Il y a un temps pour tout. Ce week-end, c'était, par exemple, celui du challenge UFOLEP de marche nordique, organisé par l'association des "Randonneurs seynois", auquel ont pris part environ 300 participants, ou celui de l'assemblée annuelle de "l'Association nationale des anciens combattants et amis de la Résistance", deux événements où j'ai pu me rendre pour témoigner des encouragements de la municipalité, mais aussi, entre autres, celui du championnat départemental de cross organisé à Fabrégas par le CSMS, club omnisports historique de la ville, ou celui de la réunion annuelle du "Foyer François Cresp" du quartier de La Rouve, où, n'ayant pas le don d'ubiquité, c'étaient des adjoints et conseillers municipaux qui représentaient la commune.
Pourquoi dis-je qu'il y a un temps pour tout ? Parce que je n'arrive pas à me faire à l'idée que, là où des citoyens font de beaux efforts pour générer du "vivre ensemble", tels les responsables des quelques associations que je viens d'évoquer, et demandent aux élus présents de prendre la parole à un moment des événements qu'ils organisent, certains élus (d'autres collectivités que la commune), au lieu de s'en tenir à les complimenter pour leur bel investissement, semblent toujours se sentir obligés de leur faire des promesses.
Moi, je n'ai dit à personne, ce week-end, que la commune, subissant les affres des baisses drastiques des dotations de l'État, pourra réviser à la hausse en 2017 les subventions associatives qu'elle a dû réduire, bien à contrecœur, de 16% en 2016.
Bien sûr, si les annonces, que j'ai entendues à l'occasion de ces temps de vie associative, d'appuis auprès du Département et de la Région pour que ces collectivités financent mieux le monde associatif local se traduisent dans les faits, j'en serai naturellement ravi.
Mais, si ça ne pouvait pas être le cas, car toutes les collectivités locales et territoriales sont à la peine budgétaire, quelle image garderont de nous, les élus, ces femmes et ces hommes bénévoles engagés qui "mouillent la chemise" pour animer la vie locale ?
Aide-t-on vraiment la République en se sentant obligé de vendre du rêve à nos concitoyens ?...