30 janvier 2010 6 30 /01 /janvier /2010 20:05
http://www.meretmarine.com/objets/500/15588.jpgPendant que nos camarades engagés autour de Michel Vauzelle, ce samedi, s'employaient sur le marché de La Seyne à diffuser à nos concitoyens le document faisant le bilan de la mandature régionale qui s'achève, Raphaëlle Leguen, première adjointe chargée, entre autres, des questions liées à la Mer, Patrick Valle, adjoint délégué, aussi entre autres, aux relations avec la Marine Nationale, et moi-même, participions à la cérémonie d'installation, dans le cadre enchanteur du Fort Saint-Elme, de la Préparation Militaire Marine que la Ville de La Seyne parraine.

L'occasion pour moi de faire partager aux jeunes volontaires, et, du même coup, à la centaine de personnes présentes, leurs familles et amis, les cadres de la Marine Nationale, et les anciens combattants, quelques réflexions sur les enjeux de la défense nationale.

Certains l'oublient trop souvent : si La Seyne est depuis toujours une terre d'accueil de travailleurs, de retraités et de visiteurs de tous les coins de France et d'ailleurs, elle l'est aussi pour les milliers de personnels de la Marine Nationale qui s'y installent, ne serait-ce que le temps de leur affectation dans l'une ou l'autre des bases d'alentour. Ce sont pour moi des familles de citoyens qui comptent.

Donc, voilà, ci-dessous, les quelques mots que j'ai prononcés à l'adresse de ces jeunes gens et jeunes filles...

"La préparation militaire est un engagement personnel, une décision importante. Dans cette préparation, le mot
militaire
interroge…

"Oh ! Je sais que nombre d’entre vous ne souhaitent pas obligatoirement se destiner à une carrière professionnelle ou même une activité de réserviste.  Mais il restera, j’en suis sûr, une première expérience instructive et enrichissante.

"Le terme militaire, ça demande un supplément d’explication. En effet, dans l’esprit de beaucoup, spontanément, on pense d’abord à la guerre et aux armes.

 

"Or les forces armées, depuis Valmy et la proclamation de la République le lendemain de la célèbre bataille qui s'y déroula, sont une émanation du peuple souverain. Les forces armées protègent et défendent la démocratie, les forces armées promeuvent les valeurs de partage ; ainsi, la force ne doit être qu’un ultime recours.

"C’est pourquoi, en France en particulier, un lien indéfectible unit Armée et Nation.

"Nous vivons dans une France au sein d’une Europe à 27 pays membres. Du coup, la question de la Nation, donc celle de la Nationalité, - moi je ne parle jamais... d'identité nationale -, ces questions se posent dans des termes nouveaux.

"Les frontières physiques n’arrêtent plus depuis longtemps les idées.

 

"Dans ce nouveau monde où les technologies de l’information sont omniprésentes,

"...où l’économie est mondiale, dans une société où les lignes bougent sans cesse,

"... dans un monde où le mur de Berlin est tombé voilà plus de vingt ans, où la République Populaire de Chine joue dans la cour du capitalisme, où les conflits classiques territoriaux cèdent aux conflits interethniques, - en véhiculant de façon la plus détestable la notion de Nation -,

"... dans un monde où intervient un nouveau rapport du faible au fort avec son cortège d’agressions aveugles, d’attentats, de prises d’otages,

"... où le terrorisme est désormais un danger majeur,

"... dans ce nouveau monde, nous devons nous interroger : « Que défendons-nous ? ». C'est d'ailleurs à l'ordre du jour de votre formation, sous l'intitulé "les enjeux de la défense".

"La question est d’importance. Et, même en temps de paix, elle influe sur notre quotidien. Le budget de la défense est conséquent, près de quarante milliards d’euros ! Le troisième budget de l’Etat.

"Et je voudrais ici vous dire en quoi, selon moi, ce mot militaire, dans ce nouveau contexte, est bien plus complexe que sa réduction à l’art de la guerre.

 

"La construction européenne éclaire donc d’un jour nouveau les relations entre Armée et Nation.

"La France est membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU et, longtemps, elle a milité pour que les Européens assurent leur défense indépendamment des Etats-Unis.

"Or, en 2009, elle a fait volte face et réintégré le commandement militaire de l’OTAN. Sa position est désormais de créer un pilier européen au sein de l’organisation atlantiste.

"Les nouvelles données géopolitiques, la fin de la guerre froide et les guerres du Golfe, des Balkans, du Rwanda, ou d'ailleurs, ont conduit à de nombreuses revisites du rôle de l’armée française. Et même de son organisation.

"À cela il faut ajouter la suppression du service militaire en 1996. Le pays a souhaité une armée de professionnels. De 300.000 hommes on passera en 2014 à 100.000, dotés d’équipements performants et onéreux.

"Dans cet environnement, je rêverais d’une Europe qui parle d’une seule voix. Elle essaie de se doter d’institutions qui iraient dans ce sens. Mais on a vu les soubresauts pour arriver au récent traité de Lisbonne, pour finalement accoucher d’un exécutif à trois têtes qui déclenche, en plus, par le choix des personnes, le plus grand scepticisme des commentateurs les plus modérés.

 

"Sur le plan militaire, je vois mal partie l’unification européenne. Bien sûr, la démarche volontariste franco-allemande de l’Eurocorps et d’un Conseil de défense commun est louable, mais les mêmes causes produisent les mêmes effets.

"Chaque pays de l’Union continue d’obéir à une logique propre, créant de puissantes contradictions, et on l’a vu avec la guerre en Irak ou la stratégie à adopter en Afghanistan.

"Dans le même temps, le vrai paradoxe est que les militaires sont employés, le plus souvent, à tenter de maintenir la paix ou de créer les conditions de son établissement ! Mais, pour une part du peuple afghan, par exemple, nos troupes sont perçues comme des forces d’occupation et plusieurs de nos soldats y ont laissé la vie. Ça, c'est une réalité.

"Lorsque l'on sait, en plus, que depuis les Romains, les stratégies de domination s’appuient sur trois axes : le militaire, mais aussi le culturel et l’économique. Aïe ! Ça devient plus compliqué…

"Quelle va être la dimension culturelle dans l’implication des armées ? Quelles valeurs vont-elles véhiculer ? Quel rapport de force vont-elles instituer ? La question militaire rejoint un choix de civilisation.

"Vous voyez, ce mot, militaire, est porteur d’un sens qui va au-delà de marcher au pas, de manipuler des armes et d'entretenir sa forme physique et mentale pour accomplir une mission.

"Et, du coup, vous comprenez aisément que le lien primordial que j’évoquais au début de cette intervention est, finalement, le seul qui me préoccupe.

 

"Le rapport entre le citoyen et le soldat. Il est d’une importance capitale : l’un, le soldat, est forcément subordonné à l’autre, le citoyen, dans une nation démocratique.

"Tous nos actes ont un sens.

"Le fait de s’engager dans la préparation militaire, ici la préparation militaire marine, et de ne pas vouloir être forcément militaire, n’est donc pas une contradiction. Elle marque, au contraire, la volonté d’un engagement citoyen au bénéfice des autres.

"Dans un esprit de responsabilité, de mesure, vos instructeurs cherchent à fortifier votre quête de justice plutôt que la recherche de la force.

"Vous avez choisi de vous former en citoyens actifs, de mettre en pratique un esprit de civisme, de solidarité, de camaraderie. Ce sont ces valeurs militaires qui importent.

"J'en suis sûr, vous quitterez cette préparation plus respectueux d’autrui, plus sensibles à la sécurité des biens et des personnes, titulaires d’une attestation de premiers secours, informés de l’organisation générale de la défense, et de bien d’autres choses.

"C’est donc en défenseurs de valeurs démocratiques, dans le maintien des libertés, - une défense pour vivre ensemble, sans repli - que vous poursuivrez votre vie civile ou… pour certains, que vous embrasserez une carrière militaire, si c’est votre choix.

"Vous vous installez dans ce cadre magnifique qui doit vivre, ne serait-ce que pour continuer à préserver son environnement exceptionnel, qui prouve par lui-même ce lien ouvert entre l'armée et le peuple de notre pays, avec les activités qui y trouvent place depuis des années : les loisirs des temps libres des enfants, les chantiers d'insertion par l'activité économique de l'association Tremplin à côté, et vous aujourd'hui.

"Vous garderez, j’en suis certain, un souvenir fort de cette aventure structurante.

"Et il me reste à vous remercier, ainsi que les Autorités de la Marine, de votre présence constante lors des cérémonies commémoratives qui se déroulent à La Seyne, participant, là encore, au travers du devoir de mémoire, à renforcer ce lien qui doit demeurer indéfectible entre l'armée et notre peuple souverain.

"C'est beau. Et ça, c'est la République qu'on aime."
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Publié par Marc Vuillemot - dans Idées et politique générale
11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 06:37
http://solimages.arkasdogs.com/Six-Fours-La-Seyne/Paysages/toulon/neige13.jpgFin d'année 2009 sur les chapeaux de roues. Début de l'an neuf non moins actif. Accès internet mystérieusement en souffrance pendant plusieurs jours. Résultat... ce blog au point mort pendant près de trois semaines ! Que mes visiteurs réguliers (et les autres aussi) me pardonnent.

Nous avons cette année opté pour des cérémonies de voeux "sans grand tralala", avec de modestes buffets confectionnés avec brio par les personnels communaux, mais au plus près des résidents de nos quartiers, avec un rendez-vous en centre-ville, à la Bourse du Travail, un autre aux Sablettes, sous le chapiteau de la Circoscène, et un troisième à Berthe, au centre culturel Henri-Tisot. Sans compter la traditionnelle rencontre avec les employés communaux, venus nombreux vendredi à la salle Maurice-Baquet et les voeux de Toulon Provence Méditerranée à l'Hôtel de l'Agglomération à Toulon.

C'est de mise en cette période de début d'année. On fait le point. Et on se relance. Je vous livre ci-après mes propos que j'ai tenus à nos concitoyens, corps constitués, acteurs économiques et associatifs, et membres des Conseils des Quartiers. Ce que j'ai exposé aux fonctionnaires communaux fera l'objet d'un autre article.

Je suis très heureux de me trouver parmi vous aujourd'hui.


Et c'est bien cela, le premier but d'une cérémonie de vœux : être ensemble, échanger des nouvelles, tenter de partir ensemble d'un bon pied vers la nouvelle année.

http://www.lecyclo.com/leblog/wp-content/uploads/2009/10/ultimatum-climatique-copenhague-2009.jpgUN CONTEXTE GÉNÉRAL DIFFICILE...

Oh, ce n'est pas que le contexte national et international nous incitent à un optimisme béat. Les menaces qui pèsent sur la planète n'ont d'égal que l'incapacité des grandes nations à rompre avec tous les égoïsmes. La fracture entre pauvres et riches ne cesse de se creuser, à l'échelle nationale comme dans le monde. Et le résultat récent du sommet de l'ONU sur le climat, à Copenhague, ne sera pas à inscrire au palmarès des grands actes politiques des pays les plus riches.

Les solutions à la crise ne sont manifestement pas trouvées dans la solidarité, dans un meilleur partage des richesses, dans un nouvel essor donné aux services publics. Les attaques contre ceux-ci sont incessantes, inédites, profondes, alors même que le G20 et le Président de la République lui-même semblaient vouloir remettre à la mode l'intervention de l'État comme signal d'un regain de souci de l'intérêt général. Ça n'aura pas duré longtemps.

Ici même, en France, on nous parle de la Nation, mais à la seule aune de ce que serait... son identité.

Où en est-on aujourd'hui des grandes initiatives publiques, solidaires, nationales, lancées après la Libération dans l'élan du Conseil National de la Résistance ?

Au lieu de sauvegarder et développer la sphère publique de la Nation, porteuse des valeurs d'une identité forgée à ces feux de la République que bien des peuples du Monde enviaient encore naguère à notre France, ce sont des pans entiers de l'activité humaine qui se distancient de l'Égalité et de la Fraternité, et sont soumis à la seule règle du marché, si tant est qu'on puisse parler de "règle" en ce domaine : c'est la santé, le logement, la culture, l'éducation, l'énergie et tant d'autres...

Et pour nos collectivités locales ? Nous assistons, hélas, à un projet législatif de retour en arrière sans précédent avec une réforme annoncée qui augure de moins de Liberté, par moins de moyens avec la disparition de cette taxe professionnelle qui risque de n'être compensée que par... un effort accru demandé aux citoyens.

J'arrête là mon énumération du contexte dans lequel s'ouvre l'année nouvelle.

NOTRE VILLE EN COMMUN...

http://www.printempsdelaconvivialite.com/photo/537572-656624.jpgEt puis, aujourd'hui, comme pour toute l'année qui s'annonce, mon message n'est certainement pas que nous nous en tenions à un constat amer et impuissant, mais plutôt une analyse lucide qui nous oriente vers l'action. Donc vers l'avenir.

Pour notre ville, le tableau est, comme partout, contrasté, avec ses points noirs et ses raisons d'espérer.

Nous commençons donc l'année par un moment de convivialité. Convivialité, au sens fort et premier de "vivre ensemble". D'ici, à Berthe, jusqu'à à Saint-Elme, nous avons cette ville en commun. Nous la vivons tous de manière différente, mais c'est elle qui nous rassemble.

Cette année, nous avons voulu rapprocher de nos quartiers ces rencontres de Nouvel An. Parce que, au moment où on peut craindre, justement, que les décisions politiques s'éloignent de plus en plus des citoyens, il faut, à mon sens, rapprocher ceux qui se sont vu confier cette charge du pouvoir des citoyens que vous êtes.

Vous le lisez derrière moi : "2010 sera l'affaire de tous".

Pourquoi avons-nous choisi cette phrase pour résumer le sens de ces vœux ?

http://farm4.static.flickr.com/3001/3020921944_c409f5fdd6.jpgLA DÉMOCRATIE LOCALE

Parce que nous ne croyons pas que la gestion d'une ville, d'une collectivité, au sens de projet collectif, puisse se faire sans ses citoyens. Être contraint de rappeler ce principe dans une démocratie est un peu étrange en soi. Mais, hélas, la co-gestion, la gestion avec les gens, sans nous dédouaner de nos responsabilités d'élus, cela va de moins en moins de soi.

C'est tout le sens de cette expérience des Conseils de quartiers qui a pris son rythme en 2009. La Démocratie Locale était l'un de nos engagements premiers à traduire dans les faits.

Je ne vais pas vous en infliger un bilan exhaustif, mais je voudrais partager avec vous une appréciation. Je pense qu'on peut toutes et tous en convenir, la démarche est intéressante. La manière dont nous pratiquons est-elle toujours satisfaisante ? Là, certainement pas. Mettre en place définitivement des Conseils de quartiers dignes de ce nom, pleinement efficaces, qui trouvent parfaitement leurs marques, en complément des structures représentatives existantes - et primordiales – que sont les CIL et les associations... tout ça n'est pas une mince affaire.

Je compte sur vous pour faire vivre ces conseils de quartiers, mais aussi les critiquer, de façon constructive, comme vous savez le faire, dans leurs buts comme dans leurs méthodes.

Je sais que le travail entrepris dans ces instances commence à porter ses fruits. Différentes commissions où vous vous impliquez concrètement traitent ici ou là de sécurité, d'animation, d'aménagements, de transports, de dénomination des voies... et j'en passe. Il faut continuer.

Les premiers pas sont déjà la démonstration de l'engouement de nombre de Seynoises et de Seynois à œuvrer pour leur ville et pour faire évoluer leurs conditions de vie. C'est pour cela qu'il ne faut pas que ce soient des heures en l’air, alors que celles et ceux qui y participent le font en plus de tous leurs engagements, familiaux, professionnels, associatifs, bénévoles…

Je souhaite donc que ce que chacun de ceux qui s'y impliquent apporte à la ville soit l’objet de toutes les attentions des élus et des services.

De notre côté, nous mettrons dans quelques jours en place un nouveau service appelé "Gestion de Proximité Seynoise". Cette gestion urbaine de proximité, ce n'est rien d'autre qu'une structure nouvelle, au sein de nos services municipaux, qui devra jouer un rôle de coordination, d'information, de veille, d'alerte, afin que, peu à peu, les problèmes qui se posent dans les quartiers de la ville, au quotidien, soient gérés avec réactivité, en temps et en heure. À vous, dans les semaines et les mois qui viennent, de nous dire si cela avance. Le chantier est immense. Mais, croyez-le, je m'en soucie quotidiennement.

Et la gestion ensemble, c'est aussi vous tenir informés des grands dossiers qui structurent notre ville. Aujourd'hui en est l'occasion. Je ne voudrais en éluder aucun, mais je me tiendrai à ce qui me paraît être l'essentiel des préoccupations dont vous me faites part tous les jours.

http://medias.explor.immovision.com/photos/p0/12125/271vm01.jpgLA MER, D'ABORD...

Vous le savez, le 22 décembre dernier, nous avons octroyé un nouveau délai de trois mois au délégataire de la réalisation et de l'exploitation de notre port de plaisance pour le lancement du chantier. Nous avons voulu donner une chance supplémentaire à un projet qui est essentiel pour le développement de notre ville.

Parce que la mer, avec le pôle de compétitivité mondial de Brégaillon, qui est dédié à l'exploitation scientifique, technologique, et à la valorisation économique de ses ressources, avec l'économie balnéaire, de la plaisance et du nautisme, avec l'accueil des yachts de haute plaisance que nous sommes les premiers à envisager comme un vrai potentiel pour la ville, avec l'accueil des croisières – 63 escales déjà assurées en 2010 pour des paquebots parmi les plus grands du Monde, la mer, c'est clair, c'est notre avenir.

C'est l'une des raisons pour lesquelles nous n'avons pas hésité à jouer du symbole et faire revenir l'arrivée à La Seyne du Tour de France à la Voile. Nice était pressentie. C'est finalement le succès de l'an passé qui a convaincu les organisateurs de revenir en 2010. Et cette fois, mes collègues de TPM ont compris l'enjeu, et participeront à l'accueil de cette compétition qui renforce le rayonnement, non seulement de notre commune, mais de toute la rade de Toulon.


http://terresacree.org/images/embouteillages4.jpgLE STATIONNEMENT URBAIN.
..

Là encore, la délégation de service public pour 32 ans à un opérateur privé est apparue à d'autres comme une panacée. On a vu qu'il n'en était rien. L'entreprise a unilatéralement fait interrompre le chantier des Esplageolles. Sans nous en avertir. Nous l'avons fait constater par huissier. Aujourd'hui, nous sommes dans la dernière phase d'une négociation avec elle pour que notre ville sorte de ce blocage par le haut et au plus grand bénéfice de ses habitants et des acteurs de son centre ville. Car c'est bien là l'enjeu : faire décoller notre centre ancien et, au-delà, l'ensemble de la commune.

Sur ce sujet, s'il nous arrive d'être avares en informations, c'est qu'il n'est pas question de dévoiler les détails d'une négociation pour ne pas courir le risque de la faire échouer. Je sais que chacun le comprendra. Mais, sachez-le, c'est tous les jours que nous travaillons à ce dossier majeur.

http://www.ademe.fr/htdocs/publications/lettre/05/images/collectivites01.jpgLES PROJETS STRUCTURANTS...

Et, pareillement, nous travaillons jour après jour à des dossiers tels que le Casino, qui assurerait des retombées financières pour la ville et la prise en charge de la construction d'une salle de spectacles et de conférence dont nous avons tant besoin pour notre activité culturelle et sociale, mais que nous n'avons pas les moyens de réaliser par nous-mêmes.

Quant à l'aménagement de l'atelier mécanique en espace commercial, de loisirs, de culture et de mémoire, il suivra la construction du port de plaisance. Dans tous les cas, ce sont là des projets structurants sur lesquels nous ne transigerons pas. Ils doivent aboutir.

http://offensivesocialiste.files.wordpress.com/2009/11/080401_servicepublic1.jpgET LES SERVICES PUBLICS...

Comment ne pas les penser dans ce qui fait le cœur de l’identité de notre pays, au moment même où l’on s’acharne à démontrer avec force qu’ils sont inopérants avant de mieux les vendre morceaux par morceaux.

Nous ne voulons pas d’un service assuré seulement pour ceux qui auraient les moyens d'y accéder. La démonstration de la qualité d’un service public, le même pour chacun sur l’ensemble d’un territoire, n'est plus à faire. C’est pourquoi, forts de plus de 6000 signatures recueillies à ce jour pour la sauvegarde de la maternité à La Seyne, nous agirons le 15 et le 21 janvier prochains, en accord, notamment, avec les syndicats hospitaliers, en appelant aussi tous les signataires, et tous nos concitoyens conscients de l'importance de l'enjeu, à se joindre à nous.

Nous ne défendons là pas un privilège, loin de là. Nous résistons à l’idée que l’État consente à se dessaisir ainsi de ce qui fait le socle de notre République : un édifice de solidarité. Car on ne peut pas demander à des populations d'accepter de ne pas bénéficier de réponses de proximité à leurs besoins. D'autant moins que c'est souvent vital, au-delà du service rendu, pour la vie économique et sociale du quartier ou de la commune où s'exerce ce service.

http://img.over-blog.com/190x280/0/22/48/96/republique.jpgL'ÉQUITÉ RÉPUBLICAINE

Les conditions sont dures. Nous en mesurons chaque jour les réalités et nous sommes loin d'être tirés d'affaire. Mais la situation est plus rude encore lorsque des décisions sont prises en fonction de logiques politiciennes qui s'expriment au mépris de l'intérêt général et de l'équité républicaine.

C'est ce qui s'est passé, j'en suis convaincu, pour le projet de rénovation de notre centre ancien, rejeté par le Ministère en charge du Logement malgré les excellentes évaluations qu'il avait obtenues de la part de la commission chargée de son instruction, le plaçant parmi les dossiers les plus prioritaires et les mieux construits, loin devant d'autres qui, eux, ont été retenus et financés.

C'est injuste mais nous ne renoncerons pas. Et cette façon de procéder est exactement ce que nous, nous ne ferons pas. Car ce n’est pas l’opinion que je me fais de l'action politique. Nous, les citoyens seynois, nous ne devons pas oublier qui nous sommes, forts de nos diversités, d’opinions, d’origines, forts de notre liberté d’expression, forts d’une laïcité préservant un espace public respectueux de chacun d’entre nous, et assurant par ailleurs, bien sûr, une sphère privée garante des libertés, tant de croyances que d'opinions. Et nos concitoyens, dans leur diversité, ont exprimé une volonté de changement vers, simplement, plus de considération et d'égalité, et j’espère y répondre chaque jour.

http://www.gedinne.be/assets/images/urbanisme.jpgUN URBANISME MAÎTRISÉ

C'est d'ailleurs dans cet esprit de respect de notre peuple seynois qu'a été engagée la révision de notre Plan Local d'Urbanisme qui va, enfin, aboutir en 2010. C'est un rude et long chantier qui était une nécessité pour préserver la qualité de vie de chacun, autant que l'avenir et l'attractivité de notre ville.

Nous disposerons dans quelques mois de prescriptions d'urbanisme qui nous permettront d'avancer à notre rythme, de respecter l'environnement et les modes de vie de chaque quartier, et d'assurer les réalisations des équipements nécessaires à une évolution maîtrisée de La Seyne. Il n'aura certes pas été possible de faire machine arrière sur ce qui était déjà engagé et nous tentons, même si c'est souvent difficile, d'amortir les impacts des mutations urbaines imposées antérieurement à certains de nos quartiers.

LA RÉNOVATION URBAINE

Et c'est toujours dans cette même approche de solidarité communale que les résidents de notre grand quartier Berthe, plus du quart de notre population, voient la ville poursuivre l'effort engagé pour sa rénovation. Nous tenons le rythme des constructions des 850 logements neufs, couplées aux démolitions d'autant d'habitations les plus indignes. Nous engageons ces prochaines semaines la réhabilitation de 2500 autres logements. Nous poursuivons l'aménagement d'espaces de vie "résidentialisés" et d'équipements collectifs, à l'image de la future médiathèque dont les travaux vont commencer sous peu, de la rénovation complète de l'espace culturel Tisot, ou de la crèche du "Petit Monde". Et, pour autant, il reste que des milliers de foyers, et pas seulement parmi les plus humbles, demeurent en quête d'un logement accessible au regard de leurs revenus, pour ceux qui en disposent, et a fortiori s'ils n'ont pas – ou plus - accès au travail.

http://www.residence-chene-or.com/pix/tofslideactu8_big.jpgTOUS LES QUARTIERS

On me dit parfois que les maires se penchent trop sur le Nord et le centre de la commune. C'est vrai que les difficultés sociales s'y concentrent et que les efforts doivent y être constants. Mais la solidarité communale, c'est toute la ville. Et c'est pourquoi nous ne ménageons pas nos efforts, malgré les difficultés, avec le Conseil général et l'agglomération, pour faire avancer le projet de rénovation de la corniche de Tamaris, des ports de Saint-Elme et de la Petite Mer, la réalisation de nouvelles lignes maritimes de transports en commun rapprochant notre Sud de notre centre, ou l'animation sociale avec le Centre de Loisirs du Parc des Sablettes qui est loin d'être exploité comme il le faudrait.

http://www.mediaslibres.com/tribune/public/societe/vivre-ensemble.jpgLA VIE SOCIALE

Parce que, dans toute la ville, chacun, jeune ou ancien, a droit à son épanouissement et à la prévention de l'enfermement. C'est pour cela, d'autant plus, qu'il nous faut soutenir l'effort que mènent, inlassablement, les associations de la commune. Pour le citoyen que je suis, formé à l'activité publique au creuset de la vie associative, ce fut un vrai crève-cœur d'avoir dû être, en 2009, le premier maire depuis la Libération à se résigner à diminuer le budget dédié aux actions des associations, dans une proportion identique à la réduction du train de vie des services de la commune (ce qui explique, d'ailleurs, la modestie de nos réceptions de voeux).

Je veux redire aujourd'hui combien l'engagement associatif au service des autres, dans le sport, dans la culture, dans l'animation en faveur de la jeunesse ou des anciens, pour la mémoire, pour l'environnement et le cadre de vie, pour la santé ou la solidarité, demeure pour nous, aux côtés des services publics, la deuxième clé de voûte indispensable à l'épanouissement et au maintien d'un lien social gravement distendu par la société d'aujourd'hui.

Il est à craindre que les temps s'assombrissent pour les associations si la réforme en projet des institutions ôte aux Départements et aux Régions les compétences qui les autorisent aujourd'hui à soutenir leurs actions. Je veux dire aux dirigeants associatifs tous nos encouragements et toute notre détermination à rechercher avec eux les voies de la mutualisation des ressources pour leur permettre de continuer leurs activités essentielles.

Voilà...

Être plus à l’écoute, poursuivre une participation ouverte aux habitants dans tous les quartiers,
servir l'intérêt général, maintenir la solidarité et la prise en compte de tous, valoriser une ville et la rendre attractive et vivante, accompagner les acteurs économiques et sociaux, développer des projets structurants et bénéfiques pour la population, autant de pistes utiles sur lesquelles nous voulons continuer d'avancer.

Je formule le vœu que la solidarité prenne le pas sur la charité, que l'action collective, citoyenne, prenne le pas sur le repliement égoïste sur l'individu. Nous mettons l'accent sur la démocratie locale, sur la transparence dans la gestion et la priorité à l'intérêt public. Nous assainissons les finances pour ne pas hypothéquer l'avenir, et, au contraire, garder intact l'espoir.

Il y a du travail, beaucoup de travail à faire pour que La Seyne, dans son environnement intercommunautaire, prenne enfin son envol.

2010 sera une année charnière sur bien des dossiers. Je vous souhaite, je nous souhaite à toutes et tous, de l'énergie et de la détermination !

J'adresse à tous mes vœux de santé et de bonheur !






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Publié par Marc Vuillemot - dans Idées et politique générale
2 décembre 2009 3 02 /12 /décembre /2009 06:15
Avec Michel Vauzelle, président de la région Provence Alpes Côte d'Azur, et Patrick Martinenq, conseiller général de La Seyne, nous nous sommes sentis un peu... disons... isolés, parmi les nombreux élus présents au discours du Président de la République, mercredi dans l'enceinte des CNIM, l'entreprise industrielle phare du pôle de compétitivité Mer de La Seyne.

Car, en bon républicain, j'ai accueilli Nicolas Sarkozy sur nos terres seynoises. Et, franchement, j'ai failli être abusé dans les tout premiers instants de son propos sur la relance économique, présenté avec talent comme une évaluation objective des mesures mises en oeuvre depuis le début de la crise.

Mais j'ai vite été conforté dans l'impression que j'avais initialement : Nicolas Sarkozy, fait étonnant dans les annales de la République en période pré-électorale, est plus le chef d'un parti que le Président de tous les Français. Contrairement à ses prédecesseurs en pareil cas, il a choisi de s'impliquer lui-même dans la bataille des régionales et en fait un enjeu national.

Là où j'attendais avec quelque naïveté un propos utile sur la réindustrialisation, qui pouvait servir la cause de notre technopôle de la mer, j'ai entendu un pamphlet contre les collectivités locales qui, selon lui, sont fautives d'accroître les impôts ou de ne pas réduire le nombre de leurs fonctionnaires.

Rien sur le fait qu'elle jouent le jeu de la relance, comme, par exemple à La Seyne avec notre plan de rénovation urbaine qui place notre ville et son office public de l'habitat en position de premier donneur d'ordres varois pour les entreprises du bâtiment et des travaux publics. Pas un mot sur le fait que ce sont les régions, les départements et les communes qui assurent 73% de l'investissement public du pays. Et, ce faisant, sont les premiers contributeurs publics pour la défense de l'emploi.

Le Chef de l'État a le mérite d'avoir été clair et d'assumer avec courage son engagement. Il est en campagne pour les élections régionales. Raison de plus pour que la gauche resserre les rangs, parvienne à l'union, paufine son bilan et propose à nos concitoyens un bon projet de défense des valeurs républicaines.
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Publié par Marc Vuillemot - dans Idées et politique générale
20 novembre 2009 5 20 /11 /novembre /2009 07:11
Pour ceux qui n'ont pas pu lire la tribune qu'on m'a demandé de rédiger pour "La Marseillaise - Le Varois", parue ce jeudi, je la mets en ligne...

"Je me réjouis du récent sondage du Figaro plaçant Michel Vauzelle en tête au premier tour, gagnant au deuxième. Mais je me désole qu’aucune des autres listes de gauche, à l'exception de celle d'Europe Écologie, ne soit en capacité de participer au second tour dans une Union de la Gauche reconstituée.

 

"Posons un regard sur l’histoire. Elle ne représente ni des sermons à retenir ni des enseignements à reproduire, mais elle reste utile pour trouver des clés. La gauche est en vie. Elle se retrouve dans des fondements communs et des diversités, autant sur des sujets que sur des postures. Elle a couramment vaincu quand elle était en difficulté, parce que ça l’a conduite à se réunir.

 

"Souvenons-nous : l’affaire Dreyfus amena le bloc des gauches et la victoire de la République laïque ; le danger des ligues fascistes conduisit au Front populaire et ses progrès sociaux inédits ; les pouvoirs ultra dominants de l'UNR, puis de l'UDR, entraînèrent le Programme Commun, avec trois législatures aux effets significatifs pour notre peuple.

 

"Oui, ces temps sont révolus. Il serait insensé de les tirer de l’oubli tels qu'ils furent. Ce serait inadéquat. Mais rien n'interdit de marcher dans les traces de ce qu’ils ont d'actuel.

 

"Et ce qui a fait, justement, la force et la pertinence de la majorité régionale de la gauche unie depuis 1998, c'est la richesse de ses diversités. C'est efficace à la Région comme ça l'est dans les communes qui ont pris ce parti de l'unité. Pour gagner, bien sûr, mais surtout pour gérer. Et il n'est pas très difficile de s’entendre sur le bilan, donc sur le futur projet, dès lors qu'on a œuvré ensemble. Et qu'on continuera à le faire. Jusqu'en mars.

 

"Si la gauche peine à se persuader de ses potentialités de satisfaire aux défis de notre temps, à faire prospérer ses vues et faire vivre ses valeurs, elle n'est pourtant pas déconsidérée. Son bilan est reconnu. Ses responsables et ses partisans ne rencontrent pas d’aversion auprès de notre peuple.

 

"On ne devrait plus aujourd'hui tergiverser. La révision des politiques publiques, la réforme annoncée des collectivités au mépris de leur libre administration pourtant inscrite dans le marbre de la Constitution, leur étranglement financier prévu par la réforme fiscale, sont des atteintes jamais vues au modèle républicain français, au service public facteur d'égalité, et à la démocratie. Rien que ça doit suffire à nous réunir pour faire front.

 

"Dans le Var, c'est unie que la gauche a réalisé ses meilleurs scores. C'est unie qu'elle est lisible. Et voulue par notre peuple provençal."

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Publié par Marc Vuillemot - dans Idées et politique générale
19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 06:49
J'ai rendu ma rédac'.

On m'avait demandé de rédiger une tribune sur le thème "La gauche doit-elle partir unie au premier tour des régionales ?" pour la page mensuelle "Débats et opinions" du quotidien "Le Varois", édition départementale de "La Marseillaise". Le même devoir avait été demandé à Alain Bolla, secrétaire fédéral du PCF du Var, et à Philippe Chesneau, vice-président (Les Verts) de la Région Provence Alpes Alpes Côte d'Azur. Nous avons tous trois produit nos 2500 caractères, intervalles et interlignes compris. Et c'est paru ce jeudi, en page 5.

Je pourrais mettre en ligne mon texte, mais j'attendrai demain. Pour que mes visiteurs intéressés achètent, pour essayer, ce quotidien de la presse régionale qui, à mon sens, est trop méconnu de mes concitoyens varois. Pourtant, il est complémentaire de l'autre journal du coin, certes tout aussi intéressant pour les infos locales, sûrement plus "appétissant" avec ses jolies pages intérieures en couleurs, qui, lui, trône, bien visible, sur les présentoirs des maisons de la presse. Au point que beaucoup de Varois, et ne parlons pas de nos visiteurs, pensent que Var-matin est le seul représentant de la Presse Quotidienne Régionale dans notre coin de Provence.

Je pourrais estimer que c'est la "force de frappe commerciale" du groupe Lagardère auquel appartient Var-matin qui explique cet état de fait. C'est sûrement vrai, mais ça n'explique pas tout. Quand, il y a bien longtemps, "La Marseillaise" s'appelait ici "Le Petit Varois", elle comptait beaucoup plus de lecteurs qu'aujourd'hui.

Et, lorsque, en décembre 2006, le journal a lancé sa nouvelle formule, il a, de mon point de vue, raté le coche. Il aurait fallu, au lieu d'écrire un tout petit "Le Varois" en haut à droite (voir image ci-dessus), être plus audacieux et imaginer une mise en page plus... "varo-varoise". Les gens ne lisent que le gros titre "La Marseillaise" et croient que ce quotidien est un journal des Bouches-du-Rhône. Je l'ai d'ailleurs dit à son directeur de la publication, Paul Biaggini, et je m'étais même amusé à faire un montage pour montrer ce qu'aurait pu être la "une" du premier numéro varois de la formule inaugurée fin 2006 (voir photo ci-contre à droite). Sans succès.

En tous cas, longue vie à la presse quotidiene régionale. Et à ses diversités. L'information, plurielle, réactive, caustique lorsqu'il le faut, c'est un vrai bonheur pour la démocratie.
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Publié par Marc Vuillemot - dans Idées et politique générale
18 novembre 2009 3 18 /11 /novembre /2009 18:35
Fatigué. Je suis fatigué de les avoir entendus, les membres du gouvernement, venus en force au Congrès des Maires à Paris, défendre les uns après les autres, en séance plénière et dans les ateliers, avec une mauvaise foi sans commune mesure, leurs réformes de la décentralisation, des collectivités et de la fiscalité territoriale.

Fatigué et inquiet. Déjà que leurs sales projets vont nous faire faire un bond d'un siècle et demi en arrière pour nous ramener à la pire époque du régime de fer de Napoléon III, les villes pauvres (à double titre : pauvres, parce que sans argent dans les caisses communales, et pauvres, parce que habitées par un nombre significatif de familles pauvres qui ont d'autant plus besoin que leur ville pauvre s'occupe d'eux, avec le peu de moyens dont dispose une ville pauvre), les villes pauvres, donc, comme La Seyne, vont être les premières à être étranglées. La manoeuvre est inique. Elle vise à nous obliger à réclamer, ou bien avec docilité la tutelle d'un État omnipotent, ou bien la fusion de communes ou l'intégration dans des métropoles. Elle annonce les temps sombres d'un État qui mettra encore moins la main au porte-monnaie et qui commandera tout.

Fatigué et méprisé. Fait unique depuis logntemps, Sarkozy n'a pas daigné se déplacer pour l'ouverture de ce Congrès, ainsi que le font d'ordinaire les Présidents de la République. Il sait bien que ses réformes sont une insulte à la démocratie et à la Constitution républicaine. Je ne crois pas qu'il ait eu peur des milliers de maires rassemblés. Un homme comme ça n'a pas peur. Je crois qu'il nous méprise. Il méprise les élus de proximité que nous sommes. Il méprise les fondements de notre République. Il méprise le peuple de France.

Fatigué, mais pas coupable. Sarkozy et sa clique veulent faire croire aux Français que les élus populaires coûtent cher et ne servent à rien. Mensonge ! Nos indemnités représentent 0,017% du budget des collectivités. Près de 500.000 d'entre nous sont des bénévoles. Et nos communes, nos départements et nos régions assurent 73% des investissements publics  réalisés par nos entreprises pour notre économie nationale ! Et offrent du travail à près de deux millions d'agents qui investissent leur savoir-faire pour des services publics de proximité inédits dans le Monde.

Fatigué et triste de me sentir impuissant, comme mes milliers de collègues maires, de tous bords politiques, rencontrés au Parc des Expositions de la Porte de Versailles. J'en ai assez entendu. J'ai écourté mon séjour à Paris et j'ai sauté dans le TGV 6177 de 13 h 46.

Demain, au lieu de me faire du mal à entendre encore leurs sornettes hautaines, j'irai à la rencontre de mes concitoyens. Et je leur expliquerai ce qui se trame contre eux.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Idées et politique générale
14 novembre 2009 6 14 /11 /novembre /2009 09:47
Je suis signataire de l'appel que plusieurs maires de France lancent ce samedi, depuis Montpellier et à l'initiative de sa première magistrate, Hélène Mandroux, en faveur de l'ouverture du mariage aux couples homosexuels.

Dix ans après la promulgation du PACS (Pacte Civil de Solidarité), les mentalités ont évolué. La loi doit évoluer elle aussi. Nous unissons nos voix pour dire que le moment est venu de franchir une nouvelle étape en ouvrant le mariage aux couples de même sexe.

L’orientation sexuelle est une affaire privée. Elle ne peut en rien priver certain(e)s de nos concitoyen(ne)s de leur droit à s’unir comme tous les couples peuvent le faire.

Motivé par les principes d’égalité et d’universalité, valeurs fondatrices de notre République, cet appel s’inscrit donc dans le renforcement du pacte républicain, de la cohésion sociale et du vivre ensemble.

> L'appel en téléchargement
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Publié par Marc Vuillemot - dans Idées et politique générale
14 novembre 2009 6 14 /11 /novembre /2009 07:30
Après les positions de Joël Canapa, vice-président communiste de la Région Provence Alpes Côte d'Azur et conseiller municipal de La Garde, et d'Andrée Alberelli, conseillère régionale communiste seynoise, il se lève d'autres voix, chez nos partenaires communistes, pour plaider en faveur d'une union de la gauche dès le premier tour à l'occasion des élections régionales de mars 2010.

C'est le cas de Cécile Muschotti, benjamine du conseil municipal de La Seyne, chargée de l'insertion des jeunes, et responsable varoise du Mouvement Jeunes Communistes, qui m'a adressé la copie du communiqué qu'elle a remis à la presse locale, en m'autorisant à le publier sur ce blog :

"Les élections régionales de 2010 se déroulent à mi-chemin du quinquennat de Nicolas Sarkozy. C'est un moment important puisque nous allons y décider des orientations politiques de notre région.

 

"Nous sommes tous d'accord pour faire le constat d'un seul et même bilan désastreux : un chômage en augmentation, notamment pour les jeunes, les nombreux plans de licenciements, les fermetures d'usines, les inégalités et la pauvreté qui ne cessent d'augmenter, la remise en cause des droits des femmes, la détresse au travail, les atteintes aux libertés, la mal-vie dans les quartiers, la crise agricole et alimentaire... La liste est longue et bien douloureuse.

 

"Chaque région de notre pays s'inscrit dans un contexte qui lui est propre, il est donc essentiel de prendre en compte cet univers politique particulier. Il est évident et normal que chaque parti politique ait pris nationalement une décision concernant les stratégies à adopter pour les élections régionales de 2010. Chaque conseil national est conscient du cadre particulier de chacune de nos régions.

 

"Notre région Provence Alpes Côte d’Azur a donc son identité propre marquée par la présidence de Michel Vauzelle. Une présidence qui a su allier différentes politiques avec succès : je pense à la place des communistes, des verts, mais aussi bien évidemment à celle des socialistes, qui eux-mêmes comprennent des courants différents.

 

"Je parle de réussite quand je pense, notamment en matière d'éducation, au programme FAJE permettant aux jeunes diplômés, à travers de nombreuses réunions, de réussir leur première expérience professionnelle, je pense aussi au plan d'accompagnement à l'apprentissage, à la formation pour aider aussi bien les jeunes mais aussi les adultes sans-emploi à réussir leur insertion dans le monde du travail.

 

"Réussite aussi quand on parle de l'habitat de notre région où l'équipe de Michel Vauzelle a su entamer un véritable plan pour que le logement soit un droit pour tous et pour que l'aménagement de notre région vise à réduire les inégalités.

 

"La liste pourrait être très longue si je voulais énumérer tout le travail qui a été fait en matière de transport, de développement durable, pour la vie associative, pour l'agriculture, le tourisme, la culture, le sport... Et j'en passe !

 

"La fédération du Parti Communiste du Var a choisi de ne pas s'unir avec cette politique de Michel Vauzelle. Une décision, à mon sens, très dommageable pour nous tous. Il n'est pas question dans cette élection de faire une union simplement pour contrer la politique de Nicolas Sarkozy : l'union a un tout autre sens pour notre région Provence Alpes Côtes d’Azur.Alors, à la fois en tant que secrétaire adjointe des Jeunesses Communistes du Var, mais aussi en tant qu'étudiante, jeune citoyenne, j'appelle ouvertement à soutenir Michel Vauzelle, à s'engager dans cette campagne pour mener une belle équipe de gauche à la victoire !"

 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Idées et politique générale
4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 07:11
Taxe professionnelle, réforme des collectivités : La gauche se mobilise contre des projets du gouvernement dangereux pour la démocratie locale et les services publics locaux.

Une campagne est lancée par le Parti socialiste. Ses parlementaires vont batailler à l'Assemblée Nationale et au Sénat. Mais, il faut le savoir, le bon sens de nombre d'élus de droite de la Nation, qui sont aussi souvent des élus locaux, les conduit aussi à estimer à sa juste valeur le danger que représentent ces projets de recentralisation et de suppression des ressources dont bénéficient les régions, les départements, les communes et les intercommunalités, avec la taxe professionnelle sur les sociétés.

C'est pourquoi j'invite mes concitoyens à plaider nombreux auprès de nos parlementaires pour qu'ils empêchent le gouvernement de mener à bien cette réforme dévastatrice. Un site est dédié à l'exposé des enjeux et propose un courrier-type et les contacts des députés et sénateurs de notre département..

Je me suis inspiré de cette lettre pour en rédiger une à l'attention du député de notre 7ème circonscription varoise.
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Publié par Marc Vuillemot - dans Idées et politique générale
3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 10:47

Le Parti socialiste a décidé d’organiser un grand débat public sur la situation et l’avenir de la France
en allant à la rencontre des Français pour les écouter, dialoguer, entendre leurs propositions et pour construire ensemble un projet pour notre pays.

Cette démarche consiste en un tour de France
, intitulé «La France qu’on aime». Dans chaque ville étape, une enquête filmée introduira un forum, en présence de Martine Aubry, première secrétaire, et d’autres responsables du Parti socialiste.

Il réunira des Français de tous horizons politiques : ceux qui participent déjà habituellement à la vie politique mais aussi ceux qui, tout en ayant beaucoup d’idées, doutent ou se sentent éloignés du débat public. Ceux qui le souhaiteront pourront faire des propositions concrètes et écrites qui viendront enrichir le projet.


Ce tour de France s’achèvera par une grande rencontre en janvier. Martine Aubry et d’autres responsables socialistes viendront présenter leurs conclusions et leurs engagements résultants de cette réflexion collective.

Ce tour de France fait étape à La Seyne-sur-Mer.

Vous êtes cordialement invité(e) à participer à cette rencontre...

le mercredi 25 novembre à 18 h 30,
au gymnase Maurice Bacquet - La Seyne


 
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Publié par Marc Vuillemot - dans Idées et politique générale

Bienvenue !

 

Marc VUILLEMOT

Je vous souhaite une agréable visite.

 

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