14 août 2013 3 14 /08 /août /2013 04:11

http://b.vimeocdn.com/ts/398/183/398183656_640.jpgNous inaugurions, vendredi dernier, à la Maison de Patrimoine, une exposition intitulée "La Seyne, la ville aux 12 ports". Je n'en parlerai pas dans le détail, tant son titre est en lui-même aussi évocateur que la désignation de La Seyne par le journaliste, érudit et poète seynois Pierre Caminade : "La ville de mer aux quarante collines".

Et j'invite plutôt chacun à aller la visiter dans cette "Maison du patrimoine" grouillant de vie que nous avons inaugurée en 2010 dans l'une des plus anciennes bâtisses de la ville, place Bourradet, après s'être mis l'eau à la bouche en visionnant un petit film mis en ligne réalisé à cette occasion.

 

LA SEYNE PARMI LES "NOMINÉS"

Cette exposition est réalisée dans le cadre d'un concours international organisé par la Fédération du patrimoine maritime méditerranéen. Nous étions une trentaine de villes portuaires sur la ligne de départ de ce concours. Une moitié a d'ores et déjà été retenue dans une première sélection, dont La Seyne, qui va concourir contre un autre port varois, Hyères, deux ports provençaux, deux azuréens, un languedocien, quatre italiens, un croate et un tunisien.

Outre la valorisation culturelle et patrimoniale évidente, donc l'essor qu'un succès, et même le fait d'avoir été sélectionnée parmi les "nominés", pourra donner à la promotion touristique et économique de La Seyne, je veux relever la particularité de la démarche qui a permis de produire les supports du concours, film, exposition et ouvrage.

 

LA SEYNE, SEULE COMMUNE PARMI LES CANDIDATS

Le projet est en effet le seul, parmi l'ensemble des candidatures, à être porté par une collectivité, en l'occurrence une commune ; tous les autres le sont par des associations. Ça met en évidence l'importance que la puissance publique municipale attache à la valorisation du patrimoine du territoire communal. Mais l'originalité ne s'arrête pas là. Illustration d'une appropriation collective de la démarche, outre plusieurs services communaux, autour de Julie, responsable de la Maison du patrimoine, ce ne sont pas moins d'une dizaine associations culturelles ou sportives et un établissement public d'État, l'Ifremer, qui ont contribué au projet (*), avec l'appui du Gom (Groupe obsessionnel minimal) pour la réalisation du film.

Une coopération pour un résultat qui n'a rien de passéiste mais qui, au contraire, montre et valorise notre littoral portuaire comme facteur de vie, culturelle, sociale, technologique et économique. Ce qui a toujours fait vivre notre peuple. Et qui, une fois encore dans son histoire cahotique, lui donne à espérer pour son avenir.



 

(*) : Bravo aux principaux contributeurs : Les amis de La Seyne ancienne et moderne, l'amicale des câbles sous-marins, le centre de ressources de la construction navale, l'association culturelle saint-elmoise, l'association de sauvegarde des embarcations traditionnelles, le club nautique seynois, Histoire et parimoine seynois, Ifremer, Les cahiers seynois de la mémoire, Les pescadous de La Verne et Fabrégas, la société nautique de la Petite Mer

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Publié par Marc Vuillemot - dans Mémoire et patrimoine seynois