25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 08:01

mv_lp.jpgL’Union n’est pas une finalité pour elle-même. Elle est une nécessité pour offrir une alternative possible à la droite de la finance et des choix qui font tant de mal à notre peuple et à notre République. Le président national des Jeunes Socialistes le rappelait l’autre soir à La Seyne : « En 1789, ils étaient contre l'abolition des privilèges.
 En 1848, contre la fin du travail des enfants. 
En 1936, contre les congés payés et contre les 40 heures.
 En 1981, contre la retraite à 60 ans, contre les 39 heures.
 En 1997, contre la CMU, contre le PACS, contre les 35 heures, cette mesure qui a permis de faire reculer le chômage comme jamais personne ne l’avait fait ces trente dernières années. »

Pour contrarier les avancées sociales et servir les puissants, la droite sait s’unir. Rappelons-nous ce que signifiait le sigle UMP à sa création : Union pour une Majorité Présidentielle.

Rappelons-nous également que, lorsqu’elle sait aussi se rassembler, la gauche gagne, au plus grand bénéfice des peuples : le Front Populaire,  le Programme Commun, la Gauche Plurielle.

Ceux qui me connaissent se souviendront que je n’ai eu de cesse, depuis mon premier engagement au Parti socialiste en 1984, de m’efforcer de promouvoir chez nous cette union.

Dans une commune comme La Seyne, les diverses sensibilités de la gauche sont plutôt plus fortes que dans l’environnement local. Et la gauche autre que socialiste y est plutôt plus importante. Ça crée des obligations, surtout aux socialistes, pour respecter cette diversité qui doit être vue comme une richesse plutôt que comme une concurrence, quelles que soient les postures stratégiques que peuvent avoir les unes et les autres des diverses formations. Ça suppose aussi que, parfois, les socialistes - comme les autres - acceptent des compromis et que ce soient d’autres qu’eux qui portent les couleurs de l’unité.

J’ai plaidé en 1989 pour que nous acceptions l’union avec le PCF aux municipales, en 1988 pour que ce soit un écologiste qui porte nos couleurs aux cantonales, en 1995 pour que l’union PS-PCF soit élargie à trois autres partis de gauche aux municipales, en 1998 pour que nous ne présentions pas de candidat face au conseiller général sortant communiste, en 2001 pour que la section PS, dubitative, finisse par accepter l’union aux municipales, en 2007, pour que nous ne nous opposions pas au choix fédéral de confier la circonscription au PRG, en 2008, pour que l’union aux municipales soit encore plus large, avec ses six partis, et que, pour illustrer notre esprit d’unité, ce soit un ticket Divers Gauche-MRC qui nous représente aux cantonales concomitantes.

L’Union n’est pas facile. Ni à réaliser, ni à faire vivre lorsqu’elle permet à une équipe diverse d’accéder aux responsabilités. Je voudrais simplement faire observer que la majorité municipale actuelle est la seule à ne pas avoir explosé en vol depuis 1989. Ce qui ne signifie pas qu’il n’y a pas de difficultés. Mais tout de même. J’observe que, cette année, le vote symbolique du budget, pourtant difficile et contraignant, a recueilli l’unanimité des votes de nos collègues.

Pour les élections législatives, notre fédération m’a demandé, avant d’entamer les discussions avec les autres partis, si je souhaitais être candidat. Mes collègues élus du PS, du MRC et du PRG, ainsi que le conseiller général PS de La Seyne, m’ont dit, et pour certains ont déclaré, que j’étais le candidat naturel. Justement parce que, dans l’élaboration des stratégies unitaires, comme dans l’activité communale ou les combats que nous menons, je porte, et je le dis immodestement, cette image de facilitateur du rassemblement.

J’ai refusé pour une seule raison : je suis opposé, depuis toujours, au cumul d’un mandat de parlementaire avec un mandat de chef d’un exécutif local. Certains se souviennent aussi sûrement que je ne suis même pas très chaud pour les cumuls de mandats locaux : j’ai refusé de réclamer la tête de la liste varoise des régionales de 2010 que m’incitaient à assumer les responsables nationaux de mon courant et le chef de cabinet du président sortant de la Région, et j’ai aussi refusé une délégation à la Région, n’acceptant de figurer sur la liste que parce que, sans forfanterie, je sais bien que j’ai l’image du maire de la seconde commune du département, la plus importante de Provence-Alpes-Côte d’Azur animée par une équipe de gauche.

C’est cette même et unique dernière raison d’image qui m’a conduit aujourd’hui à répondre favorablement à la demande de Ladislas Polski, de la fédération PS du Var, de plusieurs de mes camarades, et des responsables nationaux de mon courant au sein du PS, d’être le suppléant (on dit d’ailleurs désormais « remplaçant ») pour cette élection législative.

Le résultat réalisé par la gauche et par Hollande à La Seyne au premier tour de la présidentielle, que j’ai exposé dans le communiqué que j’ai publié hier lundi, plaide naturellement dans le sens d’un suppléant seynois.

Bien sûr, avec moi, la parité ne sera pas respectée, mais les chromosomes ont fait qu’il n’y avait qu’une chance sur deux que je sois une femme. Même probabilité pour Ladislas. Mauvaise pioche. Il faudra faire avec.

Donc, tant qu’à ce que ce soit un Seynois, autant que ce soit celui qui est repéré comme quelqu’un qui anime déjà, parfois bon an mal an, je le concède, une équipe de gauche, et qui est adhérent d’une section socialiste active qui n’est pas complètement pour rien dans le résultat plus qu’honorable réalisé par Hollande à La Seyne dimanche dernier.

Quant au risque que je devienne parlementaire, il est totalement nul. D’une part, parce que, même avec la plus formidable vague rose qui pourrait suivre une probable élection de Hollande,  il y a un écart de 10 points entre la droite et la gauche dans la circonscription, que l’on peut tout de même peut-être combler, surtout si le Front de Gauche, le NPA et les Verts ne demeurent sur une posture centrée sur leurs propres intérêts, quoique respectable et compréhensible. Ce qui pourrait advenir si, comme d’ailleurs l’a souhaité Mélenchon, les cartes de l’unité étaient rebattues dans nos départements où le FN a fait très mal. D’autre part, si nous parvenions à gagner, ce qui n'est pas à exclure, l’âge de Ladislas devrait le conduire à... ne pas mourir en cours de mandat. Et enfin, si Hollande devait intégrer un ministre MRC dans son gouvernement, il semble qu’il y a d’autres prétendants plus pressentis que Ladislas. Donc, aucun de risque de cumul, et donc de choix à opérer entre la Ville et l’Assemblée.

J’espère pouvoir, avec Ladislas, compter sur votre confiance pour cette situation que je n’avais pas envisagée. Mais dans laquelle je vais m’investir à fond.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Idées et politique générale
24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 20:58

http://www.blog.rapid-cartes.com/wp-content/uploads/interrogation1.jpgAnalyse des résultats du premier tour de l'élection présidentielle à La Seyne vue par le député UMP sortant, maire de Six-Fours : "Je pense qu'il faut y voir aussi un rejet de l'action municipale..." [celle de La Seyne, pas la sienne, naturellement...]

Autre analyse des résultats seynois, celle du maire et conseiller général UMP de Saint-Mandrier : "Si on regarde La Seyne, je retiens le score très faible de la gauche. Il y a un malaise profond. Les gens veulent que les choses bougent et ne voient rien arriver. C’est une sanction pour l’équipe en place".

Ma foi, à La Seyne, les chiffres sont là pour en attester : la gauche, unie et diverse, qui constitue la majorité municipale, est en progression d'environ 4% en pourcentage et de 12% en voix par rapport au premier tour des présidentielles de 2007. La gauche pèse 40%, la droite descend de 51% en 2007 à 35% aujourd'hui. Drôle de sanction pour la gauche seynoise !

Hollande et Mélenchon réalisent à La Seyne leurs meilleurs scores comparés à ceux des vingt plus importantes communes du Var.

La droite a perdu dans notre ville 15%, soit 5000 de ses voix, en cinq ans... Dont 12% qui sont allées au Front National. Ça devrait modérer les ardeurs oratoires de ses responsables des communes voisines à donner des leçons sur les terres seynoises. Ils se grandiraient à cibler comme ennemie l'extrême droite obscurantiste plutôt que la gauche qui défend les valeurs de la République à laquelle ils sont aussi supposés se référer.

Je salue d'ailleurs la dignité de la droite républicaine seynoise qui s'est abstenue de ce genre de commentaires déplacés.

Ou alors, mes collègues maires UMP des communes voisines, dont je compatis à la déception, ont si dûrement ressenti le camouflet qui a été infligé ici à Sarkozy par un FN aussi électoraliste que dangereux qu'ils ont en perdu toute objectivité en analysant les résultats au travers d'une lorgnette aux verres déformants.

À moins, je n'ose l'imaginer, qu'ils soient prêts à tout, y compris à renier les valeurs républicaines que je leur connais pourtant et à se radicaliser, au risque de révéler un visage qui n'est pas le leur, pour faire flèche de tout bois et donner à croire aux électeurs de l'extrême droite qu'ils sont de la même veine que les zélateurs des Barrès, Drumont et autres Maurras dont on sait les larmes que leurs funestes pensées ont coûtées à la France.

Ils se réjouissent d'une calotte imaginaire que la gauche seynoise aurait reçue. Moi, je suis triste de la taloche que le vote FN leur a mise. Parce que, cette mornifle de notre peuple désespéré par la politique de Sarkozy et de l'Europe des puissants de la finance, c'est à la République qu'elle fait très mal.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Idées et politique générale
23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 12:13

hollande_seyne.jpgLes résultats sur notre 7ème circonscription correspondent à ceux du Var. Fort heureusement, l’extrême droite, malgré son trop haut score, n’est en tête dans aucune de nos cinq villes, alors que c’est le cas dans 34 communes varoises. La droite est encore majoritaire. La gauche dans son ensemble recueille un tiers des voix, avec une répartition de ses sensibilités comparable à celle du département.

À La Seyne, cependant, la gauche réalise un score de 8% supérieur à celui du Var, pour moitié en faveur de Hollande, pour moitié en faveur de Mélenchon. En progression de 4% par rapport à 2007, la gauche ravit à la droite la place de première force de la commune pour une élection présidentielle, confirmant les résultats des élections locales. C’est à La Seyne que Hollande réalise son meilleur score parmi les 50 plus grandes communes du Var. Et c’est aux droites républicaines, qui reculent de 50% à 35% des suffrages entre 2007 et 2012, que le FN prend ses voix, avec un score inquiétant de 25%, presque le double de celui de 2007.

Ce résultat encourageant pour la gauche la place devant une responsabilité, bien sûr pour le deuxième tour, mais également pour le moment, très prochain, où il s’agira de donner une majorité parlementaire à Hollande qui devrait présider dans une quinzaine aux destinées du pays, sauf à ce que se réalise un scénario catastrophe où Sarkozy et Le Pen s’entendraient. Car, au plan national, la colère et l'espoir de changement ainsi que le rejet de la présidence Sarkozy se sont affirmés avec force. Tout comme l'attente d'une Europe tournée vers les peuples et l'intérêt général, et non plus soumise à la férule des marchés financiers. Pour le deuxième tour comme pour les législatives, soyons tous ensemble pour transformer l'essai !

Dans le Var et les Alpes-Maritimes, la gauche réalise un score supérieur à 30%. Il serait inconcevable que près du tiers des citoyens ne puissent être représentés à l’Assemblée Nationale. Plusieurs des 17 circonscriptions des deux départements doivent être gagnées par des candidats de gauche. Même dans la nôtre, sociologiquement peu encline à un vote progressiste, l’écart n’est que de 3,5 points entre la gauche et la droite, si on exclut du décompte le vote centriste qui s’est effondré.

L’enjeu est donc d’importance. Il est une absolue nécessité de rebattre les cartes des postures stratégiques et des accords entre les mouvements de la gauche et de l’écologie. J’appelle à nouveau à un sursaut de lucidité responsable les dirigeants régionaux du PRG, du MRC, d’EELV, du POc, du PS, du PG, du PCF, des Alternatifs, de LO et du NPA. Ils doivent se retrouver sans délai pour parvenir à des candidatures uniques dans les 17 circonscriptions, à commencer par la nôtre. Notre peuple attend de nous un front du progrès. C’est cette route du bon sens républicain que, avec les socialistes, pourtant largement en tête de la gauche, j’ai décidé d’ouvrir dans notre circonscription. Et qui doit faire école ici chez tous nos partenaires. Et partout ailleurs.

 

LES ÉLÉMENTS QUI JUSTIFIENT MON ANALYSE...

> Par "gauche" en 2012, j'entends "Joly + Mélenchon + Poutou + Arthaud + Hollande"

> Par "gauche" en 2007, j'entends "Besancenot + Buffet + Schivardi + Bové + Voynet +Royal + Laguiller"

> Par "droite " en 2012, j'entends "Sarkozy + Cheminade + Bayrou + Dupont-Aignan"

> Par "droite" en 2007, j'entends "Bayrou + de Villiers + Nihous + Sarkozy"

> Par "7ème circonscription", j'entends celle de l'actuel découpage (Bandol, La Seyne, Saint-Mandrier, Sanary et Six-Fours)

> En 2012, la gauche recueille 32,81% des voix dans la 7ème circonscription39,59% des voix à La Seyne, et 31,88 % dans le Var

En 2012, Hollande recueille 23,43% des voix à La Seyne et 19,65% dans le Var

En 2012, Mélenchon recueille 13,02% des voix à La Seyne et 9,13% dans le Var

> En 2012, la gauche recueille 39,59% des voix à La Seyne, contre 35,89% en 2007

> En 2012, la droite recueille 34,93% des voix à La Seyne, contre 50,57% en 2007

> En 2012, le FN recueille 25,18% des voix à La Seyne, contre 13,54% en 2007

> En 2012, dans la 7ème circonscription, la droite sans Bayrou recueille 36,23% des voix, Bayrou 6,66% des voix (15,12% en 2007), et la gauche 32,81%

> Ces éléments ont été pris sur le site du Ministère de l'Intérieur


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Publié par Marc Vuillemot - dans Idées et politique générale
28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 05:38

http://blog.chavanieux.net/public/sarkozy-pinocchio.jpgÉchange entre le président-candidat sortant et le journaliste Alain Duhamel...

A.D. : "Vous avez dit à Marseille en substance : "si on aime la France, on refuse les 35 heures". On ne peut pas être patriote et aimer les 35 heures ?

N.S. : Mais bien sûr qu'on peut être patriotes et aimer les 35 heures. Ce n'est pas ce que j'ai dit... La France forte, c'est une France qui doit soutenir et aider le travail, c'est la raison pour laquelle j'ai proposé que l'on baisse les cotisations salariales sur le travail pour 7 millions de Français. Cela fera une augmentation de près de 1000 euros par an"

Ce qu'il oublie de préciser, c'est que ces salariés perdront la prime pour l'emploi. Au bout du compte, ce ne sont pas 1000 euros par an que les salariés toucheront, mais... 3 euros par mois.

Ainsi, un couple avec deux enfants scolarisés en primaire dont les deux conjoints touchent le SMIC mensuel obtiendrait un gain de 2 euros par mois. Six fois moins qu'avec la majoration de l'allocation de rentrée scolaire proposée par François Hollande (1).

En gros, le président-candidat sortant reprend d'une main ce qu'il donne de l'autre. Avec cette mesure "mensongère par omission" des 1000 euros, le gain en pouvoir d'achat pour les salariés serait d'environ 1,5 milliards d'euros annuels. Ça ne pèse pas lourd face au poids de 32 milliards d'euros sur le pouvoir d'achat des ménages qu'aura représenté l'augmentation de la TVA de 19,6 à 21,2 %...

Je discutais l'autre jour avec des commerçants de notre centre ancien qui sont, à juste titre, très inquiets pour le devenir de leur activité. Mais il n'y a sûrement pas, en coeur de ville, que le sentiment d'insécurité, voire parfois une insécurité réelle, une dégradation du logement ancien qui conduit des propriétaires "marchands de sommeil" sans scrupule à concentrer une population très paupérisée sur une partie de ce quartier historique, des animations commerciales jugées trop modestes, ou une mauvaise gestion des forains du marché ne vendant pas toujours des produits de qualité, qui expliquent les mauvais résultats économiques de ceux qui font la vie marchande et sociale de notre centre... Il faudrait peut-être aussi regarder du côté du pouvoir d'achat des salariés...

____________________

 

(1) Explication du calcul...

En plus : 2 x 840 € d'exonérations, soit 1680 €

En moins : 1660 € de prime pour l'emploi (calcul sur la ba se du SMIC 2011)

Résultat : + 20 € (donc 2 € par mois car la prime n'est pas versée en juillet-août)

Allocation de rentrée scolaire : 284,97 € par enfant, soit 569,94 € pour ce ménage

En plus si majoration (25%) proposée par F. Hollande : 142,48 €, soit 11,87 € par mois

Soit 5,94 fois plus que le gain en exonérations de Sarkozy... que j'ai arrondis (peut-être mensongèrement...) à 6 fois plus

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Publié par Marc Vuillemot - dans Idées et politique générale
19 février 2012 7 19 /02 /février /2012 16:39

http://www.lefigaro.fr/medias/2007/09/15/20070915.WWW000000070_31402_1.jpgQu'est-ce que je n'ai pas entendu, ce week-end, suite à l'interprétation qui a été faite des propos de François Hollande en Grande-Bretagne !!! Les socialistes se réjouiraient qu'il n'y ait plus de communistes en France ! Et autres fadaises à l'avenant.

Du coup, j'ai lu "The Guardian", le magazine anglais qui a rapporté l'entretien. Voilà ce qu'il était écrit de ce qu'aurait dit Hollande dans l'édition incriminée : "Today there are no Communists in France" [Aujourd'hui il n'y a pas de communistes en France]. En effet, ça pouvait faire bondir ! Mais "The Guardian" a publié, dès le 14 février, dans sa rubrique "Corrections and clarifications", la réalité du propos de François Hollande, la replaçant dans son contexte de comparaison entre 2012 et la victoire de la gauche en 1981 : "There had been 23 years of the right in power, the cold war was on and Mitterrand nominated Communist ministers to government. Today there are no Communists in France, or not many" [Il y avait eu 23 ans de droite au pouvoir, la guerre froide était là et Mitterrand nomma des ministres communistes au gouvernement. Aujourd'hui il n'y a plus beaucoup de communistes en France]. Ce n'est pas franchement la même chose. Et c'est - d'ailleurs je le déplore - assez conforme à la réalité.

Ceux qui s'en sont offusqués n'avaient sûrement pas lu les propos réels du candidat socialiste... que beaucoup de médias français ont (sans le faire exprès ?...) oublié de corriger... Heureusement que Jean-Luc Mélénchon, dont je regretterai encore longtemps qu'il nous ait laissés un peu orphelins à l'aile gauche du PS, a sifflé la fin de la récréation après que la vérité a été annoncée par "The Guardian", dans un simple communiqué : "L'incident est clos". Mais qui n'a pas dû parvenir, non plus, à ceux qui m'ont apostrophé...

Moi, vous me connaissez, je suis ravi de la pluralité de la gauche. Et je souhaite toujours que ses courants, radicaux, républicains, socialistes, écologistes, régionalistes, communistes, et aussi trotskystes, enrichissent ensemble un projet commun d'alternative à l'ultra-libéralisme anti-républicain que la droite sarkozyste d'aujourd'hui impose à notre peuple. Même si, parfois, ainsi que je l'ai vu ou lu ces tout derniers jours dans la presse locale, certains tirent un peu la couverture à eux ou tentent de récupérer à leur compte un mouvement social, d'autres la jouent stratégie de camp à la mode billard à dix bandes ou ressassent des propos antédéluviens des uns pour ne pas faire bloc avec eux demain... Et nous, les socialistes, ne sommes pas exempts de reproches en la matière.

Mais j'aime autant ça que l'uniformité imposée aux petits soldats de l'autre camp, doigts sur la couture. Contre vents et marées. Ce que pas mal de gaullistes, historiques ou contemporains, ici et ailleurs, commencent à plutôt mal digérer.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Idées et politique générale
18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 06:36

http://i77.servimg.com/u/f77/11/37/41/45/10807010.jpg"Tout être est susceptible d'évolution. Il en a le désir et les potentialités." C'est ce que mes formateurs m'ont appris il y a 37 ans, lorsque j'effectuais mon premier stage pour devenir animateur de centres de vacances et de loisirs. C'est ce qui m'a guidé ensuite, au long de ma carrière d'enseignant, même lorsque, avec certains de mes adolescents, il m'est maintes fois arrivé d'hésiter entre laisser tomber mes efforts et suspendre Untel au porte-manteau... Certains des visiteurs de ce blog, qui étaient de ceux-là, s'en souviendront sûrement...

Mais, s'agissant du président-candidat, j'ai un peu de mal à croire que, si les Français devaient lui confier un second mandat, on connaîtrait une réelle évolution vers ce qui est désormais son slogan... "la France forte" ! Ou alors, il faudrait l'intercession de puissances célestes qui se seraient penchées sur le cas...

Parce qu'il y aurait un sacré boulot pour inverser la vapeur. Les classements ci-dessous parlent d'eux-mêmes...

Production de richesses (monde) (1)

Avant Sarkozy, la France était à le 16ème pays le plus riche au monde... Aujourd’hui, elle n’est plus que 18ème.

Production de richesses (Europe) (2)

Avant Sarkozy, la France était le 10ème pays le plus riche de l’Union européenne... Aujourd’hui, elle n’est plus que 11ème, en-dessous de la moyenne de la seule zone euro.

Exportations (3)

Avant Sarkozy, la France était le 5ème puissance exportatrice de marchandises au monde... Aujourd’hui, elle n’est plus que la 6ème, derrière les Pays-Bas.

Inégalités (4)

Avant Sarkozy, la France était le 16ème pays le moins inégalitaire concernant la distribution des revenus... Aujourd’hui, elle n’est plus que le 38ème, derrière le Tadjikistan.

Indice de développement humain (5)

Avant Sarkozy, la France était le 8ème pays ayant le plus fort indice de développement humain (IDH)... Aujourd’hui, elle n’est plus que le 20ème, juste devant la Slovénie.

Agriculture (6)

Avant Sarkozy, la France était le 3ème exportateur de produits agroalimentaires et agricoles... Aujourd’hui, elle n’est que 4ème, derrière l’Allemagne.

Niveau scolaire et éducatif (7)

Avant Sarkozy, la France était à la 16ème place du classement scolaire international... Aujourd’hui, elle n’est qu’à la 24ème place, à peine dans la moyenne des pays de l’OCDE.

 Liberté de la presse (8)

Avant Sarkozy, la France était à la 33ème place pour la liberté de la presse... Aujourd’hui, elle n’est qu’à la 38ème, derrière le Salvador, mieux classé.

Corruption (9)

Avant Sarkozy, la France était à la 18ème place des pays les moins corrompus... Aujourd’hui, elle n’est plus qu’à la 25ème place et a un indice de corruption supérieur... au Qatar.

À chacun de juger...

 

 


Références

1  PIB par habitant en parité de pouvoir d’achat, OCDE/FMI

2  PIB par habitant en standards de pouvoir d’achat, Eurostat

3  Classement OMC

4  Coefficient Gini, ONU

5  Chiffres du PNUD, ONU

6  Étude de la Coface

7  Classement OCDE

8  Classement Reporters Sans Frontières

9  Classement Transparency International 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Idées et politique générale
16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 06:33

http://www.informationspratiques.com/wp-content/uploads/impots-2011.jpgÀ La Seyne, depuis le début des années 90, on ne sait que trop ce qu'est la pression croissante des impôts locaux. Mais aucun des maires, de droite comme de gauche, qui ont dû se résoudre à les augmenter, n'a jamais caché ce qu'il faisait et pourquoi il était contraint de le faire. Le seul qui les a un peu baissés, symboliquement, de 0,5% par an pendant quatre ans, mon prédécesseur, a dû recourir largement à l'emprunt, ce qui a amené l'encours de la dette, c'est-à-dire le temps nécessaire au remboursement des prêts, à atteindre au terme de son mandat... 96 ans. Quatre générations... Et, sans une aide exceptionnelle du Département du Var, d'ailleurs contestée par la Chambre Régionale des Comptes, cet encours aurait été de... 208 ans !

Au point que, aujourd'hui, même après que j'ai ramené à 27 ans l'encours de la dette, ce qui est encore trop, les banques sont plus que réticentes à prêter à la ville, même pour lui permettre d'avancer, le temps que les subventions octroyées soient versées, les sommes nécessaires à la réalisation de travaux pourtant largement aidés comme ceux de la rénovation de nos quartiers d'habitat social. On marche sur la tête !

Pourtant, de l'argent public qui pourrait aider les communes et départements en difficulté structurelle, il n'en manquerait pas...

M. Fillon a indiqué l'autre jour à la télévision : "Aucun cadeau n'a été fait aux riches. Je suis blessé quand j'entends qu'on a baissé les impôts sur les plus riches". Mais ce ne sont pas les paroles qui blessent ; c'est la réalité !

De 2002 à 2012, on estime ainsi à 30 milliards d'euros la baisse des impôts pour les plus riches. Soit 3 milliards par an ! Les impôts sur les revenus annuels de plus de 100.000 euros ont été diminués de 22%. L'impôt sur la fortune des contribuables disposant de plus de 15 millions d'euros de patrimoine a été réduit de plus de 70%. Et je parle là des gens vraiment riches, c'est-à-dire les 10% de la population qui ont les revenus les plus importants et, d'ailleurs, qui sont ceux qui possèdent 50% du patrimoine...

À côté de ça, un petit retraité, non-imposable sur sa pension, qui complète son revenu par la location pour quelques centaines d'euros mensuels d'un bien acheté après une vie de travail, va voir son revenu locatif, imposé à 10% en 2002, l'être à 15,5% en 2012, soit une augmentation de... 55%.

Quand on rajoute à ça les hausses d'impôts locaux que le gel des dotations de l'État aux communes, départements et régions risquent immanquablement d'entraîner, sauf à faire disparaître les services publics que ces collectivités offrent, on ne peut être que révolté.

Parmi ses 60 propositions, François Hollande en a formulé des très claires pour revenir sur les injustices que MM. Chirac, Sarkozy, Raffarin, Villepin et Fillon ont imposées aux Français...

N° 14 : La contribution de chacun sera rendue plus équitable par une grande réforme permettant la fusion à terme de l’impôt sur le revenu et de la CSG dans le cadre d’un prélèvement simplifié sur le revenu (PSR). Une part de cet impôt sera affectée aux organismes de sécurité sociale. Les revenus du capital seront imposés comme ceux du travail.

N° 15 : Je ferai contribuer les plus fortunés des Français à l’effort national en créant une tranche supplémentaire de 45% pour les revenus supérieurs à 150 000 euros par part. En outre, nul ne pourra plus tirer avantage des « niches fiscales » au-delà d’une somme de 10 000 euros de diminution d’impôt par an.

N° 17 : Je reviendrai sur les allégements de l’impôt sur la fortune institués en 2011 par la droite, en relevant les taux d’imposition des plus gros patrimoines. L’abattement sur les successions sera ramené à 100 000 euros par enfant et l’exonération en faveur des conjoints survivants sera conservée. Je renforcerai les moyens de lutter contre la fraude fiscale.

À chacun de voir...


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Publié par Marc Vuillemot - dans Idées et politique générale
8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 14:10

http://www.mediaseine.fr/local/cache-gd2/32f326a1a71d04f365a28911c6fa7548.jpgBien sûr, certains de mes camarades du PS et du PRG vont se sentir lésés après la proposition du bureau national du PS de réserver la 7ème circonscription au MRC (Mouvement Républicain et Citoyen) de Jean-Pierre Chevènement.

Mais c'est le prix de l'union qui est à payer. Notre circonscription au redécoupage habilement "proposé" aux services de l'Etat par l'UMP, dont le secrétaire départemental n'est autre que son député sortant, est l'une de celles où le risque est réel d'un second tour n'offrant comme choix que la droite et l'extrême droite.

http://idata.over-blog.com/1/97/35/25/fantome.gifPour moi, la raison voudrait que, sur l'ensemble des dix-sept circonscriptions du Var et des Alpes-Maritimes, les partis de la gauche et de l'écologie (EE-LV-PÒc, MRC, NPA, PCF, PG, PRG et PS) s'entendent pour présenter des candidats uniques. Malgré plus de 40% des voix sur nos deux départements, la gauche, sans cesse divisée, n'est représentée par aucun député. Est-ce justice pour nos concitoyens ?

Je le dis depuis des mois. Il n'est jamais trop tard. Ici, le MRC, qui compte des militants reconnus comme mes amis Toussaint Codaccioni ou Yves Gavory, peut porter les couleurs de toute la gauche. Comme d'autres peuvent le faire ailleurs. Responsables départementaux et régionaux de nos partis, mettez-vous autour de la table. L'union, parlez-en !

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Publié par Marc Vuillemot - dans Idées et politique générale
24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 08:19

http://www.vd.ch/uploads/RTEmagicC_etrangers.jpg.jpgDevant 3000 maires réunis à l’Elysée, le Président sortant, fustigeant la « proposition hasardeuse » des socialistes, explique qu’il « croit depuis longtemps que le droit de voter et le droit d'être élu dans nos territoires doit demeurer un droit attaché à la nationalité française. »

C’est FAUX. A trois reprises il s’est prononcé pour.

En 2001, dans « Libre » (Fixot Editions), il écrivait : « J’avoue ne pas être outrageusement choqué par la perspective de voir des étrangers, y compris non communautaires, voter pour les scrutins cantonaux et municipaux. À compter du moment où ils paient des impôts, où ils respectent nos lois, où ils vivent sur notre territoire depuis un temps minimum, par exemple de cinq années, je ne vois pas au nom de quelle logique nous pourrions les empêcher de donner une appréciation sur la façon dont est organisé leur cadre de vie quotidien. »

Le 25 octobre 2005 sur France 2, il affirmait : « Je suis favorable au droit de vote aux élections municipales des étrangers résidant en France depuis plus de 10 ans, respectant nos lois, payant leurs impôts et ayant des papiers. »

Le 24 avril 2008, lors d’une interview présidentielle diffusée sur toutes les chaines, il réaffirmait être « favorable au droit de vote de étrangers aux élections locales à titre intellectuel » mais il regrettait de ne pas « avoir de majorité pour le voter ».

Pour le Président sortant, notre proposition « présente le risque de diviser profondément les Français au moment où plus que jamais nous avons le besoin de nous rassembler."

C’est FAUX. Cette question rassemble une majorité de Français. Dans un sondage Harris Interactive pour la Lettre de la Citoyenneté publié le 4 novembre 2011, 59% des Français se déclarent favorables à l’extension du droit de vote aux étrangers non-membres de l’Union Européenne vivant dans le pays

Ce n’est pas la gauche qui divise les Français. C’est M. Sarkozy et l’UMP. Avec le vote de 6 lois sur l’immigration et l’asile en 5 ans, la création d’un ministère de l’immigration et de l’identité nationale comme si l’une menaçait l’autre, les atteintes répétés – devant le Pape à Rome et le roi d’Arabie Saoudite à Ryad – à la laïcité, le scandaleux discours de Grenoble qui lie immigration et délinquance sans oublier les colloques déguisés de l’UMP sur l’Islam et les apéritifs « saucisson-vin rouge » de la « Droite populaire », c’est Sarkozy et la droite qui divisent le pays.

Pour justifier sa position, M. Sarkozy explique "que les citoyens de l'Union européenne résidant en France peuvent participer aux élections municipales et aux élections européennes [car] nous avons une communauté de destin".page1image26632

Selon lui, les étrangers installés durablement sur notre territoire ne partageraient pas avec nous une « communauté de destin ». Chacun comprend que c’est FAUX. Les résidents étrangers de longue durée participent à la vie de la cité. Ils y demeurent, y travaillent et y acquittent des impôts. Leurs enfants, souvent nés en France, vont à l'école publique. Ils sont parties prenantes de la construction de l’avenir de notre pays.

En outre, leur accorder le droit de vote pour les élections locales, c’est faire le choix de l’intégration républicaine et de la cohésion nationale. C’est faire le choix du rassemblement. Une « communauté de destin », pour reprendre le terme de M. Sarkozy, ce n’est pas quelque chose qui se constate. C’est quelque chose qui se construit. Le droit de vote aux élections locales est un acte fort qui irait dans ce sens.

De nombreux pays européens l’ont compris depuis longtemps. L’Irlande depuis 1963, la Suède depuis 1975, le Danemark depuis 1981, les Pays-Bas depuis 1983 mais aussi la Belgique, le Luxembourg, ou encore plusieurs cantons suisses octroient le droit de vote aux élections locales aux étrangers qui résident sur leur territoire. Les constitutions espagnole et portugaise prévoient que le droit de vote peut être accordé aux étrangers sous réserve de réciprocité. Le Royaume-Uni accorde le droit de vote aux élections locales aux ressortissants de tous les États membres du Commonwealth résidant sur son territoire. Pour quelles raisons refuser cette avancée démocratique réalisée par la majorité de nos partenaires européens ?

François Hollande et le Parti socialiste :

  • proposent d’accorder le droit de vote et d’éligibilité aux étrangers résidant depuis plus de 5 ans sur le territoire et bénéficiant de titre de séjour à toutes les élections locales.

  • soutiennent la proposition de loi constitutionnelle examinée au Sénat le 8 décembre dernier qui créée ce droit. 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Idées et politique générale
28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 16:26

http://www.congres-medical.com/medias/Image/Guide/Autres/20110217033148_AssembleeNationale_Paris.jpgQuoi ??!! J’apprends que, pour les élections législatives de 2012, les accords intervenus entre certains partis de la gauche et de l’écologie, dont le mien, pourraient être... « à sens unique ».

Comprenez que, si mon parti, le PS, s’engageait à soutenir un candidat investi par un autre parti partenaire en ne présentant pas lui-même de candidat dans telle circonscription, eh bien, dans telle autre circonscription, tel parti partenaire ne serait pas tenu, en réciprocité, de soutenir un candidat socialiste, qui pourrait ainsi devoir affronter un candidat d’un autre parti de gauche ou écologiste pourtant signataire des accords nationaux.

Il faut arrêter !

C’est un élu local qui s’exprime là, animateur d’une majorité municipale riche de sa diversité de six mouvements politiques dans une commune qui n’est pas des moindres du Var. Une majorité qu’il n’est pas toujours simple de mettre en synergie, mais qui est en quête permanente du compromis utile.

Un élu local qui, en accord avec ses idées et les orientations arrêtées par le PS, n’est pas candidat à l’élection législative, refusant un cumul avec un mandat de parlementaire pour totalement se consacrer à ses obligations locales.

Mais un élu qui ne peut se résoudre à l’idée que les partis de la gauche, de la social-démocratie au communisme, en passant par l’écologie politique et le radicalisme, ne pourraient s’imposer les conditions de candidatures uniques, surtout là où le risque est réel que notre peuple ait seulement à choisir au second tour entre droite et extrême droite.

C’est pourquoi je demande solennellement à EE-LV, au MRC, au NPA, au PCF, au PG, au POc, au PRG, au PS, et à tous les mouvements politiques républicains qui veulent offrir une alternance crédible à la politique d’aujourd’hui, là où existe l’éventualité de l’élection d’un député d’extrême droite, ou simplement d’un choix entre UMP et FN au deuxième tour, de suspendre leurs processus de désignations de leurs candidats respectifs.

C’est le cas dans la 7ème circonscription du Var. Et je veux bien, modestement mais fort de ma propre expérience, aider à une « mise autour d’une table » de tous ceux qui veulent croire, dans l’adversité d’une crise majeure, aux atouts que représenterait une nouvelle majorité parlementaire plurielle, cohérente et solidaire, proposant une autre voie que l’ultra-libéralisme dont notre peuple subit les affres au quotidien.

Pour les plus humbles de nos concitoyens comme pour les classes moyennes qui sont à la peine aujourd’hui, et même pour les « petits patrons », ces acteurs économiques majeurs, loin d’être des nantis, qui ne savent plus à quels saints se vouer face à l’immaitrisable capitalisme financier, les enjeux de personnes et de pouvoirs presque « claniques » pèsent bien peu face à l’espérance possible de lendemains moins rudes que pourrait offrir une politique économique, sociale, environnementale et culturelle raisonnée, fondée sur les simples valeurs républicaines durement ébranlées aujourd’hui.

Ne pas tenter l’émergence, pour les législatives, d’une candidature unique de la gauche, de l’écologie, et des valeurs républicaines, serait une belle ânerie. Chez nous, les questions du maintien des services publics, dont la maternité, des transports urbains et régionaux, d’une gare multimodale de l’ouest de Toulon, de l’accès au logement pour tous, de l’urbanisation maîtrisée, sont autant de sujets qui doivent rassembler la gauche. De grâce, posez-vous, parlez-vous. Il est encore temps.

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