°)  La réalité géographique et météorologique de notre littoral génère une pollution de l'air plus importante à Toulon qu'à La Seyne :

 

a. – Les statistiques de Météo-France ( * ) sont explicites (voir en fin d'article). Sur une année, les vents dominants dans l'aire toulonnaise viennent principalement du sud (11 mois sur 12). Nos quais sont implantés au nord de La Seyne et au sud de Toulon : où que les navires soient amarrés (au terminal passagers de Toulon, au terminal de croisières de La Seyne ou au terminal de fret de La Seyne–Brégaillon), ce sont, de toute façon, les Toulonnais qui supportent surtout les polluants dans l'air qu'ils respirent.

 

b. – Les statistiques d'AtmoSud des polluants de l'air de Toulon et La Seyne le confirment (voir en fin d'article), même si nous n'avons pas de comparaison pour les particules fines faute de mesure chez nous. Les Toulonnais, sur une année, subissent en moyenne 21% de plus de pollution de l'air que les Seynois, alors même que l'essentiel de l'activité industrielle et industrialo-portuaire de TPM s'exerce à La Seyne.

 

c. – Cette réalité de moindre pollution seynoise ne me réjouit pas pour autant. D'une part, parce que c'est encore trop pour l'ensemble de la métropole, où qu'on réside, même si la pollution de l'air, sur les dernières années, grâce aux efforts de tous, est en réelle diminution. Mais aussi parce que, contrairement à d'autres, il n'est pas dans mes habitudes de jouer une ville contre une autre.

 

Les postures de politiciens de la droite et l'extrême-droite seynoises, se désignant comme les "faiseurs" tandis que les majorités communale et métropolitaine ne seraient que des "diseurs" inactifs, font décidément partie de leur habituelle et éculée façon de faire de la politique, pas très propre et fort opportuniste. Que les Seynois y pensent au moment d'opter pour leur avenir : quelle solidarité territoriale escompter de la métropole en prenant le risque de confier les rênes de la commune à des aigris n'ayant eu de cesse pendant des années de dénigrer l'intercommunalité et ses élus ?

 

Alors que la maladie demande plus que jamais une cause commune, ils font encore une compétition égocentrée alors que le "nous tous" solidaire et engagé devrait émerger de la catastrophe sanitaire et demeurer notre comportement de "l'après".

 

Mais ils ne me mettront pas en colère.

 

 

( * ) : reprises par le site Windsurfer

Ferries : après la mise au point du concessionnaire des ports de la métropole, celle de la municipalité...
Ferries : après la mise au point du concessionnaire des ports de la métropole, celle de la municipalité...
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30 mars 2020 1 30 /03 /mars /2020 05:30

Ceux qui travaillent pour la propreté urbaine et résidentielle ont bien du mérite par les temps qui courent.

Outre le fait qu'ils s'exposent dans toute la ville au risque de contamination en manipulant déchets et objets normalement déposés sur les espaces publics pour leurs enlèvements qui continuent d'être assurés, ils doivent supporter, à effectifs réduits, un surcroît de travail résultant de l'incivisme inacceptable de certains de nos concitoyens.

Je porte donc à la connaissance de tous la réalité de la situation, des mesures prises, et des « bons gestes citoyens ».

Et j'en appelle à la responsabilité de chacun pour que les situations anormales cessent sans délai...

 

CONSERVONS NOS DÉCHETS EXCEPTIONNELS À NOTRE DOMICILE

On peut comprendre que l'inactivité professionnelle forcée offre l'occasion de s'adonner aux grands nettoyages et rangements de printemps, aux opérations de jardinage pour ceux qui ont la chance d'avoir un espace vert privatif, ou aux réparations domestiques différées depuis des mois, faute de temps. C'est plutôt une bonne chose pour le psychisme et la forme physique en période d'isolement.

Mais ces activités génèrent des déchets inhabituels. Je réitère ma demande, déjà formulée dans une petite vidéo, mais manifestement pas entendue par certains, de les conserver chez soi jusqu'au terme de l'épidémie, respectant en cela les consignes du SITTOMAT, notre organisme public chargé de la collecte et du traitement, et celles de la préfecture du Var, qui s'appliquent à toutes les sortes de déchets, en plus, évidemment, de celles édictées en matière de déchets résultant de l'épidémie elle-même.

 

PLUS QUE JAMAIS, UTILISONS LES CONTENEURS À ORDURES

J'en appelle également au civisme des locataires des résidences pour leurs parties communes, sur lesquelles les services publics ne peuvent intervenir, notamment celles relevant de « Terres du Sud Habitat » (TSH). Les photos prises ces derniers jours attestent du caractère inacceptable de certains faits de la part de quelques résidents scandaleusement irresponsables, malgré la campagne de sensibilisation mise en place (   ). Être confiné à domicile ne signifie pas qu'on soit autorisé à déposer ses déchets n'importe où, ou, pire, à les jeter par la fenêtre !

Il faut savoir que l'entreprise d'insertion chargée du nettoyage des « logettes » de nos HLM, ces espaces dédiés au rangement des conteneurs à ordures, a dû respecter la loi et cesser son activité. Les agents et cadres de « Terres du Sud Habitat » sont contraints de se substituer aux personnels de cette entreprise sociale.

Mais l'incivisme coupable de certains habitants complique gravement leur tâche et met en péril leur santé et celle de l'ensemble des résidents. Qu'on vienne pas nous parler des rats lorsqu'une poignée de familles inconscientes s'emploient à les faire proliférer en les alimentant de leurs déchets organiques ! 

Avec l'appui d'une société spécialisée dans le nettoyage et la désinfection, qui ne travaille pas gratuitement, les personnels de l'office de l'habitat TSH sont intervenus ce week-end de façon lourde. Ils ont fait un énorme travail de propreté, bien au-delà de leurs attributions habituelles, ainsi qu'en attestent les photos, et je les félicite et les remercie très sincèrement. Mais de telles interventions ne seront pas possibles au quotidien. Qu'on se le dise : la phase suivante, c'est la sanction.

 

UN RISQUE ENVIRONNEMENTAL ASSUMÉ POUR RÉDUIRE LE RISQUE SANITAIRE

Quant à la propreté des espaces publics urbains, elle est assurée suivant les normes par les entreprises commanditées par la métropole Toulon Provence Méditerranée (TPM). On nous questionne sur la pertinence d'une désinfection des rues et lieux publics. Je porte à la connaissance de tous les recommandations qu'a transmises à la métropole la direction générale de la santé publique (DGSP) relevant du ministère en charge de la Santé, via l'Agence régionale de la santé (ARS)

« Compte tenu, d’une part de la faible persistance du virus sur les surfaces, et d’autre part de l’obligation générale de confinement, la charge virale dans l’environnement doit être considérée comme négligeable. De plus, les mesures barrières sont maintenant bien connues et plutôt bien appliquées par nos concitoyens. Il reste recommandé de se laver les mains dès le retour à domicile. Le nettoyage des rues, avec les matériels et les équipements de protection individuelle habituels est à maintenir sans risque. Pour rappel, l’aspersion de javel ou autre désinfectant est inutile, tout en étant dangereuse pour l’environnement. »

 

Malgré ce, pour rassurer nos concitoyens dont certains, adeptes de la polémique et de l'affolement général inutiles, ont eu tôt fait de relever que notre métropole serait bien inspirée de suivre l'exemple d'autres intercommunalités varoises, sachez que nous mettons en œuvre dans nos communes deux interventions hebdomadaires sous la forme ci-après :

 

« Pulvérisation du désinfectant bactéricide, fongicide et viricide sur les trottoirs, dans les points d’apport volontaire des déchets (conteneurs enterrés, colonnes aériennes, corbeilles…), sur les rampes d’accès, rambardes, garde-corps, aux entrées et abords des lieux publics et bâtiments du service public, de tout commerce ou entreprise en activité, notamment alimentaires et pharmacies, des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), maisons de repos, cliniques, cabinets médicaux et vétérinaires, des gares, des logements collectifs, et d'autres points sensibles signalés par les collectivités. »

 

La puissance publique remplit sa mission, y compris au-delà des exigences légales. Chapeau, dans ces circonstances dangereuses, aux agents communaux, métropolitains, de l'office de l'habitat, et des sociétés mandatées, qui travaillent dans des situations à risque pour eux-mêmes et leurs proches. À charge pour chacun d'entre nous de leur faciliter la tâche. OK ?

 

La campagne de communication de « Terres du Sud Habitat »...

 

Propreté urbaine et résidentielle : service public, bon sens et appel au civisme
Propreté urbaine et résidentielle : service public, bon sens et appel au civisme
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12 mars 2020 4 12 /03 /mars /2020 13:10

Notre colistier Jimmy Coste récidive dans sa mission vidéo de rappel des vérités sur la démarche de gestion harmonieuse de notre ville. Dans un quatrième petit film de quelques minutes, il balaie les actions et investissements réalisés et à venir pour développement durable de notre territoire seynois...

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12 mars 2020 4 12 /03 /mars /2020 06:58

Je propose aux visiteurs de mon blog un quatrième quizz de 10 questions, portant, cette fois-ci, sur le bilan et les projets relatifs à la défense et la valorisation du patrimoine seynois, ainsi qu'à la maîtrise harmonieuse du développement raisonné et durable du territoire communal.

 

Pour jouer, il est utile de prendre connaissance du document « Le Journal, l'énergie positive » qui est accessible en lecture à l'écran en cliquant sur l'image illustrant cet article ou ICI.

 

Le quizz est en train de charger depuis Quizity.com, le site pour créer un quiz, veuillez patienter...


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10 mars 2020 2 10 /03 /mars /2020 09:40

Des centaines de mesures ont été prises par l'équipe municipale sortante pour le respect de l'environnement, en faveur des énergies propres, de la qualité de l'air et des eaux, et du maintien de la biodiversité.

D'autres projets sont en cours, et d'autres encore vont pouvoir démarrer. On peut les retrouver sur le document « Le Journal, l'énergie positive » qui est accessible sur le site Internet de la liste unie des gauches, de l'écologie et du régionalisme.

Je propose aux visiteurs de mon blog d'en prendre connaissance en cliquant ICI ou sur l'image illustrant cet article, et, pour se détendre un peu, de répondre aux questions du quizz ci-dessous...

Le quizz est en train de charger depuis Quizity.com, le site pour créer un quiz, veuillez patienter...


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4 mars 2020 3 04 /03 /mars /2020 09:57

C'est dommage. Les Seynois attachés au développement durable de leur ville sont en droit de manifester leur incompréhension. Pourquoi diable le mouvement Europe Écologie - Les Verts n'a-t-il pas opté pour poursuivre avec les autres sensibilités des gauches, de l'écologie et du régionalisme l'aventure vertueuse à laquelle ses propres élus apportent leur pierre depuis 2008 ?

Car, enfin, si l'on compare les propositions de la liste qu'EELV soutient, dans le chapitre  intitulé « Ensemble pour une ville durable » de son programme, il n'est aucun sujet qui n'ait déjà été pris à bras-le-corps par la majorité actuelle ou qui ne figure en objectif dans le projet de notre équipe « La Seyne 2020, l'énergie positive »...

 

En cliquant pour l'agrandir sur le montage ci-dessous réalisé à partir du projet soutenu par EELV, on verra (en vert) les points qui sont déjà réalisés ou en chantier et, se référant au programme de la liste unie des gauches, de l'écologie et du régionalisme, consultable ICI (pages 2 à 4, et 14), on conviendra que les thèmes proposés pour l'avenir (en jaune) sont, sinon tout à fait identiques, du moins très similaires, certains d'entre eux allant même bien plus avant, en ambition écologique...

 

 

Comment d'ailleurs notre conseillère municipale écologiste, Cécile Jourda, aurait-elle pu choisir de constituer un binôme avec moi pour animer notre équipe et porter notre projet de ville durable si celui-ci était en incohérence avec les valeurs et les stratégies concrètes et innovantes auxquelles elle adhère depuis plus de dix ans au sein du parti écologiste historique (dont elle est certes suspendue jusqu'au 15 mars pour avoir opté pour l'unité), et surtout qu'elle a grandement contribué depuis 2014 à promouvoir dans notre équipe solidaire ?...

Il est trop tard pour le premier tour. Les listes sont enregistrées à la préfecture. Mais gageons que nos concitoyens seynois attachés à une Seyne soutenable, préparée à aborder les évolutions climatiques, sauront faire tranquillement entendre raison pour le deuxième tour à ceux qui ont toute leur place pour poursuivre, au sein de leur famille de valeurs écologiques, sociales et humanistes, le patient et déterminé travail engagé depuis douze années...

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24 février 2020 1 24 /02 /février /2020 08:02

Assez imprudemment à mon sens, certains des candidats à l'élection du mois prochain promettent la lune à nos concitoyens. C'est en particulier vrai en matière d'urbanisme et d'aménagement du territoire. Car il ne suffit pas de proclamer « stop au béton » pour que, d'un coup de baguette magique, plus aucune construction ne sorte de terre.

Sinon, il ne nous aurait pas fallu 12 ans pour parvenir, en trois étapes, à réduire de 65% les surfaces super-urbanisables (de 400 à 140 hectares), de 76% celles d'urbanisation future, et accroître de 40% nos terres agricoles et de 8% nos espaces naturels.

Au moins trois raisons expliquent en effet qu'on vend du rêve en promettant de décréter la fin de toute construction. Explications et engagements...

 

La Loi, d'une part, protège les propriétaires quant à la valeur de leur patrimoine. Il est interdit, sauf compensation financière à la hauteur de la perte de valeur de leur bien, de décider qu'un terrain constructible ne le serait subitement plus, donc pourrait voir son prix à la revente divisé par 3 ou 400.

 

NE PAS PROMETTRE L'IMPOSSIBLE EST UN IMPÉRATIF ÉTHIQUE  

Dans le Var, en effet, la valeur moyenne d'un bien agricole s'établit à 12.700 euros par hectare (source Terre-net), soit 1,27 euros le mètre-carré, et c'est même un tiers moins cher pour un terrain naturel (source JDN). Or, à La Seyne, le prix moyen du terrain constructible est de 504 euros par mètre-carré (source Terrain-construction), soit 396 fois plus cher qu'un bien agricole non constructible.

Acquérir seulement 10% des 140 hectares seynois demeurant super-urbanisables (zones UA) ou les déclasser en zone agricole pour les protéger de la construction coûterait à la commune plus de 70 millions d'euros, soit la totalité de 6 à 7 budgets annuels d'investissement. Et, s'il fallait les acheter tous, plus aucune réalisation ni chantier d'entretien des équipements et espaces publics communaux ne pourrait être prévu pour près de trois-quarts de siècle...

 

FRAGILISER LES FINANCES COMMUNALES N'EST PAS ACCEPTABLE

La Loi, d'autre part, oblige les communes de plus de 3.500 habitants à disposer de 25% de logements sociaux d'ici à 2025. La Seyne en compte moins de 19%. Le programme local de l'habitat de la métropole toulonnaise, document d'objectifs commune par commune imposé par l'État, a ainsi obligé La Seyne à produire avant 2018 1458 logements en résidences principales, dont 460 logements sociaux en production neuve et 120 en logements conventionnés, et dont 140 dans les quartiers Sud.

Et, comme nous n'avons, en partie délibérément, pas respecté nos obligations, nous subissons une « réfaction », c'est-à-dire une « amende », qui croît chaque année et a atteint 320.000 euros en 2018 et 408.000 euros en 2019. Est-ce le devoir d'un maire, devant gérer « en bon père de famille » les deniers de ses concitoyens, de ne pas respecter la Loi et leur imposer de consacrer une part du budget commun à payer une amende, surtout dans une ville où 2.700 foyers sont en attente d'un logement social ?...

 

FAIRE MINE D'IGNORER LES COMPÉTENCES COMMUNALES N'EST PAS CORRECT

La Loi, enfin, certains font mine de l'ignorer, a transféré la compétence de l'urbanisme à la métropole. Il est facile de s'engager à la place des autres. Désormais, en effet, pour modifier le Plan local d'urbanisme, devenu intercommunal, il faut entreprendre une révision concernant les 12 communes de Toulon Provence Méditerranée, donc obtenir l'aval de leurs 12 maires. Même si les relations, au-delà des sensibilités politiques de chacun, sont plutôt bonnes, ce n'est pas gagné a priori...

 

S'ENGAGER SUR DU CONCRET RÈGLEMENTAIRE ET RÉALISTE EST UN DEVOIR

Alors, plutôt que de tirer des plans irréalistes sur la comète, surtout de la part de ceux qui incarnent la Droite seynoise qui fut la cause de tous nos maux d'aujourd'hui en ouvrant, par le Plan local d'urbanisme qu'elle a voté en 2004, des centaines d'hectares de notre territoire communal à une urbanisation effrénée, nous, nous préférons continuer à mettre en œuvre par des moyens légaux et financièrement responsables, tout ce qu'il est possible de faire pour gagner peu à peu en moindre urbanisation et en meilleure qualité de vie dans une ville durable et solidaire.

C'est ce que nous proposons de continuer à faire, au travers de nos 30 engagements pour la transition, déclinant ainsi pour La Seyne les orientations du Pacte pour la transition, que l'on peut découvrir en feuilletant notre document ci-dessous (cliquez sur le carré blanc en haut et à droite pour le visualiser en plein écran). 

 

POURSUIVRE DANS LA VOIE OUVERTE AVEC NOUS PAR NOS ÉLUS ÉCOLOS

Et c'est bien la moindre des choses de la part d'une équipe dont, depuis 2008, font partie des élus d'EE-Les Verts, à commencer par Denise Reverdito qui a impulsé du bon travail en ce sens en sa qualité de maire-adjointe en charge de l'urbanisme et du développement durable, travail que nous proposons de prolonger et d'amplifier avec une autre de ces élues, qui pour 2020 est l'une de nos deux « co-têtes de liste », Cécile Jourda, forte de son engagement depuis plus d'une décennie au sein du principal parti écologiste de notre pays...

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19 février 2020 3 19 /02 /février /2020 05:39

Suite à la publication d'un sondage réalisé par l'Ifop pour le compte du quotidien Var-matin, les membres de la liste « La Seyne 2020, l'énergie positive », que je conduis avec l'écologiste Cécile Jourda, ont lancé un appel au bon sens des adhérents d'Europe Écologie Les Verts (EELV).

L'enjeu est bien sûr, avec une droite républicaine fragilisée par son éclatement en cinq listes concurrentes, de pouvoir assumer la responsabilité d'un rempart conforté face à l'extrême-droite, mais surtout d'offrir la possibilité aux écologistes historiques de poursuivre l'œuvre, qu'ils mènent depuis 2008 avec les autres sensibilités de l'écologie et des gauches et les Seynois, vers une ville durable, verte, active et solidaire face aux défis de l'évolution climatique...

 

 

Un sondage n'est qu'un sondage. Celui-là, certes avec toutes les incertitudes d'une consultation qui a ses marges d'erreur, place la liste « La Seyne 2020, l'énergie positive » en tête des intentions de vote et donc en situation de grande responsabilité pour que La Seyne ne connaisse aucune atteinte à la démocratie républicaine.

 

Les intentions de vote cumulées en faveur des deux projets entre lesquels se répartissent ceux qui, depuis 2008, composent ensemble l'actuelle majorité municipale, atteignent 40%, soit le score obtenu au deuxième tour en 2014. Les Seynois semblent donc demeurer attachés aux idées qu'ils promeuvent, d'une ville durable, d'un service public égalitaire et solidaire, d'un soutien à une économie active. Mais ces 40% d'intentions de vote se distribuent hélas sur deux listes : 24% pour la liste Vuillemot-Jourda et 16% pour la liste Patentreger.

 

Le sondage indique par ailleurs que, si une seule des deux listes se maintenait au 2ème tour, par fusion ou retrait, menée par Marc Vuillemot, les deux tiers des voix du 1er tour de la liste Luc Patentreger lui seraient acquises, et la victoire serait au rendez-vous avec 40% de suffrages. Dans le cas d'un maintien de la liste de Luc Patentreger, mathématiquement, ce serait l'échec pour les deux listes, en faveur de l'extrême-droite. Et, malheureusement, Luc Patentreger, a déclaré qu'il « n'y aurait aucune fusion ». Mais ni Luc Patentreger ni aucun de ses colistiers ne sont membres d'EE-Les Verts. Leurs positions personnelles engagent-t-elle le parti qui leur accorde son soutien ?

 

Les Seynois attachés aux valeurs de solidarité et d'humanisme et à une ville durable apprécieraient sûrement que les écologistes d'EE-Les Verts révisent leur position et rejoignent autour de Cécile Jourda, adhérente de leur parti depuis 10 ans, et du républicain-socialiste Marc Vuillemot, le projet réaliste, unitaire, écologiste et solidaire porté par une équipe composée pour moitié de citoyens soutenus par six sensibilités des gauches, de quatre sensibilités écologistes, des régionalistes, et d'autant de citoyens actifs pour leur ville mais non « encartés ». Ou au moins qu'EE-Les Verts lui manifeste son soutien.

 

Les membres d'EE-Les Verts ont pris part depuis 2008 à la gestion communale des enjeux de développement durable qui valent aujourd’hui à La Seyne d'être reconnue pour sa détermination sur ceux-ci. Ils affirment d'ailleurs encore leur solidarité avec la majorité actuelle dont ils font toujours partie. Pourtant, à part certains d'entre eux, ils ont opté pour un soutien à une autre équipe au projet très similaire, mais en disant ne pas vouloir y participer. De son côté, le chef de file de cette autre équipe accepte ce soutien d'EE-Les Verts dont il affiche le logo, mais sans admettre d'adhérents de celui-ci parmi ses colistiers. De grâce, ne décevons pas les Seynois avec des postures peu lisibles et très fragilisantes pour eux et pour leur cohésion !

 

« La Seyne 2020, l'énergie positive » promeut un projet solidaire et écologiste. En attestent son action depuis 12 ans couronnée de nombreux labels, et ses engagements pour l'avenir à mettre en œuvre le « Pacte pour la transition » proposé par 60 organisations, la charte « Une ville pour les animaux » proposée par L214-Éthique et animaux, ou encore les « 9 chantiers de la démarche “zéro déchet, zéro gaspillage” » proposée par ZeroWaste-France. C'est ce que les Seynois attendent.

 

Au regard de la situation révélée par le sondage, même si elle comporte des marges d'erreur, l'heure est, pour l'ensemble des porteurs d'espoirs d'humanisme solidaire et d'écologie territoriale, à se serrer les coudes au plus tôt, pas à se tirer dans les pattes. Pour l'avenir soutenable et égalitaire des Seynois et de leur ville.

 

L'équipe « La Seyne 2020, l'énergie positive » – 18 février 2020

 

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18 février 2020 2 18 /02 /février /2020 21:07

Ce ne sont pas moins de trois accords que, au nom de la liste « La Seyne 2020, l'énergie positive », nous concluons avec trois structures nationales promotrices de l'écologie, de la défense de la nature et des animaux, des économies alternatives, solidaires et sociales, de la citoyenneté active et participative, et de l'autogestion populaire.

C'est bien le moindre de la part de notre équipe menée par un « tandem » dont l'une, Cécile Jourda, est engagée depuis dix ans au sein d'Europe Écologie Les Verts (EELV) et l'autre, moi-même, est adhérent de GRS, un parti à l'initiative du mouvement politique « L'écologie populaire » (EP)...

 

Il faut dire que, dans le prolongement de ce que nous avons mis en œuvre depuis 2008 pour avancer vers une ville durable, avec notre sérieux coup de frein à l'urbanisation inconsidérée, le regain et la « sanctuarisation » d'espaces agricoles et naturels, le recours à des énergies propres produites localement, l'accroissement des transports en commun et des modes doux de mobilités, l'avancée vers « zéro déchet » ou au moins la valorisation de ceux-ci, la création avec les habitants eux-mêmes de jardins partagés et d'espaces de nature en ville, ou la promotion de la démocratie participative locale, nous sommes déterminés à poursuivre et amplifier nos efforts en ces domaines rendus chaque jour plus urgents par l'évolution climatique, les risques de submersion marine auxquels La Seyne est exposée et l'urgence citoyenne.

 

LE "PACTE POUR LA TRANSITION" SIGNÉ AVEC LE COLLECTIF SEYNOIS

Nous avons ainsi convenu avec le « collectif seynois du Pacte pour la transition » que 30 des 32 objectifs  proposés par 60 organisations sont déjà atteints ou à portée de main, seuls deux restant plus complexes à réaliser à La Seyne : le recours à des prêts issus de finances éthiques, car ils sont souvent plus coûteux que d'autres, la santé financière de la commune demeurant fragile ; et l'engagement à réduire les grandes surfaces commerciales, car cela dépend désormais d'une volonté métropolitaine de modifier le plan d'urbanisme en ce sens.

Après plusieurs séances de travail avec les membres du collectif seynois, nous avons formalisé nos engagements avec Katia Moller-Bost, chef de file du collectif seynois, lors d'une signature du « Pacte pour la transition », ainsi qu'en atteste le document accessible ICI.

Et, parce qu'on n'est jamais aussi bien servi que par soi-même, nous nous appliquons l'une des préconisations à l'occasion de notre campagne électorale, ainsi qu'en atteste la photo illustrant cet article, montrant que nos véhicules sont de petites autos à propulsion électrique d'une grande marque française...

 

DU PROGRAMME "ZÉRO DÉCHET" À "UNE VILLE POUR LES ANIMAUX"

Nous avons par ailleurs répondu favorablement à la proposition de ZeroWaste-France, l'association française que représente localement Philippe Chesneau, ancien vice-président écologiste de la Région Provence, d'ouvrir 9 chantiers pour appliquer la démarche « zéro déchet, zéro gaspillage » à l'échelle locale.

Et, dans le prolongement des actions que nous menons depuis 2014 sous l'égide de notre élu écologiste délégué à la condition animale, Claude Dini, nous avons aussi répondu favorablement à la sollicitation de l'association L214–Éthique & animaux, bien connue pour ses interventions « choc » et médiatiques face aux actes barbares dont sont victimes les animaux dans certains abattoirs, en approuvant ses préconisations pour « Une ville pour les animaux » et nous engageant à en faire des objectifs d'action, ainsi qu'en attestent les signatures que, avec ma « binôme » écologiste, Cécile Jourda, nous avons apposées sur le document d'engagement de L214.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Nature - mer et développement durable