4 juin 2017 7 04 /06 /juin /2017 13:57

Ces photos parlent d'elles-mêmes. Le faire ensemble, la coopération, l'ouverture aux autres, l'appropriation collective et solidaire de l'environnement urbain, étaient ce samedi au rendez-vous.

De vendredi soir, avec l'inauguration du jardin solidaire de Berthe, à ce dimanche où de nombreuses animations ont été proposées au Domaine de Fabrégas autour de la remise des prix des jardins et balcons fleuris, en passant, samedi, par le baptême du jardin partagé "Lei banquèto" en plein cœur de ville, des initiatives chaleureuses sur le thème de "La nature en ville" et des décorations végétales égayant la rue Baptistin-Paul, La Seyne aura vécu au rythme des "Rendez-vous aux jardins", organisés cette année sous le thème des "Jardins en partage".

 

En parallèle, samedi, sur "l'Esplanade marine", le très dynamique Comité d'intérêt local des Mouissèques organisait sa désormais traditionnelle fête de quartier, largement ouverte à toute la population seynoise et à nos visiteurs.

Encore un beau témoignage du vivre ensemble, dans un quartier complètement bousculé par les constructions neuves depuis dix années, où la vie associative sait avec bonheur créer les occasions de l'intégration des milliers de nouveaux venus qui s'y sont installés.

 

Oui, à La Seyne, tout au long de ce week-end, la chaleur humaine a largement supplanté l'autre chaleur, presque caniculaire, que le printemps nous impose.

Le partage, l'échange, la convivialité, le respect mutuel, toutes générations, cultures, quartiers, origines, statuts sociaux confondus, quels beaux remèdes préventifs contre les obscurantismes qui mènent à la folie barbare qui m'a, une fois de plus, hélas, conduit à faire mettre en berne sur notre port "l'Union Jack", le drapeau du Royaume-Uni, en signe de la solidarité compassée des Seynois avec leurs frères d'Outre-Manche.

Question fraternité humaine, un tel week-end vaut bien plus que le portique humiliant sous lequel le Conseil régional a choisi de contraindre de passer pour gâter l'accueil de nos concitoyens et visiteurs à leur descente de train en gare de La Seyne ! Mais, bon, aujourd'hui, il a été enlevé. Ouf !

 

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26 avril 2017 3 26 /04 /avril /2017 05:25

On la reçoit depuis une semaine sur le canal 30 de la TNT. Elle s'appelle Var Azur TV. Et, pour ceux qui, comme moi depuis dix-sept ans, ont fait le choix de ne plus avoir de téléviseur chez eux, on peut revoir certaines de ses émissions sur son site Internet varazur-tv.fr. Je lui souhaite une belle et longue vie.

Depuis deux jours, et pendant toute la semaine, deux de ses animateurs, Morgane Las Dit Peisson et Philippe Salciccia — un de mes anciens élèves du collège Henri-Wallon — mettent La Seyne à l'honneur chaque jour au travers d'une de l'un des programmes de la chaine, « La grande émission », d'une durée quotidienne d'une demi-heure, à partir de 18 heures 30.

 

LA SEYNE À L'HONNEUR TOUTE LA SEMAINE SUR LA TÉLÉVISION VAROISE

J'ai eu l'honneur et le plaisir d'être convié, avec Chantal Lemetayer, dirigeante de l'entreprise navale « Monaco Marine », en cours d'implantation sur notre littoral du Bois-Sacré, à participer la toute première de la série consacrée à notre ville, diffusée il y a deux jours.

J'invite les visiteurs de mon blog à passer un moment devant leur écran pour découvrir ce média local qui, à n'en pas douter, concourra dans la durée à la promotion de notre département du Var, comme le font pour nos voisins les deux "grandes sœurs" de Var Azur TV, gérées par la même société, celle qui couvre les Alpes-Maritimes (Azur TV) et celle qui est diffusée dans les Bouches-du-Rhône (Provence Azur TV).

Gageons que Var Azur TV ne m'en voudra pas — c'est pour la bonne cause de sa promotion —  de donner à voir en replay l'émission qui nous a si aimablement accueillis...

 

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28 mars 2017 2 28 /03 /mars /2017 03:35

Bien sûr, ce n'est que lorsque nous aurons décroché notre ticket pour embarquer dans l'aventure du "Nouveau programme national de rénovation urbaine" (NPNRU) que nous pourrons — enfin ! — disposer de moyens significatifs pour intervenir sur les infrastructures de notre centre ancien. Le dossier de l'agglomération — car c'est désormais de sa compétence — est prêt et validé, ne manquent plus que les signatures pour attaquer... les études rendues obligatoires par la loi.

Autant dire que, pour en arriver au démarrage d'opérations concrètes rendues possibles par des subventions, il va encore s'écouler du temps. Mais ça ne nous empêche pas, avec les moyens du bord, de faire avancer, chaque fois que possible, quelques projets de nature à redynamiser notre centre ancien.

C'est le cas avec l'ouverture de notre nouvelle "Maison de la jeunesse", installée depuis peu dans les locaux de l'ancien centre médico-social municipal "Danielle-Casanova", fermé depuis les années 90, sur la place Germain-Loro. Une première tranche de locaux réaménagés a été mise en service il y a une semaine.

Je livre aux visiteurs de mon blog le propos inaugural que j'ai prononcé à cette occasion...

 

« Excusez moi de parler agenda pour ouvrir mon propos, mais c’est plus de la teneur et de la nature des choses accomplies que de dates qu’il s’agit.

« Jeudi dernier, c’est depuis la commune normande d’Hérouville-Saint Clair que je lançai avec mes collègues maires de l’association Ville et Banlieue, l’appel aux candidats à la présidentielle à se préoccuper de politique de la ville et des quartiers populaires, dans leurs engagements de campagne d’abord, et dans la structure même de leur futur gouvernement s’ils étaient élus. C’est-à-dire que nous avons demandé, entre autres choses, et notamment un effort vers l'insertion par l'éducation des jeunes et la formation professionnelle pour tous, que ce soit le futur premier ministre qui ait en charge directe la politique de la ville plutôt qu'un seul ministre délégué qui peine à mobiliser ses collègues autour des enjeux des quartiers prioritaires comme notre centre ancien.

« Vendredi, de retour en terres seynoises, c’était la "Maison des Femmes" qui naissait rue Blanqui, 6 appartements T2 permettant l’hébergement d’urgence de femmes et leur protection en cas de violences conjugales, œuvre d’un partenariat multiple, dans lequel, bien sûr, la Ville de la Seyne.

« Samedi, les jeunes Seynoises et Seynois se sont déplacés en nombre place Laïk pour venir recevoir leur carte d’électeur.

« Hier dimanche, des jeunes de notre ville ont répondu à l'invitation de la fédération des anciens combattants d'Algérie pour honorer avec moi la mémoire de ceux qui ont laissé leur vie de l'autre côté de la Méditerranée et appeler à la paix et à l'amitié entre les peuples du Monde.

« Et aujourd’hui, enfin (pour ce qui est du calendrier du moins) c’est ici, dans cet espace Danielle-Casanova que bat désormais le coeur de la jeunesse Seynoise.

 

UNE AUTRE RÉALITÉ DE LA VIE PUBLIQUE ET DES JEUNES

« Pendant ce temps, l’avers de ce présent était une autre réalité, voire une réalité toute autre, mais montrée celle-là : celle d’un jeune déséquilibré ouvrant le feu sur ses camarades dans un lycée de la région, à Grasse, celle d’un colis piégé blessant un agent d’accueil dans les locaux parisiens du FMI, celle d’une chronique judiciaire à n’en plus finir, collant à une partie de la classe politique en lice pour les futures présidentielles.

« Vous comprenez alors que la réalité est bien plus vaste et qu’il ne faut jamais se limiter au seul champ de ceux qui possèdent les écrans qu’on croit maîtriser.

« Pendant que certains élus assurent le spectacle, emberlificotés dans leurs costumes d’affaires judiciaires, d’autres, beaucoup plus nombreux mais dont on parle moins, beaucoup plus vertueux, travaillent à des projets partagés, à des réalisations d’utilité sociale et publique.

« Pendant qu’un jeune déséquilibré s’attaque sauvagement à ses camarades avec des intentions mortelles, d’autres, beaucoup plus nombreux et beaucoup plus équilibrés, entrent de plain pied et en pleine conscience dans l’âge de leur citoyenneté et de leur vie d’adulte,

« Et ces « beaucoup plus nombreux » n’assurent pas le spectacle, n’ont pas les faveurs des caméras, mais tiennent ensemble, dans leurs mains, la cohésion sociale, le vivre ensemble et la société comme un projet partagé de manière responsable. Je vous laisse juges de ce déséquilibre flagrant de « réalité » entre ce qui est montré et ce qui est fait.

 

UN TRAVAIL PATIENT ET MÉTICULEUX DES SERVICES PUBLICS ET DES ASSOCIATIONS

« Revenons donc à une partie de ce tout qu’est la réalité : la Maison de la jeunesse. C’est une concrétisation et une consécration, c’est l’aboutissement d’un travail politique, la somme de nos forces municipales, associatives, institutionnelles.

« Oui, la jeunesse est ici un service public et partenarial et nous y tenons. Oui, la jeunesse est au cœur de nos préoccupations et au cœur de notre ville. Ce lieu naturel qui s'est dégagé, désormais espace Danielle-Casanova, est l’ancien centre médico-social municipal et, désormais, une avant-garde de notre politique publique.

« En effet, ce bâtiment réunit l'ensemble des critères de choix : à la croisée des chemins des établissements scolaires (3 collèges et 2 lycées), un espace extérieur agréable, des locaux adaptés (lieux d'échanges et de détente et espaces confidentiels).

« Le rez-de-chaussée, libéré par le secteur administratif du service Jeunesse et le service « entretien des locaux », a connu quelques travaux de mise en sécurité et de mise aux normes pour accueillir cette Maison de la Jeunesse qui regroupe le BIJ et, à terme, des permanences de partenaires.

« Et, à peine inauguré, il entre pleinement en fonction dès demain en recevant le forum des jobs d’été auquel je souhaite d’ailleurs encore plus de succès que ceux rencontrés déjà les années passées.

« J’aimerais aussi vraiment profiter de l’occasion pour saluer le travail patient, méticuleux, constant, opiniâtre, collectif, de tous ceux qui ont bien travaillé à la concrétisation de cette volonté politique de favoriser, valoriser et servir la jeunesse.

« Je ne vais pas citer tout le monde de peur d’en oublier mais, des élus en charge de la jeunesse, en passant par les cadres, les agents, les animateurs professionnels de la commune, les bénévoles associatifs des structures partenaires. Permettez-moi de tirer mon chapeau à toutes et tous.

 

L'ÉDUCATION ET L'INSERTION VECTEURS DE PRÉVENTION

« Ce lieu sera, j’y tiens et je le souhaite, le lieu de la jeunesse seynoise, en plus des 3 autres espaces accueil jeunes existant depuis 2009 et qui n’ont cessé d’assurer une présence active couvrant l’ensemble du territoire de la commune. La maison de la Jeunesse intègre également l’espace accueil jeune citoyen, le petit dernier créé des EAJ, né en 2012 dans le cadre de la qualification du centre-ville en Zone de Sécurité Prioritaire par l'État. Nous avions immédiatement proposé d'expérimenter, en pendant au dispositif de vidéo surveillance, un Espace d'Animation Citoyenne, devenu très rapidement Espace Accueil Jeunes Citoyen. Initialement installé rue Baptistin-Paul, puis rue Evenos, c’est aujourd’hui ici qu’il prend toute sa place.

« Cette Maison de la jeunesse est donc un maillon essentiel et nécessaire à notre projet éducatif territorial qui donne une vision globale de l’offre éducative de 0 à 25 ans.

« Cette volonté en direction des jeunes relève d'abord du souci de cohérence et de bon sens. Sur les questions relatives à la santé, aux sports, à la culture, à l’insertion dans la vie professionnelle, à la participation citoyenne, etc, il était indispensable, tant aux politiques que nous sommes qu’aux techniciens, de se doter d'une vision commune globale afin d’éviter de travailler chacun de son côté de façon incohérente.

« Dans ce but, nous avons cherché à flécher les parcours des jeunes, de la petite enfance jusqu'à l'entrée dans la vie active, en passant par l'école, l'apprentissage ou l'université, en essayant d'intégrer toutes les composantes, tous les écueils de ce parcours complexe qui va de la petite enfance à l'âge adulte.

 

UNE MAISON POUR TOUS LES JEUNES DANS UN CENTRE-VILLE POUR TOUS

« Et cette maison est désormais celle de tous les jeunes seynois de 16-25 ans, elle regroupe des associations collaborant autour d'un projet commun : le Bureau information Jeunesse et le service municipal jeunesse, sa direction et son Espace Accueil Jeunes Citoyen, afin que les jeunes puissent avoir un maximum de cartes en mains et d’interlocuteurs pour pouvoir dessiner, peaufiner leur projet professionnel et personnel.

« Vous l’aurez compris, ce lieu d'échanges, d'accueil, d'orientation et d'accompagnement est un lieu de vie nouveau pour la jeunesse, pour notre cœur de ville également. Il ancre aussi notre volonté de développer le partenariat avec l'ensemble des acteurs socio-éducatifs et de prévention, institutionnels comme associatifs… au service de la jeunesse.

« Si ce lieu est une partie moins ostensible de cette "réalité spectacle" que j’évoquais en démarrant mon propos, il est d’une réalité utile, pratique, concrète, faite, je le disais aussi, de la somme de nos forces et de nos intelligences, je dis ça sans prétention.

« Et rien que ça, c'est une belle réussite. »

 

> J'ai dérobé les photos illustrant cet article au site d'informations "Ouest-Var.net" qui, je l'espère, ne m'en voudra pas...

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21 mars 2017 2 21 /03 /mars /2017 05:50

Depuis près de trois ans, il me revient de présider l'association des maires « Ville & Banlieue » de France, qui regroupe, toutes sensibilités politiques républicaines confondues, une centaine de communes sur les territoires desquelles se trouvent des quartiers classés « prioritaires » au titre de ce qu'on appelle « la politique de la ville », c'est-à-dire l'ensemble des mesures concourant, pour ces sites d'habitat social ou centres anciens dégradés et paupérisés, à leur rénovation urbaine et l'accompagnement social, économique et culturel de leurs habitants.

La Seyne en fait partie, avec son quartier Berthe de près de 13.000 habitants, en réhabilitation depuis 2007 et jusqu'à fin 2018, et son centre-ville pour lequel, tout en déployant prioritairement des efforts communaux, on attend — avec tout de même un peu d'impatience — des appuis des institutions publiques pour entreprendre une rénovation de plus grande ampleur, ainsi que ça a pu se faire à Berthe.

Les expériences et expertises partagées dans nos communes nous permettent, outre de tirer parti des réussites relevées ça et là pour imaginer des solutions transférables localement, de formuler, à l'occasion de chaque élection nationale, des propositions aux divers candidats, dans le but d'attirer leur attention bienveillante sur ces quartiers où vivent près de 5 millions de personnes, dont la moitié au-dessous du seuil de pauvreté, souvent oubliées de la République.

Si je suis depuis ces dernières temps éloigné de La Seyne deux ou trois jours par semaine, c'est pour prendre part, avec mes collègues maires membres du Bureau de « Ville & Banlieue », à la promotion auprès des candidats à l'élection présidentielle des 31 propositions que nous leur formulons cette année, et que présente la petite vidéo ci-dessous. Je me devais d'expliquer aux Seynois les raisons de mon relatif éloignement provisoire.

Mais je pense que c'est pour la bonne cause ; quel que soit le vainqueur de l'élection au terme de cette étrange campagne où beaucoup de médias et réseaux sociaux mettent plus en avant les péripéties judiciaires et le spectacle parfois affligeant que certains offrent, plutôt que le contenu des propositions des uns et des autres, je pense qu'il n'aura pas été inutile qu'il soit sensibilisé aux enjeux de nos quartiers en difficulté. À commencer, un peu égoïstement, par ceux de La Seyne...

 

> Pour suivre notre démarche « Et si l'on parlait des quartiers populaires dans la campagne présidentielle ? », CLIQUEZ ICI

> Pour conserver la neutralité qui doit prévaloir, j'ai choisi pour illustrer cet article deux photos de rencontres avec des candidats qui... ne le seront finalement pas ! (l'une du centre-droit, Rama Yade, qui n'a pas recueilli les 500 parrainages nécessaires, et l'écologiste Yannick Jadot qui a choisi de ne pas se présenter et de faire cause commune avec Benoît Hamon) 

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5 mars 2017 7 05 /03 /mars /2017 06:38

Il faut être objectif, les avancées sont correctes. L'engagement de l'opérateur immobilier a été formalisé ce vendredi avec la signature d'une convention. Il reste à mettre en œuvre le projet et s'y tenir pour qu'il apporte sa pierre au confortement de la récente annonce du directeur territorial de Pôle Emploi : La Seyne est la commune du Var où sont réalisées les meilleures performances contre le chômage, qui y baisse deux fois plus vite que la moyenne départementale.

Le projet qui va permettre de renforcer ce succès, c'est celui du programme immobilier de Bois Sacré. Aux alentours de 350 logements, dont un tiers de logements sociaux et une quarantaine pour les classes moyennes, une crèche et des locaux à usage de services, sur le terrain d'un ancien centre de stockage d'hydrocarbures.

 

DES CONTREPARTIES ENVIRONNEMENTALES, SOCIALES ET POUR L'EMPLOI

On se souvient sûrement que, après avoir modifié le plan local d'urbanisme trop permissif en 2011, notre municipalité avait réduit de moitié la constructibilité de cette friche industrielle, puis refusé d'attribuer le permis de construire en 2013, avant de devoir s'y résoudre en 2015, suite à l'injonction de l'État dont le commissaire enquêteur avait conclu à l'illégalité que représenterait un nouveau rejet après les modifications apportées par le constructeur.

Il fallait dès lors obtenir des contreparties de la part du maître d'ouvrage. Les négociations ont porté leurs fruits. Elles sont d'ordre environnemental et social, avec un espace vert naturel entièrement dépollué des hydrocarbures et requalifié qui sera ouvert à l'ensemble de la population, et notamment aux résidents des cités d'HLM voisines de La Rouve, d'ordre fonctionnel avec un aménagement des accès depuis la voie publique qui en a bien besoin, et, depuis ces derniers jours, d'insertion professionnelle.

Ce seront près de 400 postes de travail qui seront nécessaires à la réalisation de la résidence, dont près de 100 emplois directs, avec une obligation de 10% d'heures travaillées réservées à des parcours d'insertion pour des personnes de notre aire urbaine très éloignées de l'emploi. Chacun a en outre admis le bien-fondé de ma demande de dépasser cet objectif, comme nous le faisons avec la rénovation urbaine de Berthe, où, de la même obligation assignée aux entreprises, nous sommes passés à une réalisation excédant certaines années les 12%.

 

UN SUIVI ASSOCIANT LES HABITANTS, LES STRUCTURES D'INSERTION ET LES SYNDICATS

Et nous sommes parvenus à ce qu'une évaluation constante soit conduite par un comité de suivi, à laquelle j'ai enjoint que soient associées des riverains, via leur comité d'intérêt local, les associations et entreprises locales d'insertion et de médiation qui, par leur implication quotidienne auprès des potentiels bénéficiaires des parcours d'insertion, seront pourvoyeuses auprès de Pôle Emploi des personnes en rupture professionnelle, ainsi que les organisations syndicales représentatives des employés du bâtiment et des travaux publics. Il est également admis que des efforts spécifiques devront être faits pour l'accès des femmes, des personnes handicapées, et des plus de 55 ans, aux emplois proposés.

Précédant la mienne lors de la signature de la convention, l'intervention de Sandra Torres, conseillère municipale d'opposition et conseillère régionale, qui a rappelé l'implication qui sera celle de la Région en matière de formation professionnelle, aura montré que, dans ces conditions environnementales et sociales bien améliorées, nous pouvons, toutes sensibilités confondues, nous accorder sur le fait que l'opération est devenue soutenable.

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6 janvier 2017 5 06 /01 /janvier /2017 04:00

Qu'il s'agisse de quartiers littoraux résidentiels et touristiques, de zones périurbaines d'habitat social ou de centres anciens, sans conduire de grandes études scientifiques pointues, on peut évaluer les difficultés et les inégalités en matière de mobilités urbaines et interurbaines.

Bien sûr, ça et là, lorsqu'un maire, portant la parole de ses concitoyens, réclame avec insistance un aménagement de telle ou telle ligne de bus ou de bateau-bus, il parvient peu ou prou à l'obtenir dans des délais variés. Mais, à l'heure où la démarche métropolitaine va s'enclencher, ne faut-il pas "changer de logiciel", comme disent les "sachants" d'aujourd'hui ?

C'est une démarche globale de réflexion sur les investissements d'avenir de l'ensemble du territoire, dont les infrastructures de transports, qu'il faudrait conduire, y associant toutes les parties prenantes, élus, acteurs économiques et sociaux, et populations.

À défaut, on continuera à entendre les uns et les autres se rejeter la responsabilité des encombrements liés à l'absence d'une troisième voie sur l'autoroute de Toulon vers Nice et à l'ouverture d'un nouvel espace en forme... d'avenue d'une centaine de commerces accusé de tuer les boutiques des centres-villes, et on sera encore interpellé sur le sentiment d'iniquité ressenti par les chefs d'entreprises de la zone ouest vis-à-vis de leurs collègues de celle de l'est, s'estimant moins bien considérés en transports collectifs pour aujourd'hui — peut-être pas à tort, il suffit de regarder le plan des lignes de Réseau Mistral — et pour demain — pourquoi le projet d'une halte ferroviaire aux Playes ne serait-il pas aussi important que celui de Sainte-Musse et la rénovation de celle de La Pauline ?

 

PESER LE POUR ET LE CONTRE DES PROJETS STRUCTURANTS MÉTROPOLITAINS

Si nul ne conteste la prévalence de Toulon, cœur de métropole qui doit conforter ses fonctions de centralité, si tout un chacun approuve le grand projet de "quartier de la connaissance, de la créativité et du numérique" à Chalucet, si personne ne conteste l'absolue nécessité de reconstruire la grande jetée qui ferme la Petite Rade, il est d'autres projets qui doivent être soumis à réflexion partagée.

Faut-il vraiment envisager, à titre d'exemple, de construire un nouveau quai de 400 mètres de long sur le littoral toulonnais de la Rade, perpendiculaire à nos vents dominants, ainsi qu'il est envisagé de le faire à l'issue d'études devant être financées au titre du Contrat de plan État-Région ?

On parle d'un coût de 40 à 50 millions d'euros pour cette nouvelle infrastructure portuaire destinée à accueillir au plus près du cœur de ville de Toulon des paquebots géants de même nature que ceux qui accostent par dizaines chaque année le long du môle d'armement des anciens chantiers navals de La Seyne, là ou la Chambre de commerce et d'industrie du Var a beaucoup investi pour réaliser il y a quelques mois, avec l'accompagnement de notre commune, un terminal de croisières ultramoderne d'où on est, pour peu qu'on les développe, en bateaux-bus publics ou en navettes maritimes commerciales, à dix minutes à peine du centre historique de Toulon.

 

LES MOBILITÉS EN CONCOMITANCE AVEC LES INVESTISSEMENTS D'AVENIR

Ne devrions-nous pas prendre garde à ne pas mettre la charrue avant les bœufs ? Il est peut-être des réalisations dont les urgences sont à hiérarchiser dans le temps, ainsi que l'avait d'ailleurs senti Hubert Falco en voulant éviter la concomitance des chantiers toulonnais du tunnel routier et du transport en commun en site propre.

Avant de sauter sur la première opportunité venue consommatrice de finances publiques et privées, ne devrait-on pas commencer par dresser un état des lieux global de l'existant, des difficultés présentes et à venir, et des enjeux de développement, notamment en matière de mobilités métropolitaines, qui semblent être la clé de voûte de tout dispositif de redynamisation urbaine, économique, sociale et culturelle d'un territoire d'avenir.

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5 janvier 2017 4 05 /01 /janvier /2017 04:29

Après avoir mis en évidence des inégalités territoriales d'offres de transports collectifs entre divers sites de typologies similaires de l'agglomération toulonnaise — deux quartiers résidentiels d'une part, et deux quartiers périurbains d'habitat social d'autre part —, j'ai voulu dresser un état comparatif de la situation des mobilités vers et depuis les centres-villes des quatre communes les plus importantes, Toulon, La Seyne, Hyères et Six-Fours.

 

BIEN SÛR QUE LE CŒUR DE L'AGGLOMÉRATION DOIT ÊTRE BIEN DESSERVI

Si, naturellement, le cœur historique, culturel et commercial de Toulon, ville principale d'un territoire métropolitain de près de 450.000 habitants, a des fonctions de centralité que n'ont pas les trois autres, justifiant une meilleure desserte pour permettre aux résidents de l'ensemble de l'aire métropolitaine d'accéder à des services, des commerces, des espaces de culture et de loisirs, il n'empêche que les cœurs historiques de nos communes sont aussi des lieux d'habitation, notamment pour des familles à faibles revenus, qui doivent d'autant plus avoir accès aux mobilités urbaines propres que la circulation et le stationnement des automobiles sont complexifiés par la nature urbaine de ces vieux quartiers.

Trois des quatre centres anciens ont même été classés prioritaires au titre de la "politique de la ville" (Toulon, La Seyne et Hyères) et deux d'entre eux (Toulon et La Seyne) sont même retenus comme "ultra-prioritaires" pour bénéficier du "Nouveau programme national de rénovation urbaine" (NPNRU).

Pour effectuer des comparaisons objectives d'offres de dessertes par bus et bateaux-bus, j'ai artificiellement pondéré, pour le centre de Toulon, les résultats de l'indice nombre de dessertes qui sert à mes analyses en le réduisant de 25%, considérant que sa fonction de centralité métropolitaine justifie des lignes et des fréquences accrues d'autant.

 

MAIS LES CENTRES D'HYÈRES ET DE SIX-FOURS SONT PARENTS PAUVRES

Il apparaît que, si le centre de La Seyne bénéficie de presque la moitié moins de dessertes que celui de Toulon (après pondération de ce dernier, et en données brutes), les centres de Hyères et de Six-Fours sont considérablement moins bien desservis, de l'ordre de huit fois moins.

Rapportés aux nombres d'habitants respectifs de chacune des communes, l'écart demeure de l'ordre d'un bon tiers pour ces deux villes, tandis que — agréable surprise — le résultat est inversé pour le centre de La Seyne, de 30% mieux desservi que celui de Toulon, à l'exception des dimanches.

Enfin, rapporté aux possibilités de mobilités des résidents des quartiers eux-mêmes, La Seyne est à peu près à l'identique de Toulon, Hyères environ quatre fois moins bien, et Six-Fours plus de huit fois moins bien.

 

AVEC L'EXISTANT, DES MARGES EXISTENT POUR AMÉLIORER

Il y a donc matière à amélioration dans une logique métropolitaine où chaque pôle urbain a son importance pour le développement de l'ensemble du territoire. Si l'on compare, par exemple à La Seyne, les liaisons entre les quartiers est et sud avec le centre et celui de l'agglomération, ainsi que je l'ai fait dans une précédente analyse, on mesure les disparités importantes d'une partie de la commune à une autre ; or ces quartiers littoraux, pour partie résidentiels et pour partie en développement en matière d'activité économique et d'habitat (site des anciens chantiers, Bois Sacré), sont situés, venant du reste de la commune et de l'agglomération, au-delà du goulet d'étranglement routier que représente la traversée du vieux port seynois.

Des marges de manœuvre existent d'ores et déjà, en réduisant ça et là une offre convenable, pour améliorer, par exemple, les dessertes des centres hyérois et six-fournais ou des quartiers seynois à la circulation déjà beaucoup trop dense où l'on ne pourra maintenir ou revenir à une qualité de vie urbaine qu'en y développant les transports collectifs, par la hiérarchisation des priorités et la création de nouvelles dessertes, en particulier par voie maritime, comme c'est dès à présent possible de le faire, avec un minimum de volonté, pour le littoral seynois de la Petite Rade, ainsi que je le réclame depuis des années.

 

> Suite (Article 5/5)

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4 janvier 2017 3 04 /01 /janvier /2017 04:39

Si les inégalités d'offres de transport en commun entre quartiers et communes d'un même territoire, conséquences de leurs histoires respectives, perdurent parce qu'on ne se penche pas en continu sur les besoins ou simplement parce qu'il ne se trouve personne pour s'en plaindre, il est certains sites de notre agglomération "Toulon Provence Méditerranée" (TPM) qui font depuis des années l'objet des attentions de l'État et des collectivités pour gagner en équité et devenir des "morceaux de ville comme les autres". Ce sont les quartiers populaires d'habitat social classés prioritaires au titre de la "politique de la ville".

Là, outre les programmes de rénovation urbaine et d'accompagnement social dont ils bénéficient depuis le début des années 80, nous sommes tous — services de l'État et collectivités locales — engagés à leur témoigner un intérêt particulier pour y compenser les inégalités sociales et économiques dont souffrent leurs habitants. Et ce dans tous les domaines de l'action publique "ordinaire" ; ce qu'on appelle le droit commun. Dont celui qui relève de la compétence d'autorité organisatrice des transports urbains qui, après avoir été à la charge des communes, est devenue intercommunale.

 

AUTANT DE DESSERTES À BERTHE QU'À LA BEAUCAIRE, MAIS POUR PLUS DU DOUBLE D'HABITANTS 

Or, comme pour les quartiers résidentiels du sud de La Seyne et de Toulon, le compte de l'égalité n'y est pas encore. La comparaison des offres que j'ai faite entre les ensembles d'HLM de La Beaucaire à Toulon (5910 habitants) et de Berthe à La Seyne (14134 habitants) en attestent. Même si l'écart en faveur du quartier toulonnais n'est pas dans un rapport de 1 à 3 comme dans les zones résidentielles, et même si l'on relève à peu près le même nombre de dessertes par semaine pour chacun des deux quartiers, l'écart en faveur de La Beaucaire rapporté au nombre d'habitants est tout de même dans une proportion de 1 à 2,5. Et l'offre est même 6 fois inférieure à Berthe pour les dimanches.

S'agissant des liaisons sans correspondance permettant aux résidents de ces quartiers d'habitat social de se rendre vers les pôles de services, d'activité économique et de culture de l'agglomération, l'offre est très disparate.

Les habitants de La Beaucaire n'ont ainsi aucune possibilité de gagner la gare de Toulon sans changer de bus et quasiment pas pour rejoindre l'une ou l'autre des gares TER d'Ollioules et La Seyne. Les Seynois de Berthe sont bien mieux lotis, et même beaucoup mieux que leurs concitoyens des quartiers sud de leur commune.

 

DES LIAISONS À AMÉLIORER POUR "DÉGHETTOÏSER"

En revanche, si les Toulonnais de La Beaucaire disposent d'autant d'offres sans correspondance que ceux du Mourillon pour gagner leur centre-ville, les Seynois de Berthe sont 30% moins bien dotés que les Toulonnais quant aux possibilités de rejoindre les cœurs de ville de Toulon ou de La Seyne, lieux des démarches administratives et de l'activité commerciale et culturelle de niveau communal ou intercommunal.

Il est donc capital, au regard des enjeux de "déghettoïsation" des quartiers prioritaires périphériques, d'accès à la formation, l'emploi, la vie sociale et culturelle, l'incitation des constructeurs à investir au cœur des quartiers populaires pour y faire venir des résidents plus aisés, bref le "brassage républicain" et le "vivre ensemble" des populations, de compléter les efforts déjà accomplis en matière de mobilités.

 

FAUTE DE TRAM, LE "SUPER-BUS" DOIT STRUCTURER LES QUARTIERS PÉRIPHÉRIQUES D'HLM

Le "site propre" initialement dédié au tramway est réalisé sur toute la traversée du quartier Berthe depuis la fin des années 90, sur presque les deux tiers de son trajet seynois, et le pont de franchissement de la voie ferrée a été livré il y a trois ans ; il est indispensable de mettre les bouchées doubles pour construire et mettre en service le tronçon de site propre qui doit relier La Seyne, via Berthe, à la base terrestre du Technopôle de la Mer, actuel terminus de la ligne U, et d'engager la liaison "carrefour du 8 mai-site des anciens chantiers". En attendant que, à défaut de tramway, le "super-bus" joue ce rôle d'ouverture et de structuration.

Et cette analyse comparée des offres des deux quartiers aura mis en évidence qu'aucune des trois lignes structurantes, reliant à bon débit de desserte l'ouest de TPM à Toulon, les lignes U, 1 et 8, ne dessert la gare SNCF majeure de l'agglomération, permettant l'intermodalité sans correspondance avec les grandes lignes du réseau ferré. Il y a là aussi matière à amélioration pour pousser à l'usage du rail... surtout si le Président de la Région, M. Estrosi, responsable des Trains express régionaux (TER) démontre — ce dont je doute fort au regard de ce qui s'est passé dans les pays d'Europe qui s'y sont essayés — que le remplacement des rames de la SNCF par des trains privés accroîtra l'offre et améliorera le service...

 

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2 janvier 2017 1 02 /01 /janvier /2017 04:22

Ça fait des années que les Seynois se questionnent sur les mobilités de leur ville, pressentant à la fois le potentiel économique, social et culturel de leur territoire, pour eux-mêmes et pour tout le "Grand Toulon", et les difficultés de circulation que pourrait accroître la valorisation de celui-ci, s'ajoutant à celles découlant de l'évolution démographique, l'eussions-nous freinée en révisant notre plan d'urbanisme, mais qui, jusqu'à un certain point, est inéluctable, ne serait-ce que pour répondre aux besoins de logements, sociaux ou non, imposés par les lacunes énormes recensées dans le Programme local de l'habitat de notre agglomération.

 

TRAINS, "SUPER-BUS", BATEAUX-BUS, MODES ACTIFS ET INTERMODALITÉS

Cette question primordiale des déplacements touche aussi à l'environnement et au développement soutenable de notre aire urbaine. Sans agir sur la réduction des gaz d'échappement, la qualité de notre air, déjà fragile, va immanquablement se dégrader. Le Plan intercommunal de déplacements urbains récemment mis à jour fixe les orientations.

Nous le savons, on misera sur deux axes majeurs reliant l'est à l'ouest de Toulon Provence Méditerranée (TPM) : une ligne de bus à haut niveau de service de La Garde à La Seyne et une adaptation du réseau ferré permettant la circulation cadencée de trains dans le cadre d'un Réseau express régional de Hyères à Ollioules. Le site propre maritime devra être développé en complément du rail et du "super-bus", avec de nouveaux bateaux-bus et de nouvelles lignes directes et de cabotage, y compris hors de la Petite Rade. On développera les lignes de transports collectifs de rabattement sur ces trois axes, les voies piétonnes et cyclables, les pôles d'intermodalité, avec des parcs-relais pour les autos et les deux-roues.

 

EN URGENCE, RÉDUIRE LES INÉGALITÉS

Mais les nouveaux chantiers ne peuvent prendre sens que dès lors qu'on aura aussi à l'esprit la nécessité de régler, au préalable, les inégalités de services de mobilités qui existent entre les divers territoires de TPM, essentiellement dus aux évolutions locales de chaque commune, voire chaque quartier, qui avancent à des rythmes distincts, sans trop d'anticipation — comme ce fut le cas pour la ligne U de bus mise en service in extremis quelques jours avant l'ouverture de DCNS à Ollioules — en lien avec les développements découlant de nos atouts économiques, sociaux, culturels et environnementaux, et pas encore, loin de là, avec l'esprit métropolitain qui devrait pourtant nous guider.

Ces inégalités existent et s'accroissent. Les exemples seynois — mais pas seulement — ne manquent pas. Je les évoquerai dans une série de prochains messages. Ils constituent autant d'urgences.

 

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24 décembre 2016 6 24 /12 /décembre /2016 04:38

Ça ne se sait pas trop et certains résidents ont parfois manifesté, de temps à autre de manière pas très appropriée pouvant nuire à l'obtention d'un résultat positif, leur vif regret de n'avoir pu être embauchés par les entreprises chargées des travaux de rénovation urbaine de Berthe.

Pourtant, le dispositif existe et est même imposé par la loi : 5% des heures de travail doivent être réservées à des habitants des quartiers en rénovation qui, avec ou sans qualification, peinent à trouver un emploi.

Le système est en vigueur depuis les premiers chantiers de 2007 et l'objectif a même été dépassé.

Les entreprises ont en effet vraiment joué le jeu, permettant d'offrir, selon les années, de 8 à 13% de parcours d'insertion professionnelle, même si ça ne représente jamais qu'une trentaine de personnes par an, bien loin des besoins de nos populations.

 

POUR QUE NUL NE PENSE QU'IL EST EXCLU...

Il reste que certains, heureusement fort peu nombreux, s'y prennent très mal pour tenter de profiter de ces possibilités. Ce n'est pas en saccageant ses engins de chantier qu'on gagnera la bienveillance d'un chef d'entreprise !

Alors, pour que nul ne puisse dire qu'il ne savait pas comment procéder, voire reprocher une supposée injuste inégalité de traitement, nous avons entrepris une campagne de communication par voie d'affiches et de prospectus distribués dans les boites aux lettres et les lieux accueillant du public. Tout le monde aura ainsi sa chance.

Même si, naturellement, il n'y aura pas de travail pour les trop nombreux habitants malheureusement sans emploi. J'aurais tant aimé pouvoir annoncer plus et mieux, en cette veille de Noël...

 

 

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