17 juin 2021 4 17 /06 /juin /2021 06:42

Ça vous dirait d'essayer l'extrême-droite totalitariste en Provence ? Pour un avant-goût avant de la subir en France ?...

Nous sommes à quelques jours des élections régionales et départementales, dont on nous serine chaque jour un peu plus tout en s'en offusquant de moins en moins qu'elles connaîtront un taux record d'abstention et dont les sondages presque quotidiens prédisent la victoire de l'extrême-droite en Provence.

À force, ça risque de conduire à un effet résultant de la méthode Coué et mener de plus en plus de démocrates à se dire : « Un de plus, un de moins, qu'est ce que ça va changer ? Pourquoi serais-je le seul à me priver de la plage et de la fête des Pères ? De toute façon, s'ils veulent les fachos, qu'ils les aient : comme ça, ils verront ce que ça leur réservera. »

 

Le terreau est déjà bien fertile : stéréotypes, préjugés, peur et rejet de l'Autre, racisme, antisémitisme, intérêts divergents. Depuis des années l'ultralibéralisme génère et amplifie les crises sociales, morales, économiques et désormais sanitaire. Face à l'angoisse des lendemains, il est tellement simple de chercher et désigner des coupables, et c'est toujours l'Autre qui est montré du doigt.

Et l'engrenage s'est mis en mouvement : déstabilisation, emballement du racisme, de l'antisémitisme, de l'homophobie, boucs émissaires, insultes, menaces, rumeurs, accusations de complots. Et deux minorités agissantes, celle des extrémistes religieux et celle des ultranationalistes, remuent le terreau et l'enrichissent pour le rendre plus fécond : appels à l'exclusion, à la "purification", agressions verbales et physiques, manipulations du langage, mensonge, de plus en plus par les réseaux sociaux.

On sait où ça mène, en tous temps et partout dans le monde, et ça a bien (re)commencé chez nous : rejet des institutions, rejet des élites comme des acteurs de la démocratie s'exerçant par la politique ("tous pourris"), agressions. Et la suite, on la connaît.

Seynois, pas vous, pas avec votre histoire, vous ne pouvez pas vous en laver les mains.

Dans l'espoir que notre ville se singularise comme elle a déjà su le faire en utilisant à fond les bulletins de vote pour que la démocratie ne soit pas demain un lointain souvenir d'une époque révolue, je donne simplement à lire les mots de deux écrivains allemands qui ont vécu la montée subreptice mais tout à fait légale du nazisme dans les années 1930...

 

Et, j'invite ceux qui voudraient un peu creuser le sujet à lire en ligne le petit « Manuel de survie démocratique » édité par la Fondation du Camp des Milles, à Aix-en-Provence, avec laquelle j'avais, lorsque j'étais maire, noué un fructueux partenariat. Ou, mieux, à s'y rendre, puisqu'il a rouvert ses portes. C'est édifiant du risque que la Provence et la Nation encourent.

 

 

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8 juin 2021 2 08 /06 /juin /2021 17:41

Moi qui suis un incorrigible phraseur, je serai bref dans ce billet.

Scandaleux est l'événement d'une gifle dont a été victime le Chef de l'État ce mardi. C'est un geste gravissime pour la démocratie. La violence à l'endroit de ceux qui l'incarnent monte jour après jour, activée et entretenue par certains qui l'attisent par des petites phrases assassines. C'est arrivé et ça arrive à de plus en plus de mes anciens collègues élus locaux, et ça a fini par arriver à celui dont la fonction symbolise les valeurs de notre République.

Scandaleux aussi est le film évoqué dans la vidéo ci-dessous, qui a été largement partagé et vu par des centaines de milliers de gens et qui, justement, appelle à la violence meurtrière envers ceux des citoyens qui s'affichent soutiens d'un candidat à la fonction de Chef de l'État.

Pour ces deux actes, la Justice de la République doit passer.

Et il faut que ça cesse. Sinon, nous subirons demain à la fois les terroristes et les miliciens.

 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Idées et politique générale
4 juin 2021 5 04 /06 /juin /2021 16:20

J'ai failli m'étrangler à la lecture du verso de la "profession de foi" des candidats du Rassemblement National (RN) dans mon canton de La Seyne, reçue ce mercredi dans ma boîte aux lettres.

Je ne suis pas juriste, mais ce que je lis sur le document officiel qui a été adressé à tous les citoyens électeurs de mon canton me révulse et me semble qualifiable de contraire à la Loi.

Et, dussé-je en écrivant le présent message risquer d'être considéré comme calomniateur et subir les foudres de la Justice, ma conscience me commande de m'insurger. Et de le clamer.

 

Ma famille, mes éducateurs, et la plupart des personnes que j'ai côtoyées dans ma vie m'ont inculqué quelques valeurs humaines et fraternelles, et m'ont appris ce qui "ne se fait pas et ne s'exprime pas", que ce soit ou non formulé de telle sorte que ce soit punissable par la Loi : inciter par des actes, des propos ou des écrits à la haine et la discrimination d'autrui, parce qu'il est de telle origine (jadis on parlait aussi de "race"), de telle religion, de tel genre, de telle orientation sexuelle, etc.

Les candidats républicains de ce canton, bien sûr ceux de gauche que je soutiens (Céline Ivaldi et Stéphane Sacco), mais aussi les autres, qui sont hélas leurs concurrents, de courants de pensée qui ne sont pas très éloignés des miens et des leurs, comme ceux de droite qui, pour certains, ne font rien pour être les proches républicains que nous devrions être au-delà de nos divergences, ou même ceux "naguère élus sous l'étiquette de l'extrême-droite", m'en voudront sûrement de relever des passages de cette circulaire officielle pour expliquer mon écœurement et ma colère, car, en les exposant pour les dénoncer, je cours le risque de contribuer à promouvoir leurs idées que je trouve abjectes mais qui auraient pu passer inaperçues dans la liasse de circulaires adressées aux électeurs qu'on laisse usuellement trainer sur un coin de table.

Mais l'indicible a été atteint. Et je ne peux ni me taire ni m'interdire de mettre en exergue des engagements exprimés par les candidats du RN qui me semblent illégaux et, en tous cas, fleurent les pires relents des idéologies nauséabondes dont les habitants des anciennes démocraties mises à mal ont souffert dans l'Europe du XXe siècle. D'autant que ces propos répugnants concernent des minots et des ados mineurs contraints par la guerre, les violences ou la famine à fuir leurs terres de naissance, et qu'on livrerait chez nous à la vindicte de nos concitoyens, contre toutes les morales, tous les usages internationaux et la Déclaration des Droits de l'Enfant de 1959.

Comme maire ayant donné son accord à l'État et au Département pour l'accueil, chez nous à La Seyne, à Saint-Elme et à La Petite Garenne, de certains de ces malheureux gamins, j'avais déjà subi de la part de la droite et l'extrême-droite des attaques cinglantes (qui ont d'ailleurs probablement contribué à mon échec aux élections de 2020). Mais nul n'est allé jusqu'à une telle ignominie dans des écrits. 

Ces écrits, je les ai entourés de rouge sur la circulaire qui couvre de honte ses auteurs (ci-dessous). Je laisse aux visiteurs de mon blog le soin de se faire leurs propres opinions. Moi, j'assume d'exprimer ma conviction qu'ils sont contraires aux usages républicains et qu'ils tombent sous le coup de la Loi.

 

CLIQUEZ SI BESOIN POUR AGRANDIR

 

Ajout après des échanges avec diverses personnes ayant réagi au message ci-dessus : On m'apprend – et je viens de le vérifier – que ce verso de circulaire électorale n'est pas une particularité locale du canton de La Seyne-Nord, mais qu'il est bien imprimé et distribué en nombre d'endroits en France. Les bras m'en tombent.

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4 juin 2021 5 04 /06 /juin /2021 06:51

Les électeurs provençaux dont les sondages révèlent qu'ils seraient plus d'un tiers à envisager de voter pour M. Mariani et son équipe d'extrême-droite pour l'élection régionale du 20 juin savent-ils, s'ils concrétisaient leurs intentions, qu'il choisiraient des gens qui veulent... supprimer les Régions ? Et donc leurs assemblées délibérantes, c'est-à-dire se saborder comme conseillers régionaux, faisant peu de cas des électeurs qui leur auraient témoigné leur confiance ?

C'est sûrement pour ça que, s'en tenant à tirer parti des émotions et inquiétudes des citoyens face à leur avenir dans un monde fragile, M. Mariani, qui n'est pas à une contradiction près car il est lui-même pour la troisième fois candidat aux élections... régionales, ne prend pas la peine de détailler son projet qui se résume à cinq priorités laconiques et pour partie aussi hors sujet que celles de M. Muselier.

 

« La décentralisation crée des inégalités entre les territoires, elle se fait au détriment de l'État, appelé à s'effacer devant la reconstitution de baronnies locales », a affirmé en 2011 Mme Le Pen, confirmant en 2017 qu'il faut supprimer trois strates : l'Union européenne (ce qui n'a pas l'air d'embarrasser M. Mariani, qui est aussi député... européen), les intercommunalités et... les Régions !

Quel intérêt, alors, de prendre la peine de proposer un projet pour un échelon institutionnel dont on vise la disparition ?

C'est pourquoi, sous l'intitulé « Construisons la région de demain » (celle qu'il rêve de voir disparaître ?), M. Mariani s'en tient à marteler que « notre région est la plus belle du monde » (sympa pour les autres...) et qu'il « est inacceptable de [la] voir plonger dans le désordre et le radicalisme islamique ».

Et il décline ses « cinq priorités »...

Deux ne sont qu'un "copier-coller" de la loi fixant les compétences obligatoires d'une Région (« soutenir nos entreprises et notre agriculture » et « préserver notre environnement »). Mais sans bien sûr expliquer comment, ce qui permettait de les distinguer de celles des autres candidats...

Une est de pure démagogie en l'état actuel de la législation (« faire respirer la démocratie en consultant les habitants ») alors qu'on sait que les actuels conseillers régionaux d'extrême-droite n'ont pas protesté lorsqu'on été mises en sommeil par la majorité sortante les instances de démocratie participative telles que les "comités de lignes" des trains et cars express régionaux.

Et les deux dernières (« transmettre nos traditions » et « rétablir la sécurité et éradiquer l'islamisme ») entonnent l'habituel refrain de l'extrême-droite raciste, traditionaliste et identitaire sur fond de promesse de repli sur soi et de sécuritarisme, engagement irréaliste car police et justice sont des compétences qui ne relèvent pas du conseil régional mais de l'État. Et en liant de surcroît, comme l'ont immanquablement fait dans l'histoire du Monde tous les régimes totalitaires, les causes de l'insécurité à tel ou tel groupe social globalisé et stigmatisé, celui de l'Autre, du Différent, de l'Étranger, cause supposée de tous les maux.

 

Provençaux, ne vous laissez pas abuser.

Ni par M. Muselier qui rompt avec la tradition républicaine pour venir labourer sur le terreau de l'extrême-droite en plaçant les mêmes thèmes irréalistes au cœur de son projet.

Ni, surtout, par M. Mariani dont la chef de file nationale, Mme Le Pen, ne pense qu'à démanteler les régions et de faire oublier son but en avançant derrière le verbiage démagogique des ochlocrates que tous ses candidats déclinent invariablement à l'unisson dans chaque territoire du pays, comme d'ailleurs dans toutes les nations d'Europe et de la planète où, pour leur malheur, les peuples leur ont confié les rênes.

Prenez la peine de découvrir le projet, réaliste mais ambitieux, cohérent avec les champs de compétence d'une Région, que porte l'équipe du « Rassemblement écologique et social » autour de Jean-Laurent Felizia.

C'est la seule alternative de bon sens qui s'offre au peuple de Provence.

 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Action régionale Idées et politique générale
9 mai 2021 7 09 /05 /mai /2021 07:00

En ce 9 mai, Journée de l'Europe, j'ai signé en soutien au “Manifeste pour la laïcité” dont le collectif “Laïcité, un point c'est tout” est à l'origine.

Je l'ai fait parce que la laïcité est notre bien commun, et qu'il faut la sauvegarder dans son intégralité contre les agressions qu'elle subit en ce moment, sapant ses fondements.

Je l'ai fait parce que la France, par son histoire, par les textes fondateurs de sa République, par son décret de 1871 affirmant que la liberté de conscience est la première des libertés, et par sa loi de 1905 de séparation des cultes et de l'État que certains s'emploient à faire croire obsolète, doit comme jamais ne rien céder pour elle-même comme pour continuer à éclairer les peuples de l'Europe dont certains vivent des régimes bien éloignés des idéaux laïques qui sont les nôtres.

J'invite les visiteurs de mon blog à découvrir ce “Manifeste“ et, s'ils le jugent utile, à apporter eux aussi leur soutien en ajoutant leurs noms à la liste de ceux qui appellent à un sursaut citoyen, pour la France comme pour le Vieux Continent et pour le Monde...

 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Idées et politique générale
8 mai 2021 6 08 /05 /mai /2021 15:19

Quel lien y a-t-il entre Ievguenia Maksimovna Roudneva, Renate "Renée" Sintenis et Josette Vincent  ? Ce sont trois femmes ayant vécu à La Seyne ou dans l'une des communes jumelles de La Seyne qui ont joué des rôles éminents dans la résistance au nazisme dans les années 40.

Il y a bien d'autres femmes que ces trois-là qui étaient respectivement natives ou résidentes de Berdiansk en Ukraine, de Reinickendorf en Allemagne et de notre commune, qui ont eu dans leurs pays ou ailleurs un engagement dans la résistance au pire des régimes que le monde contemporain a connus : celui du nazisme.

En ce 8 mai 2021, 76 ans après la victoire de la démocratie sur la barbarie, mais aussi un siècle après le discours de Lénine à l'occasion de la Journée internationale des femmes travailleuses, c'est à toutes ces grandes dames que vont mes pensées.

 

DES FEMMES DE NOS VILLES AMIES EN RÉSISTANCE

Il est certain que des natives ou habitantes de Menzel-Bourguiba en Tunisie, de Maardu en Estonie, de Qingdao en Chine populaire, de Buti en Italie, ou de Can Tho‘ au Vietnam, comme de la commune arménienne qui sera bientôt partenaire de La Seyne du fait d'une initiative à saluer de M. Colin, premier adjoint, ont aussi joué dans l'histoire de la Seconde guerre mondiale des petits ou des grands rôles de résistantes aux pouvoirs totalitaires meurtriers que nos anciens ont subis.

En ces temps pas si lointains, de l'impérialisme japonais au nazisme et au fascisme européens, aucune horreur n'a été épargnée aux peuples du Monde. Malgré ce, d'autres régimes, concomitamment, ensuite et jusqu'à nos jours, n'ont rien eu et n'ont rien à envier à ces abominations.

Et, de partout, il s'est trouvé des hommes et des femmes pour refuser l'indicible et se lever pour le combattre et l'anéantir, au péril de leurs vies et de celles de leurs proches.

 

LA PESTE BRUNE DEMEURE AUX AGUETS, PARÉE DES ATOURS DE LA DÉMOCRATIE

La prévention des totalitarismes demeure un sujet d'actualité. N'oublions jamais que c'est certes après la Marche sur Rome, mais de façon tout à fait légale, que le roi d'Italie a appelé Mussolini à former un gouvernement de coalition en 1922, et que c'est le peuple allemand qui, aux élections législatives de 1933, a conduit Hitler à diriger lui aussi un autre gouvernement de coalition. On connait les suites.

Saluons tous ceux, républicains de tous horizons politiques, qui exercent l'indispensable devoir de mémoire qui doit, en France, en Europe et dans le Monde, nous rappeler sans cesse que la peste brune sait se draper des atours de la démocratie pour se retourner ensuite contre les peuples. Et fustigeons ceux qui jouent avec le feu de la porosité avec les mouvements d'extrême-droite.

La mémoire de femmes-symboles, qui de leur vivant se sont refusé de l'être, de La Seyne et de ses villes amies, peut chez nous contribuer à ce que nos sens demeurent en alerte.

Nos associations, à commencer par celles qui entretiennent la mission mémorielle et par notre Comité seynois des jumelages qui promeut l'amitié entre les peuples et la connaissance et le respect mutuels, ont un rôle majeur à jouer, que nos édiles ont le devoir de pleinement soutenir.

C'est sûrement pour ça que La Seyne a récemment quitté l'Association française des Communes, Départements et Régions pour la Paix, que les associations de mémoire ont vu, lors du vote du conseil municipal, leur subventions diminuer de 15%, et que le Comité des jumelages, la Ligue des Droits de l'Homme ou le Mouvement pour la Paix n'apparaissent plus sur la liste des associations soutenues par la Ville. Mais, après la commémoration de l'anniversaire du 8 mai 1945, on peut certainement s'attendre à une réparation de ces tristes oublis...

 

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8 mai 2021 6 08 /05 /mai /2021 06:05

Et voilà les candidats auxquels j'apporte mon soutien pour l'élection départementale du mois de juin prochain dans les deux cantons de La Seyne.

 

Deux d'entre ceux du canton 17 (La Seyne-sud – Six-Fours – St-Mandrier) sont six-fournais, les deux autres seynois. Ceux du canton 16 (La Seyne-nord et centre) sont des Seynois de toujours.

Bouchra Réano, Olivier Andrau et Louis Correa ont fait preuve d'une belle implication dans l'équipe municipale que j'animais. Leurs expériences dans les champs des solidarités, de la santé, des anciens, du handicap, de l'enfance et la jeunesse, des droits des femmes, de la vie associative, de la coopération décentralisée et de l'amitié entre les peuples constituent de beaux atouts. Autant de compétences acquises indispensables au regard des missions d'un Département.

Céline Ivaldi, Élodie Hernandez et Stéphane Sacco les avaient rejoints en s'impliquant dans le projet « L'énergie positive pour une ville verte et ouverte » que nous avions proposé aux Seynois aux élections municipales de 2020.

Leur moyenne d'âge se situe dans la quarantaine. Ils incarnent l'avenir pour notre territoire. Médecin, cadres de l'économie sociale et solidaire, ingénieur, développeur du numérique, formateur et enseignants, ils sont des acteurs impliqués de notre vie économique et sociale. Certains sont engagés dans divers partis politiques. À eux tous, ils incarnent un panel de l'ensemble des sensibilités écologistes, régionalistes, sociales et humanistes qui porteront de belles valeurs.

Bien sûr, il aurait été formidable que tous les mouvements se retrouvent, comme je le souhaite aussi pour l'élection régionale pour laquelle d'autres jeunes Seynois, dont Jimmy Coste, Tony Civettini ou Laurent Richard sont très impliqués. Mais l'heure n'est pas aux regrets d'une parfaite et totale unité de tous les progressistes sur chacun des deux cantons.

L'essentiel est désormais la promotion des réponses utiles qu'ils proposent à nos concitoyens qui, dans le contexte de souffrance sanitaire, sociale et économique que nous connaissons, ont bien besoin que la puissance publique départementale agisse, loin du paraître et du tape-à-l'œil, avec bienveillance et efficience pour la dynamique du territoire, l'éducation, l'accompagnement social, la santé, le sport et la culture, les mobilités urbaines et la qualité du cadre de vie urbain, naturel et littoral.

On peut compter sur eux. Et j'invite les Seynois à leur témoigner leur confiance.

Et à les suivre et échanger avec eux sur leurs sites Internet et pages facebook.

> https://www.facebook.com/Céline-Ivaldi-et-Stéphane-Sacco-La-Seyne-1-Départementales-2021-109914511251274

> https://www.facebook.com/Andrau-Chaperon-Canton-La-Seyne-2-108194864763539/

 

 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Var et intercommunalité Idées et politique générale
7 mai 2021 5 07 /05 /mai /2021 14:40

Depuis quand le budget public d'une commune peut-il servir à financer une campagne électorale ? Enfin, je devrais dire à TROIS campagnes électorales : celle des candidats "Les Républicains" à l'élection départementale du canton de La Seyne-nord d'une part, celle des candidats du même parti du canton de La Seyne-sud/Saint-Mandrier/Six-Fours d'autre part, et celle, enfin, des candidats "Les Républicains, adhérents, démissionnaires et associés autour de MM. Muselier et Colin" à l'élection régionale !

De mémoire, c'est environ à 35.000 exemplaires que le magazine municipal "Vivre à La Seyne" est imprimé et distribué dans les chaumières et les lieux publics, avec l'argent des Seynois.

Cette pratique, digne des pires régimes et périodes de l'histoire contemporaine, c'est du jamais vu dans la France républicaine d'aujourd'hui !

 

Je n'en ai pas cru mes yeux à la lecture du dernier numéro paru ces jours derniers que j'ai trouvé ce jeudi dans un lieu public. C'est stupéfiant ! La maire, soi-disant offusquée par les conclusions des audits qu'elle a commandés sur les gestions passées, n'a-t-elle pas embauché un déontologue qualifié pour éviter toute bévue et garantir la légalité de tous ses actes ?

Dans la page de l'expression des sensibilités du conseil municipal du magazine "VLS", nos concitoyens sont explicitement invités à voter pour les candidats soutenus par le groupe de la majorité municipale.

Quand je pense que, dans les mois qui précédaient une élection, je me gardais bien, lorsque j'étais maire, de signer un éditorial, d'apparaître en photo sur les pages du magazine "Le Seynois", et a fortiori de prendre part au débat démocratique avec les moyens de la puissance publique...

Ça se passe de tout commentaire. Je publie ci-dessous cette page et son agrandissement, au double risque, ce qui serait cocasse, de me faire accuser par mes amis politiques de faire campagne contre mon camp en relayant les appels municipaux à voter pour nos adversaires, et de ne pas respecter la propriété intellectuelle, donc le droit d'auteur, des rédacteurs de l'appel de la droite municipale !...

 

 

 

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5 mai 2021 3 05 /05 /mai /2021 06:47

Avec mes camarades de la Gauche Républicaine et Socialiste (GRS) de Provence, nous avons œuvré pendant des mois pour que l'ensemble des forces des gauches, des écologistes et de l'engagement citoyen se retrouvent autour d'un projet partagé pour la Région. La totalité des partis politiques, acteurs de mouvements syndicaux, sociaux et citoyens, étaient sur le point d'y parvenir.

Et voilà que les instances nationales d'Europe Écologie Les Verts ont choisi de faire capoter la démarche unitaire en jetant l'anathème sur certaines des organisations parties prenantes, dont la nôtre, et conditionnent la participation des écologistes et de leur pôle au retrait de celles-ci de l'aventure commune.

Mais, même si le temps s'écoule vite, nous y croyons encore.

 

Les droites provençales, celle qui considère qu'il n'y a que la gestion qui la « différencie du Rassemblement National », celle qui pense avant tout tactique et stratégie en combinant avec habileté avec les Macronistes, et celle de ces derniers désormais clairement révélée à ceux qui en doutaient comme ultra-libérale en acceptant de passer sous les fourches caudines de la précédente tout en semant la zizanie chez elle comme chez eux, donnent une bien piètre image d'elles-mêmes auprès des citoyens qui souffrent au quotidien des réalités économiques, sociales, sanitaires et environnementales, et sont bien éloignés des combinaisons politiciennes.

Ce mauvais film mis en scène en coulisse pourrait ne favoriser que l'extrême-droite, déjà conduite par un notable transfuge de la droite républicaine et depuis longtemps dangereuse dans notre Région. Les plus humbles et les classes moyennes n'auraient pas fini de s'en mordre les doigts.

C'est pourquoi les gauches et les écologistes ont un devoir impérieux de s'entendre et d'offrir une alternative. Le peuple provençal ne le leur pardonnerait pas. Et durablement.

La GRS provençale a lancé un ultime appel à la raison... 

 

 

 

 

 

 

 

 

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4 mai 2021 2 04 /05 /mai /2021 10:48

« Il est primordial que nous fassions partie de la majorité au Département », explique dans Var-matin la maire de La Seyne en présentant les candidats qu'elle soutient pour l'élection départementale du mois prochain dans le canton de La Seyne.

Et elle précise que, les élus de ce territoire qui représente plus de 80% de la population seynoise n'étant pas de la couleur politique de la majorité de la droite varoise, elle a dû, comme conseillère départementale du sud de la commune, de Six-Fours et Saint-Mandrier, « toute seule, négocier des financements pour la totalité de La Seyne ».

C'est un demi-mensonge, mais surtout un véritable aveu...

 

NON, Mme BICAIS N'A PAS ÉTÉ SEULE À PLAIDER POUR LA SEYNE AUPRÈS DU DÉPARTEMENT !

C'est un demi-mensonge, parce qu'elle n'a pas été seule à solliciter le Département pour qu'il soutienne les habitants de la plus pauvre des 153 communes du Var. Comme maire, je m'y suis employé sans relâche pendant douze années. Sans jamais obtenir plus que ce que la répartition des aides départementales aux communes prévoit de façon aussi floue qu'indifférenciée pour tous les territoires varois, quelles que soient leurs richesses ou leurs difficultés, depuis que la Chambre régionale des comptes a sifflé la fin de l'aide jugée illégale qui était allouée aux « grandes communes ».

Mais, si elle a plaidé pour ses propres projets comme conseillère départementale du sud de La Seyne depuis 2015, la maire d'aujourd'hui s'est bien gardée d'appuyer les demandes de subventions que je formulais pour la ville auprès du Conseil départemental, contrairement à ce que s'employait à faire son prédécesseur, pourtant de la même sensibilité politique qu'elle, M. Vincent, par ailleurs maire de Saint-Mandrier.

Au bout du compte, je ne reviendrai pas sur le piètre bilan de l'appui départemental à La Seyne que j'ai déjà survolé dans un précédent article de ce blog.

 

L'AVEU D'UNE SANCTION INFLIGÉE AUX SEYNOIS POUR AVOIR MAL VOTÉ !

Mais je relèverai que la déclaration de la maire, élue départementale, est aussi un véritable aveu. Celui d'une sanction des Seynois parce qu'ils se sont démocratiquement donné des conseillers départementaux dont les opinions politiques ne correspondent pas à celles de la majorité de la droite varoise.

Pour que les Seynois mesurent ce mépris affiché pour eux par MM. Lanfranchi et Giraud, les deux présidents successifs du Conseil départemental en fonction au cours de mes mandats de maire, je m'en tiendrai à rappeler que, pendant douze ans, j'ai chaque année tenté en vain d'obtenir un rendez-vous de leur part ou une réponse favorable à mon invitation à les recevoir à La Seyne pour évoquer avec eux les sujets à enjeux pour notre population.

Mais ni la ségrégation territoriale ni les mensonges n'étouffent la majorité départementale sortante. Le président Giraud était droit dans ses bottes, lors de son discours à l'occasion d'une assemblée des maires du Var, en affirmant qu'il avait rencontré chacun des maires du département, et qu'il était prêt à les revoir tous à nouveau.

Sans ajouter qu'il s'agissait dans son esprit de tous... sauf un. Celui de la deuxième ville du Var par sa population...

 

LES GAUCHES ET LES ÉCOLOGISTES EN ANTIDOTE

Une telle faute républicaine lourde ne saurait, comme le dit l'adage, être à moitié pardonnée. L'élection de juin sera l'occasion pour les Seynois, malgré la confession, quoiqu'involontaire et sans contrition, de la part de la maire, d'infliger à la droite varoise la pénitence qu'elle mérite pour ses faits de discrimination politique.

Les équipes des gauches et des écologistes qui se présentent autour des Seynois Olivier Andrau, Céline Ivaldi et Stéphane Sacco dans les deux cantons de La Seyne représentent le meilleur antidote au poison de la contrevérité et de la vengeance politicienne.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Idées et politique générale Var et intercommunalité