26 août 2015 3 26 /08 /août /2015 03:28

Il y a un mois se tenait un riche échange avec les cadres de l'agglomération Toulon-Provence-Méditerranée (TPM) chargés d'élaborer le Plan de déplacement urbain intercommunal mis à jour pour les quelques années à venir, c'est-à-dire le document faisant référence pour la politique des transports et des aménagements permettant mobilités urbaines et interurbaines. Il s'agissait pour nous de vérifier que les besoins seynois étaient bien pris en compte par la communauté d'agglomération.

 

VOIRIES STRUCTURANTES ET MODES DOUX

En matière d'infrastructures routières, nous avons balayé les enjeux majeurs, relevant de diverses compétences communales, intercommunales ou départementales : l'accès aux entreprises du site portuaire de Brégaillon, la traversée du port, l'élargissement de la voie TPM est-ouest depuis le chemin six-tournais de Lombard jusqu'au littoral de la Petite Mer au Croton, par Brémond, Gavet, le Pont-de-Fabre et l'Evescat, la corniche de Tamaris, les giratoires sur la départementale de Six-Fours aux Sablettes.

Nous avons intégré la nécessité de poursuivre la réalisation de voies cyclables, notamment depuis l'entrée de ville au rond-point du 8 mai 1945 jusqu'au port, puis aux Mouissèques, se poursuivant vers les Sablettes le long de la corniche, comme en direction de la gare SNCF, du Pôle Mer, et d'Ollioules.

 

BUS, BATEAUX-BUS, TRAINS ET INTERMODALITÉ

S'agissant des transports collectifs, solution efficace et durable en alternative à l'automobile, nous avons insisté sur quatre urgences, rappelant qu'une attention particulière doit être prêtée à La Seyne, en plein développement économique et démographique.

A défaut de tramway, et en attendant un hypothétique bus à haut niveau de service, la ligne dorsale de bus U doit urgemment être prolongée jusqu'au site des chantiers navals, depuis le parc-relais des Portes d'Ollioules et de Toulon vers le Pôle Mer, la gare SNCF de La Seyne, la traversée du quartier Berthe où le site propre a été réalisé il y a près de vingt ans par la commune, et le port.

Les lignes de bateaux-bus doivent aussi être rapidement développées, ainsi que je le rappelais dans un récent article de ce blog, avec, peut-être une solution transitoire.

Les lignes structurantes de bus comme la 8, la 18 et la U, doivent également être confortées, et les lignes internes à la commune restructurées pour mieux, et sans délai décourageant d'attente, rabattre sur les lignes majeures depuis n'importe quel point du territoire, quitte à disposer pour nos quartiers collinaires d'un dispositif d'appel-bus réactif, incitatif à l'usage des transports publics.

La gare ferroviaire, enfin, celle de la deuxième ville du Var, doit, avant que la SNCF ne mette en service le projet régional de RER Bandol-Hyères sans changement de train à Toulon, voir son projet d'aménagement en pôle multimodal terminé : voies d'accès réorganisées depuis La Seyne, le Pôle Mer et Camp Laurent, nouveaux parkings sécurisés pour vélos et voitures, gare routière et dessertes accrues par les bus.

 

SE GARER POUR LAISSER LA VOITURE

La question des stationnements a aussi été abordée. On l'a évoqué pour la gare, mais il faut que démarre le programme commun TPM-Ville du parc-relais des Esplageolles, pour lequel la Région a alloué un financement au titre du contrat de développement de TPM. Et il faut également que l'agglomération réalise les parkings prévus le long de la corniche de Tamaris, et que les programmes d'aménagements du site des chantiers intègrent bien les besoins de parkings.

Il y a vraiment une "urgence seynoise" en matière de mobilités. La commune prend prendre sa part. Il faut que les autres entités responsables, Département et Intercommunalité notamment, mesurent bien l'acuité de la question, qui dépasse le strict cadre seynois, car elle est un enjeu du développement économique et de l'équilibre écologique de tout le Grand Toulon.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Mobilités et stationnements
22 août 2015 6 22 /08 /août /2015 03:58

Les Seynois n'en démordent pas. Ils veulent une égalité de traitement avec les autres villes pour les services qui leur sont dus par l'intercommunalité. A défaut du tramway tant espéré, ils veulent en particulier des dessertes de transports collectifs correspondant aux besoins de leur territoire, le seul des douze de Toulon Provence Méditerranée (TPM) à avoir vu sa population croître de 10% en neuf ans.

Une de mes connaissances m'a suggéré une solution qui pourrait être réalisée à moindre coût, en attendant que puisse se tenir l'engagement pris en 2010 par TPM, autorité organisatrice des transports, de créer avant 2017 cinq nouvelles lignes de transport en commun en site propre maritime. Je ne suis pas plus royaliste que le roi, et je sais bien que cette promesse a été faite à un moment où, avant que l'État ne décide de couper les vivres aux collectivités, il était envisageable de trouver les presque 70 millions d'euros nécessaires à ce programme.

 

POUR LE COÛT D'UN SIMPLE ARRÊT DE BATEAUX-BUS

C'est pourquoi, toujours réaliste et pragmatique, je donne du sens à cette idée simple, qui consisterait à créer un arrêt commun, le long du littoral de Bois Sacré, aux deux lignes actuelles de bateaux-bus, celle qui relie le port de La Seyne à celui de Toulon (8M), et celle qui relie Les Sablettes au même port de Toulon (18M).

Moyennant le seul coût de la réalisation d'un appontement, sans devoir acquérir de nouveaux bateaux, il serait possible de créer une correspondance, ainsi que je le propose sur l'image illustrant ce billet (sur laquelle le nouvel arrêt est figuré par une étoile - on peut cliquer dessus pour l'agrandir), assurant une possibilité de choix de destinations, depuis nos quartiers littoraux du sud vers la ville-centre qu'est Toulon ou vers le cœur historique seynois.

 

UNE RÉPONSE ÉCOLOGIQUE PROUVANT QUE L'INTERCOMMUNALITÉ EST UN PLUS

On y perdrait certes de cinq à dix minutes en supplément de trajet et temps de débarquement/embarquement à ce nouvel arrêt, mais on apporterait des réponses utiles et écologiques, en correspondance avec les lignes du bus structurantes à conforter, aux besoins urgents de mobilités que le développement seynois impose : ceux des usagers qu'il faut impérativement inciter à utiliser les modes doux et les transports collectifs, découlant d'une démographie active dans les quartiers des Mouissèques et de Bois Sacré, de l'afflux de gens vers le site des anciens chantiers navals, avec le casino de jeux, les sites portuaires, les cinémas, les commerces de culture et de loisirs, les espaces hôteliers, le terminal des croisières des paquebots géants, qui vont sous peu dynamiser ces lieux en friches depuis trop longtemps.

L'agglomération TPM a là une occasion de montrer que se trompent les tenors de la droite et de l'extrême-droite locale qui assènent, par pure stratégie démagogique politicienne de comptoir, que l'intercommunalité est une nuisance pour La Seyne. Nous, à la coopération entre communes du Grand Toulon, on y croit. Reste à ceux qui l'animent à ne pas nous décevoir.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Mobilités et stationnements
5 août 2015 3 05 /08 /août /2015 03:01

La communauté d'agglomération a répondu favorablement à notre demande. Afin d'inciter nos concitoyens et nos vacanciers à laisser leur véhicule loin des Sablettes et éviter ainsi les pénibles longs encombrements que l'on connaît chaque année, notamment après que le traditionnel feu d'artifice du 15 août a été tiré et que des milliers de spectateurs veulent regagner en même temps leurs pénates, notre opérateur de transports publics Réseau Mistral assurera deux allers-retours de bateaux-bus entre le port historique de La Seyne et la gare maritime des Sablettes, au tarif ordinaire de nos transports urbains.

 

DE SON CÔTÉ, LA COMMUNE MET EN PLACE DES NAVETTES-BUS DEPUIS LE CENTRE

Ces bateaux-bus partiront de l'embarcadère du port de La Seyne à 21h30 et 21h50, avec des retours prévus à 23h15 et 23h30 à l'embarcadère des Sablettes.

De son côté, la Ville assurera tous les quarts d'heure, à compter de 21h, des rotations gratuites avec deux bus municipaux depuis l'Esplanade Marine, sur le site des anciens chantiers, où existent de nombreuses places de stationnement (IPFM et Esplanade), jusqu'à l'école Léo-Lagrange des Sablettes, à quelques minutes à pied de la plage, avec des retours assurés jusqu'à 1h du matin.

 

DU CŒUR HISTORIQUE AUX FESTIVITÉS LITTORALES, JOINDRE L'UTILE À L'AGRÉABLE

J'invite donc les visiteurs de ce blog à se garer en centre-ville où l'on dispose de plus de 1000 places gratuites et d'un parking à la tarification très attractive. Ça pourrait être l'occasion de prévoir une fin d'après-midi à flâner sur le parc de la Navale ou de parcourir le chemin du patrimoine du centre ancien, puis de s'attabler à la terrasse d'un café ou d'un restaurant, avant d'embarquer dans un bus communal ou, mieux mais sûrement limité aux 200 plus rapides ou plus dégourdis, pour une petite demi-heure de traversée vers la plage et profiter ainsi d'une vue nocturne inédite sur notre beau littoral au riche passé naturel et architectural.

Merci à Toulon Provence Méditerranée pour ce geste intelligent. Merci aux employés communaux de notre régie des transports de mettre en place ce service de navettes-bus. Et merci, bien sûr, à notre service évènementiel, sous la houlette du trop modeste Nicolas, qui orchestre tout ça.

 

UNE AUTRE SOLUTION EN BATEAU-BUS... MAIS DEPUIS TOULON

On regrettera toutefois que, en ce jour férié, n'ait pas été prévue la circulation habituelle des lignes nocturnes du samedi, exception faite de la ligne N4 de bateaux-bus au départ de la gare maritime de Toulon, qui propose deux retours après le tir du feu d'artifice, à 23h40 et 1h du matin. 

Car, pour se rendre au spectacle ce 15 août avant 21 heures, les Sablettes seront certes bien desservies par la ligne de bus 8 (venant de Toulon via La Seyne - environ toutes les demi-heures - dernière arrivée à 20h59) et par la ligne de bateau-bus 18 M (venant direct de Toulon - toutes les demi-heures - dernière arrivée à 20h40).

Mais pour y venir après 21 heures... et surtout, ce qui est pire, pour repartir vers La Seyne après le spectacle pyrotechnique, rien n'est prévu et c'est vraiment dommage. Il aurait suffi que circule à titre exceptionnel, comme c'est le cas tous les samedis non fériés, la ligne de bus nocturne N8 qui offre habituellement quatre retours vers La Seyne puis Toulon après 23h, jusqu'à 0h47 au départ des Sablettes. Je vais tout de même le réclamer, mais sans trop d'espoir... Quoique... qui ne demande rien...

 

AUTOMOBILISTES, MARCHER UN PEU EN BORD DE MER, C'EST AGRÉABLE...

Quant aux irréductibles de l'usage de l'automobile, je les invite à se garer le plus loin possible de la plage des Sablettes, en utilisant l'un des parcs de stationnement existant tout au long de la corniche (Sauvat, Tamaris, Le Croûton, voire Balaguier), et à cheminer à pied le long de la côte jusqu'à la plage.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Mobilités et stationnements
24 juillet 2015 5 24 /07 /juillet /2015 03:44

Dans l'article mis en ligne hier, je livrais ma réflexion sur l'offre de transports collectifs concernant La Seyne, non seulement pour elle-même, mais au regard de sa place dans l'agglomération Toulon Provence Méditerranée. Si — et ce n'est pas de la science fiction — l'on se projette quelques années en avant, ma plaidoirie n'en est que plus étayée.

La réalité géographique est telle que les difficultés de circulation routière entre le nord et le sud de La Seyne, avec le goulet du port, ne vont aller qu'en s'accroissant. Il faut bien sûr que nos concitoyens et nos visiteurs entendent que seul l'usage des modes doux de déplacements et des transports collectifs permettra de fonctionner paisiblement dans une aire urbaine de 600.000 habitants. Mais il faut, pour cela, que l'autorité organisatrice des transports, qui n'est pas la commune, mais l'agglomération, monte en puissance en ce qui concerne l'offre.

 

PAS DE DYNAMIQUE ÉCONOMIQUE SANS MOBILITÉS

La Seyne est en phase active de reconquête des sites moteurs de la dynamisation économique de l'agglomération. De plus en plus de salariés travaillent sur le pôle de compétitivité maritime de Brégaillon, et la base terrestre du pôle, à Ollioules, va draîner sous peu, notamment autour de DCNS, un flux très important de personnels. Sur la rive sud de la Rade, l'ouverture prochaine du casino, celle, d'ici au plus trois ans, du complexe de loisirs et de culture de "L'Atelier mécanique", le développement de la plaisance, l'installation de "Monaco Marine", la montée en charge du terminal des croisières, sont autant d'éléments qu'il serait grave de ne pas prendre en compte. Des flux très importants de salariés et d'usagers sont à considérer.

L'arrêt du projet de tramway, qui aurait permis de relier ces sites au reste de l'agglomération, commande que l'on active dans les meilleurs délais la seule solution alternative raisonnable que représente la conjugaison de la création d'une ligne de cabotage de bateaux-bus desservant Les Sablettes, Balaguier, le site des chantiers navals, le port de La Seyne, Brégaillon, voire l'Arsenal de Toulon, et le prolongement jusqu'au port de La Seyne, via la gare SNCF, de la ligne U de bus, dorsale majeure de l'agglomération, le plus possible en site propre dédié.

 

POUR L'ÉCOLOGIE, LA SURVIE DU CENTRE, ET LA RÉPONSE AUX BESOINS DE LOGEMENT

C'est à ce prix que l'on préviendra de terribles encombrements, une pollution de l'air gravement accrue, et un frein à la dynamique économique, donc à l'emploi, alors que le potentiel seynois de développement est celui de tout le tour de Rade, voire au-delà.

Dans un contexte où on doit concomitamment redynamiser le centre historique et achever de "déghettoïser" nos quartiers populaires du nord, où on a l'obligation de répondre aux exigences du programme intercommunal de l'habitat et de la loi Alur en construisant du logement, y compris là où le droit de l'urbanisme n'a pas permis de l'empêcher au sud du port, comme à Bois Sacré, et où on peut profiter, dans les quartiers littoraux balnéaires, d'une meilleure mobilité pour soutenir l'économie du tourisme et des loisirs, la prise en compte, urgente, de ces réflexions, suivie d'engagements, bénéficierait à l'ensemble du territoire, bien au-delà de la seule commune de La Seyne.

 

QUE DOIT FAIRE LA SEYNE POUR ETRE ENTENDUE ?

Les Seynois, leurs élus au premier chef, en sont convaincus. Puissent les autres, notamment ceux qui détiennent les clefs des transports de par la répartition des compétences entre institutions, l'être — ou le devenir — aussi. Et vite.

Pour l'heure, je le confesse, je ne suis pas parvenu à me faire entendre. Ni même à être écouté autrement qu'en ayant en retour un bien poli... "oui, oui, on va s'en occuper".

J'ai tout de même — enfin ! — obtenu une réunion de travail sur le sujet avec les responsables du Plan de déplacements urbains intercommunal. Elle aura lieu la semaine prochaine. Avec des engagements à son issue ?...

 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Mobilités et stationnements
23 juillet 2015 4 23 /07 /juillet /2015 03:19

On se souvient peut-être de l'expérience menée pendant quelques semaines au cours de l'été 2012 par Réseau Mistral d'une ligne nouvelle de bateaux-bus : la ligne 38M. Elle avait été trop courte pour être évaluée à sa juste valeur, et l'opérateur de transports collectifs avait, à mon sens, un peu hâtivement conclu à l'insuccès, au vu du peu d'engouement des usagers, certes sur la base d'un déficit d'exploitation incontestable, mais s'expliquant par un essai trop bref, en une période de congés, une information a minima (prospectus ci-contre trop peu diffusé) et pas assez en amont du projet, un trajet probablement trop long, des horaires inadaptés, limités aux matins des week-ends, et des fréquences insuffisantes.

On se souvient peut-être aussi de l'annonce faite il y a cinq ans par l'agglomération TPM, autorité organisatrice des transports, de la création, à l'horizon de 2017, de cinq lignes maritimes supplémentaires, parmi lesquelles une ligne de cabotage autour de la Rade de Toulon. Si l'on peut entendre que, en 2010, les collectivités et intercommunalités n'étaient pas encore dans la situation de disette qu'on leur connaît aujourd'hui, rien n'interdit, à présent, comme nous le faisons tous, de hiérarchiser les priorités et de passer à l'acte pour engager la mise en œuvre des volets les plus utiles de cet objectif de développement.

 

RÉÉQUILIBRER LES TRANSPORTS EN FONCTION DES ÉVOLUTIONS DÉMOGRAPHIQUES

L'urgence est désormais là. On ne peut pas ignorer l'explosion démographique de La Seyne, seule commune parmi les douze du Grand Toulon à voir sa population croître fortement (plus de 10% entre 2006 et 2011, et ça n'a fait que s'accélérer depuis lors), tandis que quatre ont faiblement progressé, et que les sept autres, dont Hyères et Toulon, ont perdu des habitants. Il semble dès lors normal de revisiter l'offre de services publics, dont celle des transports en commun, pour la faire cadrer aux réalités des populations des territoires.

C'est d'autant plus important qu'un déséquilibre significatif existe déjà. Ainsi, à titre d'exemple, la très officielle Agence d'urbanisme de l'aire toulonnaise et du Var (AUDAT) a pointé que, sur deux territoires de même superficie et de même population, les quartiers du Mourillon à Toulon et de Mar-Vivo-Les Sablettes-Tamaris à La Seyne, l'offre de transports collectifs, en nombre de points de desserte et en fréquence, est trois fois moins importante à La Seyne qu'à Toulon. Si nul ne peut contester que la fonction de centralité urbaine de Toulon doit être prise en compte, chacun devrait tout de même convenir qu'un rééquilibrage de l'offre est plus que jamais nécessaire.

En outre, les réalités du développement économique et urbain de La Seyne, conjuguées à son organisation géographique, que j'aborderai dans un prochain billet, plaident pour une mise à plat d'autant plus urgente que le Plan de déplacements intercommunal est en cours de refonte.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Mobilités et stationnements
27 janvier 2015 2 27 /01 /janvier /2015 19:47

http://www.pau-circulation.fr/wp-content/uploads/2011/10/accident.jpgAutant je suis partisan résolu de la libre administration des communes avec un rapport à un État accompagnateur, conseilleur, assistant, contrôleur de la légalité, et je joue mon rôle avec enthousiasme et détermination, autant il est des jours où mon découragement alterne avec ma colère, tant il semble que rien n'est fait, en haut lieu, comme on dit, pour que cette belle mécanique de l'édifice institutionnel soit huilée comme il le faut, dans un rapport de confiance, de reconnaissance et de respect mutuels.

Découverte de la presse au petit matin, la tasse de café frais à portée de main. Tous les journaux évoquent les vingt-six mesures qui doivent permettre d'améliorer la sécurité routière après le constat d'une grave évolution de la mortalité. Très bien. C'est du bon sens.

 

DES TRAVAUX OBLIGÉS ? QUI VA PAYER ?

 Et je tombe sur l'une de ces mesures, qui ne me semble en effet pas bête : on va devoir supprimer les places de stationnement situées à moins de cinq mètres d'un passage protégé pour piétons. C'est vrai, chaque conducteur a dû le vivre quelquefois dans sa vie, une voiture garée cache à sa vue les piétons qui entament leur traversée de la chaussée. Le danger est réel. Bonne idée.

Une question me taraude aussitôt : qui va payer les travaux de réaménagement de voirie ?... Ça, ce n'est pas dit dans les journaux, mais je ne me fais guère d'illusion, c'est dans la cagnote collective alimentée par le contribuable communal qu'on va piocher les moyens nécessaires. Là, normalement, je devrais embrayer sur une petite rage matinale, mais, me serais-je levé du bon pied, je me dis que ça vaut peut-être le coup de creuser un peu la question, tant la protection des personnes est un sujet d'importance.

 

HÉCATOMBE ? EN TOUS CAS PAS CHEZ NOUS !

Et je vais donc consulter les derniers chiffres sur le site Internet de la préfecture de la Région Provence Alpes Côte d'Azur, ceux arrêtés à novembre 2014. Et, là, surprise, l'hécatombe annoncée n'en est pas une, au contraire.

Dans notre région de cinq millions d'habitants, qui accueille plus de deux millions de visiteurs en période estivale et qui est traversée par des flux impressionnants de voitures et de poids lourds sur l'axe Barcelone-Gênes, en constante augmentation, ce qui constitue tout de même un panel statistique fiable, il y a eu près de 4% de tués en moins par rapport à l'année précédente. Dans le seul Var, le résultat est certes moins bon que sur l'ensemble de la région, car on relève exactement le même nombre de morts (68) sur la période que sur la même en 2013.

Chez nous en tous cas, on est donc loin de la boucherie exponentielle annoncée et que nous avons sûrement tous gobée !

Au deuxième café, déjà bien remonté, je creuse un peu les statistiques sur le site de l'observatoire de la sécurité routière du Var. Et, devinez quoi, de 12 piétons morts en 2013, dont la moitié sur un passage protégé, on est revenu à 7 en 2014, dont... un seul sur un passage protégé... Et aucun de tous ces malheureux à La Seyne...

 

ET SI ON SE CALMAIT UN PEU AVEC LE JACOBINISME ARASO-UNIFICATEUR ?

Du coup, au troisième café, ma religion est faite. Ils m'ont fait en 2014 le coup des rythmes scolaires, qui coûtent à la commune plus du double de ce que l'État lui verse, pour un résultat lamentable, démantibulant toute l'offre antérieure périscolaire dont bénéficiaient 2085 enfants le mercredi matin et mettant dès 15h45 à la rue 90% des gamins de certaines écoles de nos quartiers populaires, au risque que ne s'amende un peu plus le terreau de l'inactivité sur lequel se développent les pépinières de futurs irresponsables aux consciences malléables par n'importe quel obscurantiste barbare !

Alors, s'ils veulent que je réaménage les voiries autour de tous les passages protégés seynois, ils viendront le faire eux-mêmes, avec les crédits de leurs ministères. Moi, je conserverai les maigres ressources dont je dispose pour poursuivre, dans le dialogue avec mes concitoyens dans chaque quartier, les modestes et utiles aménagements de sécurisation routière que, depuis quatre années, nos techniciens élaborent avec les habitants eux-mêmes au cours des rencontres régulières que je tiens dans tous les quartiers de La Seyne, jusqu'aux plus reculés.

Leur slogan, "la sécurité routière, c'est l'affaire de tous", ils ne pourront pas me reprocher de l'avoir concrètement traduit en actes dans une démarche de démocratie participative.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Mobilités et stationnements
1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 04:07

http://maligne-ter.com/les-arcs-grasse-nice-ville/wp-content/uploads/sites/18/2014/03/Pont-Rail-La-Seyne.pngDans quelques semaines, Réseau Ferré de France (RFF) réceptionnera les travaux qui auront permis la réalisation d'un bel ouvrage de franchissement de la voie ferrée Marseille-Toulon, entre la gare de La Seyne et le rond-point des Villes Amies, près de la Pyrotechnie.

Ce sera alors au tour de la communauté d'agglomération Toulon Provence Méditerranée (TPM) de poursuivre le chantier. Ce mercredi, lors d'une visite sur place avec RFF, la SNCF, l'entreprise Eiffage chargée des travaux, les élus et services communaux, et les riverains, habitants et entreprises, des quartiers de Camp Laurent, Lagoubran et la Petite Garenne, tout le monde a manifesté son espoir que ça se fera dans les meilleurs délais. Dommage que les responsables de TPM aient décliné l'invitation, car ils auraient sûrement pu apporter des réponses rassurantes.

 

INDISPENSABLE À LA DYNAMISATION ÉCONOMIQUE ET AUX RIVERAINS

 Car, si RFF a mené à bien sa mission en réalisant un impressionnant pont-rail doublé d'un pont-route, il reste à poursuivre pour la réalisation des voiries routières. Faute de quoi l'ouvrage ne servira à rien.

Or il est absolument nécessaire à bien des égards. Il doit en effet permettre de remplacer le petit passage sous voie, étroit et d'une hauteur limitée à 2,70 mètres, qui permet la desserte de la gare SNCF, de plus en plus utilisée, un accès plus fluide et accessible aux poids lourds par l'est à la zone d'activité économique de Camp Laurent et ses entreprises comme aux lotissements qui dominent la colline de la Petite Garenne. Il assurera une liaison entre l'espace économique de Camp Laurent et celui de Quiez-Lagoubran. Et il permettra de relier la partie terrestre du Pôle de compétitivité Mer à vocation mondiale, sur la commune d'Ollioules, à la partie maritime, sur notre site seynois de Brégaillon. L'enjeu économique, dont pour la dynamisation de l'emploi, compétence majeure de TPM, est absolument évident.

 

ET INDISPENSABLE AUX TRANSPORTS COLLECTIFS MULTIMODAUX

 Et la mise en service de cet ouvrage permettra d'intégrer comme voie cyclable et piétonne l'actuel petit passage sous voie dans le schéma global d'aménagement des abords de la gare, dont la première phase a permis la réfection de la station ferroviaire et la création d'un parking, et dont la seconde, en cours de réalisation, prévoit l'aménagement d'un second parc de stationnement, la modification du carrefour par la réalisation d'un giratoire, et une mini-gare routière pour les bus urbains. En attendant l'arrivée d'un transport en commun en site propre, tramway ou bus à haut niveau de service, qui doit, justement, emprunter le nouveau pont.

C'est donc un programme à multiples enjeux qui avance. Et qui doit continuer à avancer. Pour, espérons-le, un achèvement préalable ou au moins concomitant à tous les autres aménagements évoqués...

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Publié par Marc Vuillemot - dans Mobilités et stationnements
19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 03:17

http://www.transmetal-industrie.com/wpimages/wpd46770d6_06.pngÇa a été annoncé par le quotidien Var-matin ces jours derniers. Deux nouveaux bateaux-bus vont bientôt sortir des cales de lancement du chantier, anciennement seynois, et devenu mandréen, "Transmétal Industrie", qui a obtenu le marché de leur construction.

C'est une bonne nouvelle que nous attendions avec impatience. Et l'agglomération TPM et son opérateur Transdev, connu chez nous sous le nom de "Réseau mistral", méritent qu'on les félicite et les remercie. 

 

UNE VRAIE ATTENTE DE NOS CONCITOYENS

 Pour preuve de l'importance du besoin, le mail ci-dessous que j'ai reçu il y a quelques semaines d'un actif président de Comité d'intérêt local :

« Monsieur le maire bonjour,

« Nous en avions parlé lors de notre entretien avant votre réélection concernant la commission des transports publics et la capacité des bateaux de prendre les ressortissants de la commune de La Seyne en début et fin de journée heures de pointes.  

« Nous avons encore des problèmes de transports publics maritimes. Pour des transports écologiques et agréables, trop de gens encore restent sur le ponton de Toulon car nous sommes en période de vacances. Idem pour le départ de Tamaris (valable d'ici 15 jours).

« Que pourriez vous faire pour nous venir en aide ?

« Le besoin est urgent, l'été n'est pas encore là, nous sommes du coup très inquiets sur le devenir des transports publics maritimes en pleine période estivale et nos adhérents bien en peine de se rendre sur leurs lieux de travail ou d'en revenir.

« Dans l'attente de votre retour et action (...) »

 

NOS DEMANDES ENTENDUES, ET C'EST BIEN

 Je livre aux visiteurs de ce blog le message que j’avais à mon tour adressé aux opérateurs de notre TCSP maritime (Transport en commun en site propre) :

« Messieurs,

« Je souhaite attirer votre attention sur le message qui m'a été adressé par le Président d'un des Comités d'Intérêt Local seynois.

« Le problème qu'il expose est fondé et les éléments tout à fait avérés.

« C'est pourquoi je renouvelle avec insistance la demande que je continue de porter avec mon collègue maire de Saint-Mandrier de remettre en place la ligne de bateaux-bus 38M.

« Dans l'attente, n'est-il pas possible de renforcer le nombre de dessertes sur les lignes existantes pendant les périodes évoquées (vacances scolaires des diverses zones, notamment au printemps et l'été) ?

« L'accroissement que nous souhaitions tous du nombre d'usagers de ce moyen de transport est une réalité ; nous sommes victimes de notre succès ; il est donc probable qu'une telle mise en place pourra s'autofinancer ou tendre vers l'équilibre.

« Dans l'attente de vos retours, je vous prie d'agréer, Messieurs, l'expression de mes sentiments les meilleurs. »

 

ET MAINTENANT, UNE LIGNE DE CABOTAGE

 Nous avons été entendus et c’est une bonne chose. Il reste un effort à accomplir : celui qui se traduira par la réouverture de la ligne 38M, qui a trop brièvement été expérimentée sur un circuit de cabotage reliant Saint-Mandrier au port de La Seyne, via Les Sablettes et Tamaris.

Allez, amis de TPM et de Réseau Mistral, consentez-le, cet effort !

 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Mobilités et stationnements
13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 06:20

http://www.parking-public.fr/images2_FR_FR/parking-public.pngC'était peut-être la dernière du mandat qui s'achèvera dans trois mois. Une dernière réunion, ce jeudi, où le comité des usagers du stationnement, regroupant des utilisateurs, des habitants, des parents d'élèves, des commerçants et autres personnes qui travaillent dans le centre historique, des membres des comités d'intérêt local, des conseils de quartiers, des élus, cadres et agents des services communaux, s'est retrouvé, ainsi qu'il le fait tous les trois mois, pour suivre l'évolution de la mise en œuvre du plan de stationnement du centre ville tel qu'il l'a lui-même imaginé il y a deux ans, et que le conseil municipal a adopté tel quel à la suite de ses travaux, faisant confiance, dans une vraie démarche de démocratie participative, au sérieux qui a présidé à la mission de cette instance citoyenne.

Et ils ont même voté, les membres du comité, pour arrêter leur avis sur la mise en œuvre du schéma général du plan de stationnement : satisfaction unanime. Un contentement global pour ce système conjuguant du stationnement raisonnablement payant avec 400 places au parking Martini, régulièrement plein aux trois-quarts le matin et à moitié l'après-midi, et dont le budget est ainsi quasiment à l'équilibre, mais aussi du stationnement gratuit avec 58 places en "zone rouge" autorisé une demi-heure, 400 places à durée limitée à 90 minutes en "zone bleue", et plus de 600 places sans limite de durée en immédiate périphérie de l'hypercentre, aucune située à plus de six minutes à pied de tout point du cœur de ville.

Ce qui ne les a pas empêchés, tout de même, de proposer quelques suggestions d'améliorations auxquelles la municipalité va bien sûr donner suite.

 

INNOVATIONS ET AMÉLIORATIONS PROCHAINES EN VUE, GUIDÉES PAR L'USAGE

 Ainsi, dès que le nécessaire sera fait, dans les zones bleues à durée limitée à 90 minutes, le temps entre 12 et 14 heures ne sera plus décompté, pour permettre, par exemple, aux gens qui viennent dans le centre pour y travailler ou accéder à un service, d'y rester et de faire leurs courses ou déjeuner en ville. Confort de vie et soutien à l'activité commerciale guident cette proposition dont se réjouiront sûrement les usagers et ceux des commerçants qui ont opté pour faire effort d'ouverture de leurs magasins à l'heure du repas de midi.

http://frankberube.files.wordpress.com/2013/01/parking-famille.jpgDécision a également été prise de créer quatre places en "zone rouge" sur les allées Maurice-Blanc pour permettre des "arrêts-minute" aux clients des commerçants de l'endroit, d'installer une place pour personnes à mobilité réduite qui fait défaut au bas du cours Louis-Blanc, de tester des places en "zone rose" dans le parking Martini, destinées aux familles avec jeunes enfants, proches des accès des ascenseurs, qui supposeront bien sûr qu'il soit fait appel au civisme et au bon sens des usagers, et de demander à la police municipale des interventions plus fréquentes pour déloger les contrevenants aux règles de stationnement au rond-pont Yitzhak-Rabin qui, souvent, bloquant les cars, bus et camions, entraînent d'inextricables embouteillages très loin en amont du port.

 

PARC DES ESPLAGEOLLES : DÉMARRAGE IMMINENT DU CHANTIER

 Au chapitre des projets plus structurants, c'est naturellement le démarrage imminent du chantier du parking des Esplageolles qui a été à l'ordre du jour. Ce seront 190 places gérées par l'agglomération toulonnaise dédiées à une fonction de parc-relais pour inciter à l'utilisation des bateaux-bus et du futur transport en commun routier en site propre, avec ticket mixte parking/trajet à prix attractif, 190 autres places gérées par la commune sous la houlette du comité des usagers, suivant le même principe que le parking Martini, et 30 places louées à Pôle Emploi qui va se relocaliser aux Esplageolles, loyer qui couvrira un tiers des besoins financiers pour les ressources humaines nécessaires à la gestion du parc.

Premiers coups de pioche dans les prochains jours pour une première phase de travaux, suivie d'une seconde en 2015, pour une livraison au terme de dix-huit mois. C'est un chantier de 8 millions d'euros au budget désormais ficelé, depuis la signature du contrat de développement TPM-Région, pour lequel seuls 20% environ devraient demeurer à la charge communale.

 

QUE DE CHEMIN PARCOURU ! ET RECONNU MÊME PAR NOS CONCURRENTS...

 Quand on se souvient qu'il y a seulement six ans, la commune avait cédé l'ensemble des 1200 places de stationnement du centre ville à une entreprise privée qui devait les exploiter en les rendant toutes payantes, on mesure le chemin parcouru. Pour les usagers comme pour les acteurs économiques de La Seyne historique.

Ça encourage à continuer dans cette voie, toujours dans une démarche d'autogestion citoyenne. C'est ce que me disait à l'issue de la réunion l'un des membres du comité, politiquement engagé auprès d'un candidat de droite pour les prochaines élections municipales, se satisfaisant de la démarche à laquelle il prend part depuis l'origine et reconnaissant avec fair-play républicain qu'elle sert bien l'intérêt collectif. Ça fait du bien, parfois, d'entendre ça.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Mobilités et stationnements
27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 06:18

131122_chantier_tpm_rff.jpgDepuis, notamment, l'ouverture, il y a une dizaine d'années, d'une grande surface de bricolage et, un peu plus tôt, de l'espace des Compagnons d'Emmaüs, l'avenue Robert-Brun, qui longe par le nord la voie de chemin de fer, est une artère que fréquente le grand public en franchissant le petit souterrain proche de la gare SNCF. Les riverains des quelques lotissements qui la dominent, les employés et clients des nombreuses entreprises qui y sont installées et, dès le mois prochain, les convois funéraires qui se rendront au crématorium que nous allons inaugurer puis au nouveau cimetière paysager dont les travaux s'achèveront courant 2014, sont et seront confrontés à des conditions de circulation toujours plus difficiles en voiture, voire franchement périlleuses à pied ou à vélo. Et, malgré la signalétique routière renforcée, nombre de camions venant de l'ouest sont pris au piège de l'impossible franchissement inférieur de la voie ferrée dont la hauteur est limitée à 2,70 mètres. On ne pouvait pas en rester là.

 

UN SITE GÉRÉ PAR L'INTERCOMMUNALITÉ

 Le "hic", c'est que cette voie, comme les terrains d'activité économique qu'elle dessert, n'est pas une voie communale, mais relève de la compétence de la communauté d'agglomération Toulon Provence Méditerranée.

Ce n'est pas que La Seyne serait moins bien lotie que d'autres communes - je le démontrerai sous peu, éléments à l'appui - mais les contraintes budgétaires de TPM obligent à une programmation pluriannuelle des travaux, et il fallait attendre notre tour, malgré la pression qu'exerçaient depuis des années l'Association des entreprises de Toulon ouest (ADETO) et les associations de défense des habitants des lotissements pour que la voie soit sécurisée et que soit réalisé un débouché à son extrémité orientale.

 

UN PROGRAMME D'AMÉNAGEMENT GLOBAL

 Quoi qu'il en soit, la persévérance dont ont fait preuve les entreprises, les riverains et la commune, a fini par payer. TPM nous a entendus. Et un chantier de quatre mois a commencé pour réaliser un passage de bonne dimension sous la voie ferrée.

À la suite de ces travaux, la voie Robert-Brun sera raccordée à la route départementale, puis un second parking pour la gare SNCF sera réalisé sur l'emplacement de l'entreprise de ferraille, l'actuel petit tunnel sera dédié aux modes doux, un giratoire remplacera le carrefour à feux tricolores, et il faudra maintenir une amicale pression commune pour que l'avenue Robert-Brun soit ensuite entièrement reprise, pour des déplacements sécurisés des camions, des voitures, des vélos et des piétons, et aussi pour obtenir une desserte de la zone par des transports collectifs.

 

NE PAS FAIRE SANS ÉCHANGER AVEC LES RIVERAINS ET USAGERS

 La démocratie locale n'a pas été oubliée dans la démarche et j'ai obtenu que les riverains et les membres du conseil de quartier nord soient conviés ce dernier vendredi à une visite du chantier, où ils ont été accueillis par une responsable de Réseau ferré de France (RFF) et les cadres techniques de TPM et de la mairie, qui ont eu la gentillesse de présenter le programme et de répondre à toutes les inquiétudes quant au déroulement des travaux.

C'est comme ça qu'on fait, à La Seyne. Même pour les quartiers les plus excentrés. Et qui ont été si longtemps oubliés.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Mobilités et stationnements