Jamais, dans l'histoire seynoise de l'urbanisme règlementaire, les dernières années n'auront vu autant de réductions des surfaces constructibles votées par le conseil municipal puis le conseil métropolitain. Et pourtant il se trouve des candidats de mauvaise foi qui n'ont de cesse de hurler au massacre à la bétonnière.
Si ce n'était pas un sujet sérieux et essentiel pour le développement d'une ville verte, ce serait cocasse de relever que ceux-là mêmes qui font mine de s'offusquer aujourd'hui étaient aux affaires, en 2004, autour d'un maire comme eux de droite, lorsque ce dernier a libéré les droits à construire plus que de raison en adoptant un « plan local d'urbanisme » permissif au point de défigurer des quartiers entiers de la commune.
La réalité n'est pas celle qu'on veut vous faire croire : les accusateurs d'aujourd'hui sont les coupables d'hier. Nous, nous ne cessons depuis douze ans de réparer les erreurs qu'ils ont eux-mêmes commises. La preuve...
Un croquis vaut toujours mieux qu'un long discours. En l'occurence, je propose à ceux qui douteraient encore des efforts et résultats obtenus pour diminuer la constructibilité de la commune de comparer deux fonds de cartes : celui du plan local d'urbanisme (PLU) actuellement en vigueur, et celui du PLU voté par la droite locale en 2004, sur lequel j'ai indiqué les modifications que l'équipe de gauche et de l'écologie a apportées en 2010, 2015 et 2019 pour...
> réduire les surfaces de zonage UA sur lesquelles il était antérieurement possible de construire sur 100% de l'assise foncière et jusqu'à cinq étages (les surfaces coloriées en vert sont celles qui ne sont désormais plus en zonage UA, soit – 65% de celles-ci),
> protéger, valoriser et réhabiliter le centre ancien en respectant ses caractéristiques patrimoniales (zones en bleu clair )
> répondre aux besoins de logement, de l'habitat social à celui de bon standing, à Berthe, au centre-ville, et au quartier de Porte Marine – Les Mouissèques, là où, comme au Gai Versant ou à Vignelongue, le mal était fait lorsque nous avons été élus en 2008 (zones coloriées en rose maintenues en UA)
> accroître les zones naturelles, forestières et agricoles ( en jaune , certains des anciens sites constructibles déclassés à cet effet – il y en a d'autres, plus au sud de la commune, qui n'apparaissent pas sur la carte)
On peut cliquer sur chacune des cartes pour les agrandir.
Et, pour achever de démontrer que les cris d'orfraie sur l'air de « Vuillemot-le-Bétonneur » ne sont pas fondés, je laisse découvrir sur la carte ci-dessous d'autres initiatives de la majorité des gauches, de l'écologie et des citoyens, entreprises depuis son élection en 2008...