Les photos prises au cours du week-end consacré au forum des associations seynoises parlent d'elles-mêmes. C'est une vraie belle dynamique qui s'est affichée samedi et dimanche à la salle Maurice-Baquet. Et une dynamique ô combien indispensable en cette période de délitement du lien social !
Qu'elles agissent dans le champ du sport, de la culture, du patrimoine, des loisirs, des solidarités, de l'environnement, de la mémoire, de l'habitat, de l'enfance et la jeunesse, des seniors, de la santé, ou sur d'autres sujets, les milliers de bénévoles qui les animent rendent un sacré service pour la qualité de vie dans notre ville.
Il se crée chaque année à La Seyne une soixantaine d'associations ! Et, si, avec le temps ou l'obsolescence de leur objet, et parfois le manque de volontaires pour les animer, certaines se mettent en sommeil ou disparaissent, elles demeurent plusieurs centaines, petites et grandes, à offrir une foule de services et d'activités à des milliers de concitoyens.
Plus d'une centaine d'entre elles ont pris part au forum, même si celui-ci, traditionnellement organisé sur le parc de la Navale début septembre, mais que les circonstances de la Coupe de l'America dans un premier temps, puis la météo, ont empêché de tenir dans les mêmes conditions cette année, n'a pas connu l'ampleur des rendez-vous habituels. Il n'empêche : malgré les quatre heures de visite que j'ai pu leur rendre entre samedi et dimanche, je n'ai pu échanger qu'avec les responsables de la moitié d'entre elles ! Les autres me pardonneront.
En ces temps où le service public est à la peine, où l'austérité conduit à l'enfermement, où l'éveil des consciences par la culture et le vécu commun est freiné au risque d'entraîner, notamment la jeunesse, entre les mains de marchands de rêves dogmatiques et dangereux, on ne le répètera jamais assez : le rôle du monde associatif est plus que jamais indispensable.
Bravo et merci à ceux qui les font vivre. Et tous mes encouragements à ceux qui envisagent de les rejoindre pour les conforter et les développer.