14 octobre 2021 4 14 /10 /octobre /2021 12:07

Invités puis priés de ne pas répondre à l'invitation ! C'est ce qui est arrivé à Any Baudin, élue de la précédente équipe municipale en charge du handicap, à Olivier Andrau, élu aujourd'hui minoritaire et ancien adjoint au maire à l'action sociale et la santé, et à moi-même.

L'inélégance du geste n'est absolument pas le fait de l'association invitante. Nous avions en effet été conviés par l'Association Présence, devenue Phar83, au lancement, prévu ce vendredi, des travaux d'un beau projet qu'elle bâtit depuis plusieurs années en coopération avec la commune : un site à vocation médico-éducative permettant à des enfants handicapés de vivre des activités en des temps et des espaces partagés avec des écoliers qui ne le sont pas. Un projet à propos duquel l'association écrivait dans son invitation que notre équipe l'avait « durant plusieurs années soutenu » et qu'elle avait « œuvré à sa concrétisation ».

Le fait que l'association a été contrainte – et est sincèrement contrite – de revenir sur son invitation n'est certes qu'anecdotique, mais elle constitue un énième exemple de la conception de la maire de La Seyne en matière de courtoisie démocratique vis-à-vis d'anciens élus, de considération des minorités, puisque l'un d'entre nous siège encore au conseil municipal, de continuité républicaine, et de respect de l'autonomie d'une association.

Anecdotique, car la chose importante, c'est que le projet démarre.

 

PROXIMITÉ, ESPACES, TEMPS ET ACTIVITÉS EN PARTAGE

C'est en effet une belle perspective de stratégie éducative de rapprochement à vocation inclusive entre personnels des écoles de l'Éducation nationale et formateurs d'un établissement associatif laïque agréé par l'État pour ses missions éducatives et médico-sociales (en France la quasi totalité de ces établissements sont privés, quoique sans but lucratif et exerçant sous la tutelle de l'État).

L'idée était que la Ville accède à la demande de l'association de construire son nouvel établissement sur un terrain communal délaissé à côté des écoles publiques Léo-Lagrange des Sablettes, des espaces médians permettant aux enfants ayant une déficience intellectuelle, avec ou sans autres troubles associés, de côtoyer dans un but d'intégration sociale les enfants non porteurs de handicap, et à ces derniers de vivre des temps concourant à l'acceptation de la différence. Un concept gagnant-gagnant en quelque sorte pour les deux équipes éducatives. Le conseil municipal d'alors y avait souscrit à l'unanimité.

On en est à l'heure de la première pierre. Avec mes anciens collègues élus, nous saluons – même si c'est hélas de loin – l'initiative de l'association Phar83 et nous formulons le vœu d'un chantier sans embûche. Et, très vite, d'une réussite dans le fonctionnement.

 

La photo illustrant cet article est "capturée" sur l'excellent site Internet enfant-different.org, soutenu par le Grand Lyon, la Ville de Lyon, l'État et la Caisse d'Allocations Familiales. Je peux la retirer si on me le demande.

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11 octobre 2021 1 11 /10 /octobre /2021 03:59

Dans un communiqué publié sur son site Internet, le syndicat CGT du Var des personnels de l'Éducation nationale a annoncé l'abandon d'un projet absurde de la municipalité.

Depuis 2018, il était prévu et budgété par notre équipe municipale la construction d'un groupe scolaire maternelle et élémentaire dans le centre-ville seynois en remplacement des très anciennes écoles Amable-Mabily et Jules-Verne. Les travaux devaient débuter en 2020.

La maire y avait renoncé et imaginé d'installer les petits – et même tout-petits – élèves au sein... d'un établissement scolaire secondaire, en l'occurence le collège Marie-Curie.

 

LA MOBILISATION DE TOUS LES CO-ÉDUCATEURS ET DE CITOYENS A PAYÉ

La forte et responsable mobilisation des personnels des divers niveaux de la scolarité, de leurs syndicats, des parents d'élèves, avec l'appui de citoyens, dont les élus de l'opposition de gauche, a donc amené la maire à engager une concertation. C'était déjà un pas, eût-il été durement obtenu.

La municipalité, à ma connaissance, n'a pas confirmé cette décision, probablement prise après un avis défavorable des autorités académiques. Mais, si tel est bien le cas, je saluerai le fait que la raison ait enfin prévalu après une trop longue phase d'obstination.

 

ON S'EMMÊLE  TÔT OU TARD LES PINCEAUX À TROP MANIER LA CONTREVÉRITÉ

Je ne reviendrai pas sur les arguments qui ont été développés par le réseau des enseignants et parents, que je partageais d'autant plus que la municipalité n'hésitait pas à manier la désinformation et le mensonge sur notre gestion du sujet entre 2018 et 2020, m'obligeant à rétablir des vérités par plusieurs articles de ce blog (, et ).

Le syndicat Éduc'action expose la situation dans un article paru sur son site et dont je livre le lien ci-dessous.

De son côté, toujours prompte à communiquer, la municipalité ne va sûrement pas manquer d'expliquer cette sage décision et d'annoncer les perspectives qu'elle se donne pour reprendre le programme de construction qu'elle avait abandonné. Ce sera un beau geste de continuité républicaine en faveur de l'école pour tous.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Éducation - enfance - jeunesse
6 octobre 2021 3 06 /10 /octobre /2021 10:08

Déjà que l'argent est une denrée rare pour les collectivités locales qui abritent des quartiers populaires fragiles, faut-il qu'elles mettent en plus la main à la poche lorsqu'elles s'inscrivent dans un dispositif impulsé par l'État pour répondre aux besoins des plus pauvres de leurs habitants ?

On a le sentiment que La Seyne, comme d'autres communes, s'est laissée abuser par l'État pour son programme de "Cité éducative".

La Ville n'avait pas à engager des financements pour ce dispositif. Pourquoi l'a-t-elle fait ? 

Et ça pourrait n'être pas fini...

 

IL N'A JAMAIS ÉTÉ QUESTION QUE LA COMMUNE FINANCE !

Les choses étaient pourtant claires dès 2019, lorsque nous avons reçu Julien Denormandie, alors ministre en charge de la Ville, venu porter sur les fonts baptismaux l'une des toutes premières "cités éducatives" de France : l'aide, d'ailleurs significative, de l'État venait en complément, pour le renforcer, de ce que la commune investissait déjà en faveur des 0-25 ans pour compenser sur le plan éducatif scolaire, périscolaire, socio-sportif et socioculturel les inégalités dont souffrent nos jeunes concitoyens des milieux populaires, en l'occurence ceux des secteurs de scolarisation de trois de nos quatre collèges publics.

C'était convenu ainsi. Notre Ville fait beaucoup d'efforts pour l'enfance et la jeunesse, bien au-delà de ses obligations. Et l'État lui en impose déjà des supplémentaires, par exemple en la contraignant à assumer les surcoûts découlant de la décision gouvernementale de "dédoubler" les effectifs des petites classes de l'enseignement primaire pour aider à la réussite scolaire dans les quartiers classés "Réseau d'éducation prioritaire" (ce qui, en soi, est une bonne chose) : agents des écoles maternelles supplémentaires, coût doublés d'entretien des locaux, d'électricité, de chauffage, fournitures et logistique, etc.

Mais, à La Seyne comme ailleurs, il n'a jamais été question pour les "cités éducatives" que la commune soit contrainte d'aller au-delà de la valorisation des charges qu'elle assume déjà.

 

L'ÉTAT A TENTÉ UN COUP DE POKER, LA SEYNE S'EST LAISSÉE PRENDRE

Profitant peut-être de l'alternance politique locale de 2020, l'État a manifestement tenté – et réussi – un coup de poker avec La Seyne. Voilà que, ainsi que le rapportait Var-matin il y a un an, l'adjoint au maire chargé de la politique de la ville annonçait avoir dû engager la commune dans un financement du dispositif. Ça changeait tout.

Mais, au lieu d'en profiter pour envoyer un coup de griffe polémique et revanchard sur ses prédécesseurs en rejetant sur eux la faute, pourquoi la municipalité, comme d'autres l'ont fait, ne s'est-elle pas opposée à ce coup de force gouvernemental ?

Et qu'on ne fasse croire à personne que, sans participation financière de la Ville, l'État serait revenu en arrière sur sa décision d'octroyer à La Seyne le label "Cité éducative" ! Il n'y aucune obligation pour une collectivité à financer. D'ailleurs, le rapport récemment publié par la très officielle Mission d'appui et d'accompagnement des cités éducatives, le confirme :

 

MAIS LE PIRE EST À VENIR. LA SEYNE VA-T-ELLE ACCEPTER L'INACCEPTABLE ?

Espérons à présent que, suivant l'adage "chat échaudé craint l'eau froide", la Ville ne se fasse pas avoir une deuxième fois. Car le pire est à venir. Le même rapport annonce la couleur :

C'est clair. Il n'y a aucune certitude quant à la poursuite du financement de l'État au-delà de 2022. Celui-ci pourrait envisager d'imposer aux collectivités locales un cofinancement à 50%. Et, là, ça changerait tout.

L'État libéral est coutumier du fait. Il lance un programme, accorde des appuis d'amorçage au début, et puis se retire, laissant les collectivités se débrouiller. Et, si elles ne le peuvent pas, elles assument la responsabilité face à leurs administrés de l'arrêt d'un dispositif qui, à l'usage, s'est avéré bénéfique, voire indispensable. Le maire est plus à portée de claque que le ministre...

Je sais bien qu'il n'est pas dans la culture conservatrice libérale des élus de l'équipe municipale seynoise d'engager une lutte contre l'ordre gouvernemental. On n'a pas beaucoup vu la droite seynoise se mobiliser pour notre maternité, notre hôpital, nos bureaux de poste, notre gare ferroviaire, lorsque ces services publics locaux ont été attaqués.

Et, là, si les annonces de la mission devaient se concrétiser, qu'en sera-t-il ? Sera-ce encore la faute des prédécesseurs qui n'avaient qu'à pas engager la commune dans ce dispositif de "cité éducative" ?...

 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Éducation - enfance - jeunesse
9 juin 2021 3 09 /06 /juin /2021 07:51

Dans une vidéo récemment mise en ligne sur le site Internet de la commune, la maire de La Seyne expose un projet alternatif au programme de relocalisation des écoles maternelle et élémentaire Amable-Mabily et Jules-Verne dont les travaux auraient dû démarrer, mais dont elle a choisi de supprimer le budget.

Cette nouvelle piste consisterait à utiliser des espaces du collège Marie-Curie, certes notoirement en sous-effectif, et dont on pourrait encore rétrécir le secteur de scolarisation, avec les accords prétendus acquis de l'Éducation nationale et du Département.

Pourquoi pas ?... Sauf que...

 

Sauf que l'analyse de la maire repose sur une affirmation erronée, d'autant plus étonnante de sa part que, comme vice-présidente du Conseil départemental, collectivité responsable de la répartition des collégiens entre les divers établissements, elle ne peut ignorer ce qu'il en est des secteurs de scolarisation des collèges de La Seyne.

 

NON, LES COLLÈGES CURIE ET ÉLUARD NE COUVRENT PAS LE MÊME SECTEUR

Ainsi, la maire expose une nouvelle contrevérité : « (...) Donc je me suis rappelée que dans la stratégie du Département sur la ventilation des jeunes entre le collège Paul Éluard et le collège Curie qui recrutaient finalement les jeunes sur le même secteur, à 300 mètres de distance (...) ».

C'est absolument faux. Certes les deux collèges se trouvent à deux pas l'un de l'autre (ce qui a d'ailleurs longtemps permis au Conseil départemental de refuser de réaliser certains équipements sportifs lors des rénovations, estimant que les deux collèges pouvaient les avoir en partage). Mais ils n'accueillent absolument pas les adolescents des mêmes lieux de résidence !

La preuve est apportée par le Conseil départemental lui-même, où la maire siège tout de même depuis 2015, sur son site Internet dédié aux collèges, duquel est extraite la carte ci-dessous, qui parle d'elle-même...

La démonstration de la maire se fonde donc sur des éléments inexacts.

 

UN MAUVAIS COUP POUR LA SCOLARITÉ DES JEUNES DU CENTRE ANCIEN

Et cette option serait d'autant plus dangereuse que, pour libérer des espaces au sein du collège Marie-Curie afin d'y implanter un groupe scolaire primaire, il serait possible au Conseil départemental de réduire le secteur de scolarisation de celui-ci et d'envoyer jusqu'à atteindre sa capacité maximale les collégiens de certains quartiers au collège Paul-Éluard.

Or plus un établissement est de petit effectif, plus l'État en profite pour fermer des postes d'enseignants, de vie scolaire et de direction. Ce serait inacceptable pour un établissement comme Marie-Curie qui accueille des jeunes du quartier prioritaire qu'est le centre ancien, et ceux des cités HLM de La Présentation et du Mont-des-Oiseaux, qui a besoin à la fois de ressources humaines surnuméraires et d'une diversité d'offres de formations, comme le maximum de choix dans les langues vivantes, voire des filières d'excellence (sections sportives, bilangues, classes-défense, classes environnement, etc.) de nature à attirer des collégiens de quartiers plus favorisés afin de gagner en mixité sociale pour favoriser l'émulation de tous. Il est donc indispensable de lui conserver la possibilité d'accroître ses effectifs.

 

ET UNE ENTRAVE À LA RÉSOLUTION DES PROBLÈMES DE SUR-EFFECTIFS DU COLLÈGE DES SABLETTES

Et ça bloquerait toute faisabilité de révision générale des secteurs des collèges seynois, absolument nécessaire pour désengorger le collège Jean-L'Herminier des Sablettes, totalement surchargé au-delà de sa capacité d'accueil, dont les personnels et les parents d'élèves réclament à cor et à cri, et à juste titre, que les effectifs soient ramenés au niveau de sa possibilité initiale d'occupation.

Le projet alternatif de la maire, s'il pouvait être sympathique au regard d'une certaine continuité pédagogique de la petite enfance à l'adolescence, est donc une fausse bonne idée.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Éducation - enfance - jeunesse
7 juin 2021 1 07 /06 /juin /2021 13:00

Ça devient pénible de devoir sans cesse répondre aux balivernes me mettant en cause via la presse, donc de façon publique, que, selon les termes de Var-matin ce dernier dimanche, « la première magistrate martèle ».

Après avoir plusieurs fois, d'abord en direction des parents d'élèves des écoles maternelle Mabily et élémentaire Verne, puis du grand public, usé de calembredaines pour laisser croire que le projet de reconstruction des deux établissements en un groupe scolaire n'avait fait de ma part l'objet d'aucune programmation budgétaire lorsque j'étais maire, m'obligeant à des démentis successifs, la maire s'obstine à le ressasser contre l'évidence. Mais, de plus, voilà que, dans l'article évoqué, elle veut faire croire une nouvelle coquecigrue selon laquelle « aucun site n'avait été retenu » !

Une fois de plus, c'est une tromperie de bonimenteuse ! Et je dois, hélas, en apporter à nouveau la preuve...

 

UNE FABLE SUR LE BUDGET, MAIS AUSSI UNE MENTERIE SUR LE SITE DU PROJET

Car, oui, le site retenu existe bien depuis des années. Il est explicitement mentionné dans le Plan local d'urbanisme intercommunal (PLUI) en vigueur depuis 2019. C'est celui composé de la parcelle cadastrale sur laquelle sont implantés les préfabriqués de l'école maternelle Amable-Mabily, plusieurs parcelles voisines qui sont propriétés de la commune, dont celle de l'ancien commissariat, et une parcelle faisant l'objet d'un emplacement réservé explicitement dédié à ce projet : celle cadastrée AL-1556, portant le numéro de réservation 238, avec la mention on ne peut plus précise et nette « Extension école Mabily » (« extension » parce qu'il s'agit de bâtir un groupe scolaire unique, regroupant l'ancienne école maternelle et l'école élémentaire Jules-Verne).

Cet emplacement réservé figurait au Plan local d'urbanisme (PLU) lorsque la commune avait cette compétence et a été repris tel quel par la Métropole lorsque la compétence lui a été transférée par la Loi.

 

POUR CEUX QUI NE CROIENT QUE CE QU'ILS VOIENT, VOILÀ LES PREUVES DES BONIMENTS

Pour les Saint-Thomas qui ne croient que ce qu'ils voient, je ne peux faire mieux que de les inviter à consulter les documents officiels, issus de votes du conseil municipal ou du conseil métropilitain, jugés valides par le contrôle de légalité exercé par le préfet du Var, et n'ayant fait l'objet d'aucune saisine du Tribunal administratif en vue d'une annulation. De plus, la première magistrate ne craint pas le ridicule puisqu'ils sont en ligne sur le site Internet de la commune dont elle assume elle-même la publication...

> pour vérifier que le programme de la construction de l'école était bien inscrit au budget 2019 (le dernier que j'ai soumis au vote du conseil municipal) : voir la page 153 en cliquant ICI

> pour vérifier que le programme de construction de l'école était toujours inscrit au budget 2020 (le premier que la maire a soumis au vote quelques temps après son élection) : voir la page 136 en cliquant ICI

> pour constater que le programme de construction de l'école n'apparaît plus au budget 2021 (le deuxième que la maire a soumis au vote du conseil municipal, attestant que c'est bien elle qui a choisi de le retirer) : voir la page 145 en cliquant ICI

> pour repérer sur la carte du Plan local d'urbanisme intercommunal (PLUI) l'emplacement retenu pour la construction de l'école : voir la planche n°3 du PLUI en cliquant ICI (l'emplacement réservé n°238 figure en bleu dans le quart nord-est de la carte)

> pour vérifier que l'emplacement réservé n°238 est bien dédié à ce programme scolaire : voir ICI la page 21 de l'annexe des emplacements réservés où on constatera la réalité de l'extrait ci-dessous

 

LES CONTREVÉRITÉS, ÇA SUFFIT ! IL FAUT DONNER UN SIGNAL DE DÉFIANCE

Puisque, décidément, la maire, que je veux croire mal conseillée, "me cherche" avec entêtement et contre l'évidence sur un terrain où elle ne peut que perdre car les faits officiels la contredisent, je ne peux que me défendre car mon honnêteté est en cause.

Ça fait trois fois sur le même sujet. Ça me donne le droit moral d'aller un peu plus loin que les réponses défensives argumentées que j'ai dû lui opposer.

Aussi m'autorisé-je à démontrer aux Seynois que leur maire, sur cette question, est soit fabulatrice, soit incapable de se protéger du danger de malfaisants qui l'inspirent et l'incitent à mystifier ses concitoyens.

Et que nos concitoyens peuvent lui adresser un avertissement en forme de signal de défiance puisque, manifestement adepte du cumul des mandats, elle est candidate à la fois à l'élection départementale et à l'élection régionale en plus de ses responsabilités à la Ville et la Métropole (choisira-t-elle d'abandonner la mairie si elle est élue ?...).

Et que c'est les 20 et 27 juin qu'ils peuvent utiliser leurs bulletins de vote à cet effet.

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4 juin 2021 5 04 /06 /juin /2021 16:20

J'ai failli m'étrangler à la lecture du verso de la "profession de foi" des candidats du Rassemblement National (RN) dans mon canton de La Seyne, reçue ce mercredi dans ma boîte aux lettres.

Je ne suis pas juriste, mais ce que je lis sur le document officiel qui a été adressé à tous les citoyens électeurs de mon canton me révulse et me semble qualifiable de contraire à la Loi.

Et, dussé-je en écrivant le présent message risquer d'être considéré comme calomniateur et subir les foudres de la Justice, ma conscience me commande de m'insurger. Et de le clamer.

 

Ma famille, mes éducateurs, et la plupart des personnes que j'ai côtoyées dans ma vie m'ont inculqué quelques valeurs humaines et fraternelles, et m'ont appris ce qui "ne se fait pas et ne s'exprime pas", que ce soit ou non formulé de telle sorte que ce soit punissable par la Loi : inciter par des actes, des propos ou des écrits à la haine et la discrimination d'autrui, parce qu'il est de telle origine (jadis on parlait aussi de "race"), de telle religion, de tel genre, de telle orientation sexuelle, etc.

Les candidats républicains de ce canton, bien sûr ceux de gauche que je soutiens (Céline Ivaldi et Stéphane Sacco), mais aussi les autres, qui sont hélas leurs concurrents, de courants de pensée qui ne sont pas très éloignés des miens et des leurs, comme ceux de droite qui, pour certains, ne font rien pour être les proches républicains que nous devrions être au-delà de nos divergences, ou même ceux "naguère élus sous l'étiquette de l'extrême-droite", m'en voudront sûrement de relever des passages de cette circulaire officielle pour expliquer mon écœurement et ma colère, car, en les exposant pour les dénoncer, je cours le risque de contribuer à promouvoir leurs idées que je trouve abjectes mais qui auraient pu passer inaperçues dans la liasse de circulaires adressées aux électeurs qu'on laisse usuellement trainer sur un coin de table.

Mais l'indicible a été atteint. Et je ne peux ni me taire ni m'interdire de mettre en exergue des engagements exprimés par les candidats du RN qui me semblent illégaux et, en tous cas, fleurent les pires relents des idéologies nauséabondes dont les habitants des anciennes démocraties mises à mal ont souffert dans l'Europe du XXe siècle. D'autant que ces propos répugnants concernent des minots et des ados mineurs contraints par la guerre, les violences ou la famine à fuir leurs terres de naissance, et qu'on livrerait chez nous à la vindicte de nos concitoyens, contre toutes les morales, tous les usages internationaux et la Déclaration des Droits de l'Enfant de 1959.

Comme maire ayant donné son accord à l'État et au Département pour l'accueil, chez nous à La Seyne, à Saint-Elme et à La Petite Garenne, de certains de ces malheureux gamins, j'avais déjà subi de la part de la droite et l'extrême-droite des attaques cinglantes (qui ont d'ailleurs probablement contribué à mon échec aux élections de 2020). Mais nul n'est allé jusqu'à une telle ignominie dans des écrits. 

Ces écrits, je les ai entourés de rouge sur la circulaire qui couvre de honte ses auteurs (ci-dessous). Je laisse aux visiteurs de mon blog le soin de se faire leurs propres opinions. Moi, j'assume d'exprimer ma conviction qu'ils sont contraires aux usages républicains et qu'ils tombent sous le coup de la Loi.

 

CLIQUEZ SI BESOIN POUR AGRANDIR

 

Ajout après des échanges avec diverses personnes ayant réagi au message ci-dessus : On m'apprend – et je viens de le vérifier – que ce verso de circulaire électorale n'est pas une particularité locale du canton de La Seyne-Nord, mais qu'il est bien imprimé et distribué en nombre d'endroits en France. Les bras m'en tombent.

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22 mai 2021 6 22 /05 /mai /2021 06:23

Les parents des écoles maternelle Amable-Mabily et élémentaire Jules-Verne sont mécontents. Leurs personnels aussi et le disent, soutenus par leurs syndicats. En cause, leur crainte que le projet de reconstruction de ces très anciennes écoles en préfabriqués sous la forme d'un groupe scolaire unique soit repoussé, voire enterré. C'est l'équipe municipale que j'animais qui avait décidé de ce programme dès 2018.

Pour se défendre, la municipalité indique dans une lettre aux parents d'élèves, relayée par une partie de la presse locale, que ce projet n'aurait « jamais fait l'objet d'inscription au budget » de ma part, et qu'il n'y avait « aucune programmation de travaux ». Et qu'il n'y aurait donc nul renoncement de sa part à une opération qui n'existerait pas.

C'est une pure contrevérité. La preuve...

 

UNE PROGRAMMATION BUDGÉTAIRE VOTÉE DEPUIS 2019

Il suffit de se rendre sur le site de Internet de la commune, dans le menu "Finances & fiscalité", puis "Budget 2019", pour accéder à la délibération du conseil municipal relative au vote du budget de l'année 2019, le dernier que j'ai soumis à l'assemblée communale. Ce budget est accessible ICI. L'opération de reconstruction des deux écoles apparait à la page 153, programmée pour les exercices N (c'est-à-dire 2019) pour les études, N+1 et N+2 (donc 2020 et 2021) pour les travaux, pour un montant global d'un peu moins de 4 millions d'euros. C'était la concrétisation d'un engagement annoncé quelques mois avant par Isabelle Renier, mon adjointe chargée de l'éducation.

Madame Bicais, à l'époque conseillère municipale d'opposition, avait alors voté contre.

Cette opposition ne l'a pas empêchée de maintenir le programme dans le budget 2020, le premier de sa mandature, qu'elle a soumis au vote du conseil municipal en juillet 2020 (ICI, page 139). On peut comprendre que, venant d'être élue, elle ait pris le temps de la réflexion quant au devenir du projet.

 

C'EST LA MAIRE D'AUJOURD'HUI QUI A ANNULÉ LA PROGRAMMATION DE CRÉDITS

Mais, dans le budget 2021 qu'elle a elle-même élaboré, l'autorisation de programme pour ce groupe scolaire a bel et bien disparu (voir ICI, page 145). C'est donc un choix réfléchi et assumé qui a été fait par la maire après plusieurs mois de mandat. L'opposition des gauches et de l'écologie a voté contre cet abandon.

Ça, ce sont les réalités objectives indiscutables.

Un possible déficit d'information de Madame Bicais ne saurait être mis en avant pour prétendre le contraire de la vérité. N'eût-elle été présente qu'à 20 des 63 séances du conseil municipal que je présidais entre 2014 et 2020 (voir l'état des présences ICI), elle était bien là pour l'adoption du budget 2019 et, naturellement, pour ceux de 2020 et 2021 qu'elle a elle-même soumis aux votes du conseil municipal.

 

LA GAUCHE EN ACCOMPAGNEMENT DES FAMILLES ET DES ENSEIGNANTS

La grogne des familles et des enseignants est bien compréhensible. Elle fait en outre écho à l'inquiétude des parents et des professeurs des collèges seynois. Ainsi que je le relatais en mars dernier dans un article de ce blog, le problème de la scolarisation des collégiens des divers quartiers de La Seyne est un enjeu crucial : le collège du sud est bondé, au-delà de sa capacité d'accueil, tandis que les trois collèges du centre et du nord de la commune perdent chaque année des effectifs. Dans tous, les conditions d'apprentissage des adolescents se dégradent : au sud, les classes sont surchargées sans moyens humains supplémentaires, ailleurs l'Éducation nationale profite de la baisse des effectifs pour supprimer plus que de raison des postes de professeurs.

La "carte scolaire", c'est-à-dire la répartition des jeunes des divers quartiers entre nos quatre collèges, relève de la compétence du Département. C'est pourquoi les candidats de gauche à l'élection départementale, Céline Ivaldi, Stéphane Sacco, Louis Correa et Élodie Hernandez, apportent leur soutien aux familles et aux maîtres d'école : un nouveau groupe scolaire attractif dans le centre-ville est un moyen de conforter les effectifs des collèges des alentours qui accueilleront les écoliers.

Ils l'expliquent dans une petite vidéo...

 

 

 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Éducation - enfance - jeunesse
18 mai 2021 2 18 /05 /mai /2021 08:05

L'action solidaire et sociale n'est certes pas de la compétence d'un Conseil régional. Mais rien n'interdit à un républicain de prêter attention aux principes constitutionnels d'égalité et de fraternité.

En augmentant de 15 euros à 110 euros le prix à payer pour bénéficier de la "carte Zou ! Études" permettant aux enfants et jeunes de voyager sur les trains et cars régionaux, le président de la Région, M. Muselier, tout "Les Républicains" qu'il est, ne se montre pas moins bien peu "républicain".

Cette décision d'un accroissement de 733% a été un coup dur pour les jeunes en formation et leurs familles.

 

Il est difficile de mesurer l'impact de cette mesure bien inégalitaire car, entrée en vigueur à l'automne 2019, les jeunes bénéficiaires de 3 à 26 ans, des écoliers à ceux en formation professionnelle ou en service civique, en passant par les étudiants et apprentis, ont vu leurs vies fortement perturbées par la pandémie du coronavirus. Leurs besoins de déplacements ont été grandement réduits par les contraintes sanitaires préventives. La communication régionale évoque habilement le nombre de « 750.000 jeunes en formation », mais il ne s'agit que des bénéficiaires potentiels.  

En tout état de cause, le principe qui nous avait guidés en 2011-2012, avec le vice-président écologiste de la Région chargé des transports, Jean-Yves Petit, était celui de parvenir par la "carte Zou ! Études" à plus d'égalité entre les jeunes, le coût des mobilités constituant un frein à l'accès aux formations pour nombre de familles provençales. Or, depuis cette décision en forme de "coût dur", il n'est pas un élu local ou un agent d'un service social communal qui n'ait rencontré des jeunes ou des parents affligés, leur annonçant devoir envisager de renoncer à l'entreprise ou la poursuite d'une formation éloignée de leur lieu de résidence.

Et ce n'est pas la contrepartie d'une possibilité de voyager gratuitement sur l'ensemble des trains et cars régionaux, justification officielle, en plus de l'argument environnemental vertueux servi à toutes les sauces, de la multiplication par sept du coût de la carte, qui incite les jeunes les plus modestes à privilégier le train pour les déplacements de leurs temps libres. Un simple calcul montre qu'il leur faut effectuer plus de 600 km pour être gagnants. Outre le fait qu'ils ne disposent pas des moyens financiers de leurs loisirs, bien peu le font, d'autant que nos infrastructures ferroviaires datant du XIXe siècle contraignent l'organisation des TER et qu'il faut de 5 à 7 heures pour traverser la région Provence Alpes Côte d'Azur d'Arles à Menton, et jusqu'à 8 heures pour se rendre de Bollène à Briançon. À condition que les trains ne soient ni retardés, ni annulés, ce qui demeure hélas une réalité...

 

Si M. Tabarot, actuel vice-président LR en responsabilité des transports, avait un tant soit peu été à l'écoute des usagers, des jeunes et de leurs organisations, il aurait plaidé pour que l'aide régionale aux mobilités de la jeunesse, acte solidaire et égalitaire s'il en est, soit exclue de la pure "logique comptable“ qui a guidé M. Muselier tout au long de son mandat, vilipendant dans son bilan « les dérives budgétaires » de son prédécesseur, pour, finalement, se glorifier d'avoir réduit d'à peine plus d'un an la durée nécessaire au désendettement régional...

 

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25 mars 2021 4 25 /03 /mars /2021 06:05

Un des enjeux de l'élection départementale de juin prochain est la révision de la carte scolaire des quatre collèges publics de La Seyne, attendue du Conseil départemental par beaucoup de parents d'élèves et de personnels de l'Éducation nationale.

Le collège Jean-L'Herminier des Sablettes est plein comme un œuf. Des postes manquent. Les autres sont en sous-effectif. Des postes ferment. Les conditions de vie scolaire et de travail des adolescents se dégradent. Il faut rééquilibrer les secteurs de scolarisation de nos collégiens.

La maire, par ailleurs vice-présidente du Département, a affirmé en décembre sa volonté d'agir en « valorisant les quatre collèges de la ville ». C'est bien et c'est courageux. Et l'urgence commande que ce soit maintenant qu'il faille oser le faire.

 

C'EST MAINTENANT QU'IL FAUT AGIR POUR LA RENTRÉE PROCHAINE

Oui, oser. Car l'incidence politique n'est pas négligeable pour les élus des deux cantons seynois à quelques mois du renouvellement de l'assemblée départementale. Ce n'est pas une situation nouvelle. J'ai moi-même alerté le Conseil départemental dès mon premier mandat de maire de 2008 à 2014, confirmant que j'étais bien sûr parallèlement disposé à réviser la carte scolaire des écoles primaires, relevant de la compétence communale, pour faciliter la réforme des secteurs des collèges.

Mais c'est la timidité qui prévaut du côté des élus du Var. Si, pour l'intérêt général, j'étais prêt à subir les foudres de quelques familles contraintes de voir leurs enfants accueillis dans telle école de tel quartier souffrant, d'ailleurs à tort, d'un déficit d'image, nos actuels élus à l'assemblée départementale en sont manifestement loin. Craindrait-on de perdre quelques voix ?...

 

UNE ÉTUDE PROMISE POUR FIN MARS, LES CITOYENS À ASSOCIER...

En décembre dernier, on nous affirmait que le Département a « commandé une étude sur l'ensemble de la commune » et que « les résultats sont attendus pour la fin du premier trimestre 2021 ». Nous y sommes. Les Seynois doivent en connaître les conclusions. D'autant que la maire-vice-présidente du Var s'est engagée à « apporter des solutions dès la rentrée prochaine ». Et c'est maintenant que celle-ci se prépare.

Je m'autorise à rappeler qu'il existe à La Seyne des « comités d'usagers », dont l'un concerne l'éducation. Mais, hormis pour créer des « brigades » qui feront des travaux à la place des fonctionnaires et des entreprises, la motivation pour la démocratie participative ne semble plus être très vive chez nous. C'est pourtant un vecteur d'imagination des solutions les plus consensuelles possibles. Et aussi un moyen de peser sur l'Éducation nationale pour qu'elle prenne sa part, en particulier en allouant les moyens humains nécessaires...

Et je sais que les gauches et l'écologie, unies dans chacun des deux cantons seynois, sauront proposer dans leurs projets pour le Var et La Seyne une perspective concrète pour que le devoir d'assurer les meilleures conditions pour l'École de la République soit enfin accompli pour les jeunes de tous nos quartiers.

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27 février 2021 6 27 /02 /février /2021 03:25

Me référant à un article paru dans le quotidien Var-matin il y a quelques jours, reprenant les déclarations d'une élue d'une commune voisine de La Seyne, je m'étais questionné sur ce blog sur la situation très spécifique que représentait la perspective annoncée de la construction d'une école primaire privée confessionnelle par la personne publique qu'est une commune.

Je me demandais en effet si une lecture particulière de la loi pouvait un jour permettre, chez nous à La Seyne, un projet similaire, contraire selon moi à l'esprit laïque de la Constitution de notre République.

Mais les choses n'en sont pas restées là.

 

Le cabinet du maire de cette ville proche m'a alors fait savoir que les informations révélées par le journal étaient fausses, et j'ai aussitôt inséré un message en tête de mon article pour le préciser. Et mon ami président de l'association gestionnaire de ladite école chrétienne m'a, de son côté, confirmé l'inexactitude des éléments faisant l'objet de l'article et expliqué que la commune consent en réalité un bail à construction pluri-décennal à l'association et que c'est cette dernière qui supporte le projet de construction. Dont acte. Et l'honnêteté me conduit à communiquer ces précisions.

Il n'empêche que la forme de communication de la part de cette élue communale est troublante, car ce n'est pas un simple lapsus qui a pu induire en erreur le journaliste, mais bien un ensemble de propos retranscrits en plusieurs endroits dans l'article. Après plusieurs relectures et des avis recueillis auprès d'autres lecteurs, il m'apparaît que c'est tout de même une volonté de mettre en valeur l'initiative étonnante – mais finalement non avérée – d'une mairie laïque de construire une école chrétienne qui constitue le fil rouge de l'intervention de l'élue. Je suppose néanmoins que Var-matin aura depuis été sollicité pour que ce soit rectifié.

 

QU'IL DOIT ÊTRE COMPLIQUÉ D'ÊTRE JOURNALISTE DANS UN TEL CONTEXTE !

Mais il est cependant surprenant que le rédacteur, sans même aller sur le fond, ne se soit pas questionné sur la faisabilité règlementaire d'un tel projet.

Tout comme il a pu être bizarre que le même journal, en d'autres occasions, seynoises celles-là, ne se soit pas interrogé sur des informations manifestement et grossièrement fantaisistes qui lui ont été communiquées et qu'il a retranscrites, obligeant à réclamer a posteriori des démentis ou rectificatifs que le quotidien a d'ailleurs volontiers publiés.

Ce fut récemment le cas de celle indiquant que notre centre communal d'action sociale (CCAS) emploierait 87 agents pour s'occuper de seulement... 97 usagers bénéficiaires (encadré rouge).

Car ce n'est pas la même chose, tout de même, que de relayer un propos, mis entre guillemets pour bien marquer qu'il s'agit d'une citation d'une personne qui n'engage qu'elle-même, par exemple celle, complètement farfelue, affirmant il n'y avait pas de programme de réalisation d'un complexe de cinémas dans le projet de réhabilitation de l'Atelier mécanique que la précédente municipalité avait mis sur pied ! (encadré vert). Là encore, d'ailleurs, le journal a publié les démentis nécessaires.

Évidemment, que personne ne lise dans ces lignes un propos malveillant à l'égard des journalistes du groupe auquel appartient Var-matin ! Les pauvres doivent faire ce qu'ils peuvent, dans un contexte honteux de prise de contrôle du titre par une holding qui ne va pas s'embarrasser de qualité mais de profits et liquider – dans une démarche évidemment qualifiée de sauvegarde – plus d'une centaine d'emplois, dont des journalistes (Le Monde, 25 février 2021), et ceux qui resteront auront sûrement de plus en plus de mal à vérifier, contrôler ou croiser les informations obtenues de leurs sources.

 

D'AUTRES QUESTIONS DE FOND SOULEVÉES PAR LE PROJET

Ceci étant, le sujet soulève d'autres questions de fond qui, elles, sont relevées par l'autre quotidien local, La Marseillaise, dans sa parution de ce vendredi (cliquez sur l'image ci-dessous pour l'agrandir).

Mais ça, c'est l'affaire des Six-Fournais. Et j'ai suffisamment de sujets qui m'intéressent avec ma commune pour, tout en regardant à ce qui se vit ailleurs, notamment dans notre métropole, ne pas interférer dans ceux des voisins. Dominique Nemeth et Valérie Romboni, élus de la liste « Six-Fours à gauche, écologiste et citoyenne », y exercent une constructive veille active...

 

 

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