19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 06:45

131117_rugby_chambery.jpgJe me débrouille toujours pour, une fois par saison, aller assister à l'un des matchs en extérieur de l'équipe fanion de notre club de rubgy, l'Union sportive seynoise. Chambéry était ce week-end la destination retenue, un bon moyen pour moi de retourner dans cette région de Chartreuse que j'ai connue adolescent, puis animateur, économe et directeur de centres de vacances, à la grande époque où des milliers de nos enfants et jeunes seynois pouvaient profiter de trois semaines de vacances collectives actives, au Touvet, à Saint-Bernard-du-Touvet ou à Bellecombe, pour ne parler que des "colos" du coin, mais je n'oublie pas La Motte dans l'Oisans et Presles dans le Vercors.

Brouillard et froidure étaient au rendez-vous ce dimanche, mais une même chaleur que celle que l'on connaît au stade Marquet échauffait les tribunes. Même si, en match à l'extérieur, on se sent un peu seul...

Après une première période assez rude pour les Seynois privés de plusieurs des leurs, vieux routiers de la première division amateur, s'achevant sur un 16 à 3 en faveur des Savoyards, nul ne saura jamais si, en douce, ils ont goûté de la potion magique en vigueur au SOC (Sporting Olympique Chambéry), le vin chaud, ou si ce sont, plutôt, encouragements et conseils de stratégie des entraîneurs au vestiaire, mais, marquant trois essais dans la dernière demi-heure, les Seynois sont remontés avec brio jusqu'à égaler les Chambériens avec un score final de 25 à 25.

On ne peut être de partout. On me pardonnera d'avoir abandonné mes collègues qui ont assisté au traditionnel concert de la Sainte-Cécile donné par "La Seynoise" ou ceux qui ont participé au lancement de la semaine de la solidarité à la Bourse du Travail. Mais c'est bien pour ça que c'est une équipe de 49 membres qu'on élit tous les six ans.

 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Sports - loisirs - vie associative et convivialité
21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 05:27

131019_inaug_bibl_caminade.jpgCourant du tournoi des jeunes karatekas que Robert Ciaceri, professeur du club "SIK seynois", accueillait au gymnase Sauvat, à l'inauguration de l'exposition "Présences de Pierre Caminade, un poète, une ville", que le service communal des bibliothèques, sous la houlette de Julien, a mise sur pied à la bibliothèque du centre-ville qui porte désormais le nom de l'homme de culture seynois, en passant par le lancement de l'exposition annuelle du musée de Balaguier qui, deux cent vingt ans après la libération de Toulon par le jeune Bonaparte, a pour thème "1793, l'envol de l'aigle", et l'impressionnante épreuve du triathlon du Cap Sicié, je n'aurai pas pu, au cours de ce nouveau week-end riche en animations, rendre visite à bien d'autres événements sportifs et culturels, comme le match de handball opposant La Seyne à Montélimar à Baquet, ou celui de ballon rond où notre Football club seynois accueillait La Garde à Scaglia, ou le concert d'euphoniums donné par le duo de "La Seynoise" à la rue Gounod.

 

L'ENCOURAGEMENT DES ÉLUS LOCAUX AUX INITIATIVES ASSOCIATIVES

 131020_tournoi_karate.jpgLe fait est que les week-ends se suivent et se ressemblent, pour le plus grand plaisir des acteurs sportifs et culturels, et de centaines de spectateurs et visiteurs. Je ne le fais jamais assez, mais, comme je m'efforce de remercier les services municipaux qui apportent leurs contributions à la réussite de tous ces événements, je dois aussi dire toute ma gratitude aux élus municipaux qui, par leur présence constante, se répartissant avec moi dans les lieux et les temps d'animations qui, souvent, se chevauchent, apportent par leur simple présence un témoignage apprécié d'encouragement aux chevilles ouvrières de la culture et du sport à La Seyne, qui sont pour beaucoup des bénévoles associatifs.

En ces temps où la "classe politique" est victime d'une image négative qu'on lui colle par une généralisation abusive à cause de quelques rares individus sans éthique, la très grande majorité des élus locaux sont des gens qui se dévouent corps et âme à leurs territoires et leurs populations, délaissant souvent, comme les volontaires du monde associatif, leurs familles, leurs amis, parfois leur métier, s'investissant sans contrepartie avec leur cœur, leur énergie, leur temps, et bien souvent leur argent.

 

UNE RÉALITÉ DES ÉLUS BIEN LOIN DES CLICHÉS SIMPLISTES

 C'est en tout cas le sentiment que j'ai en regardant l'engagement constant de mes collègues conseillers municipaux, d'ici et d'ailleurs, de droite comme de gauche, en ville et dans les petites communes, bien loin des clichés de "tous pourris" qui font le lit des idées simplistes et populistes et éloignent les citoyens du champ démocratique que bien des pays du Monde envient pourtant à la France.

131019_inaug_expo_envol_aigle-copie-1.jpg

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Publié par Marc Vuillemot - dans Sports - loisirs - vie associative et convivialité
14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 05:23

http://actionbasketcitoyen.com/citoyen/jeune.jpgIls sont cent trois. Cent trois hommes et femmes qui, à la mairie de La Seyne, travaillent, bien souvent sans compter leurs heures aux moments où la plupart de leurs collègues sont au repos, pour assurer le bon fonctionnement des activités sportives de la commune. C'est une équipe diverse, dirigée par Jean-Jacques et son adjointe Valérie, depuis les agents qui assurent la gestion et l'entretien des équipements jusqu'aux éducateurs spécialistes de la pédagogie de nombreuses disciplines, en passant par un petit groupe assurant la logistique administrative. Ils se sont retrouvés, comme chaque année, la semaine dernière, pour une matinée d'échanges et de convivialité, dans l'un des équipements dont ils ont la gestion, la maison de la pleine nature dans la forêt de Janas.

 

UNE BELLE OFFRE SPORTIVE PUBLIQUE ET ASSOCIATIVE

 Alors que, depuis deux décennies, dans d'autres communes, les services municipaux du sport sont, peu à peu ou sans crier gare, démantelés pour laisser libre cours aux initiatives privées, fussent-elles sans but lucratif, La Seyne, qu'elles aient été les couleurs politiques des équipes élues qui se sont succédé, a toujours tenu à conserver une offre sportive publique d'importance. La pratique du sport, en centre municipal, en club ou en mode loisir, est chez nous considérée historiquement comme un formidable vecteur de lien social.

Et je parle bien de la pratique car, si le spectacle sportif est aussi un atout pour donner corps à une cohésion territoriale et sociale, comme on le voit dans des communes où certains clubs évoluent à des niveaux prestigieux attirant des milliers de supporters enthousiastes, l'originalité seynoise réside dans cette dualité d'approche, alliant spectacle avec des tribunes bondées à Marquet ou à Baquet, et pratique du plus grand nombre, avec sensibilisation et éducation actives dans les écoles municipales et dans les clubs, des tout-petits aux seniors, avec une attention particulière pour le sport au féminin, les offres pour les personnes porteuses de handicaps, et celles adaptées ou dédiées aux personnes âgées.

 

NE PAS DÉMANTIBULER L'EXISTANT AU NOM DES RYTHMES SCOLAIRES

 Il faudra d'ailleurs, tant c'est essentiel pour l'éducation de nos jeunes, je l'ai dit l'autre jour aux éducateurs et agents du service des sports inquiets comme le sont nombre de parents, que la nouvelle organisation des temps scolaires, difficile à mettre en place et dont j'ai sollicité le Rectorat qu'il nous accorde quelques mois de plus pour l'organiser, ne vienne pas démantibuler les édifices patiemment construits depuis 60 ans de politique sportive à La Seyne. Je pense même qu'il faut prendre le problème à l'envers : considérer l'existant en matière sportive, culturelle, et socio-éducative, et bâtir les rythmes des enfants autour de ces atouts qui portent leurs fruits.

 

LE SPORT, PRÉVENTION CONTRE LES OBSCURANTISMES DES TEMPS

 12.000 Seynoises et Seynois, sur 62.000 habitants, sont licenciés dans un club. On estime à presque autant le nombre de pratiquants non adhérents d'une association. C'est inédit et ça mérite que, malgré les difficultés que rencontrent les collectivités, le maximum d'efforts publics soit maintenu. Car, à l'heure où l'évolution de la société enferme sur eux-mêmes de plus en plus de nos concitoyens, où s'étiolent l'exercice de la vie civique, l'apprentissage du respect des règles et des individus, le dépassement de soi et l'effort individuel et collectif, alimentant le terreau des peurs sur lesquelles se fondent les pires extrémismes qui n'offrent que des perspectives de pacotille dont l'Histoire a montré qu'on en déchante vite mais en ayant vécu de funestes dégâts, le sport, comme l'éducation et la culture, demeure un vrai remède préventif.

Je me devais, au lendemain d'un jour qui a vu, à cinquante kilomètres de La Seyne, un bien inquiétant résultat électoral, de dire à ces centaines de personnels communaux et dirigeants bénévoles qui portent les clubs à bout de bras, combien leur action, professionnelle ou volontaire, est un rempart citoyen capital contre les obscurantismes. Et les encourager à poursuivre. Il y a tant à faire encore, notamment pour certains de nos équipements qui méritent une plus grande attention. Les 7,21% du budget municipal que nous consacrons au sport communal et associatif, associés aux efforts de mécénat que consentent de nombreuses entreprises locales, sont à la fois beaucoup et peu de chose, mais, en tout cas, ne sont pas de l'argent perdu. Construire encore et encore des citoyens seynois éclairés, ça vaut bien de mobiliser 7% de budget contre 54% de votes sombres...

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Publié par Marc Vuillemot - dans Sports - loisirs - vie associative et convivialité
24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 03:27

http://masevaux.fr/wp-content/uploads/2013/05/241004344_1.jpgÇa m'impressionne toujours, ce succès des vide-greniers organisés par diverses associations seynoises, moins à leur profit, d'ailleurs, qu'à celui d'une cause humanitaire. Ils se succèdent, notamment au printemps et à l'automne, mis sur pied tantôt par une association caritative ou sociale, tantôt par un comité d'intérêt local, tantôt par un club sportif ou culturel, tantôt par une association de commerçants, parfois en partenariat entre eux, en cœur de ville, sur une place d'un quartier résidentiel, ou sur un parc public. Ayant fait un tour, ce dimanche, à l'événement qu'organisait, au profit de l'association France-Alzheimer, le Comité d'intérêt local de La Seyne Sud et Ouest, où j'ai croisé des centaines de chalands, je me disais qu'ils reviennent de loin, ces moments de convivialité et d'œuvres solidaires...

 

ON EN A ENTENDU, DES VERTES ET DES PAS MÛRES...

On l'aura sûrement oublié, mais, il y a une dizaine d'années, la puissance publique locale y avait mis un sacré coup de frein. Outre le traditionnel marché aux puces, depuis plus de trente ans installé les dimanches sur la Place de la Lune, qui avait été relégué en périphérie urbaine à proximité de la mairie technique, un seul dimanche par mois, une interprétation rigoureuse à l'extrême des textes réglementaires n'incitait pas nos associations locales à se lancer dans l'organisation occasionnelle d'une brocante ou d'un vide-grenier.

On en avait entendu alors, des justifications à l'emporte-pièce : "ce sont des nids de trafics en tous genres, ça nuit à l'image de La Seyne en "tirant vers le bas", ça concurrence déloyalement l'activité commerciale ordinaire", et d'autres remarques sur la légalité et les règlements qui, si l'on regardait ce qui se passait tranquillement dans les communes voisines, semblaient accréditer l'idée que des lois d'exception s'appliquaient à La Seyne.

 

UNE ŒUVRE UTILE DE SOLIDARITÉ ET DE CONVIVIALITÉ

Sauf que ça peut très bien s'organiser, dans le cadre légal existant. Et profiter à tous : aux associations qui en ont l'initiative et confortent leurs budgets par quelques recettes, aux causes solidaires, humanitaires ou caritatives, aux habitants qui se délestent d'objets qui les encombrent en gagnant quelques sous, aux enfants et jeunes qui se font un peu d'argent de poche sous l'œil des parents, aux gens qui sont à la recherche de l'objet rare ou insolite, aux personnes auxquelles ça donne un but de sortie, de promenade et de rencontres, aux commerçants sédentaires voisins chez lesquels vendeurs et acheteurs en profitent pour consommer. Et aussi, il faut le dire, en cette dure période de crise, à ceux pour lesquels cette activité permet d'arrondir les fins de mois comme à ceux qui peuvent réaliser des achats d'objets qui leur sont nécessaires mais qu'ils ne parviennent pas à s'offrir auprès du commerce ordinaire.

Oui, pour toutes ces raisons, je ne suis pas fâché que notre équipe ait décidé, dès l'automne 2008, de réinstaller un marché aux puces hebdomadaire sur la place de la Lune, avec le succès qu'on lui connaît, et que nos services de la gestion du domaine public, des emplacements, de la police municipale, de la propreté et de la voirie accompagnent avec méthode et dévouement l'organisation des vide-greniers associatifs en divers lieux de la commune.

À voir la multiplicité sociale et économique des vendeurs qui s'y installent et des chalands qu'on y croise, des plus humbles aux plus aisés, de tous nos quartiers et des villes voisines, on a même le sentiment de faire œuvre utile pour une Seyne de partage, de convivialité, si riche de ses diversités. 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Sports - loisirs - vie associative et convivialité
18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 08:22

http://s1.e-monsite.com/2009/07/04/12/19288256voisins1-jpg.jpgNous avons eu le plaisir, avec les adjoints de quartiers et nombre d'autres élus, de remettre ce mardi leurs diplômes du "bien voisiner" à des dizaines de Seynoises et Seynois qui ont organisé en mai dernier, pour la quatrième année, la "fête des voisins", avec l'appui de la très dynamique et dévouée équipe des agents communaux du service de "Vie des quartiers" que nous avons créé il y a presque cinq ans.

La "fête des voisins", qui n'est certes pas une spécificité seynoise, trouve un remarquable écho dans notre commune, témoignant d'un fort besoin de convivialité et de solidarité dans tous les quartiers de la ville, comme d'une volonté d'accueil de nos nouveaux concitoyens par ceux qui sont Seynois parfois depuis longtemps. Si nombre de nos habitants n'ont pas besoin d'un appui municipal pour ce type d'initiatives, beaucoup apprécient l'aide que nos agents leur apportent, à partir notamment de "kits" acquis par la ville auprès de l'association "Immeubles en fête" que nous leurs fournissons : tee-shirts, affiches, cartons d'invitation, ballons, gobelets, etc.

 

80 POINTS DE RENDEZ-VOUS DANS TOUTE LA VILLE POUR 2700 SEYNOIS

 Les chiffres sont éloquents. De 45 groupes ayant réuni un millier d'habitants lors du démarrage de l'opération en 2010, on est passé en 2013 à 80 groupes qui ont organisé une animation pour 2700 de nos concitoyens !

Les organisateurs ont été de tous ordres : des particuliers, des membres des conseils de quartiers, des associations de lotissements ou de copropriétés, des commerçants, des associations sociales, des amicales de locataires, une maison de retraite (Les Terrases d'Amadéus). Sans pouvoir les citer tous, il y a eu des rendez-vous dans tous les quartiers de la ville, des sites résidentiels aux quartiers d'habitat social en passant par le cœur historique de la cité, avec des regroupements importants comme à La Dominante, au Thermidor, à l'amicale des locataires des Prairies au quartier Berthe avec le Secours Populaire Français, au Foyer Cresp de La Rouve, au Catamaran, à La Ferme, au collège Marie-Curie, sur la terrasse de Pizza Fanny au square Gueirard, au Tennis Barban, aux Loggias des Sablettes, dans la rue Marius-Silvy, etc, mais aussi une kyrielle de rencontre de plus petits groupes, à Frais Vallon, au Gai Versant, aux Mas de la Garenne, dans la rue Voltaire, au Clos du Loup ou au quartier Cachou, sans oublier les initiatives prises dans les résidents des nouveaux quartiers, vite entrés dans la danse seynoise, comme au Clos Sélésio à Vignelongue ou à Cap Evazio au Gai Versant.

Le service "Vie des quartiers" a été au top ! Et les Seynoises et Seynois sont fidèles à eux-mêmes. Accueillants et solidaires, comme il le sont depuis près de 400 ans. Formidables.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Sports - loisirs - vie associative et convivialité
10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 04:37

http://developpement-personnel.org/wp-content/uploads/2013/01/The-New-Definition-of-a-Sport1.jpegTraditionnel rendez-vous du premier week-end suivant la rentrée scolaire, l'événement seynois "Faites du sport" est au nombre des jalons qui rythment les fins d'été. Cette année 2013 n'aura pas dérogé. Des milliers de visiteurs de tous âges auront pu prendre part aux dizaines d'animations proposées sur le Parc de la Navale, s'étonner, découvrir, s'initier, et prendre les contacts pour s'inscrire auprès d'un club ou d'une école communale de sport.

 

DES CHIFFRES COMMUNAUX QUI PARLENT D'EUX-MÊMES

 Le sport à La Seyne, c'est une dynamique qui repose sur une coopération et une complémentarité entre les centaines de bénévoles qui portent à bout de bras les associations et les 101 employés du service municipal des sports, animés par Jean-Jacques et Valérie. Et ça fonctionne. Le sport seynois, du côté communal, c'est près de 8% du budget annuel de la ville, ce sont 17 écoles municipales avec 800 enfants pratiquants en 47 créneaux horaires hebdomadaires, un millier d'adhésions à l'espace municipal d'escalade "Roc'en Seyne" avec plus de 3.000 entrées annuelles, 7.000 bénéficiaires des activités du Chalet des Sports des Sablettes chaque été, 190 adhérents au Centre de loisirs sportifs municipal pour les adultes, 13.600 m2 de locaux, 13 installations sportives ouvertes de 8 heures à 22 h 30 en semaine, et bien sûr les week-ends, pour près de 122.000 heures d'utilisation par an.

Le sport, côté municipal, c'est aussi l'élaboration d'une Charte des sports axée sur l'éthique sportive et d'une Charte de qualité fixant le cadre des bonnes relations entre la commune et les utilisateurs. C'est la création d'un label "365 jours sur mer", avec son guide, pour une mise en synergie des associations nautiques : séminaires sur le sujet, développement de l'événementiel nautique avec la participation active des associations, notamment le Tour de France à la Voile. Ce sont des aides financières à une cinquantaine de clubs, mais aussi des appuis en nature aux associations : mise à disposition d'équipements, de minibus, aides logistiques.

 

UNE IMPRESSIONNANTE DYNAMIQUE DES CLUBS

 Côté clubs, ce sont 12.600 licenciés, soit près du quart de la population ! En comptant les scolaires et les personnes qui pratiquent un sport pour le plaisir, hors cadre associatif, on estime à 30.000 le nombre de sportifs seynois. Ce sont au moins 91 associations qui sont en relation avec le service municipal des sports. Ce sont 400 sportifs récompensés chaque année lors de "Faites du sport" pour leurs titres départementaux ou régionaux, leurs places sur des podiums nationaux ou internationaux, les accessions de leurs équipes en divisions supérieures.

C'est aussi un partage constant des expériences, une réflexion permanente pour améliorer encore et toujours, dans le cadre inter-associatif de l'Office des sports, dans le cadre du lien entre les clubs et la ville qui s'exerce au sein du Conseil consultatif des sports, ou à l'occasion de moments forts spécialement dédiés, mobilisateurs de centaines de bénévoles des clubs, élus et personnels communaux.

 

UNE DÉMARCHE INÉDITE DE DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE

 Ainsi, des "Assises du Sport" se sont déroulées, de février à avril 2013, à partir d'une consultation citoyenne sur les attentes pour les adhérents des clubs, les familles des enfants pris en charge dans les écoles municipales de sport, les enseignants et les éducateurs, les entreprises qui prennent leur part dans le partenariat sportif public-privé, les personnes s'occupant de la santé, des handicapés, des seniors, l'ensemble accompagné de retours analysés d'enquêtes réalisées par des étudiants en anthropologie et sociologie.

Cette démarche inédite de démocratie participative aura permis qu'une "feuille de route" d'objectifs d'amélioration et de développement des équipements et des activités ait pu être dressée pour les quelque quinze à vingt années à venir.


Oui, à La Seyne, avec une convergence constante entre une volonté communale, appuyée par des fonctionnaires engagés et compétents, et la formidable dynamique seynoise des milliers de citoyens volontaires et bénévoles des clubs et associations, on peut faire, encore, en matière sportive, de bien grandes choses.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Sports - loisirs - vie associative et convivialité
12 août 2013 1 12 /08 /août /2013 04:31

http://www.ycsablettes.org/system/html/France_optimist_filles_2013-717f8db1.jpgOups ! la natation a éclipsé la voile. Comme beaucoup de Seynois, je me réjouissais l'autre jour du sacre de champion du monde de relais 4 nages de Giacomo Perez Dortona, né à La Seyne. Et je n'avais pas encore pris connaissance du succès d'une autre Seynoise, la jeune Lou-Anne Morin, 14 ans, licenciée au Yacht Club des Sablettes que préside le dévoué Jean-Renaud Daniel, qui a remporté le championnat de France Minimes d'Optimist dans le Morbihan en juillet.

Lou-Anne, je ne la présenterai pas. Elle avait fait la "une" du magazine municipal "Le Seynois" au mois de juin et, dans l'article qui lui était consacré, le jeune journaliste stagiaire du service de communication de la mairie, Sami Bouzid, lui souhaitait "bon vent pour les championnats d'Europe, fin juin".

Championnats d'Europe où, en Hongrie, sur le lac Balaton, elle a aussi brillé, arrivant 11ème européenne sur 147 participantes, et meilleure française, et contribuant ainsi à ce que la France se classe 6ème sur les 29 nations européennes.

Bravo à Lou-Anne qui a porté haut les couleurs de son club, de notre ville et de la ligue de voile de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, qui a fait l'honneur à La Seyne de venir s'installer chez nous, en centre ville, en 2011, témoignant une vraie reconnaissance par les autorités officielles de la voile que nos labels "365 jours sur mer" et "La Seyne passion commune sport" ne sont pas des gadgets sans fondement.

Cette belle illustration de La Seyne maritime n'occultera pas les vilaines images laissées par d'autres sur le même littoral, dont je faisais état dans un récent article, mais doit nous encourager à poser un regard objectif et global sur notre ville, avec ses hauts et ses bas, sa belle clarté et ses zones d'ombre, et à agir pour promouvoir et soutenir autant que pour sévir et réparer.

 


> la fiche impressionnante des résultats de Lou-Anne sur le site de la Fédération française de voile

> j'ai chapardé la photo de Lou-Anne sur le podium des championnats de France sur le site du Yacht-Club des Sablettes qui, je l'espère, ne m'en voudra pas ; pas plus que Jean-Christophe Morin, le papa de notre championne, également membre du comité directeur du club, auquel je n'ai pas demandé si je pouvais le faire, au regard de la loi sur le droit à l'image des mineurs ; mais je peux naturellement la retirer sur demande.


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Publié par Marc Vuillemot - dans Sports - loisirs - vie associative et convivialité
6 août 2013 2 06 /08 /août /2013 21:16

http://www.poquer777.com/bilderforum/poquercupliga.jpgS'il est une personnalité née à La Seyne qui fait parler d'elle ces jours derniers, c'est bien Giacomo Perez Dortona, couronné champion du monde avec l'équipe de relais 4 x 100 mètres quatre nages aux Mundiales de natación de Barcelone. Le jeune nageur varois a fait ses débuts au Club des Cachalots, à la piscine de Six-Fours, auprès d'une maître-nageur seynoise, Magali Triquet, qui avait très tôt décelé le potentiel du nouveau champion.

 

LES GRANDS QUI DOPENT

Nul doute que, après les nombreux enfants et adolescents éblouis par les beaux succès des Fickou, Mendy, Ragondet, Squilacci, et autres Gomis, pour ne citer que certains des plus jeunes sportifs de haut niveau nés à La Seyne, sans oublier les nombreux trampolinistes ou athlètes de twirling-bâton évoluant au plus haut niveau, de nouvelles centaines de jeunes d'ici trouveront encore à rêver de ressembler un jour à ces champions, et s'engageront avec enthousiasme et sérieux dans les entraînements dispensés par les centaines de bénévoles de tous nos clubs sportifs.

 

ET LES ANONYMES QUI PORTENT UNE BELLE IMAGE

Et puis, il y a ceux qui ne font pas parler d'eux, mais dont l'engagement, moins médiatique, véhicule aussi une belle image de notre ville. C'est à cela que je pensais, ce lundi, à la remise par l'Amicale des donneurs de sang bénévoles de La Seyne de chèques à l'Association des paralysés de France (APF) et à l'Association française pour les dons d'organes et de tissus (France-ADOT). Une amicale animée sans relâche par un cadre communal, Alain Roman, dont l'implication associative ne faiblit pas avec, notamment, au-delà se son activité ordinaire de collecte de sang, l'organisation de fréquents vide-greniers et autres événements grand public dont les gains permettent à leur tour d'aider d'autres associations à vocation humanitaire.

Et ceux qui ont imaginé "La traversée de l'espoir" pour les enfants malades, les visiteurs de prison, ceux qui accompagnent les SDF, et tous ces autres du champ caritatif ou solidaire, qui demandent peu à la puissance publique, souvent de simples appuis matériels et logistiques. Oui, champions aussi, ces Seynoises et Seynois qui donnent de leur temps libre pour ceux que la naissance ou les circonstances de la vie n'ont pas aidés. Merci. Vraiment.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Sports - loisirs - vie associative et convivialité
5 août 2013 1 05 /08 /août /2013 09:20

130803_parapluies_cyrus_hugues.jpgLes week-ends se suivent et se ressemblent. Sans relâche pour le monde associatif seynois qui, en tous points de la ville, continue à faire vivre, animer et rayonner la commune. Ces deux jours n'ont pas dérogé à la règle.

C'étaient, dans le centre, les artistes locaux de l'équipe "Co'opt", ceux qui ont si bellement ravi Seynois et visiteurs avec l'installation depuis plusieurs semaines de son opération "Plus belle ma rue" et ses centaines de parapluies (ou ombrelles ?) au-dessus de la rue piétonne Cyrus-Hugues, avec les curieux sièges en matériaux de chantiers réalisés avec l'appui des personnels des services techniques de la mairie (ça me donne l'occasion de redire que, contrairement à ce que véhiculent certains grincheux - " ils ne trouvent que ça à faire pour dilapider nos impôts ! -, ces parapluies n'ont rien coûté à la ville, puisqu'ils ont aimablement été offerts par la société Auchan).

130804_concours_petanque.jpgCes deux jours, l'équipe des artistes bénévoles enthousiastes de "Co'opt" a encore ravi son monde avec d'impressionnantes déambulations de géants sur échasses. Une nouvelle animation culturelle et artistique qui, après "Le musée dans la rue", les spectacles et improvisations des "Tréteaux de Bourradet", participe dans la durée à la valorisation de notre cœur de ville.

Non loin, sur l'Esplanade Marine, c'est le renommé boulanger Richard Levilly qui, avec une équipe d'autres bénévoles, a organisé sur deux journées un concours de pétanque dont les produits serviront à une oeuvre humanitaire, relayée par le Rotary Club, permettant aux enfants malgaches qui fouillent les poubelles à la recherche de quelque nourriture de disposer de brosses à dents neuves. Une belle initiative joignant l'utile à l'agréable.

Au Port du Manteau, c'était le traditionnel concours de pêche en mer du premier dimanche d'août. Certes, la dynamique association de plaisanciers qui gère le petit port n'a pas amené la vingtaine d'équipes participantes à soustraire à notre Méditerranée beaucoup de ses ressources halieutiques, mais l'important était à l'ambiance et au faire ensemble.

130804_concours_peche.jpgEt, plus au Sud, un peu "à l'étouffée" comme chaque année sous les tôles brûlantes du gymnase Sauvat, il était beau de voir des centaines d'amoureux des cartes postales, venus de La Seyne, des alentours et même de très loin à l'instar de ce passionné arrivé d'Allemagne, se retrouver pour partager leur passion, dénicher la carte rare, ou simplement échanger en passant un moment de détente. Là encore, bravo à Jean-Claude Granata, le vice-président seynois de l'association varoise des cartophiles, et son équipe, qui ont animé de main de maître cette édition 2013 du traditionnel rendez-vous à La Seyne.

Et merci aussi aux services communaux qui ont apporté leurs utile concours techniques à ce bel enthousiasme associatif !

 


130804_salon_carte_postale.jpg

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Publié par Marc Vuillemot - dans Sports - loisirs - vie associative et convivialité
8 juillet 2013 1 08 /07 /juillet /2013 06:06

http://www.ipsos.fr/sites/default/files/imagecache/diaporama_slides/images/0001312682ee-565x849.jpgHormis les associations sportives scolaires, il n'y a à La Seyne qu'un seul club de rugby, qu'un seul club de handball, qu'un seul club de basket-ball, qu'un seul club de volley-ball. Et certains sont même intercommunaux. Il est vrai que ces sports de balle, contrairement à tel autre plus populaire, se pratiquent plutôt de façon organisée que sur le mode du loisir et de la détente, dans une clairière forestière, un coin de place urbaine, une plage (au grand dam parfois des gens qui bronzent !), ou un autre lieu public ou privé, fût-il loin des normes règlementaires d'aménagement ou de sécurité. Et qu'ils comptent du coup moins de pratiquants, même si certains, tel le rugby, historique chez nous, ou le handball, dont les seniors retrouvent la Nationale 1, bénéficient d'une popularité croissante.


TOUS QUARTIERS, CONDITIONS SOCIALES, ORIGINES ET CULTURES

Du coup, enfants, adolescents, jeunes et adultes, y compris vétérans, quel que soit leur niveau sportif, le temps qu'ils y consacrent, l'envie qu'ils ont ou pas de participer à des compétitions, se retrouvent, issus de tous les quartiers, de toutes les conditions sociales, de toutes les cultures et origines, au sein de l'association unique qui leur permet de s'adonner à leur pratique de détente, de socialisation, d'entretien physique, physiologique et psychologique. Et les dirigeants de ces clubs sont eux-mêmes riches de leurs diversités. Une richesse qui profite à tous.

Lorsqu'il y a plusieurs clubs offrant la pratique d'une même discipline sportive sur un territoire, mis à part les petits clubs "loisirs", par exemple de quartier ou d'entreprise, le risque existe que ceux-ci, sans le vouloir, et souvent sous la pression involontaire de licenciés ou parents de jeunes licenciés, cristallisent des postures qui, sans aller jusqu'à générer un repli communautaire ou social, peuvent freiner la réalisation d'un des beaux objectifs que promeut le sport : la connaissance et la reconnaissance mutuelles, par l'activité commune de leurs temps libres, de gens, jeunes et moins jeunes, qui ne se seraient peut-être jamais rencontrés, parce qu'ils n'habitent pas le même quartier, parce qu'ils ne se ressemblent pas, parce qu'ils ne sont jamais amenés à se croiser.

 

LES VALEURS DES PIERRE DE COUBERTIN ET AUTRES LÉO LAGRANGE

Et, lorsque la localisation des équipements sportifs, diversement répartis sur le territoire, amène à une attribution de créneaux d'utilisation ne favorisant pas les échanges entre clubs, on peut finir par se regarder en chiens de faïence. On a connu ça à d'autres époques, lorsqu'un club n'accueillait quasiment que des licenciés d'un seul quartier, sur un seul stade du Nord de la commune. Et ce n'est pas vraiment l'esprit humaniste qui prévalait lorsque les grands pionniers du sport moderne, tels Pierre de Coubertin, rénovateur des Jeux olympiques en 1894, ou Léo Lagrange, tout premier sous-secrétaire d'État aux sports en 1936, ont posé les fondements sur lesquels des millions de nos concitoyens s'adonnent à leur loisir favori et se construisent de belles valeurs citoyennes.

Statutairement maire de tous, en partie garant de l'unité et la concorde communale, j'ai le devoir de me questionner sur cette réalité, comme l'a d'ailleurs fait il y a quelques années le député-maire d'une commune voisine. La disparition récente d'un club de plusieurs centaines de licenciés, suivie de l'intégration réussie de ceux-ci dans les autres, notamment l'un d'entre eux, si elle a d'abord été vécue comme un choc, a finalement attesté que le sport est un vrai beau facteur d'intégration sociale.

 

ET SI ON Y RÉFLÉCHISSAIT UN PEU ?

Trop respectueux de la liberté d'association gravée dans le marbre de la loi de 1901, je ne me permettrai pas de forcer à la fusion, maniant par exemple l'arme des subventions communales, mais j'ai le devoir, en ces temps difficiles de crise qui induisent égoïsme, repli sur soi et rejet, de poser la question et d'inviter les formidables bénévoles, qui portent à bout de bras leurs clubs, à échanger entre eux sur le sujet. Et, peut-être, ouvrir quelques pistes de partage...

 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Sports - loisirs - vie associative et convivialité