
Des « Olympiades du rugby » à la « journée espagnole de l'Union nationale des combattants » (UNC), on aura eu ce dernier week-end d'août une belle illustration de ce qu'apporte la dynamique associative dans une ville comme la nôtre.
Ce sont bien sûr des moments du « vivre, faire et échanger ensemble », du plaisir de découvrir, s'initier ou s'adonner à une passion, culturelle, environnementale, mémorielle, patrimoniale, sportive, ou simplement conviviale, qui ont été offerts à des centaines d'adhérents des associations.
UNE PALETTE D'ACTIVITÉS POUR DES CENTAINES D'ADHÉRENTS...
Car tout ça bénéficie à un nombre incroyable de Seynois adhérents d'une — et souvent plusieurs — associations, depuis la ribambelle de gamins de l'école de rugby qui se sont vu proposer des animations ludiques jusqu'aux « moins gamins » de l'UNC ou du « Transbordeur » rassemblés, les uns pour une journée espagnole, les autres pour une rencontre des familles.
MAIS AUSSI UNE OFFRE DE LOISIRS À DES MILLIERS DE GENS...

Mais ce qui est plus formidable encore, c'est que la plupart des associations qui ont conduit des activités ce week-end l'ont non seulement fait en direction de leurs adhérents, mais ont offert à des milliers d'autres, curieux ou motivés, Seynois, voisins ou vacanciers, de découvrir et partager leurs passions.
Comment ne pas s'émerveiller devant les traditionnels « ponchuts » (prononcer : pountchu, c'est-à-dire pointus en provençal) de tout notre littoral assemblés le long de notre quai de la Marine, sur lesquels chacun pouvait embarquer pour de tour de Rade, avant de partager une paella ?

Comment ne pas être ravi de voir rassemblés pour les Olympiades du rugby, outre les « minots » de l'école de rugby, les centaines d'autres de nos centres aérés, puis les tribunes remplies d'un beau monde de tous âges assistant au match amical La Seyne - Bourgoin ?
ET UN FORMIDABLE MOYEN DE PROMOUVOIR LE TERRITOIRE

Comment ne pas féliciter les bénévoles de la Fédération française de course d'orientation faire découvrir de façon ludique le patrimoine de notre centre ancien à nombre de Seynois ou de visiteurs, ceux de la section plongée du CSMS d'épater les curieux assistant aux arrivées des pratiquants du « Kanathon », les passionnés de l'Association des amis de La Seyne ancienne et moderne d'offrir avec brio des conférences dans le cadre du « Festival Sand et Chopin » et ses moments de culture historique, littéraire, de concerts et spectacles, et ceux des « Charrettes de Perrin » animant notre vieille ville avec une soirée « scène ouverte » autour de la chanteuse toulonnaise Missko ?

Car c'est bien sur les épaules des volontaires associatifs que repose cette triple démarche : permettre aux adhérents, sociétaires et licenciés, de s'adonner pleinement à une passion, tout en offrant au grand public du loisir, du spectacle, de la culture, de l'activité en tout genre, et en valorisant ainsi grandement l'image de La Seyne.
Ça, tout doit être mis en œuvre pour que la puissance publique l'apprécie à sa juste valeur. Et dispose encore et toujours des moyens de le soutenir.
Nul doute que tous ces acteurs associatifs se retrouveront lors du Forum des associations que la Ville organise, comme chaque année, au gymnase Langevin, au cours du weekend des 9 et 10 septembre...
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Il y a un temps pour tout. Ce week-end, c'était, par exemple, celui du challenge UFOLEP de marche nordique, organisé par l'association des "Randonneurs seynois", auquel ont pris part environ 300 participants, ou celui de l'assemblée annuelle de "l'Association nationale des anciens combattants et amis de la Résistance", deux événements où j'ai pu me rendre pour témoigner des encouragements de la municipalité, mais aussi, entre autres, celui du championnat départemental de cross organisé à Fabrégas par le CSMS, club omnisports historique de la ville, ou celui de la réunion annuelle du "Foyer François Cresp" du quartier de La Rouve, où, n'ayant pas le don d'ubiquité, c'étaient des adjoints et conseillers municipaux qui représentaient la commune.
Moi, je n'ai dit à personne, ce week-end, que la commune, subissant les affres des baisses drastiques des dotations de l'État, pourra réviser à la hausse en 2017 les subventions associatives qu'elle a dû réduire, bien à contrecœur, de 16% en 2016.
Si les associations ne sont rien sans ceux qui les font vivre, ainsi que je le rappelais dans un précédent article de ce blog, les appuis logistiques et financiers sont toujours les bienvenus, d'où qu'ils viennent.
C'est de plus en plus dur pour eux comme pour leurs publics. C'est de plus en plus difficile pour les collectivités aux budgets contraints, à commencer par la commune, de les soutenir. Et pourtant ils continuent, y consacrant leur énergie, leur temps libre, souvent une part de leurs ressources. Les volontaires associatifs, les bénévoles comme ceux bénéficiant de contrats de travail, souvent vacataires, à temps partiel ou à statut fragile, poursuivent leur investissement désintéressé en faveur des autres.
Certains s'y impliquent sans compter depuis des décennies. Sans rien attendre en retour. Sauf peut-être une attention des institutions pour les associations qu'ils animent, de moins en moins facile à leur accorder sous forme de subsides financiers. Nous avons même dû nous résoudre, le cœur déchiré, à réclamer une participation aux coûts de chauffage, d'eau et d'électricité aux associations utilisant des locaux communaux. Un comble : on est contraint de reprendre d'une main une part de ce qu'on alloue de l'autre !
Les quelques photos illustrant cet article, de Marie-Rose Brody, Gabriel De Pasquale, Monique Kehres, Marie Lordet ou Danielle et Joseph Seghi, engagés à des titres divers, notamment pour certains dans des associations solidaires comme le Secours Populaire ou le Secours Catholique, de plus en plus sollicitées par un nombre croissant de foyers en difficulté, mis à l'honneur parmi d'autres au cours de l'année 2016 qui s'achève, attestent qu'une fenêtre d'espérance en l'Humain est toujours ouverte à La Seyne.


Comme nous le faisons déjà depuis des années pour d'autres aspects de la vie communale, tels que les mobilités et stationnements, la gestion de l'eau ou les temps des enfants, j'ai demandé à Pierre Poupeney, conseiller municipal chargé de la démocratie locale, de la laïcité et de l' « appropriation citoyenne des animations et festivités », de mettre en place un Comité consultatif des fêtes.
En 1917, la société Daydé achevait la réalisation du pont des chantiers navals de La Seyne. C'est l'année des premiers essais pour une mise en activité définitive en 1920./image%2F1454492%2F20200923%2Fob_5f0fc6_vuillemot-photo-blog-copie.png)
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