On en a entendu des vertes et des pas mûres, certaines années, lors des coupes d'arbres dans la forêt communale de Janas ! Qu'on se le dise : si on coupe des arbres, c'est pour couper l'aliment dont se nourrit le feu. Point barre.
Et ça se fait suivant les recommandations et sous le contrôle de l'Office national des forêts (ONF), dans le cadre d'un « PIDAF », c'est-à-dire un Plan intercommunal de débroussaillement et d'aménagement forestier, agréé par la très officielle Commission départementale de la nature, des paysages et des sites, et autorisé par le Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie.
Pour faire simple, du côté seynois de la forêt de Janas, ça consiste, le long de quatre pistes forestières suffisamment larges, avec des points d'eau et des espaces permettant le croisement des véhicules des pompiers, à débroussailler de façon à ne laisser sur les 50 mètres bordant ces voies que des arbres espacés de cinq mètres les uns des autres.
Et les arbres coupés ne sont pas récupérés par quelques petits malins pistonnés, comme je l'ai parfois entendu. Ils sont broyés, sur place ou dans un site spécialisé, pour fabriquer des "plaquettes forestières" destinées à la filière bois énergie.
Le très sérieux et efficace Hervé Maître, responsable de notre forêt à l'ONF, a d'ailleurs pris l'initiative de réaliser des panneaux informatifs très explicites (cliquez ICI pour agrandir l'image ci-dessous). Espérons que ça calme les éternels médisants...