Ça y est. Les dix vélos à assistance électrique dont sont dotés les fonctionnaires communaux ont été mis en service en début de semaine. Pour un investissement raisonnable et surtout un coût de fonctionnement ridicule, une nouvelle pierre est apportée à l'édifice de l'écomobilité des services municipaux.
De nombreux employés sont en effet amenés, pour leur activité, à se déplacer d'un bâtiment public communal à un autre, ou à se rendre sur tel ou tel lieu de la commune. Il y a quelques mois, fort de ma propre expérience quant à la fiabilité de ces vélos, acquise lors de mon périple de 1000 kilomètres de La Seyne à Paris pour apporter les signatures de la pétition pour la maintien de notre maternité, j'avais suggéré à nos services de réfléchir à la possibilité de réaliser un test et de lancer un appel aux volontaires pour ce mode de déplacement professionnel. Et la greffe a pris. Il ont été plusieurs dizaines à tenter l'expérience lors d'une journée d'essai avec des vélos prêtés. Et beaucoup ont été séduits.
Anne, ingénieure responsable de la promotion du développement durable à la mairie, a donc monté le projet. Et nous y voilà. On peut croiser nos fonctionnaires en ville sur d'élégants vélos blancs "customisés La Seyne", acquis auprès d'une centrale d'achats pour un coût près de 30% inférieur au prix public. Ce sont des engins dotés d'une batterie de 36 volts et 11 ampères-heure, d'une puissance qui m'a étonné, avec transmission sans chaine grâce à un cardan évitant les déraillements, salissures, et un lourd entretien. Et de marque française !
Gadget ? Goutte d'eau claire dans l'océan de la pollution ? Peut-être. Mais économie certaine sur les charges de déplacements et, je l'espère, effet mobilisateur pour inciter beaucoup de nos concitoyens à faire de même pour leurs déplacements urbains professionnels ou de loisirs...