3 juillet 2024 3 03 /07 /juillet /2024 03:36

 

Je m'étais promis de ne plus me faire avoir. On appelle à voter et on vote pour des candidats de droite afin d'éviter le pire, et non seulement ils ne vous renvoient jamais l'ascenseur, mais surtout ils accélèrent leurs politiques funestes pour les pauvres et les classes moyennes comme s'ils ne détenaient leurs mandats électifs que de ceux qui partagent leurs visions libérales.

 

J'avais assez donné. C'était juré : désormais, s'il me fallait à nouveau choisir entre la droite et son extrême, j'irais voter parce que la démocratie est un bien précieux, mais je mettrais un bulletin blanc dans l'urne.

 

Mais, là, un argument, un seul, mathématique, m'a fait changer d'avis. Je tiens à le partager. Oui, il faut voter et faire voter pour Cécile Muschotti, la seule candidate qui sera opposée chez nous à celui de l'extrême droite. Je vous explique pourquoi.

 

 

La réforme des retraites, la casse des services publics, les rétropédalages sur les pesticides, les reculs sur les remboursements des soins, la diminution des crédits de la rénovation urbaine des centres anciens dégradés et ensembles d'HLM, et de l'accompagnement social de leurs habitants, l'allègement de l'obligation faite aux communes de construire du logement social, le démantèlement de l'École républicaine pour tous déguisé en « choc des savoirs », rien que ça – et j'en oublie – est à mettre à l'actif – au passif, devrais-je dire – des gouvernements de M. Macron au cours des derniers mois, avec l'appui des sénateurs et députés de droite venus en renfort de leurs majorités relatives.

 

Ce n'est plus possible. Et c'est justement parce que ce n'est plus possible qu'il faut voter pour Cécile Muschotti. Alors, pourquoi ?

 

 

NOUS SOMMES LA DEUXIÈME FORCE DU PAYS, ÇA NOUS OBLIGE !

 

Regardons les résultats officiels du ministère de l'Intérieur pour le premier tour de scrutin. Contrairement à ce qui est resté dans les mémoires avec les diagrammes-choc publiés à la télévision à 20 heures annonçant Rassemblement national à près de 35%, l'écart, une fois que tous les résultats ont été cumulés, n'est en réalité plus que de 1,26% entre le Nouveau Front Populaire et le RN. L'union de la gauche et des écologistes est la deuxième force du pays, talonnant le RN et loin devant tous les autres.

 

Et ça demeure vrai si on ajoute les votes des "petits partis" par grands blocs de courants politiques : on se retrouve avec toutes les extrêmes droites à 34%, toutes les gauches et écologistes à 33%, tous les macronistes à 22%, et toutes les droites – sauf les macronistes – à 11%.

 

Nous devons pourtant nous inquiéter. Avec seulement un tiers des suffrages, le système électoral de notre Vème République, injuste, sans proportionnelle mais avec un vote uninominal, est ainsi fait que l'extrême droite peut obtenir la majorité absolue. C'est ce qu'il faut à tout prix empêcher.

 

 

MÊME AVEC LA SEULE ARME DONT NOUS DISPOSONS, NOUS POUVONS CONTRIBUER À UNE MAJORITÉ DE GAUCHE À L'ASSEMBLÉE 

 

Et, pour l'empêcher, la loi est ainsi faite, il n'y a qu'une solution : un par un, dans chaque circonscription où un candidat d'extrême droite est qualifié pour le second tour, il faut l'empêcher d'être élu. Et, dans notre circonscription, là encore du fait de la loi, seuls deux candidats ont le droit de se présenter au deuxième tour : la macroniste Cécile Muschotti et le candidat du RN. Nous n'avons pas d'autre choix que voter pour la première.

 

Nous pourrions y réfléchir à deux fois si le risque existait que les macronistes obtiennent la majorité absolue. Mais, heureusement, avec leurs 22%, ce ne sera pas possible. En revanche, je reprends à mon compte l'argument mathématique donné par un camarade d'un de nos partis – et pas le plus social-libéral, loin de là –, qu'on ne peut vraiment pas suspecter de collusion avec la Macronie : voter pour Cécile Muschotti, explique-t-il, « c'est peut-être une chance d'avoir un député RN de moins à l'Assemblée et donc une chance de plus d'avoir une majorité Nouveau Front Populaire dans l'hémicycle », même sans que notre circonscription y envoie une députée du Nouveau Front Populaire.

 

C'est d'ailleurs pour cette raison arithmétique que j'affirme que la droite républicaine fait le jeu de l'extrême droite en se refusant à inviter ses fidèles à voter contre les candidats du Rassemblement National.

 

 

NOUS DEVONS LE FAIRE POUR LES 13.000 OUEST-VAROIS QUI ONT VOTÉ NOUVEAU FRONT POPULAIRE 

 

Moi, il me semble que l'intérêt du peuple de France est que le Nouveau Front Populaire dispose d'une majorité, même si elle ne pourra sûrement être que relative. M. Macron ne pourra pas l'ignorer et nos députés lui mèneront la vie rude pour qu'il revienne sur ses réformes et soit contraint d'aller vers plus de social et d'écologie.

 

Toute l'histoire des gauches et de l'écologie atteste que nous sommes des combattants. Ne pas tenter de vaincre cette fois-ci en allant à la pêche dimanche, alors que nous sommes la deuxième force du pays, serait trahir la confiance que nous ont accordée 9 millions de Françaises et Français, dont près de 13.000 gens de l'ouest varois.

 

Même si la seule arme dont nous disposons dans notre circonscription est le vote pour une candidate qui peut ne pas nous convenir...

 

DIMANCHE, NOUS N'ÉLIRONS PAS

LE MAIRE DE LA 7ème CIRCONSCRIPTION DU VAR,

C'EST UNE ÉLECTION NATIONALE !

 

AUSSI ÉTRANGE QUE ÇA PARAISSE,

VOTER POUR CÉCILE MUSCHOTTI CHEZ NOUS,

C'EST CONFORTER LE NOUVEAU FRONT POPULAIRE

DANS LE PAYS ! 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Idées et politique générale
2 juillet 2024 2 02 /07 /juillet /2024 09:41

 

Quel point commun y a-t-il entre l'une des communes les plus septentrionales du Var, le petit village de Trigance, et la plupart des quartiers populaires urbains du département, dont le plus méridional d'entre eux, le quartier Berthe à La Seyne ?

 

A priori, pas grand chose, si ce n'est que leurs habitants y ont placé les candidats du Nouveau Front Populaire en tête de leurs votes. Et significativement.

 

Ça vaut donc le coup d'analyser un peu dans le détail les choix des Seynoises et des Seynois...

 

 

Sauf erreur de ma part, seules deux des 153 communes varoises ont placé en tête des votes un candidat autre qu'un du parti fondé par d'anciens collaborationnistes de 39-45 et des Waffen-SS français : Rayol-Canadel-sur-Mer (Mme Mauborgne, macroniste, 45%) et Trigance (Mme Breffy, Nouveau Front Populaire, 54%). Ça n'est pas très glorieux pour les habitants d'un terroir qu'on appelait jadis « le Var rouge ». Mais il est d'autres lieux qui sont des poches de résistance sur lesquels les démocrates doivent compter...

 

Si l'on regarde les résultats des bureaux de vote dont les électeurs sont exclusivement ou très majoritairement des habitants des sites urbains d'habitat social, par exemple à Fréjus, Toulon ou La Seyne, on doit faire plusieurs constats qui constituent autant de points d'appui pour une résistance qui a commencé au soir du premier tour.

 

 

UNE MOBILISATION DÉMOCRATIQUE SPECTACULAIRE

 

Premier enseignement, les électrices et électeurs y ont beaucoup plus voté que lors des précédents scrutins. Il y a longtemps qu'on n'avait pas vu 39% de votants à La Gabelle (Fréjus), 48% à La Beaucaire (Toulon), 49% à Pontcarral (Toulon), 54% à Sainte-Musse (Toulon), 48% à Berthe (La Seyne), dont 56% en moyenne dans les trois bureaux où sont quasi uniquement inscrits des résidents des cités HLM. C'est encore loin des 66% de votants du Var, mais c'est environ une participation doublée par rapport aux législatives de 2022.

 

On le doit bien sûr à l'action remarquable d'éducation populaire des militants et sympathisants des partis les plus à gauche du Nouveau Front Populaire que le macronisme, les droites et l'extrême droite n'ont eu de cesse de stigmatiser, caricaturer et scandaleusement mettre au ban de « l'arc républicain ». Pour des soi-disant "parias", c'est une belle œuvre d'élévation des consciences citoyennes.

 

On le doit aussi aux acteurs du travail social, téméraires professionnels et bénévoles, animateurs, éducateurs sportifs, enseignants, médiateurs culturels, qui ont eu le courage de sortir de la réserve à laquelle ils s'astreignent habituellement par déontologie et éthique professionnelles et par crainte de représailles de leurs hiérarchies ou des pouvoirs politiques locaux qui, par leurs subventions, assurent la survie de leurs missions si essentielles. Ils l'ont fait pour la République, il ne faudra pas l'oublier.

 

 

LES PLUS HUMBLES FONT CONFIANCE AUX GAUCHES ET ÉCOLOGISTES LORSQU'ILS SONT UNIS AUTOUR D'UN PROJET PARTAGÉ

 

Deuxième enseignement, les électrices et électeurs des quartiers populaires urbains ont très majoritairement voté pour les candidats du Nouveau Front Populaire : 83% à La Gabelle, 41% à Sainte-Musse, 57% à La Beaucaire, 50% à Pontcarral, 52% à Berthe, dont 64% en moyenne dans les trois bureaux où les inscrits sont presque tous des résidents des cités HLM, et même 75% au Messidor.

 

Un rapide calcul montre que, si la participation dans les ensembles d'habitat social du nord de La Seyne avait été la même que celle de la circonscription (66,6%) et les répartitions des votes identiques, l'impact sur l'ensemble de la circonscription aurait été significatif, car c'est Claudie Cartereau, candidate écologiste du Nouveau Front Populaire, que j'accompagnais comme candidat remplaçant, qui serait qualifiée pour le second tour pour affronter le candidat du Rassemblement National. Mais, avec des "si"...

 

Je me garderai de conclusions hâtives, mais ça encourage à considérer que les victimes les plus blessées par les politiques ultralibérales que mènent les gouvernements et certaines collectivités locales depuis des années font confiance, en vue d'une vie meilleure, aux gauches et à l'écologie, lorsque celles-ci s'entendent, unies sur un projet partagé.

 

Ce sont nos quartiers fragiles qui pourraient bien contribuer utilement à sauver la démocratie républicaine. Ça non plus, il ne faudra pas l'oublier. Ni les gens qui craignent pour le modèle social français, ni les institutions qui pourraient bien être bientôt ébranlées...

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Publié par Marc Vuillemot - dans Idées et politique générale
1 juillet 2024 1 01 /07 /juillet /2024 07:51

 

Quand Jean Moulin, sur lequel Bardella a osé ironiser de façon abjecte il y a quelques jours, révélant son inculture et l’obsession des fascistes du RN pour le passé collaborationniste de la France de Vichy, a réuni dans ce qui allait être le Conseil National de la Résistance les opposants de toutes sensibilités politiques au nazisme, depuis les conservateurs, y compris des monarchistes catholiques, jusqu’aux communistes, il n’a pas gommé leurs différences radicales de vision de la société.

 

Je ne crains pas d'affirmer que la situation tragique que nous vivons est similaire.

 

 

Les politiques ultralibérales que le peuple de France subit depuis des décennies ont accouché d’un monstre de xénophobie, de ségrégation, de stigmatisation, de haine du peuple et de tapis rouge déroulé aux capitalistes, qu’il faut vaincre absolument. C’est l’objectif de l’urgence immédiate.

 

Si on y parvient, il faudra dès le lendemain continuer à se battre contre les politiques anti-sociales, anti-écologiques, inégalitaires, va-t-en-guerre civile et internationale, et à bien des égards liberticides, de Macron et de toutes les droites. L’élan unitaire du Nouveau Front Populaire, politique, syndical et associatif, ne devra pas faiblir.

 

Mais l’heure est à empêcher ce qui serait encore pire. Le fascisme ne doit pas passer. Les urnes ont tranché : c’est Cécile Muschotti qui incarne cet esprit de résistance plurielle dans l’ouest Var face à un candidat au passé décrit comme peu glorieux par la presse qui devrait faire frémir tous les démocrates. Même si le macronisme conduit une politique funeste et violente pour les classes moyennes et populaires, c’est sa candidate que nos concitoyens de la 7ème circonscription ont choisie pour faire front à l’indicible, fût-ce de très peu sur l’ensemble de notre territoire avec 0,6 % d’écart avec les candidats du Nouveau Front Populaire que nous étions et même pas du tout à La Seyne où elle réalise un score 10 % inférieur au nôtre.

 

Comme l’ultraconservateur Debû-Bridel, le centriste Rucart et le communiste Mercier ont su coopérer dès 1943 pour vaincre le nazisme, je n’hésite pas une seconde à mener campagne pour que Cécile Muschotti redevienne députée en chassant son adversaire fasciste du Parlement. Chaque place à l’Assemblée Nationale gagnée sur l’extrême droite contribuera à ce qu’elle n’obtienne pas la majorité absolue et mette en œuvre ses sinistres orientations. Le peuple règlera ensuite ses comptes avec le macronisme, dans les luttes et dans d’autres échéances électives.

 

Je ne doutais pas que toutes les composantes de notre Nouveau Front Populaire partagent la même posture, mais ça a été mieux en le disant dès dimanche soir dans la clarté, chacune avec ses mots.

 

Je suis en revanche atterré de la réaction indigne de Madame Kuntz qui va loin en ressassant le couplet sur « les extrêmes » , refusant de prendre position et renvoyant dos à dos le RN et... le macronisme (serait-ce un nouveau concept, "l'extrême centre droit libéral" ?...).

 

Mais je le suis tout autant de son remplaçant adjoint à la maire de La Seyne, comme de la maire de La Seyne elle-même, pourtant membres d’un parti hérité du gaullisme fédérateur de la Résistance, qui se murent dans un silence qui les rend objectivement coupables de complicité avec l’extrême droite. En leur temps, aux heures sombres de la collaboration, Bidault et Laniel n’ont pas tergiversé, eux.

 

Il est certes vrai que la droite républicaine LR ne pèse plus que 8 % dans notre circonscription, et même seulement 6 % à La Seyne, mais nos concitoyens qui continuent à lui faire confiance attendaient sûrement de la part de ses représentants seynois un peu plus de courage politique. Et un peu moins de stratégie mortifère de billard à vingt bandes.

 

 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Idées et politique générale
28 juin 2024 5 28 /06 /juin /2024 09:13

 

Ça a été éreintant de répondre aux approximations et mensonges répétés en boucle par trop de braves gens au cours de cette brève campagne électorale qui s'achève. Débattre projet contre projet, arguments à l'appui, avec respect, c'est la démocratie. Devoir démontrer que telle affirmation sans cesse serinée est fausse, voire diffamante, au lieu de confronter des propositions de programme, c'est tirer la vie républicaine vers le bas.

 

C'est pourquoi, pour conclure avant la clôture officielle de la campagne, puisque je n'ai que rarement pu débattre, je voudrais au moins livrer 3 bonnes raisons objectives de voter pour Claudie Cartereau, la candidate écologiste du Nouveau Front Populaire dans notre 7ème circonscription, dont, comme républicain-socialiste, je serai le remplaçant.

 

3 bonnes raisons en forme de mesures pour améliorer la vie de 99% des Bandolais, Mandréens, Sanaryens, Seynois et Six-fournais...

 

 

RAISON 1 : POUR ACCROÎTRE LE POUVOIR D'ACHAT 

 

Comme l'ont fait il y a quelques temps le Royaume-Uni ou l'Allemagne en augmentant les revenus minimum de 10 et 15%, porter le SMIC des 1398 € actuels à 1600 € (+ 14%) n'occasionnera pas plus que dans ces pays de suppressions d'emplois, d'autant moins que les petits employeurs seront aidés par l'État sous forme de prêts à taux zéro pour supporter cette augmentation.

 

Comme le prouve la Belgique qui a indexé les salaires sur l'inflation pour éviter les pertes de pouvoir d'achat dues à celle-ci, le faire n'entraînera pas une "spirale inflationniste", les employeurs gardant la main.

 

Et, comme l'a montré le Danemark, en imposant habilement une obligation de publication des salaires moyens par genre, l'écart salarial entre hommes et femmes a été considérablement réduit. Et la hausse des salaires des femmes entraînera une entrée d'argent pour l'État par les cotisations, qui lui permettra de financer le régime général des retraites. Ce sera donc un gain pour les femmes et pour toute la société.

 

 

RAISON 2 : POUR GAGNER EN QUALITÉ DE VIE ET SAUVEGARDER LE MODÈLE SOCIAL FRANÇAIS

 

Abroger les réformes des retraites et de l'assurance chômage, ce sera donc financièrement possible avec ces mesures qui accroîtront les cotisations sociales. De plus, ces mesures seront couplées à d'autres propositions comme la réduction du temps de travail à 32 heures pour les métiers pénibles, qui diminuera les risques d'incidents de santé au travail donc de surcoût pour l'assurance maladie, aidera au maintien dans l'emploi, en particulier pour les seniors qui, du coup, continueront à cotiser, et rendra plus attractifs ces métiers en tension, générant eux aussi des recettes de cotisations pour l'assurance sociale. C'est réaliste, comme c'est le cas aux Pays-Bas où, dans ces cas de figure, la durée hebdomadaire du travail est de 29,3 heures et où l'édifice ne s'écroule pas.

 

Pour compléter, en restaurant l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) pour seulement les 1% de la population que sont les ultra-riches, dont les fortunes ont explosé depuis que M. Macron est président de la République, on pourra sauvegarder notre modèle social, maintenir et redéployer les services publics qui bénéficient à tous, et financer la transition énergétique. C'est ce type d'impôt qui est en vigueur en Belgique, en Norvège et en Suisse. Et à ceux qui expliquent que ces milliardaires quitteront la France, les chiffres de l'État lui-même confirment le contraire : lorsqu'existait l'ISF, seulement de 0,1 à 0,2% de ces 1% de super-riches, ont fait cette démarche (source Direction générale des finances publiques).

 

 

RAISON 3 : POUR PROTÉGER LA PLANÈTE EN MÊME TEMPS QUE LA SANTÉ ET LES PORTE-MONNAIE

 

Près du quart des émissions de gaz à effet de serre et plus de 40% de la consommation finale d'énergie résultent en France de la vétusté des bâtiments, avec une piètre performance énergétique des logements et immeubles d'activités. Des chiffres de l'État lui-même, il apparaît que 12 millions de ménages souffrent de précarité énergétique. Comme le fait la Suède, on augmentera les aides à l'isolation complète des logements et le gouvernement garantira sa prise en charge totale pour les plus modestes.

 

L'État encouragera vraiment la conversion en bio des exploitations agricoles en reprenant leur dette dans une caisse nationale créée à cet effet. Et, pour en finir avec les inégalités qui se creusent dans l'accès à une alimentation saine et équilibrée du fait des difficultés financières d'un nombre croissant de familles, le gouvernement garantira un débouché aux produits bio dans la restauration collective, celle des restaurants scolaires et universitaires, celle des espaces de loisirs des enfants, celles des entreprises, celles des centres de santé, ou encore celles des établissements d'accueil des personnes handicapées ou des seniors, en prenant appui sur des initiatives adaptables et généralisables de l'Espagne, l'Italie ou la Suède.

 

 

Les gouvernements de l'Allemagne, la Belgique, le Danemark, l'Espagne, l'Italie (depuis 2017, avant Mme Meloni...), la Norvège, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la Suède, la Suisse, ne me semblent pas être à classer dans la catégorie des tenants du bolchevisme, marteau prêt à s'abattre et faucille entre les dents. Ils l'ont fait.

 

Le Nouveau Front Populaire propose un projet écologique, économique et social complet, réaliste et concret. Puissent seulement les 3 raisons que je viens d'évoquer convaincre quelques indécis et quelques personnes tombées dans le panneau piégeux de la stigmatisation, l'amalgame et la contre-vérité qu'ont tendu les droites et leurs extrêmes...

 

Et ne vous trompez pas...

 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Idées et politique générale
26 juin 2024 3 26 /06 /juin /2024 06:32

 

Ce n'était déjà pas gagné, mais les mobilités propres et cadencées, tram et RER, indispensables aux résidents et visiteurs de la grande aire urbaine qui va de Saint-Cyr à Hyères en passant par Toulon et chez nous, ont du souci à se faire si le RN est appelé à gouverner le pays.

 

Le président du parti d'extrême droite a confirmé ses priorités qui étaient déjà gravées depuis 2017 dans le marbre de ses projets. Pour lui, le réchauffement climatique n'est pas un sujet. Les enjeux de mobilités propres n'existent pas. La voiture à moteur thermique redevient la panacée comme au bon vieux temps des années 1970.

 

C'est dire le peu de cas qu'il fait des avenirs de nos enfants et petits-enfants. Et, chez nous, ce sont deux projets majeurs qui sont gravement menacés.

 

 

DÉRAILLEMENT ASSURÉ POUR LE TRAM ET LE RER DU "GRAND TOULON"

 

Qu'il soit un tramway – qui a notre préférence – ou un bus à haut niveau de service (BHNS, autrement appelé "super-bus"), le transport en commun moderne, rapide, fiable et propre que les habitants de la métropole toulonnaise attendent depuis 40 ans risque fort de ne jamais voir le jour si par malheur l'extrême droite accédait aux responsabilités nationales.

 

Il en serait de même pour la "navette toulonnaise", cet aménagement ferroviaire qui, comme les RER de la région parisienne, doit permettre de doubler la cadence des trains régionaux entre Saint-Cyr à l'ouest et Hyères et Carnoules à l'est, avec un train toutes les 10 à 15 minutes pour relier entre elles toutes les gares de l'aire urbaine qui s'étend sur un rayon de trente kilomètres autour de Toulon.

 

Ces deux projets sont essentiels à la réduction de la pollution de l'air dans notre agglomération dont l'atmosphère est coincée entre deux barrières naturelles : celle des monts toulonnais et celle résultant de la pression des entrées d'air maritime. Ils sont indispensables aux mobilités domicile-travail, car les bassins d'emploi principaux se situent de part et d'autre de notre ville-centre. Ils sont primordiaux pour la qualité de vie des résidents et des gens répondant à l'offre touristique locale qui ne doivent plus subir d'interminables embouteillages. Ils sont de première nécessité pour absorber dans des conditions acceptables les nouveaux habitants qui s'installent dans une métropole en expansion démographique. Ils sont vitaux pour casser la ségrégation urbaine découlant des partis pris des années 1960 ayant relégué une partie des populations, notamment les plus pauvres, dans les périphéries.

 

 

LE PROGRAMME DU RN CONFIRME LES VOTES DE SES ÉLUS LOCAUX ET NATIONAUX

 

Or, que ce soit dans leurs votes au Conseil régional, autorité organisatrice des transports départementaux et régionaux, dans leurs votes au Conseil métropolitain, ou dans leurs votes à l'Assemblée nationale sur les engagements financiers des "contrats de plan" dans lesquels s'inscrivent ces grands programmes d'infrastructures, les élus du RN, dont le député sortant, s'opposant ou s'abstenant au gré des délibérations, manifestent bien leur désintérêt pour ces enjeux du XXIe siècle.

 

D'ailleurs, le programme du RN est explicite : pas un mot sur les transports collectifs, rien sur le rail, que ce soit pour les voyageurs ou pour le fret, renoncement aux calendriers de remplacement des véhicules thermiques par des automobiles propres, opposition aux zones de faible émission, engagement de plans de développement des seules infrastructures routières, etc.

 

En matière de mobilités – comme sur bien d'autres sujets importants pour l'écologie et la lutte contre l'évolution climatique –, le RN, dont son candidat, député de notre circonscription de l'ouest Var, c'est un bond d'un demi-siècle en arrière.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Idées et politique générale
25 juin 2024 2 25 /06 /juin /2024 06:36

 

Je ne dirai rien de l'identité de l'expéditeur ni des destinataires de son courriel. Sachez qu'ils sont des gens comme il en existe des millions en France, jeunes retraités de la classe moyenne, pas enfermés sur eux-mêmes, ayant toujours considéré que, comme le disait le slogan, « voter est un droit, c'est aussi un devoir civique », et exerçant ce droit en penchant plutôt du côté progressiste.

 

Je tiens toutefois, en occultant leurs adresses électroniques, à donner à lire le message qu'un ami a adressé à un couple d'autres amis après un échange qu'ils ont eu ensemble autour des enjeux de l'élection législative de dimanche prochain, et dont il m'a transmis la copie.

 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Idées et politique générale
24 juin 2024 1 24 /06 /juin /2024 05:52

 

Coupables a priori ! Amis bénévoles du monde associatif, c'est comme ça que le RN vous considère.

 

Avez-vous tous pris connaissance des orientations que l'extrême droite, si elle parvient au pouvoir suite à la périlleuse décision de M. Macron de dissoudre l'Assemblée, entend assigner à la politique de la Nation en direction des associations régies par la loi de 1901 ?

 

Ne vous inquiétez-vous pas ? Avez-vous tous lu les annonces du RN en votre direction, vous, hommes et femmes, jeunes et ainés, citoyennes et citoyens actifs et impliqués, qui vous démenez corps et âme pour la solidarité, le vivre ensemble et l'émancipation ?

 

Mieux vaut prévenir que guérir. Allez-vous vous investir avant qu'il ne soit trop tard ?

 

 

DILIGENTER DES ENQUÊTES SUR L'UTILITÉ DES ASSOCIATIONS, ÇA SENT VICHY

 

Par le sport, la culture, l'action socio-éducative, la prévention et la lutte contre les discriminations, la vie sociale des seniors, l'accompagnement des handicapés, le devoir de mémoire, la valorisation du patrimoine, la préservation de l'environnement, l'accueil des jeunes enfants, l'aide aux démunis, la défense des intérêts d'un quartier, vous conduisez de véritables missions au service du public, complétant et amplifiant celles que le service public de la République doit à tous ses enfants. Dans les quartiers fragiles et les villages, vous êtes souvent les seuls, en première ligne, alors que la puissance publique, faute de moyens, les a désertés.

 

Alors, avez-vous connaissance des mots de M. Bardella, président du RN, qui a déclaré qu'un « corps d’inspection lié aux Chambres régionales des Comptes (...) doit être créé. Il s’agira pour lui de diligenter des enquêtes administratives sur le fonctionnement, le financement et l’utilité publique des associations, de contrôler (...) le cadre légal des nombreux baux emphytéotiques douteux, souvent accordés pour des sommes dérisoires, à des structures cultuelles déguisées en associations culturelles. » ?

 

Pour la pérennité de vos activités au service de vos adhérents et bien souvent du grand public, avec-vous lu ce communiqué du RN ? Il précise ce qui vous attend si le pire advient : « Que font concrètement les associations qui reçoivent des subventions ? A quoi servent les médiateurs recrutés pour assurer la cohésion sociale ? Les projets "culturels" et "festifs" financés respectent-ils les lois, les valeurs et les principes de la République ? (...) Un moratoire doit être décrété sur ce gaspillage d’argent public. »

 

 

COMME D'AUTRES RESPONSABLES ASSOCIATIFS, ENGAGEZ-VOUS !

 

Vous vous astreignez généralement à une réserve ou une neutralité qui vous honorent vis-à-vis de la vie politique. Mais, là, avec de telles perspectives assumées, il y a le feu au lac. Vous devez vous engager concrètement dans l'urgence.

 

À La Seyne, il faut d'ores et déjà saluer l'initiative des deux centres sociaux et culturels agréés, celui de Berthe, qui porte le nom hautement symbolique de Nelson Mandela, et celui du centre-ville, géré par l'AMIQ (Association maison intergénérationnelle de quartier), dans le cadre de leur fédération nationale. Leurs dirigeants appellent à contrer « une vision de société véhiculée par les idées d'extrême droite et leur impact sur la vie des personnes ». Et ils annoncent s'investir en animant « des espaces de débat et de décryptage autour des élections législatives » et en menant une « campagne citoyenne ». Ce n'est pas téméraire, c'est normal.

 

 

NE TERGIVERSEZ PAS, AIGUISEZ LES CONSCIENCES DE VOS ADHÉRENTS

 

Outre, par ailleurs, ceux impliqués dans des associations locales membres de "La Ligue de l'enseignement" qui ont lancé un appel clair et explicite, d'autres responsables associatifs seynois ont pris position, au travers de la participation de leurs organisations au "Pacte du pouvoir de vivre", affirmant qu'ils « ne résigneront pas à voir des partis qui prônent le repli sur soi et le rejet de l’autre arriver au pouvoir » et que « la mobilisation de chacun.e pour aller voter les 30 juin et 7 juillet et pour favoriser l’engagement partout sur les territoires est essentielle pour construire une société plus juste, plus écologique et plus démocratique ». Ils concluent par un appel à vous tous, les autres cadres du monde associatif local : « À chacun.e de prendre sa part. »
 

 

Nul doute que d'autres encore de La Seyne, Bandol, Sanary, Six-Fours ou Saint-Mandrier ont sûrement engagé des initiatives semblables ou vont le faire. Je les encourage et j'exhorte les hésitants à emprunter le même chemin. L'heure est grave. Vous vous investissez auprès de milliers de nos concitoyens de l'ouest Var qui vous accordent leur confiance. Vous pouvez ainsi contribuer utilement à l'élévation des consciences.

 

Mouillez-vous, s'il vous plaît. Nul vrai républicain ne vous en fera grief.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Idées et politique générale
23 juin 2024 7 23 /06 /juin /2024 16:43

 

Si l’extrême-droite arrivait au pouvoir, l’horizon de la redynamisation du centre ancien de La Seyne, déjà repoussé par les atermoiements de la majorité municipale et assombri par les réductions budgétaires imposées par M . Le Maire, ministre macroniste des Finances, pourrait bien s’éloigner vers un inatteignable infini.

 

L’avenir de la politique publique de rénovation urbaine constitue, parmi tant d’autres, un des enjeux locaux très concrets que revêt l’élection législative des 30 juin et 7 juillet pour la population de La Seyne, la plus importante commune de notre 7ème circonscription, au-delà des seuls résidents de notre centre-ville, quartier classé « prioritaire de la politique de la ville ».

 

 

 

UN ARRÊT ASSUMÉ DE LA REDYNAMISATION DES QUARTIERS FRAGILES

 

Sur les 16 « livrets thématiques » de plusieurs dizaines de pages de verbiage présentant le programme du RN, en effet, aucun n’expose les propositions du parti d’extrême-droite sur le logement indigne et insalubre, les centres-villes dégradés, le commerce de proximité en détresse, les transports urbains insuffisants…

 

Ça pourrait être un simple oubli, mais les déclarations des responsables RN sur les dispositifs de « politique de la ville » sont explicites sur la volonté d’en finir avec les aides nationales aux communes pour la requalification des quartiers urbains vulnérables :

 

« Cette politique [de rénovation urbaine] a pourtant très largement démontré son inefficacité », a affirmé M. Bardella, président du RN, se demandant « à quoi ont servi ces milliards d’euros d’argent public »

 

Et c’est M. Bilde, député RN, qui apporte la réponse en forme de conclusion : « Un moratoire doit être décrété sur ce gaspillage d’argent public et ses conséquences ». Comprenons bien : un arrêt des subventions d’État aux territoires concernés. Dont La Seyne.

 

 

LES VOTES DES ÉLUS RN SEYNOIS ET VAROIS ONT PRÉFIGURÉ CE QUI ATTEND LES SEYNOISES ET SEYNOIS

 

Ça ne fait que confirmer les votes systématiquement négatifs émis depuis des années sur le sujet par les élus RN au conseil municipal de La Seyne, dont Mme Delyon, remplaçante du candidat RN, mais aussi au conseil métropolitain de Toulon Provence Méditerranée, dont Mme Lavalette et M. Boccaletti lorsqu’ils y siégeaient, et bien sûr à l’Assemblée nationale.

 

Les Seynoises et Seynois qui n’ont pas d’autre choix que vivre dans des conditions indécentes d’habitat dans la vieille ville, parfois dans des taudis propriétés de marchands de sommeil, mais aussi les propriétaires occupants ou bailleurs qui espèrent des aides pour la rénovation de leurs logements, les commerçants sédentaires et forains qui comptent sur l’embellissement du cœur de ville, des dessertes modernes de transports en commun et des modes doux de déplacement pour la survie de leurs activités, les professionnels de santé et de services qui désertent le quartier, et, au-delà, tous les Seynois et visiteurs qui aimeraient tant que le centre historique retrouve sa fonction de cœur de cité vivant, animé et paisible, tous ceux là déchanteront si, par malheur, les électeurs confiaient les clefs du pouvoir national à cette droite extrême qui stigmatise, isole, et organise la ségrégation sociale et urbaine.

 

 

DES MAIRES DE DROITE ET DE GAUCHE REJÈTENT EN BLOC LE PROJET DE L'EXTRÊME DROITE POUR LES QUARTIERS URBAINS VULNÉRABLES

 

Ce n'est sûrement pas pour rien que la plupart des maires républicains des villes abritant des quartiers fragiles reconnus prioritaires, de toutes les familles politiques de droite, du centre et de gauche, ont lancé un cri d'alarme commun appelé « Nos villes ont besoin de la République : Liberté Égalité Fraternité », invitant notre peuple à « rejeter en bloc le projet de l'extrême droite et tout projet visant à diviser notre Nation et brutaliser la vie politique ».

 

J'écris « la plupart des maires » parce que tous ne s'y sont pas associés. Et malheureusement pas, hélas, celle de La Seyne. Mais, ça, c'est une autre histoire...

 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Idées et politique générale
22 juin 2024 6 22 /06 /juin /2024 06:23

 

Extrémisme, antisémitisme, islamo-gauchisme, les qualificatifs aimables à l'endroit des candidates et candidats du Nouveau Front Populaire pleuvent sur nos têtes comme une ondée de grêle lors d'un épisode orageux méditerranéen. Et voilà que, maintenant, nouvelle averse de mots doux : notre projet ne comporterait aucun volet relatif à la prévention et la lutte contre la délinquance, la tranquillité publique, la sûreté, la sécurité et la justice.

 

C'est faux ! Ceux qui véhiculent ces contre-vérités ont perdu une occasion de se taire. Oui, nous avons des propositions. Et elles sont concrètes, chiffrées et financées. Je vous les résume...

 

 

DE LA POLICE DE PROXIMITÉ AUX MISSIONS DE LA JUSTICE

 

En plus des mesures pour le pouvoir d'achat, l'accès au logement, l'éducation, le sport et l'action socio-éducative de proximité, qui demeurent les meilleurs moyens primaires de prévention des incivilités, de la délinquance et de la criminalité, nous avons un programme très précis d'actions pour les forces de l'ordre et l'institution judiciaire.

Nous nous engageons à assurer la sécurité de la population par le rétablissement de la police de proximité qui conjugue tranquillité publique par une présence physique d'équipes visibles et au contact quotidien des gens, à la veille, la surveillance, prévenant ainsi en amont les risques d'actes de délinquance.

Nous supprimerons la réforme Darmanin qui a affaibli la police judiciaire, complexifiant et ralentissant les enquêtes.

Nous maintiendrons l’ensemble des gendarmeries et commissariats. Nous augmenterons les effectifs de police judiciaire, technique, scientifique, du renseignement, des unités en charge du narcotrafic, de la délinquance financière, du trafic d’êtres humains et du démantèlement des réseaux mafieux.

Nous reverrons et allongerons la formation des policiers. Nous mettrons en place un nouveau code de déontologie, nous supprimerons les inspections générales de la police nationale et de la gendarmerie nationale que nous remplacerons par un nouvel organisme public mais indépendant, rattaché à la Défenseure des droits.

Nous augmenterons les moyens de la justice pour garantir un traitement juste et dans un délai raisonnable de l’ensemble des procédures, notamment par l’embauche de magistrats, greffiers, agents de la protection judiciaire de la jeunesse. Nous agirons contre la surpopulation carcérale et donnerons les moyens à l’administration pénitentiaire et judiciaire de réaliser sa mission en toute sécurité.

 

 

JUSTICE ET SÉCURITÉ N'ONT PAS DE PRIX, MAIS ELLES ONT UN COÛT

 

Contrairement à ceux qui promettent sans délai le beurre et l'argent du beurre, nous savons que tout ça suppose un calendrier et de l'argent, beaucoup d'argent. Nous commencerons dès 2024-2025 par le redéploiement des équipes de police de proximité pour obtenir vers 2027 les premiers effets des mesures du temps plus long, celui notamment du temps nécessaire à la formation des nouveaux fonctionnaires de police et de justice.

Toutes ces mesures seront financées par une part des produits nouveaux résultant de la progressivité que nous créerons de la contribution sociale généralisée (CSG) et celle de l’impôt sur le revenu qui sera passée à 14 tranches, le rétablissement d'un impôt de solidarité sur la fortune (ISF), la suppression du prélèvement forfaitaire (qu'on appelle flat-tax chez nous en Provence...) et le rétablissement de l'impôt sur le transfert du domicile fiscal hors de France (appelé exit-tax dans notre coin...), la suppression des niches fiscales inefficaces, injustes et polluantes, et l'instauration d'une taxe kilométrique sur les produits importés.

Il ne s'agit donc pas de matraquer fiscalement l'ensemble de notre population. Ce serait un comble d'imposer aux plus fragiles et aux classes moyennes, qui sont les premières victimes des délinquants, de payer encore pour les missions régaliennes de la sécurité et la justice que l'État républicain doit à tous. Non, ces financements supplémentaires par l'impôt ne seront supportés que par les seuls super-riches, soit seulement 8% des foyers fiscaux du pays.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Idées et politique générale
18 juin 2024 2 18 /06 /juin /2024 05:43

 

Le Conseil d'État, plus haute juridiction administrative de la République, l'a confirmé dans une décision de mars dernier : le "Rassemblement National" et "Reconquête" sont bien d'extrême droite. Et aucune des formations politiques fondatrices du "Nouveau Front Populaire" n'est d'extrême gauche.


Alors, va-t-on continuer longtemps à instiller l'idée fallacieuse qu'il faut se méfier « de tous les extrêmes » en mettant dans le même sac, d'une part les formations républicaines des gauches et de l'écologie, et d'autre part les partis d'extrême droite, dont le RN, fondé en 1972 sous le titre de "Front National" par d'anciens collaborationnistes de 39-45 et Waffen-SS français  ?

 

 

C'est une décision de dernière instance, non susceptible d'appel, confirmant un premier rendu de l'automne 2023. Elle est publique, on la trouve ici sur le site officiel du Conseil d'État. Elle est claire. Chacun peut la lire tranquillement, mais, pour les gens pressés, voici une capture d'un extrait explicite qui se passe de commentaire :

 

 

 

LA JUSTICE LE CONFIRME : AUCUN FONDATEUR DU “NOUVEAU FRONT POPULAIRE” N'EST « EXTRÊME »

 

Les dubitatifs peuvent consulter la circulaire officielle sur le site Internet Legifrance. Elle est signée de Monsieur Darmanin, ministre de l'Intérieur de droite du gouvernement de Monsieur Macron, qui ne nous a pourtant pas habitués à des gentillesses à l'égard des gauches.

 

Ils constateront que tous les mouvements fondateurs du Nouveau Front Populaire (Les Écologistes, LFI, PCF, PS) sont donc officiellement classés dans le bloc "gauche" et non "extrême gauche", même ceux réputés être les plus à gauche d'entre eux. Et que, en revanche, le RN et le parti de Monsieur Zemmour sont classés dans le bloc "extrême droite".

 

Pour être parfaitement exact, exhaustif et honnête, le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), qui a rejoint le Nouveau Front Populaire après sa création, est quant à lui classé dans le bloc "extrême gauche". Sur les 577 circonscriptions du pays, une seule aura pour candidat au titre du Nouveau Front Populaire un adhérent du NPA. Ça ne fait tout de même pas des 576 autres des « extrêmes », si ?

 

 

LES EXTRÊMES ? COMPRENEZ LE PEN ET ZEMMOUR ! ET PERSONNE D'AUTRE !

 

Donc, maintenant, ça suffit ! Les seuls « extrêmes » qui font tant trembler sont ceux de l'extrême droite. La justice républicaine l'a confirmé : les autres, des gauches et de l'écologie, sont illégalement qualifiés d'« extrêmes ».

 

Alors, n'écoutez plus les bonimenteurs, notamment de certains médias. Ils doivent arrêter de vous mentir ! Les candidats qui affronteront l'extrême droite et les droites sont des hommes et des femmes du camp des gauches diverses et de l'écologie. Rien d'autre que des humanistes, républicains et démocrates.

 

D'ailleurs, dans nos communes, vous nous côtoyez, à l'instar de Claudie Cartereau et moi-même qui solliciterons vos suffrages le 30 juin dans l'ouest Var. Nous sommes connus pour être des « extrêmes »... mais des « extrêmes » de l'éthique, du respect et de l'honnêteté intellectuelle.

 

Alors, amis citoyens, cessez de vous faire peur !

 

 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Idées et politique générale