2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 06:59

http://naeltoyou.com/wp-content/uploads/2008/01/abbe_pierre.jpgOui, la Fondation Abbé-Pierre, qui vient de tirer une nouvelle fois le signal d'alarme du mal-logement, a bien raison de le faire.

On ne le sait guère, mais, en moins de 30 ans, les familles pauvres et modestes ont doublé la part de leurs revenus qu'elles consacrent au logement (de 23% à 47%). Et l'écart s'accroit avec les plus riches qui, de 20% de leurs moyens dédiés au logement en 1980, doivent aujourd'hui y consacrer 26% (+ 30% "seulement").

Chez nous, sur le littoral méditerranéen, en particulier, les prix du foncier, de l'immobilier et des loyers ont plus que doublé en dix ans. La location d'un logement HLM coûte un quart plus cher qu'en 2000. Et, lorsqu'on sait que, dans le même temps, l'inflation aura avoisiné les 20%, on mesure combien le pouvoir d'achat des ménages, notamment des plus humbles, est lourdement affecté, au-delà de la crise, par les politiques publiques du logement.

Et c'est un très mauvais calcul, à la petite semaine, comme on dit, car cela réduit d'autant le soutien que la consommation des autres biens, ceux des services ou des produits manufacturés, apporte à la croissance et à l'emploi.

On a besoin dans l'urgence d'un changement radical de politique dans le domaine du logement. Ce n'est pas pour rien que j'en ai fait un axe majeur de la politique que je veux mettre en oeuvre avec notre majorité municipale seynoise.

Malgré nos difficultés, avec notre Office Public d'HLM "Terres du Sud Habitat", et avec la SAGEM qui oeuvre pour les réhabilitations dans le centre ancien de la commune, nous poursuivons avec ardeur notre Programme de Rénovation Urbaine et nos opérations de lutte contre l'habitat ancien vétuste.

Sait-on que La Seyne est classée 3ème meilleur élève au plan national pour le taux de réalisation des objectifs de constructions imposés par la loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbain), avec... 841% de logements livrés ? (classement Libération)

Pour autant, malgré nos 5.000 appartements, nous ne parvenons pas à résorber une liste d'attente qui peine à passer sous la barre des 3.000 demandeurs, certains attendant une offre depuis plus de 10 ans ! 11.000 foyers sont dans cette situation au plan de l'agglomération Toulon Provence Méditerranée (TPM). Énorme et désolant !

Je ne le redirai jamais assez à mes collègues maires qui hésitent à faire de l'accès au logement un enjeu capital de leurs politiques locales : il ne faut pas avoir peur du logement social ; près de 8 foyers sur 10 y sont éligibles dans le Var ; les HLM d'aujourd'hui sont beaux, avec une haute qualité environnementale, relativement peu coûteux à la construction. Il faut faire un effort !

C'est pourquoi j'ai trouvé trop peu ambitieux le Programme Local de l'Habitat de TPM que les élus de La Seyne n'ont pas voté.

C'est pourquoi j'ai dit mon désappointement lorsque La Seyne, pourtant classée 1ère pour le dossier qu'elle a présenté au titre du Programme National de Rénovation des Quartiers Anciens Dégradés (PNRQAD), a été écartée du dispositif pour des raisons évidemment politiciennes.

C'est pourquoi aussi notre nouveau Plan Local d'Urbanisme, voté en décembre dernier, impose aux nouvelles constructions collectives un taux de 30% de logements sociaux.

Et c'est pourquoi, enfin, il faut que le Parti socialiste et ses partenaires de gauche et écologistes n'hésitent pas à proposer aux Français pour 2012 une politique courageuse et radicalement en rupture avec celle d'aujourd'hui. Il faut légiférer pour mettre un terme à la spéculation immobilière, supprimer les avantages fiscaux de la loi Scellier, taxer les plus-values immobilières de façon progressive, calculer l'impôt foncier sur la base la valeur vénale du bien, fonction du marché, et imposer comme à La Seyne les 30% de logements sociaux pour les opérations immobilières de plus de 5 logements, et même 35% pour les villes qui ne respectent pas la loi SRU.

8 millions de mal-logés en France au XXIe siècle, c'est inacceptable. Oui, la Fondation Abbé-Pierre, une nouvelle fois, a bien raison.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Rénovation urbaine - aménagements et habitat
21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 03:08

http://www.anru.fr/IMG/jpg/La_Seyne-sur-Mer_01.jpgEn trois ans, après les livraisons des résidences HLM "Maréchal Juin", "Les Balcons de Pépiole", "Le Hameau des Romanes" et les "Villas Pergaud", c'était l'autre jour l'inauguration d'un cinquième groupe d'immeubles, "Les Jardins de Mathilde", au quartier de Gai-Versant, une nouvelle opération de notre Office Public d'HLM "Terres du Sud Habitat", s'inscrivant dans le cadre de notre Programme de Rénovation Urbaine (PRU). 74 nouveaux logements sociaux pour remplacer ceux, vétustes, qui sont démolis au fur et à mesure.

Ça se passait quelques jours après la rentrée dans la toute nouvelle école qui sera bientôt dénommée "Lucie Aubrac", au coeur du quartier Berthe, sur le site de l'ancien groupe scolaire "Malraux-Giono". Un équipement qui ravit enseignants, enfants et parents, et qui est le quatrième à s'inscrire dans le programme du PRU, après les constructions des écoles "Georges-Brassens" et "Jacques-Derrida", et la rénovation complète de l'école "Jean-Zay". 

Dans le même temps, on dépassait la barre des 50% des 2500 logements entièrement rénovés, en avance sur le calendrier prévisionnel. Parties communes, interphones, aménagements économiseurs d'énergie, plomberie et ravalement des façades constituent l'essentiel de ces rénovations.

Dans quelques semaines, après l'expérience probante du "Floréal E7", débuteront les travaux de "résidentialisation" de chacune des cités constituant notre grand ensemble d'habitat social du Nord de La Seyne, pour permettre aux habitants de disposer d'espaces extérieurs presque "privatifs", par groupes d'une centaine de logements, avec parkings et aménagements paysagers et de détente. Des résidences, quoi !

Ce sera également le début des travaux de rénovation de l'Espace Culturel "Henri-Tisot", du Centre Social et Culturel "Nelson-Mandela", et de la crèche du "Petit Monde", qui font suite à la réhabilitation des locaux qu'utilisait l'association "Gaspar" au Germinal, qui a hélas dû cesser son activité du fait de difficultés financières (la Ville, via son Service Municipal de la Jeunesse, et plusieurs associations comme l'OMASE et l'APEA, tout en assurant un relais provisoire de certaines actions, travaillent actuellement à un projet de renaissance d'actions sociales et éducatives sur le site).

On ne le sait guère, mais le Programme de Rénovation Urbaine de La Seyne est le 5ème plus important de France et, rapporté au nombre des habitants bénéficiaires, il est le tout premier !

Puisse-t-il continuer à avancer à ce même rythme soutenu ! Merci, en tous cas, à ceux qui en sont les chevilles ouvrières, sans cesse sur la brèche : les adjoints Rachid Maziane (Politique de la Ville et Logement), Claude Astore (Infrastructures et Urbanisme) et Christian Bianchi (Quartiers Nord), les bénévoles du Conseil d'Administration de l'office d'HLM, autour de Jean-Luc Bruno, vice-président qui me supplée en permanence, et de Joël Canapa, directeur général, les cadres et agents de la commune, de l'Office d'HLM, du Groupement d'Intérêt Public qui gère le PRU et son Chef de Projet Pierre de Riberolles, de Marseille Aménagement, et des services de l'État, sans oublier les associations et "habitants-relais" qui, sans cesse, expliquent, écoutent, rassurent les résidents parfois un peu déboussolés par la vitesse et l'ampleur du changement de leur environnement quotidien.

Avec une mention particulière pour Caroline Gadou, sous-préfète chargée de mission "Ville", qui va quitter le Var dans quelques jours pour une nouvelle affectation, après s'être investie pendant deux ans sans relâche pour faire avancer notre projet. Notre peuple seynois lui devra beaucoup.

 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Rénovation urbaine - aménagements et habitat
21 juillet 2010 3 21 /07 /juillet /2010 07:15

http://www.anru.fr/IMG/jpg/La_Seyne.jpgJe serai très bref ce mercredi matin. Juste trois nombres commentés...

Après divers temps de présentation et de concertation, il y a eu ces jours dernier un vote des habitants du quartier du Germinal sur le projet de réhabilitation de leur secteur dans le cadre du Plan de Rénovation Urbaine (PRU) :

> 43 % de participation, ce qui est très intéressant pour un site des résidents duquel certains disent qu'ils sont des "citoyens passifs et assistés" (sic), et atteste de l'intérêt que de plus en plus d'habitants portent à leur cadre de vie ;

> 95 % de votes favorables, ce qui se passe de commentaire.

On continue donc, à un rythme soutenu, la rénovation de nos quartiers populaires d'habitat social.

Déjà 800 logements réhabilités en six mois. Tous, soit environ 2500, le seront avant deux ans.

Nous avons, fin juin, présenté l'état d'avancement de notre programme au Comité National d'Engagement de l'Agence Nationale de la Rénovation Urbaine (ANRU). Début juillet, le Conseil d'Administration de l'ANRU a validé la poursuite de nos actions qui placent notre PRU parmi les meilleurs de France, tant par son importance que par l'avancée de sa réalisation.

Continuons nos efforts.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Rénovation urbaine - aménagements et habitat
26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 18:44

http://infos.fncv.com/public/2009/banlieue-cite-hlm-courneuve-4000.jpgAvec une cinquantaine de mes collègues maires de villes dont une bonne partie de la population réside dans des quartiers populaires, nous avons été choqués de l'annonce par le Premier Ministre François Fillon du nouveau report à 2011, voire à plus tard, d'une réforme tant attendue de la "politique de la ville". Nous vivons en République. Aucun espace de notre territoire national ne doit être délaissé. Les valeurs de fraternité et d'égalité, qui figurent aux frontons de nos édifices publics, doivent s'appliquer. Au regard des réalités de certaines cités de la banlieue parisienne, par exemple, La Seyne n'est certes pas la plus mal lotie des communes pauvres de notre pays, mais l'écart est frappant avec les autres villes de notre région. Et elle connaît, malgré un important Programme de Rénovation Urbaine, une difficulté croissante dans l'accompagnement social de ses concitoyens les plus en difficulté. La solidarité nationale doit s'exercer. Pour manifester notre inquiétude de voir s'accélérer la "ghettoïsation" de nos cités d'habitat social et nos centres anciens paupérisés, nous avons co-signé une lettre ouverte dont l'initiative revient à notre collègue Claude Dilain, maire de Clichy-sous-Bois :

"Faudra-t-il de nouvelles émeutes pour que les pouvoirs publics s’intéressent à nos villes et à ceux qui y vivent ? Il ne s’agit pas seulement de délinquance, des trafics ou de la violence qui seuls parviennent à capter l’attention des media. Au-delà de l’insécurité, inacceptable, nous subissons, et chaque jour davantage, l’enclavement, le chômage, l’échec scolaire, le mal logement, et une pénurie des services publics. Les habitants souffrent au quotidien, et nourrissent un sentiment d'abandon qu'une grande partie de la société française a du mal à concevoir.

"Les taux d'abstention records aux dernières élections dans certains quartiers n'est d'ailleurs qu'un signe supplémentaire de la défiance des habitants de ces quartiers vis à vis de la capacité du Politique à changer cette situation.

"Les conséquences de cette détresse, associées à la « peur des ghettos » ressenties par ceux qui ne vivent pas en banlieue, ne sont pas que locales. Elles renforcent la fragmentation sociale et urbaine : souhaitons-nous vivre dans une société « balkanisée » ? Le sentiment de ne pas vivre « dans le même monde », partagé tant par les habitants des ghettos que par ceux qui y sont extérieurs, met en cause non seulement la cohésion sociale mais aussi notre pacte républicain.

"Sans débat, sans même s'en rendre compte, la France est en train de changer de société : la liberté, l'égalité, la fraternité sont menacées au profit de « l'entre soi » et de l'inégalité.

"Les maires de banlieue sont en colère. Ils ne cessent d'interpeller les pouvoirs publics sur ces dangers. En vain. La Secrétaire d'Etat en charge de la politique de la ville elle-même en est réduite à écrire au Premier Ministre pour s'inquiéter des retards pris sur la réforme des politiques en faveur des quartiers les plus difficiles.

"Cette réforme de la politique de la ville, associée à la réforme territoriale et des finances locales, semble trop technique pour s'imposer politiquement et médiatiquement. Elle est au contraire au coeur de notre projet de société et nous donnera peut être les outils qui nous permettront de lutter contre les inégalités territoriales et la relégation de catégories entières de population aux marges de la société.

"Les élus de banlieue ont fait des propositions, restées aujourd'hui sans réponses.

"Tant attendue, l'installation prochaine du Conseil National des Villes par le Premier ministre, doit être l'occasion d'une mobilisation politique réelle en faveur des banlieues les plus difficiles, avant qu'il ne soit trop tard."


 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Rénovation urbaine - aménagements et habitat
30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 14:45

plantu_15mars07-510d3.jpgJ'ai pris hier soir, seul et en mon âme et conscience, la décision de répondre favorablement à une demande de la Préfecture du Var d'accueillir pour quelques semaines à La Seyne quelques familles de réfugiés bosniaques. Leur installation devrait se faire dans les locaux de l'ancienne école Sainte-Thérèse, désormais propriété de la Ville de La Seyne qui doit y réaliser dans les mois à venir des travaux visant à la transformer en logements sociaux.

J'assume mon choix. Tranquille.

Ces personnes de tous âges ont fui leur village, dans la partie serbe de la Bosnie-Herzégovine. Ce sont des Roms musulmans qui, depuis 2005, ont été déplacés et étaient victimes au quotidien d'insultes et d'agressions, sur fond de racisme et de haine inter-religieuse. Beaucoup ont formulé à la France une demande de statut de réfugiés.

Et j'aurais fait pareil si c'étaient des exilés à peau verte de la planète M103 de la constellation de Cassiopée.

Et, déjà, arrivent à mes oreilles des remarques plus ou moins acerbes, du genre... "Et voilà, à La Seyne, on accueille toute la misère du monde. Et on n'est même pas foutu de loger ceux de nos concitoyens qui attendent depuis des années ! Et même on expulse des mères de famille ! etc"

C'est vrai.

Et je voudrais faire passer deux messages.

D'abord, quand certains de ceux qui tiennent ces propos sont les mêmes qui, en cette période de nombreuses commémorations, appellent au devoir de mémoire, j'ai envie de leur dire combien l'occasion nous est donnée de mettre en pratique ce que nous ont appris, en matière de posture solidaire envers les autres, les résistants, les Justes, et tous ceux de notre peuple français qui, en d'autres temps où c'était autrement plus risqué qu'aujourd'hui, ont trouvé la force et le courage de protéger d'autres hommes, femmes et enfants qui en avaient bien besoin.

Ensuite, aux autorités de l'État, j'ai envie de dire que, prenant cette décision, je pense ne faire que mon devoir de républicain responsable. Mais aussi que j'attends d'elles qu'elles jouent pleinement leur rôle en direction de mes concitoyens de La Seyne et de l'agglomération toulonnaise. Ne serait-ce qu'en matière de droit au logement...

Le préfet doit imposer fermement l'application de la loi "Solidarité Renouvellement Urbain" (obligeant à 20% de logements sociaux par commune) à mes collègues maires qui ne la respectent pas.

Lorsque notre Office Public HLM "Terres du Sud Habitat" dispose de logements vacants et que ceux-ci, le temps qu'ils soient remis à la location, sont squattés par des personnes qui s'y installent sans droit ni titre, le préfet doit faire expulser ces tricheurs qui volent la place aux citoyens respectueux des codes et des critères et patientent sur la liste d'attente d'attribution de logements.

Le préfet doit faire passer à la vitesse supérieure l'application de la loi "Droit Au Logement Opposable". Il doit aider à prévenir les expulsions, et, lorsque, heureusement très rarement, elles sont hélas rendues inévitables par la Loi, accompagner aussitôt les foyers qui en sont victimes pour qu'ils retrouvent sans délai un toit.

Il y a une part de "toute la misère du monde" chez nous, à La Seyne. Peu m'importe qu'elle soit d'ici ou d'ailleurs. L'État républicain doit se pencher sur tous, ceux qui souffrent ici des maux affreux du capitalisme, autant que ceux qui, à juste titre, doivent continuer à espérer trouver dans notre France des Droits de l'Homme la terre d'asile qui leur permettra, simplement, de vivre debout.

 

(Précision : d'autres maires du Var - de toutes idées politiques - ont choisi d'agir comme moi. La préfecture me l'a confirmé. C'est très bien.)

(L'image illustrant cet article a été piquée au dessinateur Plantu. Désolé)

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Publié par Marc Vuillemot - dans Rénovation urbaine - aménagements et habitat
20 décembre 2009 7 20 /12 /décembre /2009 05:42

http://sete-evolution.midiblogs.com/images/D%C3%A9esse%20Justice%20-%20lawtips.jpgOn nous avait dit que notre dossier était bon.

Bien sûr, nous savions que seules 25 communes françaises allaient être retenues pour bénéficier d'une aide financière de l'État pour la rénovation de leurs centres anciens, dans le cadre du programme PNRQAD (Programme National de Rénovation des Quartiers Anciens Dégradés). Et que, même avec un bon dossier, s'il y en avait 25 autres meilleurs, nous ne parviendrions pas à décrocher l'intéressant "jackpot" dont nous avons bien besoin pour notre vieille ville.

Lorsque j'ai pris connaissance de la décision, j'ai bien sûr été déçu, d'autant qu'on nous a indiqué que La Seyne était à deux petites marches du podium, puisque classée à la 27ème place.

Mais j'ai reçu ensuite le rapport de la commission qui a étudié et classé les dossiers. Et, là, ma déception a fait place à de la colère et de l'indignation. Jugez plutôt à partir de cet extrait du rapport :

"Les dossiers de Béziers, Bordeaux, La Seyne-sur-Mer, Avignon et Aix-en-Provence montrent de très forts taux de concentration d'habitat indigne et/ou de vacance en marché immobilier tendu et ont, excepté pour Avignon et Aix-en Provence, des plans d'actions globaux d'ores et déjà précis et en bonne cohérence avec les principes d'intervention du PNRQAD"

avec comme conclusion, un peu plus loin, que les villes devant être retenues dans la catégorie des communes de 50.000 habitants, sont... "La Seyne-sur-Mer, Béziers, Bordeaux et Rennes" (citation dans l'ordre du rapport) !

Un journaliste de Var-matin a d'ailleurs étudié de plus près le rapport et indique, dans un récent article, que... "La Seyne obtient 3/3 en « cibles », 2/3 en « pertinence » et 2/3 en « opérationnalité », soit un total tout à fait honorable de 7/9. Bien plus en tout cas que Troyes, Nice (4/9) ou Calais (3/9), trois communes UMP bénéficiaires de la manne du PNRQAD. Contre l'avis de la commission... A noter que d'autres dossiers sont plus mal lotis encore que celui seynois : avec 9/9, Saint-Ouen (PCF) et Carcassonne (PS) n'ont également décroché que l'assistance à l'ingénierie. Là encore, la commission avait pourtant donné un avis positif."

Certains émettent l'idée que Benoist Apparu, ministre en charge du logement, donc l'État, au travers de sa personne, n'aurait pas été impartial. Quelle vilaine idée en notre belle République !...

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Publié par Marc Vuillemot - dans Rénovation urbaine - aménagements et habitat
19 décembre 2009 6 19 /12 /décembre /2009 17:03
http://www.ldh-toulon.net/local/cache-vignettes/L252xH314/le_hlm_pousse_pas-bf0b0.gifL'intervention que je propose ci-dessous à la lecture des visiteurs de ce blog, prononcée ce samedi au Conseil communautaire de l'agglomération TPM pour expliquer les raisons de l'abstention des élus seynois lors du vote du Programme Local de l'Habitat intercommunal, sera peut-être un peu "technique", mais je préfère la livrer in extenso pour que celles et ceux qui s'intéressent aux enjeux de la politique de l'habitat soient au fait de la réalité du travail accompli au sein de la commission de l'habitat de TPM, notamment par Rachid Maziane, adjoint chargé de la politique de la ville et du logement...

"Monsieur le président,

"Mes chers collègues,

 

"Enjeu majeur pour l'avenir de notre territoire, le Plan Local de l'Habitat (PLH) est un acte de programmation qui traduit une volonté politique et commune dans le domaine de l'habitat.

"Il expose les orientations politiques dans des objectifs et des moyens de l'agglomération pour son développement économique.

"En effet, il ne peut y avoir de développement économique sans organiser et planifier le logement, pas plus d'ailleurs que sans organisation ni planification des transports publics.

"Le PLH vise à arrêter des objectifs, des actions et des moyens afin de répondre aux besoins en logements et d'assurer entre les territoires une répartition équilibrée et diversifiée de l'offre en logement.

"S'agissant d'une compétence d'intérêt communautaire, le PLH ne peut se limiter à la somme des intérêts de chaque commune. Les intérêts de certaines de nos communes pourraient aller à l'encontre des intérêts généraux de notre agglomération.

"Son élaboration a été menée en étroite collaboration par TPM et chacune des communes. Tout comme les autres communes, La Seyne-sur-Mer a fortement participé à sa préparation, car la politique de la ville est un enjeu majeur, tant pour pour notre ville que pour notre agglomération.

"Avant d'évoquer le PLH et les points qui ont fait débat, il est important de souligner que le bilan du précédent PLH fait état d'environ 50% à 70% des objectifs réalisés. Les 30 à 50% restants sont en cours de réalisation. Combien sont ou seront réalisés in fine ? Quelle évaluation pouvons-nous collectivement réellement tirer et comment l'intégrer dans le nouveau PLH ?

 

"Un Programme Local de l'Habitat doit comporter des propositions ambitieuses.

"Il est axé sur trois champs :

- Développement économique,

- Aménagement du territoire - déplacements – transport,

- Politique de l'habitat.

"Ces trois champs d'action sont fortement liés. C'est même leur corrélation qui permettra une réelle dynamique de notre agglomération.

"Le diagnostic de TPM présente la situation sociale, économique et démographique que nous partageons collectivement : TPM accueille 89% des emplois publics du SCOT, 85% des personnes bénéficiaires du RMI et 78% des emplois domestiques faiblement rémunérés.

"Même avec les efforts réalisés par les uns et les autres, la programmation des logements sur 2009 – 2015 ne permettra pas de pallier le manque de logements pour les actifs, et notamment les 20 – 39 ans, tranche d'âge qui diminue dans notre agglomération.

"Une partie des objectifs du PLH ne répondent pas à notre contexte.

"Malgré les toutes dernières avancées de la part de certaines d'entre nos communes, que je remercie sincèrement d'avoir accepté de s'impliquer un peu plus, la part des logements sociaux programmée dans le PLH ne me semble à la hauteur ni de nos difficultés, ni de nos ambitions.

"Si les derniers éléments chiffrés annoncent prés de 4000 logements sociaux (2009-2015, il aura fallu convaincre pour une juste répartition territoriale, et alors que, il y a quelques semaines encore, prés du quart concernaient la seule ville de La Seyne.

"On est toutefois inquiet car, à taux de réalisation identique à celui du précédent PLH, la projection de production de logements sociaux sera loin de permettre d'atteindre des objectifs conformes à la loi SRU.

"De plus, dans le cadre des PLU de chaque commune, il est primordial de mettre en oeuvre la loi ENL, qui prévoit la construction de 30% de logements sociaux dans chaque production de logements, y compris dans les immeubles collectifs.

"Cette proposition est plus que nécessaire pour un PLH cohérent et pouvant répondre au contexte de notre agglomération.

"Mais annoncer de tels chiffres ne fait que masquer un réel malaise dans la production des logements dont la part des logements sociaux. En effet, notre programmation des logements sociaux se répartit ainsi :

- 20 % PLAI,

- 20 % PLS,

- 60 % PLUS.

"Or les plafonds des loyers et de prix en France métropolitaine sont les siuvants :

 

Logement T3 – 73 m²

PLS

PLUS

PLAI

Prix au m²

7,64

5,10

4,52

Loyer

557,72

372,30

329,96

 

"On le voit : le différentiel de loyer est au moins de 50 %.

"Il faut savoir qu'un habitant sur deux ne paye pas l'impôt dans notre agglomération et que 35% de cette population perçoit moins de 900 euros/mois.

"L'inflation du marché locatif est liée à la faible part des logements publics et à la pénurie de la production de logements dans leur ensemble.

"Pour endiguer cette inflation, seule une mise en chantier de logements vraiment sociaux permettra à la fois de loger des familles modestes., et de contenir, voire d'augmenter, la part des jeunes actifs qui sont le pivot de notre développement économique et de l'essor, notamment, de notre technopôle de la mer.


"Par ailleurs, le PLH prévoit la Garantie Risques Locative (GRL) pour les bailleurs, en partie privés. Il s'agit d'une somme dérisoire mais qui fait peser sur les acteurs privés le logement des familles modestes.

"Pourquoi ne pas prendre pleinement nos responsabilités par une production plus importante de logements à loyers modérés pour les ménages ?

 

"En ce qui concerne les logements étudiants, l'objectif de 550 logements peut sembler important mais les premiers besoins sont estimés par nos propres services à 1 000 logements, et seulement pour couvrir les besoins de l'Université de Toulon et du Var. Le président intérimaire de l'UTV les évlaue pour sa part à un minimum de 1500. Et d'autres de nos services indiquent que, de surcroît, rien que pour l'installation d'Euromed à Ollioules, le besoin est de 1500 autres logements d'étudiants. On le voit, les 550 logements prévus sont réellement insuffisants, même si une part des logements saisonniers permettra de loger les étudiants, mais à des prix totalement inadaptés aux revenus de la plupart des jeunes.

 

"D'autre part, selon un plan d'action du PLH, pour les attributions des logements sociaux, le contingent préfectoral devrait être reversé aux communes. En l'état, ce n'est pas une solution. Cela ne le deviendra que lorsque nous aurons une gestion inter-bailleurs des demandes de logements, ce que la plupart des bailleurs importants refusent aujourd'hui, et aucune mesure n'est prévue dans notre PLH pour les inciter à avancer en ce sens.

 

"Je m'en tiendrai à ces quelques éléments significatifs de la trop grande modestie de notre PLH.

 

"Des pistes de travail, telles qu'élaborées dans d'autres PLH, auraient du être explorées, telles que le montage opérationnel avec les communes, les aménageurs, les promoteurs, pour dynamiser la production de logements, proposer des réalisations à un prix estimable entre 1800 et 2000 €/m² habitable, modifier nos pourcentages pour produire 20% de PLS, 60% de PLAI et 20% de PLUS, décider de concentrer notre Fonds d'Aide à l'Habitat sur les communes les plus productrices et les plus en phase avec les objectifs des lois SRU et ENL, ou encore favoriser l'accès des étudiants au parc locatif privé, avec des démarches de certification des chambres d'étudiants ou une charte de qualité.

 

"Tel qu'il était envisagé il y a encore quelques semaines, nous aurions dû voter contre le PLH.

"Mais nous reconnaissons qu'il y a eu des avancées, jusqu'aux toutes dernières heures de l'élaboration de ce PLH. J'en sais gré à ceux de nos collègues qui ont proposé des efforts. J'en sais gré aussi aux personnels de TPM qui ont bien perçu les enjeux et ont bien aidé à convaincre.

"Mais ces avancées paraissent encore bien insuffisantes au regard des besoins. Ne l'oublions pas : rien qu'à La Seyne, ce sont plus de 3000 familles qui attendent depuis des années une attribution de logement social. On estime ce nombre à 10 à 11000 au plan de nos douze communes.

 

"Et, permettez-moi d'ajouter une remarque un peu égoïstement seyno-seynoise. Vous le savez, sur les 853 logements dont la démolition et la reconstruction sont prévus dans le Programme de Rénovation Urbaine (PRU) du quartier Berthe à La Seyne, cosigné par TPM, 200 doivent être construits dans d'autres communes de notre agglomération. Je regrette vraiment de n'avoir pas pu les identifier dans le PLH.

"Mais peut-être aurons-nous, au fil des années de ce PLH, une lecture commune de nos avancées, voire une évolution collective dans le sens d'une plus grande prise en compte des besoins de nos concitoyens.

"Pour l'immédiat, les conseillers communautaires de La Seyne s'abstiendront sur ce vote."

 

 

 

 

 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Rénovation urbaine - aménagements et habitat
10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 08:23

http://pagesperso-orange.fr/marius.autran/glossaire/tome2/photos_tome2/chapitre_4/2.4.5.jpgLe ministère du logement a tranché. Nous sommes un peu déçus. Notre dossier de demande d'aide à l'Etat, via l'Agence Nationale pour l'Amélioration de l'Habitat, pour la rénovation de notre centre ville historique, n'a pas été retenu comme nous l'espérions.

Sur 87 villes candidates, seules les 25 premières ont été choisies et La Seyne a été classée... 27ème.

On manque donc de justesse une manne financière qui aurait été très utile pour accélérer la réhabiliation des espaces publics, des commerces et de l'habitat très dégradé, voire insalubre, de notre vieille ville. Dommage, car notre coeur de ville est le lien historique entre les nouveaux quartiers qui émergent vers les Mouissèques, le long du site de nos anciens chantiers, sur lequel nous avons un grand projet de développement économique et culturel, et notre quartier populaire d'habitat social de Berthe, au Nord de la commune, où nous poursuivons un ambitieux programme de rénovation urbaine.

Et ça aurait encore accentué notre effort pour soutenir l'activité économique, dans le secteur du Bâtiment et des Travaux Publics, en offrant de nouveaux chantiers à des entreprises, créatrices d'emplois, notamment pour les résidents du centre ancien eux-mêmes.

Une consolation tout de même : notre projet a été reconnu valable et nous bénéficierons d'une assistance à "l'ingénierie" avec les financements afférents. Et, si l'État confirme l'annonce qui avait été faite il y a quelques mois, le dispositif, appelé Programme National de Rénovation des Quartiers Anciens Dégradés (PNRQAD), devrait être reconduit l'an prochain. Bien évidemment, nous déposerons à nouveau un dossier.

(la carte postale est "empruntée" à l'excellent site de Jean-Claude Autran, fils de Marius, sur l'histoire de La Seyne... À VISITER ABSOLUMENT !!!)

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Publié par Marc Vuillemot - dans Rénovation urbaine - aménagements et habitat
26 novembre 2009 4 26 /11 /novembre /2009 11:08
Nouvelle inauguration ce jeudi d'une résidence de 82 logements sociaux réalisée par notre Office Public "Terres du Sud Habitat". L'occasion pour moi de rappeler les enjeux du Plan de Rénovation Urbaine (PRU) que nous poursuivons à un bon rythme...

 

"Nous inaugurons aujourd'hui le quatrième programme de logement social, ici, à Berthe : les villas Pergaud, une résidence de 82 logement sociaux allant du T1 bis au T6 qui ont commencé d'être attribués en location depuis le mois d'octobre dernier.

 

"Je commencerai donc par remercier l'Office Public de l'Habitat, Terres du Sud Habitat, son personnel et son directeur Joël Canapa.

 

"Avant d'aller plus loin, permettez-moi de m'attarder un instant. Je reviens sur l'exemple récent de ma participation au voyage de presse organisé par Constructa et à l'invitation de son PDG. J'ai pourtant été clair lors de mon intervention. Les promoteurs sont des acteurs de l'évolution de la ville, seulement ils doivent en respecter les règles. Ces règles sont édictées désormais par la révision du PLU qui a été le premier engagement pris par mon équipe. Cette révision n'est pas un coup de baguette magique, non, ni une révolution immédiate, mais bien plutôt la reprise en main raisonnée de l'exploitation foncière de la commune. C'est pourquoi ça a été notre première décision politique. Cela veut dire que nous subissons encore un peu les décisions prises par l'équipe municipale de mon prédécesseur et ce n'est vraiment qu'à l'horizon 2011 que la maîtrise ubaine nous sera à nouveau totale.

 

"Revenons aux Villas Pergaud et à cette résidence située près des écoles, des commerces, de l’antenne de la CAF du Var, et qui propose le confort d’un logement social de qualité. L'activité économique, la présence de services publics de proximité font la vitalité des quartiers.

 

"Je salue au passage le travail des adjoints de quartier, en l'occurrence de M. Bianchi sur le secteur Nord de la ville, qui se démène pour être à l'écoute de la population et la rendre force de proposition.

 

"Je reviens quelques secondes d'ailleurs sur ce qui s'est déroulé samedi dernier au Hameau des Romanes, où le conseil des quartiers nord et Madame Vignolo, au nom des résidents du Thermidor, ont souhaité la bienvenue aux nouveaux résidents dans leur quartier lors d'une « cérémonie de bienvenue » qui pourrait (devrait) se généraliser à tous les secteurs de la Seyne.

 

"Cela donne du sens et de la convivialité à l'évolution d'une Seyne pour chacun.

 

"A Berthe, mais aussi en centre ville et ailleurs dans l'agglomération, une nouvelle répartition des logements sociaux se poursuit. Notre Office public Terres du Sud Habitat en est le principal maître d’ouvrage et, dans ce cadre, pas moins de 855 logements verront le jour dans les années qui viennent.

 

"Si la qualité des logements proposés est l'un de nos impératifs, il en est un tout aussi primordial, qui est de favoriser la mixité sociale et d'en finir avec les grandes concentrations.

 

"Mixité sociale qui est l’un des principes fondamentaux du PRU (Projet de Rénovation Urbaine). Le quartier Berthe ne sera pas le seul à accueillir les futurs programmes de construction de logements sociaux. Afin d’éviter l’effet de concentration qui prévalait jusqu’alors, les autres quartiers de la Seyne et les communes de l’agglomération Toulon Provence Méditerranée accueilleront une partie de ces futurs logements. A l’inverse, le quartier Berthe accueillera la réalisation de logements privés - nous avons posé la première pierre du Floréal - en location ou en accession.

 

"Le Projet de Rénovation Urbaine prévoit ainsi une offre et une répartition nouvelle de logements sociaux, dont l’Office Public de l’Habitat est le principal maître d’oeuvre soit :

- 358 logements locatifs sociaux construits sur Berthe et à proximité,

- 397 logements sociaux neufs en centre-ville,

- 200 logements locatifs sociaux construits ailleurs dans l'agglomération

 

"Le programme achevé des Villas Pergaud s’inscrit donc dans le cadre de la convention avec l’Agence nationale de rénovation urbaine (signée le 3 février 2006) qui prévoit de financer cette opération selon trois modes de financement distincts :

- 50 logements en PLUS CD

- 24 logements en PLUS

- 8 logements en PLAI

 

"Villas Pergaud, c'est trois bâtiments (3 en R+3 et 1 en R+2) . Les accès y sont gérés par un système de contrôle d’accès, les appartements équipés de visiophones et les aménagements prévus à l’intérieur de la résidence permettent le stationnement des véhicules.

 

"D’un point de vue énergétique, les appartements bénéficient d’un chauffage individuel au gaz, et l’eau chaude sanitaire est préchauffée par une installation de panneaux solaires. Pour tout vous dire, ce projet a été conçu de manière à obtenir le label Qualitel, certifiant de la bonne isolation thermique et acoustique.

 

"Cela ne relève pas du détail. La bonne gestion des énergies alimente le confort de chacun et, bien évidemment, s'en ressent dans les économies de charge des locataires.

 

"Et « c'est tout bénef » pour notre planète. L'environnement est un enjeu majeur dans l'évolution de la ville, dans la façon de penser dorénavant les villes, et c'est donc un enjeu politique. La qualité de vie de chacun doit tenir compte de la qualité de vie de tous, à long terme et pour les générations futures. Désormais, lorsque La Seyne se développe, elle n'oubliera jamais cet engagement de développement durable, de respect de l'environnement, humain et naturel. Faire de sa ville un endroit où il fait bon vivre, c'est l'affaire de tous. Une ville qui respecte ses habitants, c'est une ville que l'on respecte.

 

"Des chantiers comme celui, c'est aussi de l'emploi de proximité :

 

Le PRU inclut la mise en place d’une charte d’insertion afin que la mise en œuvre des projets se traduise par un effet de levier pour l’insertion professionnelle des habitants concernés.

 

Avec un minimum de 5% du nombre total d’heures travaillées dans le cadre des travaux, les postes correspondants doivent être réservés aux habitants des zones urbaines sensibles. Cela a donné naissance à une structure opérationnelle qui rassemble désormais les maîtres d’ouvrage et les acteurs publics de l’emploi.

 

"Et ce dispositif prolonge la pratique de l’Office Public de l'Habitat qui a déjà, dans le respect du Code des Marchés Publics, eu recours autant que possible aux entreprises d’insertion. Pour vous donner une idée plus précise : les travaux de construction de la résidence Villas Pergaud ont représenté (au 31 août 2009) :

· 4 744 heures réalisées en matière d’insertion.

· 4 664 heures réalisées par du public de nos ZUS

· et 80 heures réalisées par du public hors ZUS.

 

"Soyons encore plus clairs avec les chiffres précis de ce que représente un chantier comme les Villas Pergaud en matière d'emploi : le respect de cette clause d'insertion a permis l'embauche de 24 personnes :

· 13 personnes chez les moins de 26 ans,

· 7 personnes entre 27 et 45 ans

· et enfin 4 personnes de plus de 45 ans.

 

"Et sur ces 24 contrats liés à la clause d’insertion, 2 CDI ont pu être signés au moyen de ce chantier.

 

"Je réitère donc mes remerciements à l'Office public Terres du Sud Habitat, aux architectes, aux entreprises et bien sûr à l'ensemble des partenaires du PRU, Etat, Caisse des Dépôts, Région, Département, et agglomération."

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Publié par Marc Vuillemot - dans Rénovation urbaine - aménagements et habitat
14 novembre 2009 6 14 /11 /novembre /2009 08:55
Je ne résiste pas à l'envie de mettre en ligne cette superbe photo prise par Laurent Dupuy, directeur adjoint de la communication à la mairie de La Seyne.

Quand je dis et redis que la force et la richesse de notre ville, hier comme demain, c'est la MER...

C'est cet atout incomparable que j'ai tenté de faire percevoir aux journalistes de nombreux quotidiens et magazines nationaux, d'information générale ou thématiques, qui ont répondu vendredi à l'invitation du groupe Constructa, grande société de services immobiliers, qui voulait promouvoir ses réalisations et ses projets à La Seyne.

"Vuillemot nous joue l'alliance de la carpe et du lapin", ont pu penser certains, en m'entendant joindre ma voix à celle de Marc Pietri, président du groupe de promotion...

Non. Chacun à sa place. Moi je vante ma ville qui a bien besoin d'être valorisée partout. Lui fait son business et il se trouve qu'il en fait une partie à La Seyne où il réside depuis 25 ans. Nous l'avons dit.

Et ça m'a permis de rappeler cette situation paradoxale qui veut que, malgré les programmes immobiliers pharaoniques que mon prédécesseur a permis d'engager, au mépris du respect des habitants et de notre patrimoine urbain, des foyers de classe moyenne ne parviennent pas à se loger, faute de ressources suffisantes, tandis que nous ne réussissons pas à offrir des logements aux 3000 familles en attente sur les listes de notre Office Public d'HLM "Terres du Sud Habitat"...

Et que notre Plan Local d'Urbanisme (PLU) est en cours de révision, pour réduire la constructibilité des parcelles, imposer 30% de logements sociaux à toute nouvelle opération, inciter à la Haute Qualité Environnementale des bâtiments, préserver notre "cadre de ville", parce que, si nous sommes favorables au développement de La Seyne, nous voulons le maîtriser.

Les promoteurs le savent. Ceux qui acceptent la règle du jeu sont les bienvenus chez nous.
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Publié par Marc Vuillemot - dans Rénovation urbaine - aménagements et habitat