19 juin 2013 3 19 /06 /juin /2013 05:11

130616_afrique.jpgMétéo et dynamique humaine ont conjugué leurs efforts ce dernier week-end, à l'image des précédents, pour donner beaucoup de chaleur à La Seyne. Dans les deux sens du terme. Après l'inauguration du stade Raymond-Januzzi à Berthe, sur lequel des centaines de petits footballeurs ont pris part à un beau tournoi organisé par le Football club seynois qui assure l'animation et l'appropriation active des lieux, il m'aura fallu courir d'un bout à l'autre de la ville pour témoigner les encouragements de la municipalité à d'autres citoyens engagés qui créent de l'animation avec brio.

Ce furent les membres du Conseil du quartier Nord, accompagnés par les piliers historiques de la "Boule dynamic du Messidor", qui inaugurèrent le boulodrome rénové de Saint-Jean, au Thermidor, avec un sympathique tournoi de pétanque.

130616_bouvet.jpgCe fut, autour de sa directrice Isabelle, l'équipe d'animation de la Maison socio-culturelle Jean-Bouvet, au Sud de la commune, qui accueillait enfants, jeunes, adultes et seniors pour la présentation des œuvres et spectacles préparés tout au long de l'année au sein des ateliers par les centaines de bénéficiaires de ses ateliers d'activités artistiques et culturelles. L'occasion de "parler vrai" et de dire combien il serait souhaitable, après que la ville a créé il y a trois ans une extension de ce centre culturel, qu'elle puisse aussi rénover la très grande salle polyvalente installée dans un ancien hanger, mais que, pour l'heure, ses ressources ne le lui permettent pas.

130616_boulodrome.jpgRetour en cœur de ville pour assister la finale du "battle" de breakdance, organisé à la Bourse du travail par la Seynoise Beebish, championne d'Europe et du monde, qui, originaire de la cité Berthe où, grâce aux activités de l'espace Henri-Tisot, elle a découvert le hip-hop, et tout en poursuivant ses études de psychologue clinicienne, et en intervenant depuis des années auprès des détenus, côtoie les plus grands breakers du monde et ne néglige pas, loin de là, les jeunes Seynois. Dommage que ceux qui lui avaient promis les aides financières nécessaires à l'organisation de ce "battle" n'aient pas tous donné suite...

Encore en centre ville, dans les nouveaux locaux de l'Espace solidarités, c'était l'accueil des membres de la diaspora d'Afrique noire de la Région réunis pour une soirée festive. Une association s'est créée, dans le double but de parler d'une même voix aux institutions et de faire preuve de solidarité avec les pays dont ils sont originaires, dans une démarche utile de coopération décentralisée.

130616_marche.jpgEt puis, après deux heures de palabres au bas du marché avec mes concitoyens, je suis allé remettre les prix du tournoi sportif organisé par le Comité départemental des Offices municipaux des sports au stade Marquet. Une animation solidaire et sportive originale qui a réuni enfants et adultes, personnes valides et handicapées pour un ensemble d'activités, avec un bel invetissement des membres de l'Office seynois des sports que préside, du haut de ses 86 ans, le toujours jeune Jean Passaglia.

130616_sport_handi.jpgBref passage ensuite au tournoi des familles de "La Seyne Basket" au stade Scaglia, et il a été trop tard pour arriver à l'heure au gala de fin d'année du Club d'art musical, avant de répondre à une invitation à une soirée d'enseignants ! Week-end en surchauffe, donc, avec maux de tête découlant d'une belle insolation, mais une nouvelle satisfaction de voir combien l'engagement volontaire de centaines de Seynoises et de Seynois est facteur irremplaçable du maintien du lien social et de l'éducation populaire. Et combien la puissance publique doit les accompagner, encore et toujours.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Sports - loisirs - vie associative et convivialité
10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 05:35

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Dès le printemps, ceux qui en douteraient seraient ou aveugles, ou enfermés chez eux à double tour, ou de mauvaise foi, c'est à La Seyne l'explosion des animations proposées par les associations de la commune. Et ce week-end n'a pas dérogé aux autres. Au point que, une fois de plus, les élus de notre équipe et moi avons du jongler et nous répartir les visites pour répondre aux très nombreux événements où nous avons été conviés.

Ça a commencé vendredi soir avec le repas-concert donné par le Foyer Cresp à l'occasion de la fête du quartier de La Rouve. Et ça s'est poursuivi tout le week-end : après la commémoration, samedi, des morts français à la guerre d'Indochine, organisée comme toujours avec justesse par le Comité de coordination des associations d'anciens combattants avec le service communal du protocole, j'ai dû courir pendant deux jours pour me rendre au 5ème festival de la bande dessinée "Bulles en Seyne" organisé sur le Parc de la Navale par l'association "Au tour de la BD", à la rencontre organisée, autour de "l'activation radio" du Fort Napoléon par "F5 KCT" que chacun connaît mieux sous le nom "d'Association seynoise des amateurs radio", pour assister au concert donné en plein air place Laïk, au bas du marché, par la "Philharmonique La Seynoise", ou encore, à la Maison de la Nature de Janas, au repas convivial de l'association "Pins et Tamaris", et, à l'Espace Accueil Jeunes du Parc Braudel des Sablettes, à la foire aux livres organisée par l'association "Amnesty International".

Le tout en intercalant la célébration d'un mariage, une visite de découverte des œuvres des enfants et des jeunes de l'École municipale des Beaux-Arts, et un long moment avec les gens du voyage installés au stade Léry pour leur rappeler leur engagement à libérer les lieux en bon état ce dimanche.

Et, n'ayant pas été doté du don d'ubiquité, ce sont d'autres élus qui étaient auprès des organisateurs des fêtes des voisins du Thermidor et des Sablettes, de la vente aux enchères des œuvres de Paullet au Cercle des travailleurs, ou au bal de "l'Association maison intergénérationnelle de quartier" du centre ancien.

Toutes ces associations, diverses dans leurs objets, leurs activités, leurs localisations, leurs histoires, leurs états d'esprit, leurs adhérents et leurs publics, ont en commun de créer de la convivialité, de l'éveil, de l'implication humaine, des moyens de lutter contre l'enfermement et l'individualisme, pour l'intégration à la communauté seynoise des nouveaux venus en notre ville, et pour le rayonnement de La Seyne.

Elles reposent sur les épaules de dizaines de bénévoles passionnés. Et je ne redirai jamais assez que, parce qu'elles contribuent avec force au ciment républicain du territoire, la puissance publique se doit de les aider. C'est prioritaire. Et la commune s'y emploie, en parvenant depuis cinq ans à maintenir les subventions qu'elle alloue. Mais, surtout, en mobilisant la logistique, les ressources humaines, les espaces et les moyens matériels de ses services qu'elle met à la disposition des événements que les bénévoles organisent. Et je suis toujours frappé par la constance des remerciements appuyés des dirigeants associatifs à l'endroit des personnels communaux qui se dépensent avec gentillesse et ingéniosité pour les aider : festivités et évènementiel, culture, sports, jeunesse, enfance, etc.

La puissance publique en appui à l'initiative citoyenne. Ça, c'est de la vie sociale comme on l'aime.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Sports - loisirs - vie associative et convivialité
6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 09:03

http://www.usseynoise-rugby.com/resources/class/timthumb.php?src=images/jpg/vignette-galerie-46.jpg&w=140&h=140Il se sera passé 111 ans entre la première réunion constitutive du club de rugby seynois et l'Assemblée générale annuelle qui s'est tenue ce mercredi au stade qui, depuis 1948, porte le nom du fondateur du club, un certain Victor Marquet, chef d'atelier aux Forges et chantiers de la Méditerranée. Car notre Union sportive seynoise (USS) fut bien le tout premier club de rugby de la Côte d'Azur.

Les temps ont changé mais l'esprit qui préside à l'activité d'une des plus dynamiques associations locales demeure. Des centaines de "minots", enfants, ados, jeunes, des dizaines de bénévoles autour des co-présidents Thierry Murie et Patrick Philibert, de l'initiation, de la formation, une école de rugby, des équipes de tous âges et tous niveaux, une équipe fanion en Fédérale 1, ce haut niveau du rugby amateur, composée d'hommes au grand cœur, dont certains (une douzaine !), tout récemment, ont brillé au Stade de France en remportant la finale de la Coupe de la fédération au sein de l'équipe de la sélection de Côte d'Azur. Et des beaux temps de convivialité qui rythment l'année sportive de cette grande famille.

Les temps sont durs pour le monde associatif. La puissance publique manque de moyens et peine à soutenir les volontaires qui portent les clubs à bout de bras. Les entreprises partenaires jouent le jeu, mais on ne doit pas se reposer entièrement sur elles. Car, oui ou non, le sport amateur n'est-il pas un vecteur majeur d'éducation citoyenne, de prévention, de cohésion sociale, de valorisation de l'image d'un territoire ? Et ces choses-là ne sont-elles pas avant tout de la compétence de la République ?

La ville de La Seyne a réussi, dans le cadre du budget 2013, à maintenir le volume global des subventions qu'elle alloue au monde associatif. Henri Mondino, président du comité Côte d'Azur, rappelait aussi à l'occasion de cette Assemblée générale l'importance du soutien matériel et logistique que la commune apporte au club, avec son service des sports qu'anime avec constance et compétence son directeur Jean-Jacques. Le Département du Var et l'agglomération TPM sont aussi parvenues, pour l'USS, à maintenir leurs aides. Mais PACA est à la peine, avec des contraintes budgétaires lourdes imposées aux Régions, et il aura fallu, pour que l'USS ne soit pas trop durement victime de choix drastiques imposés par la baisse des budgets, que nous plaidions ardemment la cause de nos associations, ce qui crée un contexte où je dois avouer qu'il m'arrive, comme élu régional, d'avoir du mal à argumenter face au sentiment exprimé par des associations que les grandes métropoles, provençale ou azuréenne, donnent l'impression, fût-ce à tort, d'être mieux entendues que d'autres territoires de la région.

Et préparons-nous, je le crains, à des années à venir plus difficiles. Avec les baisses annoncées des dotations financières de l'État, des choix seront sûrement à opérer pour toutes les collectivités. Mais, entre élus des divers échelons de l'organisation territoriale, avec les partenaires économiques et les dirigeants associatifs, je suis convaincu que, pour ne pas serrer les cordons de la bourse, nous nous serrerons les coudes.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Sports - loisirs - vie associative et convivialité
3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 05:38

http://medias.unifrance.org/medias/226/93/24034/format_affiche/vivement-lundi.jpgImpressionnant week-end que celui qui vient de s'achever à La Seyne ! J'évoque souvent dans ce blog la dynamique associative, des commerces et des services publics, notamment communaux, et, s'il fallait trouver un exemple de celle-ci, ces deux premiers jours de juin en constitueraient un des plus parlants. Il m'aurait d'ailleurs été nécessaire de disposer de journées de 48 heures pour répondre à toutes les invitations qui m'ont été lancées et que je m'efforce d'honorer, ne serait-ce que pour encourager celles et ceux qui conduisent des initiatives d'animation pour le public, artistiques, culturelles, sportives, et autres.

Car, même si les adjoints et conseillers municipaux se dévouent pour me remplacer lorsque des événements sont concomittants, je fais de mon mieux pour gérer mon temps au plus juste et, ne serait-ce qu'un petit moment, apporter moi-même un témoignage d'encouragement et de remerciement aux très nombreuses personnes qui s'investissent ici ou là pour animer la commune. 


DE "L'ART À LA MER" AU "SPORT AU FÉMININ PLURIEL"

Les organisateurs de la cérémonie de donation à la ville des oeuvres du peintre Claude-Henri Pollet m'excuseront de ne les avoir rejoints qu'au terme de celle-ci, de même que les élèves et professeurs de l'école municipale des Beaux-Arts qui, au même moment, invitaient au vernissage d'étonnantes œuvres en forme d'objets flottants en matériaux naturels ou de récupération mis à l'eau au pied du fort de Balaguier, que je n'ai pu aller admirer que le lendemain. Et pour cause : en même temps, c'était le moment inaugural du "village des sports", sur le parc de la Navale, organisé par l'État et la Région, avec de nombreux clubs et fédérations, sur le thème des "sports au féminin pluriel" qui a accueilli beaucoup de monde toute la journée du samedi. Et où j'ai failli arriver en retard après avoir échangé, deux heures durant, avec les habitants des quartiers de l'Éguillette, du Manteau et de Balaguier, réunis à l'occasion de l'Assemblée générale de leur Comité d'intérêt local.


DE "VENISE EN SEYNE" AUX "PIEDS TANQUÉS"

Et tout ça se déroulait en parallèle au lancement de la merveilleuse parade "Venise en Seyne" organisée en cœur de ville par l'association des commerçants "Vitrines seynoises", qui a drainé des milliers de visiteurs et, je l'espère, contribué à soutenir les efforts de redynamisation commerciale. Là, j'ai pu y passer un bon moment, non sans m'être arrêté, place Martel-Esprit, devant la bibliothèque théâtrale, pour une lecture publique en plein air d'un acte de la pièce "Les pieds tanqués" à l'occasion des 25 ans de l'édition théâtrale. Mais ça ne m'a pas permis de courir jusqu'au tournoi de football qui accueillait 1000 petits débutants.


DES "U13 DU FOOT" À LA FÊTE DU VÉLO

Comment par ailleurs, être tout à la fois aux Sablettes pour un tournoi de foot des sables et un autre de "sandball", au stade Marquet pour le tournoi de rugby "Les Pitchouns" pour lequel les dizaines d'organisateurs bénévoles ont dû faire preuve d'une bonne dose d'imagination et d'enthousiasme pour tout réorganiser après "l'invasion" du stade Léry par les gens du voyage et recevoir plusieurs centaines de jeunes rugbymen, et au stade Scaglia pour un tournoi des "moins de 13 ans" organisé par le Football club seynois qui, lui aussi, accueillait des centaines de petits sportifs de toute la région ? J'aurais pu tirer au sort, mais j'ai opté pour le foot dans la mesure où j'avais dû le délaisser l'an dernier au bénéfice du rugby. Là aussi, les autres seront, je l'espère, indulgents du fait d'avoir laissé Christian Barlo, conseiller municipal chargé des sports, représenter la commune auprès d'eux.

D'autant qu'il me fallait être aussi, ce dimanche, à la Fête du vélo, m'entretenir avec les promoteurs des modes doux de déplacements, faire le tour des stands des associations, assister aux démonstrations de VTT trial, et essayer - sans grand succès ! - de me déplacer quelques mètres en "vélo-step". Et encore, pour pouvoir aller encourager les petits footballeurs, j'ai dû cette année faire l'impasse sur la balade à vélo, sous-traitée à Raphaëlle Leguen, première adjointe, et Isabelle Renier, adjointe à la jeunesse.


ÉNORME MERCI AUX ASSOCIATIONS ET AUX SERVICES !

Et dire que je me demandais pourquoi, dimanche soir, j'étais un peu fatigué... Mais sûrement moins que tous ces hommes et ces femmes, jeunes et grisonnants, bénévoles associatifs, employés communaux, de l'État et de la Région, qui, sans compter, se sont dépensés, y compris en amont pour préparer et en aval pour tout ranger, et faire de La Seyne en ce week-end ensoleillé, une ruche grouillant d'activités pour tous. Un énorme merci !

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Publié par Marc Vuillemot - dans Sports - loisirs - vie associative et convivialité
1 juin 2013 6 01 /06 /juin /2013 19:49

http://larochelle.ubacto.com/la_une/uploads/100138.jpgCette année encore, je n'étais pas avec mes voisins ce soir du 31 mai, jour devenu traditionnel de ces petits et grands rassemblements dans la rue ou des espaces publics où les gens sortent de chez eux, qui apportant une tourte, qui une bouteille, qui son instrument de musique. Enfants, jeunes, adultes et seniors, dans une ambiance bon enfant, se retrouvent quelques heures dans tous les coins de la ville et passent un bon moment de détente et de partage, certains, nouveaux arrivés dans un quartier, ou habituellement timides ou réservés, profitant de l'occasion pour franchir un premier pas vers ceux qui vivent aux alentours de chez eux.

Si je n'étais pas dans mon quartier des Quatre Moulins, c'est que, comme les années passées, j'ai chargé mon coffre de quelques bouteilles de vin du Var et je me suis invité, comme on dit, "là où j'ai vu de la lumière". Et, de la lumière, il y en avait de partout à La Seyne. Je n'ai pas pu me rendre en tous lieux, et pour cause : 71 points de rencontres amicales ont été déclarés au "Comptoir citoyen", notre service de démocratie de proximité dont l'équipe animée par la riante et dynamique Katia a fourni les "kits" d'animation (affiches, dépliants d'invitation, tee shirts, etc.) de ce sympathique dispositif national dans lequel je ne regrette pas d'avoir inscrit La Seyne il y a quatre ans. Et au moins une trentaine d'autres rencontres non déclarées ont aussi égayé tous les recoins de la ville.

Au Nord, à la cité HLM du Prairial, Jo et la pimpante Yvette qui porte si bien ses 88 ans ont été les organisateurs de la fête. Habitants des immeubles, bénévoles du Secours populaire et de la Confédération nationale du logement, et même certains jeunes des alentours qui, parfois, ne respectent pas vraiment les bons usages sociaux, m'ont accueilli chaleureusement. L'occasion d'évoquer la rénovation urbaine, la difficulté à obtenir un logement social, l'inquiétude face au manque de travail, les incivilités de certains.

Au Sud, dans le parc d'une résidence, ça a été l'occasion, autour d'un verre, de raconter La Seyne à des propriétaires d'appartements de vacances et de répondre à diverses interrogations de Seynois sur le devenir de la corniche de Tamaris, qui se préoccupaient aussi autant de l'imposition locale que de l'avancée de la rénovation urbaine de Berthe.

Et au centre, sous le préau d'une école, c'étaient autant les riverains que les pauvres bougres du "Relais", ce centre d'accueil des SDF, qui partageaient les temps forts de la soirée qu'ils avaient organisée. Et je pourrais encore relater ces relations humaines fortes et simples que j'ai vu se nouer au square Gueirard, ou à La Dominante, ou en d'autres lieux de notre ville.

Partout, La Seyne a été égale à elle-même. Râleuse, belliqueuse, anarcho-syndicaliste, autant qu'humaine, ouverte, belle, généreuse. À l'image de son histoire. Et des femmes et des hommes qui font sa richesse depuis toujours.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Sports - loisirs - vie associative et convivialité
11 mai 2013 6 11 /05 /mai /2013 05:38

http://www.uha.fr/vie-des-campus/la-vie-etudiante/fichiers/logos-associations-etudiantes/arbre-associations/image_previewMalgré les vicissitudes des temps, le monde des associations de La Seyne ne baisse pas les bras. J'essaie, notamment les week-ends, de répondre au maximum des invitations aux temps d'activités et d'animations qu'elles organisent pour leurs adhérents comme pour des publics plus larges. Et le début des beaux jours est drôlement riche en événements.

Ainsi, depuis samedi dernier, il nous aura fallu courir, mes collègues élus et moi, entre nos moments consacrés à la gestion communale ou intercommunale, pour répondre à de nombreuses sollicitations d'être présents en divers lieux de la ville. Nous nous efforçons de nous répartir, prenant garde, si tel élu délégué à la thématique concernée ou moi-même n'avons pu telle année être auprès des bénévoles associatifs pour un événement récurrent, de laisser de côté autre chose l'année suivante pour manifester auprès des "délaissés" d'une année l'importance que nous attachons à leur bel engagement citoyen au service des autres.

 

SPORT, CULTURE, MÉMOIRE

Et il y en a pour toutes les passions ou les devoirs de solidarité que beaucoup s'imposent. Et qui, souvent, contribuent à donner une belle image de La Seyne au-delà de ses limites. En dix jours, et rien que de mémoire, ce sont toutes les animations sportives et conviviales autour de la "Croisière corse" et la "Corsica cup", à l'initiative de la Société nautique des Mouissèques, les matchs de handball de notre club intercommunal dont l'équipe fanion accède à la Nationale 1, l'engagement du Football club seynois dans un moment inaugural de la nouvelle pelouse synthétique du stade de football de Berthe et son organisation du "Tournoi des vétérans", une myriade d'événements des associations dans tous les petits et grands lieux culturels de la ville.

Ce sont trois jours d'animations historiques autour des Journées de la Résistance, deux commémorations où la vingtaine d'associations seynoises d'anciens combattants, résistants, déportés, et autres victimes des guerres, se seront impliquées avec le concours des passionnés de vieux véhicules militaires du "Group military conservation", la Clique Seynoise et la Philharmonique "La Seynoise", plus ancienne association locale, jeune de ses 173 printemps, toujours présentes, cette dernière ayant d'ailleurs donné sous un Chapiteau de la mer plein à craquer son habituel concert de printemps.


SOLIDARITÉ, ENVIRONNEMENT, CITOYENNETÉ

Et ce sont aussi les associations qui viennent en aide aux personnes en difficulté dans des questions de logement, toutes ensemble pour faire vivre le nouveau "Bureau du logement", les "Amis de Janas et du Cap Sicié" qui organisent leur fête annuelle de la forêt, le Comité d'intérêt local des Mouissèques qui anime l'Esplanade Marine pour sa fête de l'année avec les associations de modélisme "les Argonautes" et de vulgarisation scientifique "Planète sciences Méditerranée", et la trentaine d'associations et organismes qui feront vivre le Parc de la Navale ce dimanche avec leur troisième "Mai citoyen", avec un pique-nique républicain pour les droits et la citoyenneté.

Et toutes les autres qui me pardonneront d'avoir oublié de les citer. Ce sont des centaines de Seynoises et de Seynois bénévoles, engagés, de tous âges et de tous quartiers, passionnés (et passionnants), qui, avec l'appui efficace et disponible des personnels des services communaux des associations, de l'événementiel, de la culture, des sports, ou de l'information, auront en moins de deux semaines ravi, cultivé, fait vibrer, éveillé les consciences, de milliers de Seynois et de visiteurs.

Chapeau bas à toutes et tous. Et puisse la puissance publique républicaine, locale, départementale, régionale et nationale, se donner les moyens de continuer à soutenir cette implication majeure pour le maintien du tissu social d'un territoire. C'est le meilleur rempart contre le repli sur soi, les communautarismes, la déculturation, et leurs pires conséquences.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Sports - loisirs - vie associative et convivialité
17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 04:03

http://static6.depositphotos.com/1003870/585/v/950/depositphotos_5850888-Sport-silhouette.jpgJe termine avec cet article la retranscription du propos que j'ai tenu pour terminer, vendredi dernier, les longs temps de travail des assises des sports. On peut repartir du premier des quatre articles consacrés à ce sujet en cliquant ICI).

« Je n’oublie pas le nerf de la guerre. Les subventions qu’une municipalité alloue trouvent une limite trop vite atteinte. L’intervention de l’entreprise, on l’a entendu, peut lier mécénat, sport et territoire. La recherche de partenariats privés est donc une piste à travailler.

« Ces Assises du Sport, ont vraiment permis des moments de rencontre et de travail acharné entre la Direction des Sports, les élus aux sports et à la vie associative, et la totalité des utilisateurs des installations sportives seynoises nécessitant une vraie remise à niveau des infrastructures comme la Maison de la Mer à Saint-Elme, Scaglia, Baquet, Valentini, Léry, Langevin, Guimier, Sauvat, L'Herminier et Squillaci, soit du nord au sud en passant par le centre ville.

« Je vais prendre le temps d’énoncer ces chantiers impérieux et vous allez comprendre pourquoi...

Pour la Maison de la Mer : réaménagement du terre-plein sud (compétence du Syndicat Mixte des Ports du Levant – les locaux de l'Aviron Seynois côté « Petite mer » pourraient être pris en charge par TPM)

Pour Scaglia/Baquet : rénovation de la toiture de Baquet, des tribunes et vestiaires de Scaglia + construction d'une salle de danse à Baquet et création d'une Maison des Associations.

Pour Sauvat/Guimier : réaménagement des tennis et des terrains extérieurs. Création d'un pôle « Raquettes » (tennis, badminton, squash)

Pour Léry : création de tribunes avec vestiaires et réalisation d'un terrain synthétique sur Léry 2.

« Voilà, nous parlions d’argent, nous parlions d’investissements lourds et mesurés pour continuer à favoriser et déployer la pratique nécessaire du sport pour tous, nous parlions de ressources hybrides (aller chercher des sous chez des partenaires privés)

« Sachons aussi, alors que La Seyne n’a transféré à TPM aucun équipement seynois lors de la création de l’agglomération en 2002, et que, dans la corbeille de la mairie de La Crau, il y a eu le Vallon du Soleil : 1 gymnase, 2 terrains de sport financés par TPM ; que le vélodrome a été entièrement rénové par TPM ; que le complexe Léo Lagrange a été financé par TPM pour plus de 40 millions d'euros ; qu'en face de La Cordeille, un complexe stade/skate-park a été financé à 100 % par TPM ; et que, dans le même temps, le Conseil général, dont je ne nie pas les difficultés financières mais dont je souhaite qu’il gère avec équité territoriale, a abandonné deux réalisations prévues sur le territoire de La Seyne : stake-park et jeux d'enfants à côté de Sauvat et gymnase sur le stade Hubidos pour les élèves des collèges Curie et Eluard, sans donner aucune explication, ni répondre à nos nombreux courriers.

« Aujourd’hui, les évaluations financières pour rénover l'existant du patrimoine sportif seynois se situent aux alentours de 30 à 40 millions d'euros soit 3 à 4 millions sur 10 ans. Quel défi !!!

« Il me reste, pour conclure, et tout en souhaitant, comme le préconise le rapport des étudiants et du professeur Bromberger, que nous donnions à notre label « 365 jours sur mer » la meilleure des réalités, à ajouter aux vertus que j’ai déjà déclinées, l’indication que le sport favorise le retour de la confiance en soi, la générosité dans l’effort, le respect de soi, des autres et des règles. Pour autant qu’elle valorise son éthique et qu’elle résiste à la domination de l’argent, la pratique sportive apporte des repères stables, sécurisants et apaisants. Vive le sport ! »

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Publié par Marc Vuillemot - dans Sports - loisirs - vie associative et convivialité
16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 03:18

http://static3.depositphotos.com/1005508/233/v/950/depositphotos_2338949-Sport-silhouettes.jpgDans deux précédents articles (ICI et ICI), j'ai commencé à retranscrire le propos que j'ai tenu vendredi dernier à l'occasion de la clôture des Assises des sports. je livre la suite aux visiteurs de mon blog...

« Que l’on s’en défende ou non, le sport n’est pas encore pleinement perçu comme un enjeu sociétal. Sans doute que, pour le commun, le sport n’est envisagé que sur ces aspects de spectacle, de gain d’argent, où la télévision prend la part la plus importante. Ici, dans cette assemblée, vous préférez, je préfère, évoquer les activités physiques et sportives réellement pratiquées par nos populations. Elles le font dans une grande diversité et dans des cadres très différents. C’est bien la raison pour laquelle ces Assises traitent des pratiques encadrées et des pratiques spontanées. Elles se déroulent aussi bien au stade,  qu’au gymnase, en pleine nature, dans les espaces urbains. Ce sont ces attendus qui prévalent à l’élaboration de notre politique d’animation sportive où s’exprime la volonté d'œuvrer pour une pratique sportive de tous et toutes sans discrimination de sexe, d’origine, d’adresse ou de revenus. Bien sûr, si nous voulons agir pour les tout-petits, les enfants, les jeunes, les handicapés, les seniors, les femmes, les hommes, il faudra améliorer les conditions d’accès, la tarification, le transport ; combattre les préventions.  Et là, "il y a du boulot", comme on dit !

« Parce que les sportifs recherchent indifféremment à réaliser la meilleure performance, mais aussi à être simplement en forme ou garder la ligne, à se retrouver entre amis ou à prévenir la maladie, toutes les formes de pratique présentent de l’intérêt. En fait, elles ont toutes un point commun : elles sont également appréciées dès lors qu’elles permettent d’entrer dans l’action. On entre dans le jeu, on se prend au jeu ! 

« Enfin, très concrètement, il est évident que devons maintenir les bonnes relations entre le service des sports et les associations sportives.  Elles doivent se traduire par la signature d’une charte des bonnes pratiques. De même, l’articulation entre initiation-découverte dans les écoles municipales de sport et les apprentissages réalisés dans les écoles, collèges et lycées, la spécialisation dans les clubs, est à renforcer. J’ai bien compris des échanges qui m’ont été relatés de la table ronde qu’il convient de construire des parcours d’apprentissage dans la durée et de trouver la formule qui combine sport de masse et constitution d'une élite.

« Il conviendra, comme cela se fait, et se démontre aujourd’hui, de maintenir le dialogue permanent entre la municipalité et le mouvement sportif. »

 

> la suite (et fin) de mon propos

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Publié par Marc Vuillemot - dans Sports - loisirs - vie associative et convivialité
15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 05:50

http://static3.depositphotos.com/1005250/244/v/950/depositphotos_2447784-Vector-illustration-of-sea-sport-yachts.jpgLa suite du propos que j'ai tenu à l'occasion de la conclusion des Assises des sports (voir ICI le début)...

« J’ai évoqué les valeurs de fraternité, de solidarité, d’ouverture aux autres ; ce n’est pas sans raison. Nous gagnerons tellement à développer du savoir-vivre ensemble, du bonheur pris en commun. Il nous importe que nous donnions les moyens et les possibilités, à chacun, de s’engager, de prendre des responsabilités au sein des clubs ou dans des regroupements plus larges. Cela va bien au-delà de la seule pratique sportive. Je suis persuadé que la pratique d’un sport est un moyen efficace de finaliser des acquisitions éducatives universelles.

« Le bon sens, c’est de se poser les bonnes questions : celle du vivre ensemble et celle du cadre et des conditions de vie. « J’imagine bien la recherche d’un équilibre entre les équipements centraux structurants et des installations de proximité visant une polyvalence d’usage. Ce pourrait être aussi se saisir de la création du nouveau port de plaisance et du pôle de compétitivité mer pour développer encore les activités de nautisme, tout en préservant l’usage de la façade maritime de La Seyne en réalisant un juste équilibre entre les activités industrielles, technologiques, de recherche, commerciales et touristiques et la pratique sportive de détente.

« Le bon sens, c’est aussi rechercher l’équilibre entre les différentes dynamiques que propose la pratique sportive. Celles qui portent un facteur « d’exclusion », je parle des compétitions qui désignent un gagnant et un perdant ; et celles qui portent un facteur de « partage » où il est important d’être ensemble, où on apprend à assumer collectivement les réussites et les échecs.

« Cela permet de développer nombre d’interactions sociologiques. Elles commencent avec l’apprentissage de la « gagne » mais aussi du « savoir perdre », les notions de partage des responsabilités, d’effort collectif, de puissance du groupe ou d’impuissance individuelle. Je ne sais pas pourquoi, mais les « éducatifs » du rugby me sautent à l’esprit !

« Nous devons également, en tant que décideurs, être attentifs aux aspects sociaux, et continuer, comme il est de tradition à La Seyne, de donner accès à toutes les catégories de population. Celles aux revenus modestes, celles qui ne s’autorisent pas, pour diverses raisons, à « penser sport ». Le sport scolaire, à cet égard à une belle carte à jouer. Il ne s’en prive pas et tente de relever le challenge. Nous devons continuer à l’accompagner.

« On voit là tout le défi à relever par tous ceux qui font profession ou se donnent pour mission, d’éduquer, de former. Ce qui compte est, bien sûr, de donner le goût de l’activité physique. Il revient aux promoteurs du sport, inlassablement, de labourer ce terrain, de créer des événements déclencheurs de déclics psychologiques… C’est aussi en se confrontant à des réalités négatives (les frasques diverses des sportifs médiatiques, les tricheries, les incivilités sur les terrains, la violence sur les stades et dans les tribunes, la contestation des décisions des arbitres, les attitudes anti fairplay à l’égard des adversaires) que les pratiquants défendront et valoriseront une éthique que j’aimerais... seynoise. »

 

> la suite de mon propos

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Publié par Marc Vuillemot - dans Sports - loisirs - vie associative et convivialité
13 avril 2013 6 13 /04 /avril /2013 04:44

http://kaplaninternational.com/blog/fr/files/2011/03/sports.jpg?w=300Ce vendredi se sont achevées les Assises du sport, ces longs mois d'échanges et de réflexions qui étaient l'aboutissement d'une démarche de démocratie participative engagée dès le début du mandat avec le Conseil consultatif des sports, en complément des temps de partage d'idées que la Ville a toujours eus avec l'Office seynois des sports. J’ai prononcé un propos de synthèse un peu long que je vais devoir, pour les visiteurs de ce blog, scinder en plusieurs articles...

« Ainsi, si j’ai bien compris les étudiants-chercheurs qui accompagnent depuis des mois nos « assises des sports », nous serions « tiraillés » entre passé et présent, tenus sous l’emprise d’un héritage glorieux et confrontés à l’ambition (à l'impérieuse nécessité ?) de construire un avenir performant. Heureusement, leur étude ajoute que l’histoire de la Ville est génératrice d’une culture du combat et de la défense des autres.

« Ça me va bien comme héritage ! Notre société évolue, plus individualiste aujourd'hui qu'hier. Elle a, peu à peu, perdu les organisations créatrices de lien social, autant de lieux d’explications du fait sociétal qu’étaient, à La Seyne, pour les enfants, le patronage, les mouvements du scoutisme, les colos, le catéchisme, les ententes sociales ; et, pour les grands, les amicales, les cercles, les syndicats, les partis. Pour beaucoup, il ne reste que le sport comme espace de confrontation partagé.

« Notre combat citoyen est un combat pour le rappel des valeurs qui ne se vivent plus trop en dehors des familles ou de l’école. Des valeurs que la pratique sportive continue de cultiver : je citerai, sans hiérarchiser : le goût de l’effort, la persévérance, la motivation, la socialisation, la solidarité, l’esprit d’équipe, le contrôle de l’agressivité, etc. Vous voyez, loin du sport spectacle, c’est une pratique sportive qui contribue à une forme d’émancipation individuelle et collective ou tout au moins à une prise de conscience citoyenne.

« Par ces Assises, nous mettons bien sûr le sport à La Seyne en perspective pour les années qui viennent. C'est normal. Et ce faisant, nous n'accomplissons, vous et nous, que notre devoir. Je veux le dire clairement : pour quiconque sera amené à gérer la commune dans les années qui viennent, la réalité de la marche ordinaire d'une collectivité publique s'impose et chaque décision d'aujourd'hui engage la gestion de demain.

« L'ambition du monde du sportif, qui s'est exprimée tout au long de ces assises, depuis février, est partagée, j’en suis sûr, par la majorité de la population.

« Je sais bien que là où il y a une volonté, il y a un chemin… mais ce chemin est très encombré, souvent de problèmes financiers, parfois de chicaneries administratives. Nous ne jouons pas « petits bras » mais nous faisons avec les contraintes… Vous le savez, dans ce domaine comme dans bien d’autres, la Ville n’a pas une grande capacité à agir seule. Nous sommes à l’ère des partenariats, des financements croisés. Ce n’est pas facile.

« Cette politique intégrera ces Assises, et les études qui en ont été les prémisses, nous le disent : il faudra mieux intégrer les données sociologiques nouvelles. Par exemple, le vieillissement d’une population qui souhaite désormais, et de plus en plus, rester active. Du coup, et pour poursuivre notre exemple, il sera nécessaire de développer la prévention, la lutte contre la sédentarité. Finalement, le sport, correctement pratiqué, est le meilleur antidote au trou de la Sécu !

« En résumé, notre viatique est l’accès de tous, et du plus grand nombre, valides et non valides, à une activité physique, sportive ou de loisir. C’est notre préoccupation majeure. Le sport est un moyen de se connaître et d’être reconnu. »

 

> la suite de mon discours

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Publié par Marc Vuillemot - dans Sports - loisirs - vie associative et convivialité