22 juin 2017 4 22 /06 /juin /2017 08:13

On ne parle pas vraiment de canicule, mais chacun mesure bien que, pour un mois de juin, il fait très chaud, et durablement. Nos espaces boisés, tant privés que publics, dont notre forêt de Janas, sont très secs. Et l'été n'a commencé que ce mercredi...

Sur notre massif forestier de Janas, je me satisfais d'autant plus des opérations de prévention des incendies qui ont été menées à l'automne dernier et sur lesquelles on en a entendu des vertes et des pas mures. Et même, moi dont on sait que je regrette qu'il ne soit pas possible d'assurer un accès, fût-il contrôlé et maîtrisé, à la route de la "corniche merveilleuse" pour offrir notre patrimoine naturel à notre population et nos visiteurs, je reconnais que, par les temps qui courent, il vaut sûrement mieux qu'elle soit fermée à la circulation.

 

LE DÉBROUSSAILLEMENT EST UNE OBLIGATION LÉGALE

Mais mon inquiétude concerne surtout les propriétés privées. Nos partenaires de l'Office national des forêts (ONF) constatent avec moi que, « suite aux incendies des Bouches-du-Rhône l’été dernier, il est apparu un relâchement général sur la zone sud dans l’application et le suivi des obligations légales de débroussaillement », même si leurs responsables indiquent que, globalement, « La Seyne n’est pas concernée par ce relâchement, vu le travail de fond mené depuis 2014 par le service communal de sécurité civile ». Merci donc à nos employés communaux dont l'ONF juge le travail positif.

Il n'empêche, trop peu de propriétaires se sentent concernés, malgré les informations que nous avons fait distribuer au printemps dans les boîtes aux lettres. Nous avons donc convenu avec l'État et l'ONF d'une opération de contrôle des obligations de débroussaillement, débutée il y a trois semaines et que nous mènerons à bien, même si certains administrés ont manifesté leur désapprobation de s'être vu dresser une contravention.

 

DES CONTRÔLES, DE LA PÉDAGOGIE ET... DES VERBALISATIONS !

L'enjeu de préservation de nos espaces naturels est trop important et les négligents trop nombreux. Sur les 106 contrôles réalisés à ce jour, seules 25 parcelles ont été jugées conformes, et il a été relevé 81 propriétaires insouciants, même si seulement 37 contraventions ont dressées, et pas au hasard : les agents de l'ONF verbalisent les responsables de situations critiques, là « où il y a un véritable danger pour les vies et les habitations », mais également les administrés « qui ne font absolument rien malgré le travail de prévention et les mises en demeure de la mairie », acceptant malgré tout de faire preuve de mansuétude et de pédagogie en direction des autres.

Qu'on se le dise donc. Les opérations de contrôle continuent, notamment dans les quartiers jouxtant les espaces boisés, pas seulement aux abords du massif de Sicié, mais également à proximité des autres zones naturelles collinaires, du sud littoral de la ville  jusqu'à la Petite Garenne, à la limite de la commune d'Ollioules.

Repost0
16 juin 2017 5 16 /06 /juin /2017 06:22

Je ne vais pas accuser le gouvernement de MM. Macron et Philippe qui n'y est pour rien. La loi de finances 2017 a en effet été votée à la fin de l'année dernière. Mais je dois interpeller sur la situation anormale que constitue la nouvelle baisse de crédits du Fonds interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (FIPDR).

Les associations m'alertent en effet sur les difficultés structurelles qu'engendrent les pertes de moyens financiers qui leur ont été annoncées. Les actions pour la prévention de la délinquance sur notre territoire constituent le socle du travail social mené depuis des années par ces structures, et contribuent grandement à la cohésion sociale et à la tranquillité publique des quartiers, et, plus précisément, de notre zone de sécurité prioritaire, tant à Berthe qu'au centre ville. 

 

PLUSIEURS ASSOCIATIONS TRÈS FRAGILISÉES

Or voilà que les associations sont, à nouveau, fragilisées avec des subventions réduites de 20% en deux ans, ce qui pose la question de la pérennité de leurs actions ainsi que de leur qualité.

Il y aura moins de moyens pour l'aide aux victimes, pour les chantiers de débroussaillement pour les détenus en fin de peine, pour la médiation sociale et intergénérationnelle, pour la prévention de la récidive des auteurs de violences conjugales ou intrafamiliales, pour les consultations spécialisées et les actions collectives pour éviter la radicalisation. 

 

IL FAUT REDRESSER LA BARRE

Ces pertes financières interviennent, paradoxalement, au moment de la montée en puissance de la lutte contre le phénomène de la radicalisation, alors que ces actions constituent le fondement de la prévention de ce phénomène depuis de nombreuses années.

Concrétisant son annonce que "la sécurité est la première de nos libertés", le nouveau gouvernement se doit de réagir et garantir en urgence au préfet du Var une rallonge de crédits financiers pour nos associations seynoises qui font un travail remarquable.

Repost0
6 juin 2017 2 06 /06 /juin /2017 04:57

Merci, très sincèrement, aux élus des divers groupes de la majorité municipale qui, par un message circonstancié, m'apportent leur soutien et confirment mon analyse de la tartuferie ubuesque dont hérite, par legs de M. Estrosi, le nouveau président de la Région Provence Alpes Côte d'Azur, M. Muselier, qui, dans un communiqué un peu irréfléchi (car truffé de contrevérités qui lui auront sûrement été dictées et qu'il aura peut-être un peu vite prises pour argent comptant sans en vérifier la véracité), s'insurge contre moi parce que j'ai dénoncé une indicible bêtise.

À la suite de la déclaration de mes collègues du conseil municipal que je reproduis ci-après, les visiteurs de mon blog pourront apprécier par eux-mêmes, avec les photos que je mets en ligne, que le portique de détection de métaux que la Région impose aux usagers seynois des trains express régionaux (TER) ne sert strictement à rien...

 

Voilà donc le communiqué que les groupes de la majorité municipale seynoise m'ont fait parvenir avant de l'adresser à la presse...

« Sûrement mal inspiré par la conseillère municipale et régionale Madame Torres dont il fait état dans son communiqué, Monsieur Muselier va un peu loin dans l'anathème à l'encontre du maire de La Seyne.

« Débrancher un appareil mis en service comme on le fait d'une cafetière ou d'un sèche-cheveux s'appelle, selon lui, "démonter" un dispositif. Les policiers présents, comme le conseiller régional Jean-Pierre Colin, qui n'aurait même pas eu à rebrancher la prise puisque le portique n'a jamais cessé de fonctionner, sa batterie disposant d'une autonomie de plusieurs dizaines d'heures, peuvent témoigner de l'absence de gravité et dangerosité de l'acte purement symbolique du maire.

« Nous confirmons que le dispositif est coûteusement inutile car chacun peut accéder aux quais sans passer sous le portique et que celui-ci, de l'aveu ultérieur des responsables, n'est installé qu'occasionnellement, à certaines heures, et pas dans les gares voisines lorsqu'il l'est à La Seyne. Un fou barbare porteur d'armes serait bien mal inspiré de choisir le moment et la gare où il est mis en place pour accéder à un train.

« Nous affirmons que c’est bien parce que ce type de portique n’est pas installé dans les gares des communes avoisinantes qu'il est stigmatisant et humiliant pour la population seynoise, ou que, a contrario, s'il est réellement efficace, il est injuste pour les autres qu'il ne soit pas déployé dans leurs gares. C’est pourquoi nous partageons l’idée que le dispositif est contraire à l'esprit de la République qui prône l'égalité des territoires.

« Nous déplorons le manque de courtoisie de la Région qui ne croit pas devoir prendre la peine d'informer l'autorité municipale du déploiement du dispositif les jours où elle décide de son installation.

« Nous regrettons que Monsieur Muselier, mélangeant tout, prenne pour argent comptant de fausses informations selon lesquelles La Seyne serait en sous-effectif en matière de police municipale. La commune est classée 54ème ville de France pour son nombre de policiers municipaux pour 1000 habitants, devant sa voisine Toulon (78ème) ou Marseille (97ème).

« Nous sourions d'apprendre à la lecture du communiqué de Monsieur Muselier que ce serait son égérie seynoise, Madame Torres, qui serait à l'origine des demandes d'aide régionale pour la vidéoprotection urbaine, alors que la commune déploie ce dispositif depuis 2011 avec l'aide de l'État, et nous espérons que la Région répondra favorablement à la demande de La Seyne de le cofinancer, de même que l'installation d'une "fan-zone" pour permettre l'organisation d'événements festifs propices au vivre ensemble, au partage, à la culture et l'éveil des consciences, véritable remède préventif de fond contre les obscurantismes qui mènent aux pires dérives sanguinaires.

« Nous nous étonnons que le Président de la Région puisse imaginer quelque tortueuse stratégie de communication politicienne liée à l'élection législative, à laquelle le maire de La Seyne n'est pas candidat... ce qui n'est pas le cas de Madame Torres.

« Et nous sommes atterrés et offusqués, parce qu'il est des sujets avec lesquels on ne doit pas jouer, que Monsieur Muselier évoque, soit maladroitement, soit insidieusement, le contexte du drame barbare de Londres qui s'est joué quelques heures après l'acte symbolique et bon enfant effectué sans risque pour quiconque par le maire de La Seyne sous les yeux de plusieurs membres des forces de l'ordre.

« Nous apportons évidemment tout notre soutien au maire de La Seyne. »

 

Et donc, comme annoncé en introduction, voilà les preuves en photos que n'importe qui peut accéder aux quais et aux trains en se soustrayant aisément au contrôle qui est donc inutile (mais coûteux et humiliant) imposé aux citoyens dans le hall de la gare par la Région, juste pour donner à croire qu'elle veille sur la sécurité des voyageurs...

Ci-après deux accès ouverts aux quatre vents au quai de la gare de La Seyne, direction Toulon, depuis l'avenue Robert Brun...

Et ci-dessous deux accès sans aucune surveillance au quai de la gare de La Seyne, cette fois-ci direction Marseille, depuis le parking de la gare...

Et ce serait contre moi qu'il faudrait déposer plainte ?

Je précise enfin que je ne voudrais pas que ces photos nuisent aux cheminots, de plus en plus gênés par le manque de moyens pour effectuer leur travail. Ceux qui devront, tôt ou tard, rendre des comptes (devant le peuple et non dans un prétoire...), ce sont ceux, d'Europe et du pays, qui ne protègent pas le service public des transports (comme les autres services d'ailleurs), en l'ouvrant à la concurrence et en montrant du doigt ou abandonnant sans vergogne des territoires et leurs populations.

Et j'invite Renaud Muselier, homme courtois que j'ai côtoyé au cours du précédent mandat régional, qui doit venir dans le Var pour soutenir les candidats LR à l'élection législative, à faire halte à la gare de La Seyne où je lui démontrerai volontiers sur place l'ineptie de cette opération qu'il hérite de son prédécesseur.

Repost0
4 juin 2017 7 04 /06 /juin /2017 04:49

Voyagez tranquilles, usagers du train qui embarquez en gare de La Seyne ! Vous devez désormais passer sous un portique de sécurité et faire sonder vos habits et bagages pour prendre le train.

C'est la déclinaison locale d'un nouveau "colhonùbi" (= "couillonnade" en occitan provençal) sécuritaire démagogique de la Région, avec la bénédiction de la SNCF et l'aval de l'État qui a pris un arrêté pour autoriser cette mascarade. Car c'est bien une tartuferie hypocrite, parce que ça ne sert à rien, puisqu'il suffit de marcher 50 mètres pour accéder aux quais seynois sans passer sous le portique, ou de prendre son train aux heures où celui-ci n'est pas en service. Mais, en revanche, ça bénéficie, électoralement parlant, aux ultra-dogmatiques de l'insécurité. C'est bien la peine de vouloir faire front face au Front !

De l'argent public régional, pour ça, il y en a (tant mieux pour les employés de la société privée qui est chargée de l'affaire). Moi, je l'aurais plutôt engagé pour soutenir ce qui contribue à la prévention par le sport, la culture, l'accompagnement social, l'action socio-éducative, l'accès à l'insertion sociale et professionnelle, autant de moyens de concourir à un éveil des consciences prévenant les dérives...

 

POURQUOI SEULEMENT À LA GARE DE LA SEYNE ? COMME C'EST ÉTRANGE...

Mais le pire, et ce qui suscite mon courroux, c'est que ça ne vaut pas partout. À Toulon, rien de tel. Sûrement parce qu'il y a moins de passagers là-bas... Mais pas non plus aux gares d'Ollioules-Sanary ou de Bandol, ainsi qu'en attestent les photos que je suis allé y prendre. Ça n'aurait pas un petit air de stigmatisation territoriale, ça ? Car, enfin, ainsi que je l'ai indiqué à mes interlocuteurs de la SNCF et de l'État, faute de pouvoir en discuter avec lui, M. Tabarot, vice-président chargé des transports à la Région, injoignable, considèrerait-il La Seyne comme plus criminogène que les communes voisines ?

À moins que je ne me trompe complètement et que les voyageurs empruntant les gares proches soient moins l'objet des attentions préventives de la Région, ce qui, de toute façon, attesterait d'une étrange vision de la République... que je croyais égalitaire.

J'ai donc décidé, en présence de la police municipale que j'ai sollicitée pour qu'elle en soit témoin, de débrancher la prise du dispositif que je considère contraire à l'esprit d'une République une et indivisible.

Et je répondrai à l'invitation de la préfecture qui s'est engagée à organiser ce mardi une réunion avec la Région et la SNCF, où je plaiderai pour que disparaisse cet appareil jetant l'anathème sur la population et les visiteurs d'une seule commune. Ou, à défaut, qu'il soit installé dans toutes les gares de la ligne.

Repost0
29 décembre 2016 4 29 /12 /décembre /2016 03:30

C'est de plus en plus dur pour eux comme pour leurs publics. C'est de plus en plus difficile pour les collectivités aux budgets contraints, à commencer par la commune, de les soutenir. Et pourtant ils continuent, y consacrant leur énergie, leur temps libre, souvent une part de leurs ressources. Les volontaires associatifs, les bénévoles comme ceux bénéficiant de contrats de travail, souvent vacataires, à temps partiel ou à statut fragile, poursuivent leur investissement désintéressé en faveur des autres.

Dans tous les domaines, ils se démènent pour compenser les impacts néfastes de la vie d'aujourd'hui, aidant à l'épanouissement et luttant contre l'isolement par l'éducation populaire et le « vivre ensemble », amortissant pour les jeunes, les familles ou les aînés, les chocs d'une économie capitaliste plus rude que jamais.

Certains s'y impliquent sans compter depuis des décennies. Sans rien attendre en retour. Sauf peut-être une attention des institutions pour les associations qu'ils animent, de moins en moins facile à leur accorder sous forme de subsides financiers. Nous avons même dû nous résoudre, le cœur déchiré, à réclamer une participation aux coûts de chauffage, d'eau et d'électricité aux associations utilisant des locaux communaux. Un comble : on est contraint de reprendre d'une main une part de ce qu'on alloue de l'autre !

Mais, de temps en temps, une petite reconnaissance publique, qui ne froisse pas trop leur modestie, sous forme de la médaille ou du prix d'honneur de la ville, permet de valoriser ces femmes et ces hommes qui agissent en citoyens.

Les quelques photos illustrant cet article, de Marie-Rose Brody, Gabriel De Pasquale, Monique Kehres, Marie Lordet ou Danielle et Joseph Seghi, engagés à des titres divers, notamment pour certains dans des associations solidaires comme le Secours Populaire ou le Secours Catholique, de plus en plus sollicitées par un nombre croissant de foyers en difficulté, mis à l'honneur parmi d'autres au cours de l'année 2016 qui s'achève, attestent qu'une fenêtre d'espérance en l'Humain est toujours ouverte à La Seyne.

Et, à voir ceux qui, sur la photo ci-dessous, entourent Jo Seghi dans le local-vestiaire du Secours Populaire, on peut caresser l'espoir que les jeunes générations ne la referment pas.

 

Repost0
28 décembre 2016 3 28 /12 /décembre /2016 04:05

Certains m'ont un peu agacé ces derniers jours, parmi ceux-là mêmes qui, en cette période où il est de bon ton de mettre l'espoir d'une clairvoyance à l'ordre du jour de tous les vœux, ne se privent pas de le faire avec une abondante faconde. Peut-être serait-il bien qu'il commencent par s'imposer à eux-mêmes cette concorde honnête qu'ils appellent de leurs souhaits.

Car, enfin, il ne devrait pas être très difficile de ne pas faire l'amalgame entre une poignée de fripouilles et l'ensemble de la population d'un quartier qui a la taille d'une petite ville. C'est pourtant ce que j'entends ça et là, depuis que j'ai annoncé, après le saccage grave et imbécile des caméras de surveillance tout juste installées, que ni l'État ni la commune ne renonceront à améliorer la protection des populations du quartier Berthe, comme de tous les quartiers de La Seyne. Sur l'air hautain de « à quoi sert de "leur" placer des caméras puisque, aussitôt, "ils" les détruisent ? ».

Les quelques canailles, tout est mis en œuvre pour les coincer, les déférer, et leur faire payer la note qui, selon nos services, se monterait finalement à plusieurs milliers d'euros. Mais, malgré le coût, l'immense majorité des braves gens, qui aspire à vivre paisiblement, a droit à ce que la puissance publique ne la délaisse pas.

J'ai d'ores et déjà demandé que l'État et le Département, aux financements desquels nous contribuons tous en fonction de nos moyens, si nous ne parvenions malheureusement pas à recouvrer les sommes auprès de coupables, aident la Ville, comme ils l'ont fait pour les appareils détruits à financer de nouvelles installations de protection de façon moins vulnérable que sur des mâts d'éclairage. Et à la Région, qui lance un programme intitulé "Fonds de soutien aux forces de sécurité", de prendre également part à l'amélioration de nos mesures concourant à la quiétude urbaine.

Repost0
Publié par Marc Vuillemot - dans Civisme - prévention et sécurité
24 décembre 2016 6 24 /12 /décembre /2016 04:38

Ça ne se sait pas trop et certains résidents ont parfois manifesté, de temps à autre de manière pas très appropriée pouvant nuire à l'obtention d'un résultat positif, leur vif regret de n'avoir pu être embauchés par les entreprises chargées des travaux de rénovation urbaine de Berthe.

Pourtant, le dispositif existe et est même imposé par la loi : 5% des heures de travail doivent être réservées à des habitants des quartiers en rénovation qui, avec ou sans qualification, peinent à trouver un emploi.

Le système est en vigueur depuis les premiers chantiers de 2007 et l'objectif a même été dépassé.

Les entreprises ont en effet vraiment joué le jeu, permettant d'offrir, selon les années, de 8 à 13% de parcours d'insertion professionnelle, même si ça ne représente jamais qu'une trentaine de personnes par an, bien loin des besoins de nos populations.

 

POUR QUE NUL NE PENSE QU'IL EST EXCLU...

Il reste que certains, heureusement fort peu nombreux, s'y prennent très mal pour tenter de profiter de ces possibilités. Ce n'est pas en saccageant ses engins de chantier qu'on gagnera la bienveillance d'un chef d'entreprise !

Alors, pour que nul ne puisse dire qu'il ne savait pas comment procéder, voire reprocher une supposée injuste inégalité de traitement, nous avons entrepris une campagne de communication par voie d'affiches et de prospectus distribués dans les boites aux lettres et les lieux accueillant du public. Tout le monde aura ainsi sa chance.

Même si, naturellement, il n'y aura pas de travail pour les trop nombreux habitants malheureusement sans emploi. J'aurais tant aimé pouvoir annoncer plus et mieux, en cette veille de Noël...

 

 

Repost0
21 décembre 2016 3 21 /12 /décembre /2016 04:42

Tant que la poignée de malandrins qui s'évertue à tenter de détruire les caméras de surveillance urbaine ne se sera pas calmée, l'État et la commune resteront déterminés à les empêcher ou les interpeller, les déférer à la justice, les contraindre à payer, et réparer.

Je n'étais pas — et ne suis toujours pas — un grand aficionado de la vidéoprotection, que j'estime peu compatible avec le respect de la vie privée. Mais je me suis résolu depuis quelques années à en accepter le principe, d'une part parce que les résultats attestent que les images analysées sous contrôle judiciaire aident à identifier des coupables de méfaits, d'autre part parce que les gens me disent que ça les rassure, et enfin parce que — chose rare en ces temps de disette publique ! — l'État assume 80% du financement...

 

DES CAMÉRAS VANDALISÉES SITÔT INSTALLÉES

La Ville poursuit donc l'installation de ces dispositifs. Après les parcs urbains des Sablettes et de la Navale, les rues du centre ancien, quelques-unes de ces caméras ont été placées ces dernières semaines au quartier Berthe.

Et ça gêne quelques voyous ne supportant pas que la puissance publique jette un œil sur certaines de leurs activités peut-être pas très licites.

Au grand dam et sous le regard impuissant de l'immense majorité des résidents, ils se donnent beaucoup de peine pour les saccager sitôt mises en place, n'hésitant pas à les atteindre en enflammant des conteneurs à ordures que l'une domine ou même à utiliser un camion-bélier pour renverser le luminaire qui supporte une autre.

Qu'on se le dise : les polices nationale et municipale font leur travail.

Plusieurs individus ont été placés en garde à vue. Et ce ne sont pas des gamins. Il faut que les coupables soient jugés et sévèrement punis.

 

MAIS LA FORCE DOIT RESTER AU DROIT RÉPUBLICAIN

Et nous effectuons les réparations car nous avons décidé de ne rien lâcher. Pour donner une idée du coût de ces dégradations que vont supporter les citoyens-contribuables, j'ai fait estimer le montant de la réparation de celle installée sur le candélabre. Il faut que chacun le sache et le diffuse : la collectivité va devoir débourser 2793,60 € de matériels, auxquels s'ajoutent 349,27 € de travaux réalisés en régie, et 750 € d'achat de blocs de béton qui, fussent-ils disgracieux, seront installés autour du luminaire pour prévenir les tentations de recommencer avec un véhicule destructeur.

Sans compter le coût des interventions des policiers et des pompiers, voilà donc 4000 euros que j'aurais préféré utiliser en subvention à une association solidaire, culturelle ou éducative, ou en réparation des douches d'un gymnase.

J'engage aussi l'État à renforcer la présence policière et les citoyens à signaler aussitôt au 17 toute tentative de déprédation. La force restera au droit républicain.

Repost0
Publié par Marc Vuillemot - dans Civisme - prévention et sécurité
12 décembre 2016 1 12 /12 /décembre /2016 07:51

Ça peut sembler une évidence pour tout un chacun, ici, à La Seyne, mais certains cadres du Service départemental d'incendie et de secours du Var (SDIS 83) ne semblent pas persuadés du bien-fondé du maintien d'une caserne de sapeurs-pompiers au nord de notre commune.

C'est sûrement la raison pour laquelle on a laissé se dégrader les locaux du centre de secours historique, créé et installé depuis 70 ans dans les anciennes "écuries municipales", sur le boulevard Maréchal-Juin, à proximité du carrefour du 8 mai 1945 d'où partent nombre de voies desservant tous les quartiers du nord et du centre de La Seyne. Environ un tiers des effectifs des pompiers seynois, par rotation, y assure toutefois une garde, permettant d'intervenir avec efficience à Berthe, en centre-ville, vers les quartiers orientaux, voire ailleurs en fonction des besoins et des urgences.

 

UN SERVICE INDISPENSABLE DE PROTECTION DES BIENS ET PERSONNES

Certains imaginent que ces quartiers pourraient être aussi bien secourus depuis la belle et récente caserne installée au sud, à Mauvèou, ou depuis le nouveau centre d'Ollioules, voire celui de Toulon-Ouest. C'est probablement vrai de nuit, mais pas si évident en journée, lorsqu'on mesure les difficultés de circulation qui n'iront qu'en s'aggravant tant qu'on n'aura pas développé des transports en commun modernes.

En outre, la proximité de l'hôpital permet un retour rapide au centre des moyens roulants dédiés au secours aux victimes transportées aux urgences. Et il n'est pas imaginable que les deux quartiers prioritaires que sont Berthe et le centre ancien, où la présence du service public doit être maintenue et renforcée, voient leur caserne disparaître.

 

LE CONSEIL MUNICIPAL UNANIME A DÉCIDÉ DE CÉDER UN TERRAIN

C'est le hasard du calendrier qui m'a conduit à annoncer ce dernier vendredi, lors de la traditionnelle cérémonie de la Sainte-Barbe, patronne des sapeurs-pompiers, une décision prise la veille à l'unanimité des membres de notre conseil municipal, concrétisant un vœu de mon prédécesseur Arthur Paecht, que je partageais alors, de céder à la direction départementale des services d'incendie et de secours, pour l'euro symbolique, le square Bobby-Sands situé face au centre hospitalier, afin qu'y soit construit une nouvelle caserne.

Ce n'est pourtant pas demain que le nouvel équipement verra le jour. Le SDIS 83 a d'autres projets à réaliser en urgence dans le Var et, si je suis certain que sa présidente, Françoise Dumont, a mesuré le problème et est déterminée à ce que le projet d'installation d'une caserne se concrétise, ça ne paraît pas évident pour une partie de la hiérarchie qui, depuis le siège de Draguignan, ne mesure peut-être pas tous les enjeux locaux...

 

LA POPULATION, LES ÉLUS ET LES POMPIERS TIENNENT À UNE NOUVELLE CASERNE

Le commandant Jean-Marc Granier, chef des pompiers seynois, s'est, quant à lui, réjoui solennellement de la décision de notre conseil municipal devant ses effectifs rassemblés à l'occasion de la fête de la Sainte-Barbe, comme beaucoup de sapeurs et sous-officiers qui m'ont témoigné leur satisfaction à l'issue de la cérémonie.

Je ne doute enfin pas que, comme l'a fait l'un d'eux, Monsieur Guttierez, les deux autres membres seynois du Conseil départemental, Mesdames Bicais et Sanchez, qui, siégeant aussi à notre conseil municipal, ont voté favorablement pour cette cession de terrain, plaideront auprès de la collectivité varoise pour que les quartiers nord, centre et est de La Seyne conservent un bel outil de protection des populations et des biens. Même si ce n'est que dans quatre ou cinq ans.

Repost0
Publié par Marc Vuillemot - dans Civisme - prévention et sécurité
18 novembre 2016 5 18 /11 /novembre /2016 04:26

Commencer modestement en faisant du cœur historique de La Seyne un espace aux mobilités apaisées, sans attendre de disposer des moyens financiers prévus par les dispositifs de "politique de la ville", devrait permettre de favoriser un changement positif d'image, propice aux déambulations, à la sécurité, à la dynamique commerciale, à l'activité culturelle, à la vie sociale, et même - ça a eu cet effet ailleurs - à l'incitation des investisseurs de l'immobilier d'habitation à acquérir, rénover, voire reconstruire, des immeubles ou îlots dégradés, de nature à requalifier et favoriser le maintien ou l'installation de résidents aux situations socio-économiques moins dégradées que beaucoup d'actuels habitants.

 

À COMPTER DU 15 DÉCEMBRE, LE PIÉTON SERA ROI

La nouvelle "zone de rencontre", conçue par nos équipes, et notamment Sylvie Lévesque, technicienne territoriale spécialiste de la question, sous l'égide de notre adjoint Claude Astore, entrera en vigueur le 15 décembre prochain. Elle a reçu le feu vert de notre comité communal des usagers des mobilités, où siègent des habitants, des membres des conseils de quartiers, comités d'intérêt local, utilisateurs du centre urbain, et aux acteurs économiques.

Pour schématiser, le dispositif de "zone de rencontre" donne priorité aux piétons sur tous les véhicules, les vélos étant eux-mêmes prioritaires sur les voitures dont la vitesse ne doit pas excéder 20 km/h et qui sont astreintes à respecter la priorité à droite à tous les croisements. En outre, les vélos sont autorisés à circuler à contresens dans les rues à sens unique, et les mobiliers urbains (barrières, potelets, etc.) disparaîtront petit à petit puisque l'espace public est entièrement dédié aux piétons.

 

ÇA DOIT... MARCHER, SI CHACUN Y MET DU SIEN !

Il nous reste à faire preuve de pédagogie pour que les automobilistes se disciplinent, notamment ceux qui, comme moi, ont obtenu leur permis de conduire il y a bien longtemps, à une époque où l'automobile était reine et où, par "zone de rencontre", on entendait autre chose que le dispositif de circulation urbaine désormais organisé par la loi... C'était plutôt pour nous, les anciens... un lieu de rendez-vous, comme notre vieille rue République, jadis dénommée... lo caladatge d'amor... (je laisse mes visiteurs non occitanophones en découvrir la signification sur l'excellent site de Marius et Jean-Claude Autran, deux de nos éminents historiens locaux).

Et, si la pédagogie ne suffit pas pour prévenir les accidents et obtenir l'effet positif espéré (ça marche - c'est le cas de le dire - dans les pays du nord de l'Europe, il faudrait qu'il en soit de même chez nous), il faudra que nos policiers sévissent.

Mais je veux croire que tous, à l'exception peut-être de quelques marchands de sommeil ou brigands dealers qui seraient bien satisfaits qu'on en reste au statu-quo d'une vieille ville dégradée où devrait se complaire le non-droit, auront à cœur de jouer le jeu des nouveaux usages urbains dans l'intérêt collectif.

 

 

Repost0

Bienvenue !

 

Marc VUILLEMOT

Je vous souhaite une agréable visite.

 

À propos de moi...

> Ma bio, vue par un copain...

> Ma généalogie sur geneanet

 

 

L'ACTION DES COPAINS

LE BLOG DES ÉLUS SEYNOIS DES GAUCHES ET DE L'ÉCOLOGIE
LE SITE DE MANON AUBRY, DÉPUTÉE EUROPÉENNE VAROISE

ET MES ENGAGEMENTS

CLIQUEZ SUR LA BANNIÈRE
LA CHAINE YOUTUBE DE GRS
LA PAGE FB DE GRS-Var
LE BULLETIN DE GRS-LA SEYNE

 

12 ANS POUR & AVEC LES SEYNOIS

NOTRE BILAN 2008-2020

CLIQUEZ SUR L'IMAGE