30 novembre 2016 3 30 /11 /novembre /2016 08:17

Les photos prises au cours du week-end consacré au forum des associations seynoises parlent d'elles-mêmes. C'est une vraie belle dynamique qui s'est affichée samedi et dimanche à la salle Maurice-Baquet. Et une dynamique ô combien indispensable en cette période de délitement du lien social !

Qu'elles agissent dans le champ du sport, de la culture, du patrimoine, des loisirs, des solidarités, de l'environnement, de la mémoire, de l'habitat, de l'enfance et la jeunesse, des seniors, de la santé, ou sur d'autres sujets, les milliers de bénévoles qui les animent rendent un sacré service pour la qualité de vie dans notre ville.

Il se crée chaque année à La Seyne une soixantaine d'associations ! Et, si, avec le temps ou l'obsolescence de leur objet, et parfois le manque de volontaires pour les animer, certaines se mettent en sommeil ou disparaissent, elles demeurent plusieurs centaines, petites et grandes, à offrir une foule de services et d'activités à des milliers de concitoyens.

Plus d'une centaine d'entre elles ont pris part au forum, même si celui-ci, traditionnellement organisé sur le parc de la Navale début septembre, mais que les circonstances de la Coupe de l'America dans un premier temps, puis la météo, ont empêché de tenir dans les mêmes conditions cette année, n'a pas connu l'ampleur des rendez-vous habituels. Il n'empêche : malgré  les quatre heures de visite que j'ai pu leur rendre entre samedi et dimanche, je n'ai pu échanger qu'avec les responsables de la moitié d'entre elles ! Les autres me pardonneront.

En ces temps où le service public est à la peine, où l'austérité conduit à l'enfermement, où l'éveil des consciences par la culture et le vécu commun est freiné au risque d'entraîner, notamment la jeunesse, entre les mains de marchands de rêves dogmatiques et dangereux, on ne le répètera jamais assez : le rôle du monde associatif est plus que jamais indispensable.

Bravo et merci à ceux qui les font vivre. Et tous mes encouragements à ceux qui envisagent de les rejoindre pour les conforter et les développer.

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 03:08

En clôture des deux événements majeurs de ce dernier week-end, le 2ème "Forum des associations" et la 13ème journée "Fête des sports", j'ai voulu remercier tous les organisateurs pour ce qui a été un véritable exploit, cette année où il n'a pas été possible d'organiser ces temps forts sur le parc de la Navale à cause du mauvais temps. Exploit d'avoir en quelques petits jours tout réorganisé dans les espaces sportifs Langevin et Léry. Bravo à la direction des sports et au service de la vie associative bien sûr, à mes collègues en charge de ces délégations, Marie Bouchez et Louis Corréa, mais bien au-delà, à tous les autres services et élus qui se sont mobilisés. Et à mes collègues professeurs d'éducation physique du lycée voisin qui, m'a-t-on dit, ont cédé leurs espaces dès vendredi.

Le forum a été un vrai succès, à l'image du monde associatif, dynamique, grouillant de vie, de bonne humeur, d'énergie, d'envie de conquérir encore et toujours des consciences, des bras, aussi, des envies citoyennes, des talents.

J'ai profité de mon propos de clôture pour aborder quelques sujets...

 

UN ABSOLU BESOIN DE CITOYENNETÉ

"(...) Car sans actes, la solidarité n'est rien !

"Sans engagement, demain restera un jour vide de perspectives.

"Sans citoyenneté, sans éducation, la fraternité et la liberté seront des victimes définitives du naufrage d’une République qui peine à faire surnager ses valeurs.

"Sans cela, nous regarderons encore tomber des hommes, nous contemplerons des déchéances et des dérives, nous compterons des victimes, et nous verrons toujours plus de gens derrière les vitres d’un AppleStore attendant la sortie d’un xième gadget que sur un rivage pour porter secours à leurs frères.

 

NE PLUS ÊTRE LES VOYEURS DE LA RÉPUBLIQUE

"Excusez-moi, mais je ris jaune lorsque j’entends soudain les prédicateurs de l’exclusion parler de « nos » pauvres pour mieux fermer nos frontières face à ce qu’ils considèrent, encore, au XXIe siècle, comme une invasion.

"Et j'affirme que, si les sondages disent qu’une moitié de Français refusent l’hospitalité à leurs frères humains, ça ne signifie pas qu’il faut agir en conséquence, mais ça pose la question bien plus grave d’un délitement des consciences, et d’un repli qu’une partie de nos concitoyens considèrent comme plus confortable.

"Or c’est de l’Humanité qu'on parle. C’est pour l’Humanité que nous devons agir, que vous agissez, par le sport, par la culture, par l’adhésion à un projet de territoire, quel qu’il soit, pour nos enfants, pour tous les enfants et sur tous les territoires, dans et hors de nos frontières...

"Nous ne pouvons plus être les voyeurs de la République. Nous devons en être les sentinelles, les garants, les gardiens, les acteurs, et partager ensemble la responsabilité de demain !

 

LE FAIRE-ENSEMBLE À L'HEURE DES TECHNOLOGIES

"A l’heure où tout se compte,

"A l’heure où les tableaux Excel remplacent les rapports moraux et où les chiffres l’emportent sur la Lettre,

"A l’heure où 140 signes dans un Tweet valent plus que toute pédagogie,

"A l’heure où un profit est plus important qu’une vie,

"A l’heure où tout s’achète, même une conscience nouvelle, en un clic sur un mur virtuel, que partageons-nous réellement derrière notre forêt d’écrans ?

"Nous entrons dans une ère où une imprimante 3D fabriquera nos objets du quotidien, où nous pouvons produire à coût zéro notre propre information, nos propres spectacles, où nous pouvons nous exposer, nous promouvoir, nous monétiser, chacun depuis chez soi… Et, dans le même temps, nous constatons le rejet de la responsabilité, la défiance de l’action collective, le morcèlement d’une société. Une société qui, derrière le consensus des émotions, s’effrite et se disperse aussi vite qu’elle s’est rassemblée, laissant la sphère publique se vider peu à peu de sa substance…

"A quoi sert d’avoir le monde à portée de regard, si ce regard n'ouvre que sur un supermarché et un divertissement ?...

 

SANS PROJET COMMUN, LA SOCIÉTÉ NE SERA QU'UN SELFIE

"J'évoque tout ça parce que l’intérêt général que vous, les associations, défendez avec nous, les institutions, les collectivités, tous individus-acteurs de cette société hyper-connectée, cet intérêt n’est pas en opposition avec cet arsenal technologique qui bourdonne en permanence. C’est juste une manifestation nouvelle de la vie où l’on découvre souvent avec retard qu’elle peut échapper à tout idéal commun, qu’elle peut nuire autant qu’elle peut être positive.

"La seule "presque certitude" que l’on peut avoir, c’est que, sans éducation, nationale et populaire, sans conscience, sans l’idée motrice qu’il faut protéger chaque vie, sans projet commun, la société ne sera qu’un selfie de plus, qu'une de ces photos que chacun prend de lui-même en espérant qu’un autre la trouvera suffisamment belle pour la « liker ».

"Alors, je crois qu’il y a urgence… L’urgence est le résultat d’un grave retard, de l’ignorance, d’un repli, d’idées reçues - et souvent fausses, lancées dans la précipitation.

"A cette heure où nous basculons dans un monde que nos yeux n’arrivent plus à suivre, nous avons un besoin vital, un besoin qu’aucune application de smartphone ne parviendra jamais à remplir, celui de donner du temps, celui de prendre le temps sans, pour une fois, défier la vitesse de la lumière dans une course perdue d’avance, le temps de la construction humaine, de l’échange, de la transmission, de la culture, le temps de réapprendre à vivre dans une ouverture d’esprit partagée.

 

LA VIE ASSOCIATIVE, UNITÉ DE MESURE DE LA VITALITÉ DU TERRITOIRE

"La vie des associations EST une nécessité absolue, un droit, une liberté. Une association, c’est une convergence, un espace de rassemblement, une unité de mesure de la vitalité et de la solidarité d’un territoire, pas tant par le nombre que par la qualité de ce qu’elle propose à l’adhésion des habitants, et ça, c’est une force incroyable !

"Ici, ce week-end, comme tous les jours, dans les temps libres, souvent dans l'ombre, ça a été une société vouée à s'occuper des autres, des jeunes, de leur éveil et de leur épanouissement, des anciens, de leur maintien dans la vie sociale, à s'activer pour le lien social et la solidarité, la santé, le handicap, la défense de l'environnement, la culture, le patrimoine, le sport, les activités de loisirs physiques ou intellectuels… ça a été toute une société profondément humaine, qui bouge et qui entraîne à bouger. C’est ÇA notre projet partagé.

"Alors oui, c'est de la résistance à l'isolement, de la résistance à l'égoïsme, de la résistance à un système fondé sur l'argent pour l'argent !

"Au nom de la municipalité, je veux vraiment remercier du fond du coeur tous ceux qui ont fait ce grand rassemblement associatif et ce succès populaire (encore une fois, malgré les difficultés).

 

GRAND MERCI À L'ENGAGEMENT VOLONTAIRE ASSOCIATIF

"Vous l'avez prouvé ce week-end, vous ne baissez pas les bras et, quand vous les levez, c’est en signe d’accueil et d’accolade, et pas uniquement pour rajouter un selfie à la face du monde.

"Et vous le démontrez : tout n'est pas affaire de moyens, même s'il est évident qu'avec un effort des politiques publiques, la vie locale reprendrait les couleurs qu'elle a perdues au fil des années.

"Combien d'associations avons-nous perdues à La Seyne, ou ailleurs, qui aidaient à prévenir les risques sociaux, à contrer la haine, le fanatisme, religieux ou autre, la xénophobie, l'exclusion, la peur de l'autre ?…

"Mais des associations se créent, aussi, et c'est drôlement bien. Des jeunes aident d'autres jeunes, des retraités s'activent pour leurs pairs ou agissent en direction de la jeunesse, dans tous les domaines, des loisirs à l'insertion vers l'emploi.

 

LE SERVICE PUBLIC COMMUNAL FACE À DES FÉDÉRATIONS UN PEU OUBLIEUSES

"Et le service public communal, du sport, de la culture, de l'action socio-éducative, prend toute sa part, à La Seyne plus qu'ailleurs, avec ses lieux d'éducation artistique et culturelle, ses écoles de sports, ses espaces de loisirs, sans rejeter quiconque, quel que soit son quartier de résidence, son niveau, ses aptitudes, voire pire...

"Il compense d'ailleurs parfois, ce service public communal tant décrié par certains, les contraintes que certains clubs se voient imposer, de tri ou de sélection, contraires à l'idéal républicain, pour répondre aux impératifs de fédérations parfois oublieuses de leurs fondamentaux, et, hélas aussi, de certains parents qui les poussent à la ségrégation ou au "tout compétition".

"Je vous le redis, je suis très fier de ce qui s’est passé ce week-end avec vous, je viens moi-même du milieu associatif de l’éducation populaire, et je ne l’oublie pas.

 

AVOIR EST L'AUXILIAIRE D'ÊTRE, JAMAIS LE CONTRAIRE

"Je nous engage, nous tous, à ne rien lâcher, à tenir bon, à agir main dans la main, à occuper l’espace public, à transmettre de vraies valeurs humaines, et à œuvrer à l’émancipation des individus, à leur autonomie, leur développement personnel, pour qu’ils n’oublient jamais, parce qu’ils vous ont croisés, aimés, aidés, que le verbe "avoir" a toujours été l’auxiliaire du verbe "être", et jamais le contraire.

"Alors, soyons longtemps, au moins dans notre Seyne si diverse, cette société de la dignité humaine, des droits de l’Homme, de la liberté, de l’égalité, et de la fraternité. Merci à vous tous, vraiment, et permettez moi de vous applaudir."

 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Sports - loisirs - vie associative et convivialité
22 juillet 2015 3 22 /07 /juillet /2015 04:06

J'évoquais ce mardi sur ce blog les belles initiatives des Pescadous de La Verne et Fabrégas.

Plus à l'est de ces anses encore paisibles, de Mar Vivo à Saint-Elme, celle qui est LA grande plage de sable naturel tant prisée par les riverains et estivants des alentours de notre Rade de Toulon et de notre presqu'île de Sicié, connaît aussi son lot d'animations permettant de découvrir et mettre en valeur les offres de loisirs d'un littoral protégé et aménagé pour la détente.

 

UNE OFFRE PUBLIQUE DE LOISIRS ET DE DÉCOUVERTE

À La Seyne, le parti est pris de conserver les espaces balnéaires en gestion publique sans paiement d'un droit d'accès, de proposer des places de stationnement gratuites, d'entretenir et gérer un parc paysager public littoral ouvert à tous, de mobiliser les services communaux pour qu'ils fassent vivre un "Espace accueil jeunes" offrant des activités de loisirs et un dispositif d'hébergement pour des groupes venus d'ailleurs, une base nautique, la "Maison de la Mer", animée par des éducateurs sportifs communaux qualifiés en activités nautiques, un "Chalet des sports" sur la plage avec une palette étonnante d'activités accessible pour 5 petits euros par semaine, ou encore une bibliothèque gratuite les pieds dans le sable à l'ombre d'une paillote, joliment appelée "Bibliothèque Effet Mer".

 

UNE DYNAMIQUE ASSOCIATIVE AUTOUR DES LOISIRS COTIERS ET MARITIMES

Mais, à La Seyne, le choix est aussi de soutenir la vie associative qui apporte une très riche contribution aux efforts déployés pour que résidents et vacanciers découvrent et s'approprient les richesses offertes par le milieu naturel littoral et marin, notamment au travers d'activités de loisirs sportifs accessibles au plus grand nombre de personnes de tous âges et de toutes conditions.

Je ne reviendrai pas sur les clubs installés à l'année en bordure de l'anse des Sablettes, pour saluer l'initiative de l'UFOLEP, association d'éducation populaire, soutenue par le Comité départemental olympique et sportif, dont nous avons accueilli le "Playa Tour" pour trois jours au "Chalet des sports". Ces derniers jours encore, il aura fallu lire dans la présence à mes côtés de mes adjoints et conseillers municipaux Christian Barlo, Christopher Dimek, Jocelyne Léon et Robert Teisseire, une volonté de soutien au volontariat associatif qui enrichit l'offre publique et joue un rôle déterminant dans l'apprentissage de la citoyenneté.

 

UN VOLONTARIAT CIVIQUE À SOUTENIR ET ENCOURAGER

D'autant plus que c'était l'occasion de remettre à trois de nos jeunes concitoyens, engagés volontaires dans la dynamique associative et communale, leurs "Certificats de Qualification Professionnelle" en loisirs sportifs obtenus après une formation dispensée dans le cadre de la fédération varoise des œuvres laïques. Encore une bien belle image d'une commune où le sens civique n'est pas une idée en l'air. 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Sports - loisirs - vie associative et convivialité
11 novembre 2014 2 11 /11 /novembre /2014 07:47

http://www.usseynoise-rugby.com/resources/class/timthumb.php?src=images/jpg/vignette-produits-201.jpg&w=695&h=270Une fois n'est pas coutume, mais ça me semble suffisamment important, je voudrais livrer l'intégralité du verbatim du propos, inhabituellement long dans le type d'occasion où je l'ai prononcé, que j'ai tenu ce lundi soir à l'occasion d'un des "after work" qu'organise l'Union sportive seynoise (USS), notre club de rugby, en l'honneur de ses partenaires du monde économique, sans l'appui desquels il ne pourrait accomplir tout ce qu'il mène à bien. L'entreprise honorée cette semaine était le groupe Pizzorno, mais de très nombreux autres sponsors étaient présents. C'est à eux, mais aussi aux collectivités locales, et, naturellement aux dirigeants d'un club à la croisée des chemins, que j'ai voulu délivrer un message pour l'avenir...


"Merci à tous les chefs d'entreprises, les partenaires, en particulier la société  Pizzorno, à l'honneur ce soir, dont on sait le soutien qu'elle apporte au club… Je dis merci parce que je tiens à l'USS, au rugby seynois… Nous y tenons comme à l'un de nos moteurs de vie, de développement pour nos enfants, et pour faire rayonner notre ville.

 

FACE AUX DIFFICULTÉS, L'USS À LA CROISÉE DES CHEMINS

"Devant vous, je ne vais quand même pas rappeler que La Seyne a été le terreau du rugby dans la Rade depuis la création du club en 1902, soit 6 ans avant le premier club toulonnais. Le rugby fait partie de notre culture. C'est d'évidence le sport qui mobilise le plus de public dans notre ville. Alors se pose une question : mobilise-t-il "malgré" la présence d'un club de taille internationale comme le RCT ? Et ma réponse est : Non, pas malgré, bien sûr, mais bien grâce à cette présence, à cette dynamique.

"L'USS a aujourd'hui conquis un niveau rarement atteint dans son histoire. Et le club est à la croisée des chemins. La municipalité en est parfaitement consciente. Oh, bien sûr, on a toujours aidé le rugby à La Seyne. Tous mes prédécesseurs. Mais vous connaissez très bien les difficultés que vivent actuellement les collectivités et qu'elles ne rencontraient pas auparavant. Je vous demande de vous en souvenir. Avant on "envoyait" les subventions… et on en récoltait - ou pas - les fruits.

"Bien sûr, et c'est une banalité de le dire : les temps ont changé. Ce n'est pas aux acteurs économiques que vous êtes que je vais l'expliquer. Et, malgré ces difficultés, nous avons beaucoup fait, et nous faisons beaucoup. Mais aujourd'hui, tout ça est fragilisé. Et, en même temps, les présidents, les administrateurs, et les autres, tous les autres, vous avez créé un élan, un espoir. Et aujourd'hui, il faut avancer. Mais comment avancer ?

 

AVANCER VERS LA "PRO D2" À L'ÉCHELLE DU TERRITOIRE DU "GRAND TOULON"...

"Avancer pas seulement à La Seyne, mais bien au-delà. L'Ouest Var ? Dont La Seyne est le pôle rugby ? Oui, mais bien plus, évidemment ! Il faut avancer au moins à l'échelle de TPM, en articulant intelligemment notre stratégie à la puissance du RCT, qui ne demande qu'à s'appuyer - ses dirigeants le disent eux-mêmes -, à un pôle seynois qui, à terme, accèderait à la Pro D2.

"J'en ai déjà parlé avec Hubert Falco… Je sais qu'il a cette perception des synergies territoriales, je sais qu'il a de l'ambition pour Toulon et pour l'agglo… Et nous savons tous que, sans La Seyne, l'ambition toulonnaise ne tourne pas à plein rendement. En rugby comme en tout !

"Alors, je le redis avec force : ce pôle de développement sportif autour du rugby, sport phare, s'il n'est pas le seul, évidemment, à devoir être soutenu, doit être un projet d'agglomération auquel La Seyne est prête à s'associer.

 

AVANCER À L'ÉCHELLE DE LA RÉGION QUI DOIT RECONSIDÉRER SON APPUI...

"Avancer à l'échelle de TPM. Mais aussi avancer à l'échelle de la Région !! Je veux d'ailleurs, comme je l'ai déjà fait, publiquement, demander à l'instance régionale de reconsidérer ses décisions récentes et considérer que "l'aménagement du territoire sportif" ou "l'aménagement sportif du territoire" est une chose sérieuse !! Car, oui, bien sûr, le sport est devenu aussi une activité économique ! Il serait temps que l'on en prenne conscience ! Et je profite de ce moment justement, pour le réaffirmer, en présence d'acteurs de l'économie, avec lesquels je m'entretiens régulièrement, et avec qui nous avons fait avancer bien des dossiers. Et je les appelle, eux qui font déjà beaucoup, malgré la conjoncture, à s'investir encore plus dans cette entreprise sportive et collective qu'est le rugby seynois !

"Oui, je le redis à mes collègues de la Région : l'aménagement du territoire sur un plan sportif est une chose plus que sérieuse, qui induit de l'activité, de l'emploi, sans doute peu directement, là n'est pas la question. Mais beaucoup indirectement, quand on songe à la capacité d'attractivité engendrée par le sport de haut niveau, sur un territoire donné. Et en matière de rayonnement et de développement, rien, je dis bien rien, ne doit être négligé. Tout autre attitude de la part des collectivités serait coupable ! Et pour achever de convaincre mes collègues de la Région, je ne reviendrai pas sur la stratégie régionale du RCT, lui-même accompagné "vigoureusement" (c'est le moins qu'on puisse dire !) par Toulon et TPM, une stratégie importante pour tout PACA, avec Marseille en particulier, dont le stade vélodrome accueille depuis quelques années déjà des rencontres de rugby prestigieuses.

 

LA VILLE VEUT CONTINUER À METTRE LES MOYENS

"Voilà… Dois-je rappeler les moyens financiers et logistiques, les moyens en communication que la Ville n'a cessé d'apporter ? Elle continuera à le faire, avec conviction. Dois-je rappeler la création du centre balle ovale qui fait découvrir au maximum d’enfants de la ville la pratique du rugby ? Le centre de préformation que la ville a initié en mettant en synergie le Comité départemental, le comité régional et le club ? Dois-je rappeler que notre direction des sports aide autant que faire se peut l’école de rugby dans la mise en place de ses stages durant les petites vacances, que des partenariats ont été mis en place avec d'autres sports, comme le club de lutte, la salle d’escalade, le club nautique de "La Méduse" ? Mes amis, mes collègues élus, me disent souvent : tu fais, et tu ne dis pas que tu fais. Eh bien là, c'est ce que je fais. Je dis que je fais.

"Moi, vous le savez, j'achète, le dimanche, mon billet au guichet de Marquet lorsque l'USS joue à domicile. Et je suis allé récemment à Chambéry… Et je l'ai dit, et je le redis ce soir devant vous, tout en vous remerciant, vous les partenaires, de vos efforts et de votre soutien, que je serais heureux d'aller acheter mon ticket pour assister à un match de Pro D2 !!! Même si, auparavant bien sûr, la route est rude et longue en Fédérale 1. Mais c'est un cap à fixer, tous ensemble. Ce n'est pas à nous, municipalité, d'en définir seuls le terme et les délais, ni le scénario exact. Mais vous pouvez compter sur moi, sur mon adjointe aux sports, Marie Bouchez, vous pourrez compter sur toute notre équipe, vous le savez. Et si je parle de Pro D2, ce n'est évidemment pas que j'envisage que la Ville gagne au loto. Et, si c'était le cas, vous vous en doutez, fidèle à ma gestion depuis le début de mon premier mandat, je m'en servirais d'abord pour nous désendetter, pour alléger la pression fiscale et booster nos investissements, notamment pour le centre-ville ! Non, sérieusement, ce que je veux dire, c'est qu'avec tous les partenaires, et notamment la Région et TPM, on peut ensemble être ambitieux.

 

MON "APPEL DE LA MURAILLETTE" À L'AGGLOMÉRATION ET À LA RÉGION

"Eh bien, oui, Hubert, mon cher Hubert Falco, oui, Michel, mon cher Michel Vauzelle… Je m'adresse à vous ce soir. Ce sera peut-être l'appel de Marquet, l'appel de la Muraillette... Je ne veux pas jouer sur la corde sensible mais tout de même ! En disant cela, je soutiens l'ambition d'un club, de ses bénévoles, de ses joueurs, de son public, de ses dirigeants… Je salue aussi l'ambition d'un homme que j'apprécie énormément, il le sait, et dont je respecte l'énergie et la détermination. L'ambition d'un des co-présidents dont je sais les efforts personnels assez incroyables qu'il a consentis. Qu'il a consentis, vous le savez, nous le savons, non pas pour son image, non pas pour lui, non pas pour une quelconque carrière, déjà bien remplie d'ailleurs, de chef d'entreprise. Non, je salue un engagement pour sa ville, pour son club. Et ce qu'il a créé, ou financé, ou aidé à financer, ça restera. Il n'a pas investi sur le sable ou dans le bling-bling. Non, quoiqu'il arrive maintenant, à titre personnel et en tant que maire, il a ma reconnaissance, et celle de La Seyne, et j'espère de tout coeur qu'il parviendra non pas à son rêve, mais au nôtre, au vôtre. Qui est un rêve - et surtout et avant tout un objectif ! - de développement et de prospérité en même temps qu'une ouverture pour nos jeunes, pour nos enfants.

"La Seyne, Terre de rugby. Terreau. La Seyne pépinière de talents. La Seyne grand pôle de haut niveau et formateur associé au RCT… C'est cela, mesdames, messieurs, que vous soutenez. Vous soutenez notamment des joueurs de grande qualité et au grand coeur. C'est tout cela que vous aidez à vivre. C'est un beau sport naturellement, mais, bien au-delà, une ville, un peuple. Et pour cela, merci." 

 


> La très jolie photo des "minots" illustrant cet article est d'un photographe seynois, amateur de rugby, Guillaume LUQUE, qui a bien voulu que je l'utilise ; du coup, j'invite les visiteurs de mon blog à aller faire un tour sur son beau site
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Publié par Marc Vuillemot - dans Sports - loisirs - vie associative et convivialité
31 octobre 2014 5 31 /10 /octobre /2014 06:59

http://www.hickory.fr/assets/images/hickory/nuages%20de%20tag/nuage_cons_mecenat.jpgToutes les associations sont inquiètes, et le sont à juste titre. Ce qu'a coutume de dire un de mes amis, depuis très longtemps investi dans la vie associative comme bénévole ou comme professionnel, n'est pas toujours mesuré à sa juste valeur : "Les associations font ce que la puissance publique ne sait, ne peut, ou ne veut pas faire".

Et pourtant, à La Seyne peut-être plus qu'ailleurs, et malgré le fait que la commune, en tant que collectivité publique, est historiquement très engagée avec ses propres services dans le sport, la culture, la solidarité ou l'environnement, ça se mesure au quotidien.

 

DANS TOUS LES DOMAINES, L'ŒUVRE ASSOCIATIVE EST INDISPENSABLE

 Malgré nos quatre crèches communales, l'offre d'accueil de nos tout-petits serait bien insuffisante sans L'Île aux enfants, Nouvel Horizon, La Farandole et autres Moufletterie. Aurions-nous eu la possibilité, avec nos seuls services des sports et de la jeunesse, pourtant dotés de plus d'une centaine de professionnels, d'accueillir et animer autant de jeunes ce dernier mercredi de vacances scolaires pour un formidable tournoi de football sur notre stade de Berthe ? Malgré nos écoles municipales de sports, qui pourrait assurer la formation éducative, sportive et citoyenne de plusieurs centaines de "minots" et ravir des milliers de jeunes et d'adultes les dimanches au stade Marquet, de tous quartiers, et d'ailleurs, sans le dynamisme de notre Union sportive seynoise ?

Malgré les moyens consentis par nos services municipaux de la culture, de la jeunesse et de l'événementiel, quelle serait, sans Co'op et une myriade de petites associations de culture et de quartier, la réalité de ces temps de culture et de convivialité qui animent notre cœur de ville les vendredis soir sur les tréteaux Bourradet, mêlant dans le public habitants du quartier et spectateurs venus d'un peu partout, exposent des œuvres picturales sur les vitrines des commerces abandonnés, et coiffent notre rue Cyrus-Hugues d'étonnants parapluies ? Que seraient nos cérémonies mémorielles sans le bel investissement des nombreuses associations patriotiques réunies dans leur Comité de coordination ?

Et on pourrait décliner à l'infini, dans tous les domaines de la vie d'une cité, l'importance de ces structures régies par la loi de 1901, petites et grosses, qui animent, aident, soutiennent, éduquent, protègent, valorisent, promeuvent, les gens de tous âges et de toutes conditions, le patrimoine naturel et historique, le territoire dans toutes ses dimensions...

 

ON VA FINIR PAR NE PLUS POUVOIR PRESSER LE CITRON DU BÉNÉVOLAT

 Et les associations sont inquiètes. Depuis longtemps, l'État a réduit ses aides ; les régions et les départements, exsangues, font des coupes sombres ; les intercommunalités et les communes commencent à s'y résoudre pour équilibrer leurs budgets. Le mécénat, en période de crise, rencontre ses limites. Les dirigeants associatifs lancent des cris d'alarme, compressent leurs dépenses, mutualisent, tirent le meilleur parti du volontariat de leurs bénévoles, supplient les sponsors d'accroître leurs efforts. Mais le compte est loin d'y être. Les porteurs de projets associatifs, investissant leur argent, leur temps, leur énergie, vont finir par rendre leur tablier.

Fragilisé plus que jamais dans ses fondements, le monde associatif est pourtant indispensable. Et sûrement plus qu'ailleurs dans les communes qui assurent l'accueil d'habitants de toutes conditions, d'origine culturelles diverses, ayant un énorme besoin de "vivre ensemble" pour garantir le contrat social républicain.

 

SUPPLIQUE À L'ÉTAT ET AUX ACTEURS ÉCONOMIQUES

 Il faut que toute la puissance publique, à commencer par le plus haut niveau de l'État, en prenne conscience. Il faut faire des choix d'urgence. Je peine ainsi à comprendre qu'on mégote sur l'aide aux associations sportives, culturelles, éducatives, solidaires ou envronnementales, tandis que Total, qui ne compte pas au nombre des entreprises les plus à plaindre de la sphère économique française, a pu bénéficier de plus de 80 millions d'euros au titre du Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE)...

Je ne dirai pas, comme le Premier ministre Manuel Valls, que "j'aime l'entreprise", et chacun sait d'ailleurs que la plus importante de notre terroir seynois n'est jamais qu'une entreprise de taille intermédiaire que je ne saurais comparer à celles du CAC 40 et encore moins aux multinationales à fonds de pension, mais nul n'ignore combien je respecte ces créateurs de richesses, de dynamisme et d'emploi, et tente de les accompagner au mieux dans leurs relations aux institutions publiques.

C'est pourquoi, sans me départir de mon rôle ni me mêler de ce qui ne me regarde pas, je me sens aussi autorisé, en plus de réclamer à l'État et aux collectivités un effort pour le monde associatif, à accompagner la supplique des associations en quête de mécènes du monde économique local. Au moment où le patronat a réussi à faire disparaître un amendement au projet de loi de finance de la sécurité sociale qui visait à assujettir à cotisations les dividendes versés par les sociétés, un effort de sponsoring serait une petite contrepartie utile qui manifesterait une belle volonté d'ancrage dans une communauté de territoire.

Mesdames et Messieurs les ministres, parlementaires, élus territoriaux, il y a urgence, mesurez le risque de fracture sociale !

Et vous, amis entrepreneurs, en échange des appuis de la Nation, soyez sympas, consentez un petit effort supplémentaire pour notre beau monde associatif...

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Publié par Marc Vuillemot - dans Sports - loisirs - vie associative et convivialité
2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 03:12

http://icp.ge.ch/sem/cms-spip/IMG/jpg/Renoir_Dejeuner_01.jpgAvant, quand j'étais un peu moins grisonnant de la toison, on n'avait pas besoin d'une association nationale agréée et d'un "kit d'organisation" pour prendre un apéro entre voisins. On se le disait d'une haie de jardin à l'autre, d'une coursive d'HLM à l'autre, et on se retrouvait autour d'un verre le jour dit (qui était souvent le jour même, d'ailleurs). Et on refaisait le monde. Et on faisait le tour de l'actualité locale. Et on cassait du sucre sur le dos de celui qui n'était pas là. Et...

Maintenant, il y a le dispositif "Immeubles en fête". Et sa déclinaison locale, la "Fête des voisins". Et la remise officielle, comme ce fut le cas la semaine dernière, à ceux qui ont bien tout organisé pour que ça se passe au mieux du... "Diplôme du bien voisiner".

Pourquoi pas ? Si ça retisse du lien qui s'est distendu, si ça régule les funestes représentations erronées que les uns se font des autres, si ça libère la parole ou le sourire qu'on s'est refusé à offrir dans l'ascenseur entre le rez-de-chaussée et le huitième étage, si ça aide à faire ensemble, pour soi-même et pour d'autres...

C'est ce qui se passe à La Seyne depuis quatre ans. Et, grâce à un bel investissement des fonctionnaires communaux du service de la "vie des quartiers" qui impulsent et accompagnent la démarche, grâce aux conseillers des secteurs qui ont pris leur part dans la promotion de l'événement annuel, grâce à ceux qui, chacun dans son quartier, urbanisé ou pavillonnaire, sont venus chercher le "kit" et l'ont utilisé à bon escient, ce sont cent rencontres sympathiques qui ont eu lieu en mai dernier, regroupant plus de 3500 de nos concitoyens ! Drôlement plus qu'en 2010, année du démarrage de l'opération, où (seulement...) un millier de Seynoises et de Seynois avaient franchi le pas de la convivialité du pas-de-porte.

Ce n'est certes pas ça qui va changer la face du monde. C'est vrai. Mais quel beau et solide rempart contre l'isolement, le repli sur soi, et, au-delà, tous les ferments d'obscurantismes qui peuvent en découler !

Et si, demain, du nord au sud, des lotissements aux grands ensembles, du cœur de ville aux anses littorales, pour aller encore plus avant dans le vivre-ensemble, on décidait de... "s'entr'inviter" d'un quartier à l'autre ?...

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Publié par Marc Vuillemot - dans Sports - loisirs - vie associative et convivialité
16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 03:45

http://www.draveil.fr/uploads/pics/2010-11_annu_assoc_scol_ban.jpgDans un précécent article de ce blog, je présentais, au travers de la première partie du propos que j'ai tenu lors de l'inauguration du premier forum des associations qui a remporté un franc succès ce dernier week-end à La Seyne, ma vision de la situation du monde associatif seynois, à la fois étonnante de vitalité et inquiétante quant à sa pérennité. Je livre à présent, avec la fin de mon discours, ma lecture des coopérations entre les bénévoles et salariés associatifs et la commune, et la nécessité toujours plus importante de l'engagement citoyen autour de la "loi de 1901"...

(...) « Je l’ai souvent dit à propos de nos rénovations urbaines : aussi importants et vitaux qu’ont été les investissements dans notre quartier de Berthe dans le cadre de la politique de la ville, il reste comme un goût d’inachevé, lorsqu’on constate que le volet humain, social est très largement en retard, voire délaissé, par rapport à l’aspect urbanistique de la réhabilitation de nos quartiers populaires. Or ce volet social et humain est lui aussi évidemment vital, même si le logement et le cadre de vie, il ne faut pas opposer les choses, sont évidemment eux aussi des questions primordiales.

 

CHACUN À SA PLACE, MAIS EN COOPÉRATION, VILLE ET MONDE ASSOCIATIF

 « Vous le savez, nous tenons à nos associations comme à la prunelle de nos yeux, mais une commune ne peut pas tout. Pourtant nos services municipaux, sous notre direction, font d’incroyables efforts de gestion pour maintenir à niveau l’aide financière. Et je ne parle pas de l’aide logistique : les sports, la culture, l’événementiel, les services techniques, le protocole, la communication… tout l’appareil municipal, pas toujours visible, est mobilisé aux côtés des associations, mobilisé au-delà, bien au-delà, du service public minimum. Nous le savons tous.

« Et cette coopération entre les élus, les services municipaux et les associations, est l’une des choses qui me fait le plus plaisir, qui me réconforte le plus, dans notre vie communale, dans notre vie commune…

« Il y a eu, ici même le week-end dernier, le désormais traditionnel, et néanmoins toujours aussi dynamique événement « Faites du sport » ; dans quelques jours, les Journées de patrimoine vont encore montrer toute la puissance et la diversité du monde associatif seynois…

« Voilà, je vais conclure, je serais intarissable sur le sujet, vous le savez, par le rappel que je crois fondamental, que les associations sont tout bonnement l’un des garants des droits fondamentaux, de la vie démocratique, de la restauration du lien social, de l’éveil à la culture, au sport, l’un des garants de l’éveil des personnalités et de l’accès à l'éducation puis à l’emploi.

« Et comment ne pas profiter de ce premier et beau forum par l’appel que les associations lancent, elles-mêmes ici, toute la journée, et tous les jours, toute l’année, à nos concitoyens, jeunes, anciens, de tous les quartiers, de tous les horizons sociaux, culturels, philosophiques : Engagez-vous !

 

L'ENGAGEMENT CITOYEN DANS LES ASSOCIATIONS : PLUS QUE JAMAIS NÉCESSAIRE

« Comme on le dit pour lever une armée, oui, mais une armée ô combien pacifique, et qui ne mène de batailles que contre l’isolement, l’égoïsme et le repli sur soi ; des batailles tellement belles et justes, dont les seuls ennemis ont pour nom « fatalisme » et « renoncement »…

« Et même si nous sommes ici réunis bien au-delà de tout clivage politique, je garde, vous le savez, mes convictions et, en ces temps de célébration de la mémoire de Jean Jaurès, en ces temps, aussi, de domination mondiale de la finance spéculative, la chaleur humaine du monde associatif vient réchauffer, selon l’expression que les plus anciens reconnaîtront (qui n’est pas de Jaurès mais qu’il faisait sienne bien sûr), la chaleur associative donc, vient réchauffer un peu « les eaux glacées du calcul égoïste !!! ».

« Oui, vraiment, engagez-vous, engageons-nous pleinement, dans le bénévolat, le don de soi, la convivialité, la solidarité, avec bonne humeur, avec joie et détermination… Les anciens bien sûr (mais eux ne sont pas les derniers), les jeunes, les jeunes j’insiste (et je salue celles et ceux qui le font, avec toute leur vigueur et leur énergie sans limite !). Que ce soit dans le jeu, la réflexion, l’action humanitaire, culturelle, sociale, sportive… Dans n’importe quel domaine… En-ga-gez-vous !!!

« Merci à toutes et tous, très sincèrement et très chaleureusement.

« Merci aux associations, aux services municipaux, aux élus, merci encore Andrée et Louis…

 « Et longue vie au Forum, car cela signifiera longue vie à toutes vos associations ! »

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Publié par Marc Vuillemot - dans Sports - loisirs - vie associative et convivialité
15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 09:00

http://www.perfegal.fr/wp-content/uploads/2014/01/asso.jpgAprès l'immense succès de la douzième édition de "Faites des sports" le week-end précédent, ce samedi a vu plus de cent associations locales autres que sportives tenir des stands sur le Parc de la Navale et y proposer des animations à des milliers de nos concitoyens seynois et des alentours. Une première qui, manifestement, était attendue à La Seyne. J'ai profité du moment de l'inauguration, entre deux chants de nos chorales, pour dresser mon tableau de la réalité associative de chez nous, si forte et dynamique, mais aussi tellement fragilisée...

« Nous vivons un moment sympathique, convivial, mais je voudrais tout de même vous dire quelques mots de l’importance de ce moment. De son côté finalement un peu solennel. Pour plusieurs raisons...

« D’une part, on l’a assez dit et la communication du Forum le proclame : c’est une première à La Seyne. Vous l’attendiez, vous l’espériez, et… vous l’avez fait ! Nous l’avons fait. Car c’est une œuvre collective bien sûr, le public peut en juger par la qualité et la quantité des associations - et on a dû hélas renoncer à en accueillir certaines, mais ce n’est que partie remise.

 

UN CŒUR BATTANT DE NOTRE VIE COMMUNE

 « Une centaine d’associations, c’est un vrai succès pour cette première édition, qui, compte-tenu du contexte et du délai, a été tout même organisée tambour-battant.

« J’en profite pour exprimer au nom de tous, d’ailleurs, à Andrée Alberelli, responsable du service municipal de la vie associative et à Louis Correa, Conseiller municipal à qui j’ai confié cette délégation - et je ne le regrette pas ! -, à quel point je mesure, nous mesurons tous, l’exploit accompli, malgré les difficultés…

« Vraiment ce Forum leur doit beaucoup, même si, et j’y reviendrai, les autres services municipaux se sont mobilisés autour d’eux et si les associations ont largement joué le jeu.

« Une première donc, disais-je, mais la solennité du moment vient aussi d’un fait avéré : ce que les Seynois ont ici, aujourd’hui, à leur portée, c’est un véritable cœur battant de notre vie communale. De notre vie ensemble.

« Les associations nous rappellent que nous sommes encore et toujours des humains. Simplement. Que nous agissons pour telle ou telle cause, telle ou telle passion ou loisir, telle activité à pratiquer ensemble, quelquefois juste pour être ensemble, en dehors des cadres, indispensables eux-aussi bien sûr, à notre République… des cadres administratifs, et surtout en dehors de la sphère privée…

« Ici, dans ces temps et ces espaces associatifs, s’effacent les hiérarchies non souhaitées, le travail trop routinier ou à contrecœur… Et, oui, on le dit souvent, mais il faut le répéter : les associations travaillent au service de l'intérêt général et du bien commun…

« Mais pour être bien réel, le tableau souriant, l’énergie positive que je viens de décrire très rapidement, n’en sont pas moins dans une situation… disons-le mot : catastrophique.

 

UNE INQUIÉTUDE RÉELLE SUR LA PÉRENNITÉ DU SOUTIEN PUBLIC

 « Sur le plan des moyens publics, surtout. Les associations, d’ailleurs, pourraient être contraintes à terme, de se tourner entièrement vers le mécénat. Et loin de moi l’idée de diaboliser cette notion de mécénat privé. Bien au contraire ! Mais si l’apport n’était plus que celui-là, quels seraient au bout du compte les critères de cette aide, que deviendrait la notion même de République, que deviendrait notre chère Loi 1901, dont on oublie le sens et la lettre tant on l’emploie dans le langage commun ?...

« La situation est extrêmement grave et nécessite toute notre vigilance. L’Association des maires de France relève, d’ailleurs, que la dotation aux collectivités locales serait en baisse de près de 28 milliards d'euros ! Les villes en particulier - et nous sommes ici toutes et tous bien placés pour le savoir -, devront gérer un budget si resserré que la tentation est grande (ou le prétexte facile, dans certains cas) de répercuter largement les économies sur les compétences non obligatoires.

« Et ce qui s'annonce pour 2016 et 2017 est pire. Tout ceci est inquiétant, pour toutes les raisons que je viens d’évoquer sur l’importance de la vie associative. Mais aussi parce que le tissu associatif est un acteur de l’économie, de l’économie solidaire et sociale comme on dit, mais cela ne diminue en rien son impact. Le tissu associatif est pourvoyeur d'emplois, peu visibles le plus souvent, mais bien réels. Sachez que des estimations récentes nous apprennent que c’est à 200.000 emplois qu’il faut chiffrer les pertes possibles, en France au vu de la situation !

« A La Seyne, la situation de certaines associations, ayant carrément en charge un service public, une mission sociale de première importance, sont ainsi gravement menacées. Et cela touche tous les domaines, culture, loisir, sport, solidarité, insertion, prévention, environnement, santé… (...)"

 

Je mettrai en ligne dans un prochain article la suite de mon propos inaugural, abordant notamment la question de la coopération entre la commune et le monde associatif, et l'importance de l'engagement citoyen des bénévoles...

 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Sports - loisirs - vie associative et convivialité
8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 06:54

http://www.les-transports-t.fr/vsl/personnages_accueil.pngÇa a démarré le vendredi soir avec le trentième anniversaire de l'agence d'une banque coopérative bien connue à La Seyne, où des centaines de "clients-sociétaires" étaient réunis au Fort Napoléon pour une soirée avant tout festive, mais qui a aussi permis d'échanger sur le rôle d'accompagnement solidaire et social du Crédit Mutuel, partenaire de nombre de structures locales qui concourent au mieux-vivre, depuis le mécénat en faveur de notre club de rugby aux 600 licenciés jusqu'au soutien à l'Association seynoise pour l'insertion (ASPI) qui accompagne en permanence des dizaines de personnes en butte avec l'accès à l'insertion professionnelle.

 

COOPÉRATION, MUTUALISME, LOISIRS COLLECTIFS, BÉNÉVOLAT

Ça s'est poursuivi avec deux journées où des milliers de Seynois et de visiteurs de tous âges sont venus, sur le Parc de la Navale, à la découverte de dizaines d'activités sportives, cheminant d'un stand à l'autre pour s'informer et s'inscrire, s'initiant aux activités proposées par les nombreux clubs et écoles municipales de sports, assistant à des démonstrations étonnantes de pratiques sportives et ludiques.

Si les enfants et les jeunes, en cette période de rentrée, ont été comme tous les ans les plus nombreux, seuls ou accompagnés de leurs familles, à venir découvrir l'extraordinaire offre de loisirs sportifs existant à La Seyne, j'ai été frappé par la volonté de très nombreux seniors de trouver une activité leur permettant un entretien physique, physiologique et intellectuel, un loisir facteur de relations sociales et de prévention de l'enfermement que le temps de retraite peut générer. Une réalité nouvelle à La Seyne, où la courbe des âges s'inverse peu à peu, que la puissance publique, notamment le service municipal des sports, une nouvelle fois "au top" de son engagement et de sa compétence, doit anticiper, avec l'accompagnement indispensable des centaines de formidables bénévoles des clubs.

 

SOLIDARITÉ, IMPLICATION, PARTAGE

Dans l'autre grand parc de la ville, aux Sablettes, des milliers de visiteurs se sont donné rendez-vous au vide-greniers organisé au bénéfice de l'association des donneurs de sang bénévoles qui s'est tenu en journée et en nocturne ce samedi, tandis que l'association des commerçants du Sud accueillait ce dimanche une impressionnante animation autour d'un rassemblement de motos émerveillant petits et grands, sur fond de danse et musique "country".

Une autre belle démarche de nos associations locales, accompagnées comme il se doit par les moyens logistiques des services communaux, qui aura permis de conjuguer loisirs et détente pour tous, soutien aux œuvres solidaires et à l'activité commerciale, et possibilité offerte à de nombreuses familles victimes de la crise économique d'arrondir leurs fins de mois en vendant leurs vieux objets et à d'autres de les acquérir à des prix avantageux.

 

Vraiment, on aura vécu à La Seyne un week-end où les termes qui font les intertitres de cet article auront pris sens. C'est cet esprit qu'il nous faut continuer à soutenir. D'ailleurs, sans attendre, puisque le week-end prochain ne sera pas moins riche en initiatives, avec, en particulier, sur le Parc de la Navale, le samedi 13, le 1er forum des associations locales où près d'une centaine d'entre elles présenteront leurs offres d'activités. Après les clubs sportifs, place aux sociétés culturelles, artistiques, solidaires, socio-éducatives, environnementales, et autres !


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Publié par Marc Vuillemot - dans Sports - loisirs - vie associative et convivialité
30 août 2014 6 30 /08 /août /2014 04:11

http://past.visitvar.fr//provence-cote-azur/acvs/photos/maxi/54358_1.jpgUne connaissance accueillant des proches en vacances cet été à La Seyne me racontait il y a quelques semaines combien elle était désolée lorsque ses amis déploraient de ne pouvoir totalement profiter de la baignade à cause des caprices de la météo. Je lui suggérai alors : "Pourquoi ne leur proposes-tu pas d'aller passer quelques heures à la piscine municipale ? Outre la nage, il y a plein d'activités en intérieur comme en extérieur". Et je suis resté pantois devant la réponse de mon interlocutrice, pourtant Seynoise de toujours : "Quelle piscine municipale ?"

 On l'oublie parfois : oui, il y a une piscine municipale à La Seyne. Comme il y a des plages publiques, un "chalet des sports" public, une bibliothèque des plages publique joliment appelée cette année "Effet mer", des circuits accompagnés de découverte du patrimoine naturel et historique publics, des parkings publics, un centre public d'accueil de jeunes vacanciers doté d'une vingtaine de lits, un camping 4 étoiles public. Et bien d'autres équipements et offres de services de loisirs municipaux accessibles à tous, locaux et estivants, pour beaucoup gratuitement ou à faible tarification.

 

UNE NOUVELLE GESTION CONFIÉE À UNE ASSOCIATION DE PLEIN AIR RECONNUE

 On doit notre piscine publique communale à l'équipe municipale de "gauche plurielle", comme on disait alors, animée de 1995 à 2001 par Maurice Paul. Si je parle de "piscine municipale", c'est pour faire simple, puisque, après avoir étudié la réalité des attentes en matière de loisirs, on s'était alors orienté vers un "centre aquatique" offrant un ensemble d'espaces et d'activités de sport, de loisirs, de détente et de maintien en forme, dépassant largement le simple bassin de natation avec ses lignes d'eau pour "faire des longueurs".

On avait alors, et c'est toujours le cas, choisi la formule de la "Délégation de service public" (DSP) à une société privée pour assurer la gestion et la maintenance de l'équipement, considérant que la commune ne disposait pas forcément dans ses effectifs des personnels disposant des qualifications nécessaires tant les métiers sont pointus. Mais il pourrait en être un jour autrement. Pour l'heure, après dix années de gestion par une entreprise qui a fait du bon travail, on a choisi de renouveler pour cinq ans cette formule de DSP. L'analyse comparative des offres de plusieurs sociétés, menée par une commission animée par Raphaëlle Leguen, la première adjointe, a conduit à choisir parmi de belles propositions celle formulée par l'UCPA, cette association nationale bien connue pour ses nombreuses offres de séjours de sport et loisirs de plein air, qui gère aussi divers équipements communaux ou intercommunaux par le biais de son entité "UCPA Collectivités".

 

TARIFS MAINTENUS, NOUVEAUX ESPACES, NOUVELLES OFFRES DE LOISIRS

Le renouvellement de cette DSP, qui prendra effet sans rupture avec la précédente dans quelques jours, permettra d'ajuster et d'améliorer les offres sportives et ludiques et la valorisation de certains espaces intérieurs et extérieurs, sans surcoût ni pour la commune, ni pour les usagers, qui bénéficieront même d'une petite baisse de certains tarifs.

Si, outre les très nombreux usagers individuels et familiaux, les écoles, collèges, lycées, clubs sportifs, associations de loisirs, continueront bien sûr à bénéficier de créneaux d'usage pour leurs élèves et adhérents, il a aussi été négocié un renforcement du partenariat entre la psicine et les associations, de l'accueil des personnes à mobilité réduite, une plus grande amplitude horaire d'ouverture, la création d'un espace "garderie" et d'une salle de remise en forme.

Bonne continuation, donc, au centre communal "Aquasud" renouvelé ! Et rendez-vous dans quelques temps pour un tour d'horizon d'un autre équipement public municipal de loisirs : le camping communal **** de la forêt de Janas...

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Publié par Marc Vuillemot - dans Sports - loisirs - vie associative et convivialité