14 septembre 2018 5 14 /09 /septembre /2018 05:18

Hubert Falco, président de notre métropole toulonnaise, a reçu ce jeudi soir le Premier Ministre, Édouard Philippe, en visite dans le Var. Dans la journée, le président de Toulon-Provence-Méditerranée s'était enquis auprès de moi, pour les relayer auprès de son honorable visiteur, des besoins de La Seyne pour regagner en sécurité et tranquillité publique comme en accompagnement social et en insertion, notamment professionnelle. Il a ainsi pu fournir au Chef du Gouvernement un dossier dont j'avais présenté l'essentiel dans un article de ce blog posté au lendemain d'un précédent drame survenu fin juin dans notre ville.

Nos requêtes et sollicitations, voire nos exigences, ont de même été transmises depuis des semaines à M. Philippe par les parlementaires de l'aire toulonnaise, comme elles l'avaient également été par le préfet du Var.

 

UNE VISITE DU MINISTRE DE L'INTÉRIEUR ET UNE AUDIENCE DU PREMIER MINISTRE

J'aurais certes apprécié, non pas tant que le Premier Ministre m'honore moi-même d'un échange, mais qu'il puisse consacrer quelques instants à entendre quelques-uns de nos concitoyens habitant dans nos quartiers populaires fragilisés, tant pour se faire une idée plus précise de l'impact terrible de la situation sur la vie de nos résidents que pour leur témoigner la compassion et l'attention que l'État doit porter à la réalité qu'ils subissent.

Cela n'a pas pu se faire, mais je formule le vœu que le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, avec lequel je me suis entretenu au téléphone et dont la visite est annoncée chez nous dans les prochaines semaines, puisse accepter cette rencontre avec quelques Seynois en détresse.

Je serai moi-même reçu par M. Philippe mardi prochain à Paris. Je lui dirai que, de l'avis de tous les spécialistes de la sécurité, de la rénovation urbaine et de l'accompagnement social des habitants des quartiers prioritaires, la situation seynoise est d'autant moins inéluctable que la violence criminelle est relativement nouvelle et qu'il est possible de l'éradiquer si des ressources humaines et logistiques sont allouées à la police, et que la rénovation urbaine réalisée à Berthe a considérablement diminué les lieux offrant des possibilités de « zones de non-droit » tandis qu'il pourra en être de même au centre-ville lorsque les crédits seront enfin débloqués.

 

LA SITUATION N'EST PAS INÉLUCTABLE DANS UN TERRITOIRE EN PLEIN ESSOR

J'expliquerai au Premier Ministre que c'est d'autant plus vrai que, pour peu qu'on leur redonne les moyens dont ils disposaient il y a quelques années, les acteurs publics et associatifs de l'éducation scolaire et périscolaire, de la prévention, de la formation et l'insertion professionnelle, du sport et de la culture, ont prouvé leur volonté et leur capacité à faire des merveilles pour éviter que les enfants, les adolescents, les jeunes et les nouveaux majeurs, premières cibles de la prédation opérée vers la délinquance par des criminels endurcis, soient protégés et se voient ouvrir d'autres perspectives de vie que le chaos mortifère qui semble aujourd'hui constituer leur unique horizon.

Une ville et une métropole qui se rénovent, qui changent d'image, qui connaissent une formidable redynamisation de leurs économies de l'industrie, de la recherche et des hautes technologies marines, des services, de la culture, du loisir et du tourisme, créant des centaines d'emplois, ne peuvent laisser une partie de leur peuple sur le bord du chemin de leur renouveau. Ce ne serait pas digne d'une République égalitaire.

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3 septembre 2018 1 03 /09 /septembre /2018 05:01

En rentrant, ce samedi, d'une visite de remerciement et d'encouragement aux personnels communaux qui, toute la journée, ont présenté au Parc Braudel des Sablettes, sous forme d'animations de découverte des disciplines, la vingtaine d'activités sportives proposées aux petits et grands par les écoles municipales de sports pour l'année 2018-2019, je n'ai pas pu m'empêcher de me questionner, non sans inquiétude, sur la capacité de la Ville à pérenniser cette offre, existant depuis plus d'un demi-siècle, de service public presque gratuit (20 euros par année pour les enfants...).

C'est que, chaque année, la situation budgétaire des collectivités locales est rendue plus précaire par des politiques publiques d'État toujours plus contraignantes. Les subventions n'arrivent plus. Les dotations ont baissé durant quatre ans. Si elles sont stables aujourd'hui, l'État brandit la menace d'en retenir une partie si les collectivités ne respectent pas le « pacte financier » qu'il leur impose, les obligeant à contenir chaque année l'augmentation de leurs dépenses bien en dessous du taux de l'inflation. Donc, de fait, à réduire l'offre de service public, alors même que les inégalités s'accroissent dans les populations et que, dans une république qui s'affiche égalitaire, c'est justement elle qui permet de compenser quelque peu les différences de situations sociales et économiques entre les citoyens...

 

FAUT-IL ABONDONNER LE LOISIR ÉDUCATIF ET SOCIAL AU SECTEUR MARCHAND ? 

Et ce n'est ni sur l'État Civil, ni sur l'entretien des écoles, ni sur aucune des compétences obligatoires dévolues aux communes, qu'on peut économiser. C'est sur les coûts des services que, souvent depuis des décennies, les villes ont volontairement développés pour le bien-être de leurs habitants et la qualité de vie locale : le sport, la culture, l'accompagnement éducatif, les loisirs, la solidarité, le soutien à la vie associative... Devra-t-on abandonner ? Les plus aisés achèteront-ils ces services au secteur privé marchand toujours prêt à investir de nouveaux champs économiques abandonnés par la sphère publique, tandis que les plus pauvres y renonceront, se privant d'éveil de leurs consciences, de connaissances, de beauté, de sensibilité, de bien-être, de prévention sanitaire, de vivre ensemble, de temps libres actifs et instructifs ?

 

UNE RENTRÉE DES CLASSES ASSOMBRIE PAR UNE POLITIQUE... DE CLASSE

Cette situation est d'autant plus grave que le gouvernement, comme d'autres auparavant, au mieux fait un pari hasardeux, au pire agit délibérément pour plaire aux plus nantis de la finance internationale. Il compte que la redynamisation sera au rendez-vous au bénéfice de tous, en serrant la vis du service public, y compris celui qu'il assure lui-même, et celle des ménages, des salariés, des retraités, des artisans et petits entrepreneurs, pour dégager des moyens considérables pour aider l'économie du capital. C'est feindre de méconnaître les appétits féroces du monde de la finance et des grands patrons et actionnaires qui prennent les cadeaux sans investir vraiment dans la valeur travail, seul moyen réel de relancer la consommation des ménages.

Ça s'appelle une politique de classe. On réduit les aides au logement et on supprime les emplois aidés, mais on exclut le capital de l'imposition sur la fortune. On accroît la contribution sociale généralisée, y compris sur les pensions de retraite, mais on instaure un bouclier fiscal pour les revenus du capital. On limite l'accroissement annuel des prestations sociales à 0,3% alors que l'inflation est prévue à au moins 1,7%, mais on diffère la suppression du crédit d'impôt pour la compétitivité des entreprises, doublant, avec la baisse des cotisations, la largesse de quelques 20 milliards d'euros de trésorerie accordée sur les fonds publics au patronat. On exonère de cotisations les heures supplémentaires, soi-disant pour donner du pouvoir d'achat, mais on fragilise ainsi l'emploi salarié si l'on en croit le très sérieux Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) qui prévoit une perte de 19.000 postes. Et on pourrait multiplier les exemples de mesures prises depuis 2018 – voire avant – ou annoncées pour 2019...

 

UN SERVICE PUBLIC ASPHYXIÉ PEUT-IL POURSUIVRE SON RÔLE RÉGULATEUR ? 

Or, malgré cette casse assumée de l'État social, la dynamique économique n'est pas au rendez-vous. La croissance s'est limitée à 0,2% au cours des deux premiers trimestres de cette année, soit la moitié de celle de la zone euro. Comment pourrait-il en être autrement avec des ménages contraints à plus de contributions et dont la petite hausse de 0,5% du salaire net a été aussitôt anéantie par l'inflation, obligés de puiser dans leur épargne pour tenter de maintenir leur consommation ?

Dans sa présentation des orientations budgétaires de 2019, le Premier Ministre a confirmé il y a une semaine cette feuille de route qui ne bénéficie nullement aux citoyens. Éludant le sujet fâcheux du budget public de l'État en n'évoquant que la disparition programmée de 4.500 emplois de fonctionnaires nationaux, il s'est bien gardé d'aborder les intentions gouvernementales en matière de collectivités locales au bord de l'asphyxie.

Depuis les élections municipales de 2014, par rapport au mandat municipal précédent, on a vu croître de 32% le nombre de maires démissionnaires. Cette réalité exceptionnelle est symptomatique de la rudesse avec laquelle les communes sont désormais considérées. Ce sont pourtant elles qui sont en première ligne pour amortir pour leurs habitants, des plus pauvres aux classes moyennes, le choc des politiques publiques nationales et européennes.

Moi, je veux que La Seyne continue à offrir des écoles municipales de sports, des centres d'éveil aux arts, au théâtre, à la musique, des médiathèques, des lieux d'activités périscolaires, de l'animation pour nos seniors, de l'aide aux initiatives associatives sur toutes les thématiques. Ma détermination demeure sans faille en cette rentrée.

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9 août 2018 4 09 /08 /août /2018 09:10

« Τὰ Καίσαρος ἀπόδοτε Καίσαρι καὶ τὰ τοῦ θεοῦ τῷ θεῷ ». Oui, il faut rendre à César ce qui lui appartient. Gérard Collomb, le ministre de l'Intérieur, qui ne compte habituellement pas au nombre de mes amis les plus chers, a été prompt à répondre à la dernière lettre que j'ai adressée au Premier Ministre à la suite du nouvel événement dramatique qui a récemment entraîné la mort d'un jeune homme. Je l'en ai remercié dans un courrier et fait j'ai part de ma satisfaction au chef du gouvernement dans un autre (ci-dessous au bas de cet article).

La prudence demeure toutefois de mise et il faut espérer que les choses se concrétisent, notamment en terme de moyens humains et logistiques, mais il est désormais acquis que nos alertes sur la situation exceptionnellement grave que nous connaissons depuis plusieurs mois ont enfin été entendues.

Il reste, comme je l'indique à Édouard Philippe, à obtenir que soit abordée la question de cette délinquance, désormais criminelle, dans toutes ses dimensions, depuis la prévention par l'éducation dès le plus jeune âge, par l'école, le sport, la culture, le travail social de rue, l'insertion vers l'emploi, jusqu'à l'accompagnement des victimes et leurs proches et la réinsertion des personnes placées sous main de justice.

Merci, néanmoins, au préfet du Var et ses services, dont la police, qui ont rapidement apporté tous éléments attendus par le ministre de l'Intérieur, aux députées Guérel, Lévy et Muschotti qui ont relayé nos attentes, aux syndicats de policiers qui ont confirmé notre triste diagnostic, et aux mouvements politiques qui, à l'instar du PCF et du PS, ont soutenu notre démarche.

Nous demeurons vigilants et, avec les élus, l'ensemble des personnels territoriaux et les acteurs économiques et associatifs, déterminés à accompagner, dans le cadre des compétences communales et métropolitaines, les efforts que l'État va devoir déployer pour qu'on en finisse avec ces drames qui, au-delà de ceux qui les subissent, plongent toute notre population dans l'inquiétude et le doute quant à l'attention que la nation républicaine leur prête.

Pour que tout un chacun soit au fait de l'évolution des choses, je publie ci-dessous les derniers échanges de courriers faisant suite à mes lettres du 29 juin et du 4 août.

 

LA LETTRE DU MINISTRE DE L'INTÉRIEUR (7 AOÛT 2018)

 

MA LETTRE AU PREMIER MINISTRE (9 AOÛT 2018)

 

MA LETTRE AU MINISTRE DE L'INTÉRIEUR (9 AOÛT 2018)

 

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26 juillet 2018 4 26 /07 /juillet /2018 06:33

Dans trois jours, il y aura un mois que j'aurai informé le Premier Ministre des inquiétudes que nous ressentons, à La Seyne et à Toulon, depuis une bonne année, autour des violences qui s'accroissent sur fond de trafic de drogue dans nos quartiers populaires urbains fragilisés. J'ai évoqué la question dans un article de ce blog.

Je peux comprendre que le Chef du Gouvernement ait d'autres chats à fouetter que de se pencher dans l'urgence sur le sentiment d'abandon de l'immense majorité des quelque 42.000 Toulonnais et Seynois qui résident dans nos quartiers prioritaires et n'aspirent, même si leurs situations sociales et économiques sont précaires, qu'à vivre dans la quiétude que la nation leur doit, et même des 180.000 autres des concitoyens de nos deux communes qui résident à leur proximité et s'inquiètent à juste titre.

 

FACE AU SILENCE DE MORT INSTITUTIONNEL.. PRENDRE LE TAUREAU PAR LES CORNES

Je ne m'attendais pas à ce que, d'un coup de baguette magique, les effectifs de police et les moyens de justice flambent, que les moyens de l'éducation scolaire et des temps libres, du sport, de la culture, de la prévention de rue, de l'insertion professionnelle, tombent miraculeusement du ciel, et que les tours où s'enkystent les trafics s'effondrent subitement. Mais j'espérais au moins un retour de quelque subalterne membre d'un cabinet ministériel, m'indiquant que ma missive en forme de S.O.S. était bien parvenue et qu'allait être mise à l'étude la suite qui pourrait lui être réservée. Hélas, seul un assourdissant silence me revient de Matignon.

Le préfet a fait ce qu'il a pu, avec les moyens dont il dispose, dépêchant dans l'urgence et pour quelques jours des C.R.S. dont la présence a bien rassuré la population. Les services de police ont continué avec succès leurs opérations anti-drogue, même si chaque poche de délinquance éradiquée est quasi aussitôt remplacée par une autre. J'ai alerté la députée de notre circonscription qui s'emploie à relayer nos craintes et nos demandes.

Mais on ne peut pas attendre jusqu'à la Saint-Glinglin que les oligarques se réveillent. Avec Mekki Boutekka, notre maire-adjoint à la jeunesse, et l'équipe de notre service municipal en charge des jeunes, nous avons décidé de prendre le taureau par les cornes pour cette tranche d'âge qui nous préoccupe le plus. Et c'est ainsi que nous avons chamboulé l'organisation du travail de nos animateurs municipaux...

 

DES SÉJOURS DE PLEINE NATURE, DES LIEUX OUVERTS LA NUIT, DES PROJETS PROFESSIONNELS

Les jeunes de 16 à 25 ans trainent la nuit, risquant toutes les déviances ?... les animateurs travailleront de l'après-midi à minuit, iront chercher les jeunes sur leurs lieux d'errance, et proposeront des activités, dans les Espaces Accueil Jeunes (EAJ) de proximité, ou des sorties en soirée. J'ai pu me rendre compte ce mercredi soir, au cours d'un barbecue à l'EAJ Jules-Renard de Berthe, de l'engouement que ces initiatives suscitent (photo en tête de cet article).

Les jeunes « tiennent les murs » des immeubles où les réseaux sévissent, risquant d'être entrainés dans les trafics par des malfaisants ?... les animateurs les embarqueront dans des minibus pour des séjours d'une quinzaine en camping, leur proposeront des activités physiques de pleine nature, où ça ne leur fera pas de mal de se confronter aux éléments naturels, aux risques, à la nécessaire solidarité d'équipe, au respect vital des consignes des guides sportifs de rafting, de nage en eau vive, de canyoning, d'escalade. 

Les jeunes adultes trainent les pieds sans perspective, avec la réplique facile sur le registre « de toute façon, il n'y a pas de boulot pour nous » ?... les animateurs les inviteront et aideront à se former pour qu'eux-mêmes, avec un Brevet d'aptitude aux fonctions d'animateur ou un Brevet fédéral sportif, puissent s'occuper des plus petits, ou, pour d'autres, à partir de la Maison de la Jeunesse où des militaires rodés tiennent des permanences d'information sur les métiers de l'armée et de la gendarmerie, seront accompagnés pour qu'ils envisagent une insertion dans un métier de la défense, peut-être en passant par une phase de service militaire adapté (SMA), puisque celui-ci n'est plus, depuis le quinquennat de M. Hollande, réservé aux seuls jeunes des outremers.

 

L'ÉTAT N'EST PAS POUR AUTANT EXONÉRÉ DE SES RESPONSABILITÉS

Le conseil municipal, malgré quelques incompréhensibles réticences de certaines élues minoritaires, a validé ce mardi la démarche. Et la dépense qui ne sera amortie que par une petite aide que la préfecture a pu dégager. On y va donc.

Grand merci aux équipes de nos animateurs municipaux, à ceux des associations et clubs sportifs avec lesquelles ils coopèrent. Ils montrent, si besoin était, une fort belle image du service public si injustement dénigré et fragilisé.

Mais leur dynamisme et leur bonne volonté, bien au-delà de leurs obligations statutaires, n'exonèrent en rien l'État de ses responsabilités. Son silence est inacceptable. Je ne voudrais pas perdre patience...

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23 juillet 2018 1 23 /07 /juillet /2018 05:40

Dans le discours que j'ai prononcé (on peut le lire ICIce dimanche devant la stèle érigée, sur le quai du Parc de la Navale, en hommage aux Justes parmi les Nations et à tous les anonymes, hommes et femmes, qui risquèrent leur vie, leur liberté et leur sécurité pour lutter contre la barbarie et pour sauver des innocents de la Shoah, j'ai rappelé que, « malheureusement, trop de crimes, au nom de la "race", de la religion, de la différence, sont encore perpétrés de par le monde », et que « inlassablement, le travail éducatif, citoyen et humaniste, est à remettre sur le métier, et notre mémoire à entretenir ».

Depuis plusieurs années, le Service municipal de la Jeunesse s'emploie, sous l'égide de Mekki Boutekka et Morad Yacoub, respectivement adjoint au maire et directeur chargés de la jeunesse, dans le cadre des activités qu'il offre à des centaines de jeunes seynois accueillis dans les cinq « Espaces Accueil Jeunes » ouverts sur l'ensemble des quartiers de la commune (2 au sud, 2 au centre, 1 au nord), à conduire des activités de sensibilisation et de réflexion aux faits atroces qui ont jalonné l'histoire pour éveiller leurs jeunes consciences et que les hommes et femmes qu'ils seront demain se battent contre toutes les formes d'antisémitisme, de racisme et de xénophobie qui continuent, ça et là sur la Terre, à générer d'indicibles abominations meurtrières.

 

UN DEVOIR ABSOLU D'ÉVEIL ÉDUCATIF DES CONSCIENCES

C'est un devoir absolu, pour les adultes que nous sommes, que de mener à bien cette mission éducative. Et de valoriser, autant que faire se peut, l'engagement des jeunes seynois, de tous quartiers et de toutes réalités culturelles, sociales et économiques, qui s'impliquent dans cette belle œuvre d'humanité pour préserver le respect d'autrui, la concorde et la Paix..

C'est un chantier permanent du temps de la famille, de celui de l'École, et de celui des temps libres et des loisirs. Et c'est un chantier d'autant plus efficace lorsqu'il s'appuie sur des méthodes actives d'éducation, permettant aux jeunes de se mettre en projet de création avec l'aide de leurs parents, de leurs aînés, de leurs enseignants ou de leurs animateurs.

Ce sont les enfants de l'école élémentaire Lucie Aubrac qui ont planté et entretiennent le « rosier de la résurrection » dans la cour de leur établissement scolaire, les collégiens et lycéens qui prennent part au Concours national de la Résistance, les jeunes de l'association Univers-Cité (photo ci-contre) qui ont écrit et lu un beau texte à la commémoration de la victoire du 8 mai 1945 sur les nazis allemands, ceux (photo ci-dessous) qui, à l'occasion de la Fête Nationale, ont fait de même, ou encore ces jeunes qui, avec la Fondation de la France Libre,  préparent et lisent des messages à l'occasion des commémorations qui rythment notre vie communale (ci-dessous pour le souvenir de la libération de La Seyne le 26 août 2017).

Et ce furent donc, ce week-end, ceux (photo en haut de cet article) de l'Espace Accueil Jeunes « Jules Renard », du quartier Berthe, qui, après avoir vécu des activités de sensibilisation dans le cadre de l'association « Adolescent Citoyen Souvenir » qu'ils ont créée avec l'aide de leurs animateurs municipaux, ont rédigé et prononcé un autre beau texte, reproduit au bas de cet article, devant notre stèle à la mémoire des Justes.

 

ÉDUCATEURS, POURSUIVEZ ET AMPLIFIEZ VOTRE BELLE ŒUVRE !

La Seyne peut à bon droit s'enorgueillir de l'implication de tous les adultes qui accompagnent ces jeunes dans leurs temps scolaires, périscolaires ou de loisirs, pour que brille toujours chez nous, sans vaciller, la flamme de la résistance à toutes les barbaries.

Alors que notre ville a récemment adhéré à l'Association française des communes pour la paix, je lance un appel à tous les enseignants, de tous niveaux de la scolarité, de toutes les matières, à tous les animateurs et éducateurs des services publics et des associations, pour qu'ils renforcent encore et toujours leurs actes éducatifs pour le devoir de mémoire et la promotion des valeurs républicaines de paix, de liberté et de fraternité.

Peu importent les supports pédagogiques, qu'ils soient textes, créations picturales, paysagères, musicales ou chorales. Tous les prétextes à concilier des objectifs pédagogiques scolaires ou extra scolaires avec ceux de la mémoire sont à explorer.

Un groupe de collégiens étudiant l'allemand entonneront-ils devant notre monument aux morts, accompagnés par notre philharmonique « La Seynoise », le dernier dimanche d'avril 2019, à l'occasion de la journée dédiée au souvenir des déportés dans les camps nazis de concentration et d'extermination, la version originale, dans la langue de Goethe, du « Chant des marais »... « Die Moorsoldaten », premier acte d'espoir et de résistance au nazisme composé par les premiers prisonniers politiques allemands dès 1933 ?...

Ça aurait de la gueule. Et nul doute que l'émotion serait au rendez-vous.

Pour prévenir la barbarie, inlassablement, éduquer et rappeler
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Publié par Marc Vuillemot - dans Éducation - enfance - jeunesse Devoir de mémoire
17 juillet 2018 2 17 /07 /juillet /2018 05:58

Ce qui devrait arriver arrivera. Passée la liesse populaire, il va falloir assurer. Ils vont être des milliers en France à vouloir s'inscrire dans les clubs de foot, nos petits, nos ados et nos jeunes, garçons et filles. Et c'est drôlement bien.

Dans une ville comme La Seyne, fût-elle plutôt, comme on le lit en grosses lettres en entrée nord-ouest de ville, le long du stade Léry, « terre de rugby », avec ses 600 jeunes initiés au ballon ovale, on ne va pas se plaindre de voir des dizaines d'autres frapper aux portes de l'école municipale de foot/rugby ou celle de foot en salle, du Football Club Seynois, de l'Avenir Sportif de Mar Vivo, ou de l'un ou l'autre des six clubs de foot-loisirs.

Chacun sait combien le sport d'équipe est facteur de dépassement de soi, de construction de projet partagé, de socialisation, d'apprentissage du respect des règles, du fair-play, des entraineurs, des arbitres, des adversaires, des coéquipiers, et de soi-même. Chacun sait que, sur la pelouse, que l'on soit du nord ou du sud de la commune, issu d'une famille vivant telle ou telle réalité économique, sociale, culturelle, on cultive le « jouer ensemble », donc le « vivre ensemble », donc la citoyenneté enrichie de la diversité, et le sentiment d'appartenance à une communauté de territoire. Et chacun sait combien, pour tous, la pratique ludique physique est facteur de développement harmonieux et de prévention sanitaire.

Il va donc falloir répondre à la demande.

Des chiffres de la Coupe du Monde me donnent le tournis. On parle de plus de 32 millions d'euros alloués par la fédération internationale du football amateur (FIFA) à la fédération française de football (FFF), de 400.000 euros ajoutés en prime à chacun des « Bleus » qui ne vont peut-être pas tous décider, comme Mbappé, de les offrir à une association, de 70 millions d'euros dépensés par TF1 pour les droits de retransmission, de 400 millions d'euros récoltés en France par le secteur du pari sportif...

Et, en parallèle, le Football Club Seynois, il y a quelques mois, tirait la sonnette d'alarme. Perdant 45.000 euros de la subvention que lui allouait le Conseil régional de Provence Alpes Côte d'Azur, avec une ville et une métropole dans l'impossibilité budgétaire de compenser, fût-ce en partie, ce désengagement, il est à deux doigts de fermer boutique...

Les autres clubs ne sont pas mieux lotis. Les dizaines de bénévoles qui les portent à bout de bras sont éreintés, découragés, tout près de rendre leur tablier. La disparition scandaleusement décidée par l'État des « emplois aidés » fragilise les associations en leur faisant perdre les seules ressources humaines assurant la fonction d'épine dorsale ou de clef de voûte du club, soutenant l'investissement volontaire désintéressé des dirigeants, entraineurs et animateurs. Le funeste « pacte de confiance » imposé par l'État aux collectivités leur interdit, même si elles en ont les moyens, d'accroître leurs dépenses, donc d'apporter plus de soutien aux associations. Les innombrables initiatives pour le sport vecteur de cohésion, telles que celles recensées lors de l'étape de Sevran du « Tour de France des Solutions » pour relancer l'accompagnement des habitants des quartiers populaires, sont sur la corde raide...

Alors, pour l'engouement prévisible de nos minots rouges et bleus pour le foot, on fait comment ?...

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12 mai 2018 6 12 /05 /mai /2018 15:58

Merci aux responsables des groupes composant la majorité municipale de La Seyne qui, dans un communiqué commun, ont tenu à la fois à rappeler la tradition d'ouverture et d'accueil de La Seyne envers les malheureux devant fuir les coins de la planète où leurs vies sont en jeu, quelles qu'en soient les raisons, et à remettre les choses en place après une déclaration ubuesque d'une élue d'opposition qui, manifestement, n'a pas suivi le déroulement des faits depuis l'annonce d'une probable installation d'un centre d'accueil de mineurs isolés dans l'infrastructure militaire du Fort Saint-Elme...

 

Voici donc le message qu'ils m'ont fait parvenir après l'avoir adressé à la presse, dans lequel je me suis autorisé à insérer le lien vers un article de ce blog auquel ils font référence... 

 

 

« Déplorant la perspective possible d'un accueil de jeunes migrants au Fort Saint-Elme, certains de nos collègues élus minoritaires du conseil municipal semblent ignorer que la loi française fait obligation à l'État de mettre à l'abri tout mineur isolé, qu'il soit migrant ou pas.

 

« Ni la commune, ni la métropole, n'ont donc leur mot à dire, d'autant moins que le Fort Saint-Elme est un domaine national du ministère des Armées et qu'il lui appartient d'en définir l'usage.

 

« Nous tenons toutefois à saluer l'initiative courtoise du préfet du Var et du préfet maritime de Méditerranée, qui, connaissant le projet d'une acquisition de la propriété par le Conservatoire National du Littoral en coopération avec la métropole et les communes de La Seyne et Saint-Mandrier, leur ont fait part de l'intention de confier le site à la fondation catholique des Apprentis d'Auteuil pour la prise en charge d'une trentaine de mineurs migrants.

 

« Dans la lignée de la tradition d'accueil des Seynois qui, depuis le début du XIXe siècle, ont toujours ouvert leurs cœurs et les portes de leur commune à des étrangers fuyant tantôt la famine, tantôt la guerre, tantôt les massacres politiques, le maire de La Seyne, en approuvant cette initiative humanitaire, s'inscrit dans la continuité de ses prédécesseurs, de toutes sensibilités politiques, hormis peut-être le sinistre collaborateur Galissard, installé en 1941 par le gouvernement de Vichy, mais y compris ceux nommés par le pourtant funeste Napoléon III.

 

« Et il convient de s'élever en faux contre une assertion inepte et totalement mensongère d'une élue locale d'opposition, car le maire a donné publiquement toutes informations sur le sujet un jour après qu'elles lui ont été communiquées par la préfecture, via son blog et les réseaux sociaux, et le conseil municipal, fidèle à sa pratique démocratique, a eu un débat public sur la question, lors de la toute première séance qui s'est tenue une semaine après la sollicitation de l'État, moment d'échange auquel cette élue n'a certes pas cru devoir être présente.

 

« Faire de la basse politique politicienne sur un sujet aussi douloureux ne grandit pas ceux qui s'y emploient. »

 

Ce message est signé de mes collègues responsables des six groupes composant notre équipe municipale : Olivier Andrau (PS), Claude Astore (MRSL), Christian Barlo (PCF),  Makki Boutekka (MRC), Denise Reverdito (EELV), Joëlle Arnal (NPA) et Eric Marro (DVG)

 

(J'ai chipé l'image illustrant cet article sur un site du Secours Catholique. Je peux la retirer sur demande, bien sûr.)

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31 mars 2018 6 31 /03 /mars /2018 05:48

Décidément, il ne se passe pas une semaine sans qu'un nouveau sujet ne vienne apporter son lot d'inquiétude à notre territoire. C'est cette fois le président de la Région Provence, à qui la loi confie la compétence de la formation professionnelle, qui est venu ajouter un sujet de stress supplémentaire.

L'analyse qu'il fait de l'impact de la future réforme de l'apprentissage sur les centres de formation d'apprentis (CFA) de nos six départements, si elle est bien exacte — et pourquoi ne le serait-elle pas ? —, fait craindre pour le devenir de 39 de nos 55 CFA régionaux. Dont tous ceux du Var, et, naturellement, celui de... La Seyne.

 

M. MUSELIER N'A PAS TORT DE TIRER LE SIGNAL D'ALARME

La raison me dicte d'attendre le vote de la loi et les probables amendements qui modifieront les termes du projet gouvernemental. C'est prévu pour le mois prochain. Mais mieux vaut prévenir que guérir et, ça en étonnera sûrement beaucoup, je comprends et soutiens le choix du président Muselier dans la décision forte qu'il vient de prendre de suspendre le plan d'investissement régional des CFA. Par prudence budgétaire, sûrement, mais aussi certainement pour tirer le signal d'alarme avant que l'irréparable ne soit commis.

Un peu localement égoïste, j'en conviens, je pense d'abord aux besoins de formation aux métiers nécessaires à la dynamique économique de l'ouest de la métropole toulonnaise, en plein essor dans le cadre de notre Technopôle de la mer dont les entreprises, des très petites aux très grandes, scientifiques, de haute technologie, ou d'industrie innovante, dopent l'économie territoriale et ne sont pas pour rien dans les chiffres de l'emploi, encore fragiles mais bien meilleurs qu'aux alentours régionaux.

 

L'ÉCONOMIE LOCALE A UN BESOIN VITAL DES MÉTIERS DE LA MER

L'Institut de promotion et de formation aux métiers de la mer Michel-Serra (IPFM) — tel est le nom du CFA seynois — construit sur un terrain mis à disposition par la commune de La Seyne, créé et géré par la Chambre des métiers et de l'artisanat, initialement du Var et aujourd'hui de la région Provence Alpes Côte d'Azur, assure chaque année la formation initiale et continue de plus d'un millier de jeunes et d'adultes. On ne peut s'en priver.

Outre M. Muselier, auquel j'ai demandé qu'il nous précise la nature de son inquiétude, j'ai donc saisi Émile Guérel, notre députée de l'ouest varois, pour qu'elle se mobilise sur la question auprès du gouvernement et de ses collègues parlementaires, afin qu'elle puisse rapidement rassurer à la fois la Région, les chambres consulaires, les acteurs économiques et sociaux, et, bien sûr, l'ensemble de nos populations fières, à juste titre, de l'essor économique de notre territoire.

Mais je crois aussi de mon devoir d'interpeller la Chambre des métiers et de l'artisanat sur le contenu des formations, du CAP aux BTS et à la licence Pro, dispensées à l'IPFM de La Seyne. Je partage en effet avec nombre de chefs d'entreprises, et pas des moindres, la nécessité de recentrer sur les métiers de la mer l'ensemble des parcours proposés chez nous, ceux qui ont nécessaires à la dynamique locale. Il n'est pas logique qu'une très grande société locale, celle qui a la charge des futurs sous-marins nucléaires d'attaque, en soit à aller chercher des soudeurs... en Bretagne. Mais c'est une autre histoire.

 

 

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3 février 2018 6 03 /02 /février /2018 08:07

À la suite de mon message manifestant mon incompréhension et — je le reconnais volontiers — une certaine colère, le Président de l'Université de Toulon m'a adressé une réponse courtoise que je me dois, pour la bonne règle et par honnêteté intellectuelle, de communiquer aux visiteurs de mon blog.

La voici :

« Monsieur le Vice-président,

« L'université de Toulon accueille chaque année plus de 300 évènements liés à ses missions d'enseignement supérieur, de recherche, de diffusion scientifique et d'insertion professionnelle : ces manifestations contribuent à créer du lien avec le territoire et à aiguiser, lorsque leur objet s'y prête, la conscience citoyenne de nos étudiants.

 

« La semaine dernière, une association d'étudiants de l'université a formulé une demande d'occupation du domaine public en vue d'organiser une conférence de Monsieur Hamon à caractère politique. Je n'ai pas souhaité accéder à cette demande. Ce refus s'inscrit exclusivement dans le respect du principe de neutralité du service public mais aussi du règlement intérieur de l'Université que les membres du Conseil d'administration ont approuvé. Cette décision n'est en aucun cas le fait de pressions extérieures que nous aurions subies. 

 

« J'aurai grand plaisir à vous accueillir de nouveau dans notre Université. Vous vous réjouirez, à n'en pas douter, de l'effervescence d'une communauté qui avance, de l'implication de personnels mobilisés autour de la réussite de leurs étudiants, des travaux de recherche en cours aux retombées internationales comme plus locales, de la présence d'étudiants toujours plus engagés, du rayonnement de la vie étudiante au sein de nos différents campus ; bref, d'une belle dynamique au service d'un territoire qui nous est cher.

 

« Respectueuses salutations »

 

C'est donc bien ce que je disais. L'Université de Toulon, contrairement à d'autres que je citais dans mon billet, refuse d'accueillir des hommes politiques proposant des conférences aux étudiants.

 

Moi, je trouve que la neutralité du service public a bon dos quand il s'agit de causeries hors temps d'enseignement, et, je le répète, j'aurais la même position quelle que soit la sensibilité de l'orateur, du moment qu'il s'inscrit dans le cadre de la légalité républicaine. D'autant que la réponse de Monsieur le Président peut laisser penser que le règlement intérieur de notre université interdirait de tels colloques, ce qui est faux, ainsi qu'en atteste ledit règlement, accessible en ligne sur le site Internet de notre établissement d'enseignement supérieur.

 

Et je considère ça désolant quant à l'éveil des consciences de nos jeunes adultes, d'autant plus au moment où, avec 20% d'électeurs aux élections partielles du Val-d'Oise et moins de 30% à celles du Territoire-de-Belfort, tous les acteurs éducatifs, de l'école à l'université, en passant par les animateurs du temps libre et les familles, devraient avoir à cœur, me semble-t-il, de se mobiliser pour sensibiliser les jeunes générations à la vie démocratique et à l'acte citoyen.

 

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9 janvier 2018 2 09 /01 /janvier /2018 06:47

« C'est promis, on va vous aider ». C'est, en substance, ce que les ministères de l'Intérieur et de l'Éducation nationale nous ont indiqué lorsqu'ils ont, à juste titre, fin 2016, imposé aux maires de réaliser en urgence des travaux de sécurisation dans les écoles.

Ils précisaient que, devant un niveau de menace terroriste très élevé, la protection des établissements scolaires faisait office de priorité absolue.

Loin de moi l'idée de contester cette nécessité. J'ai d'ailleurs d'autant plus demandé à nos services de faire effectuer les travaux indispensables, sur les accès et les dispositifs d'alarme raccordés aux services de police, qu'une circulaire ministérielle de fin 2016 confirmait l'engagement en urgence de 50 millions d'euros destinée à aider les collectivités locales à financer ces équipements, au titre du Fonds interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (FIPDR).

La circulaire 2017 de ce FIPDR confirmait la priorité de la « sécurisation des établissements scolaires », en particulier « la sécurisation périmétrique des bâtiments et notamment des accès pour éviter toute tentative d'intrusion malveillante » et « la sécurisation volumétrique des bâtiments » et confortait le financement avec 33 millions d'euros.

 

LES PROMESSES N'ENGAGENT QUE CEUX QUI LES ÉCOUTENT

C'est exactement la nature des travaux que nous avons réalisés, confiants dans la parole de l'État. Le dossier de demande de subvention a été monté, validé par la préfecture du département, transmis au ministère de l'Intérieur et, connaissant les lenteurs administratives d'instruction, les chantiers ont été engagés sans attendre pour répondre à l'urgence sécuritaire.

Et la décision vient de tomber, relayée par la préfecture du Var (cliquez sur la réponse ci-contre pour l'agrandir).

Malgré le fait que La Seyne compte deux quartiers prioritaires au titre de la politique de la ville, dont l'un est le plus important Réseau d'éducation prioritaire renforcé (REP +) du Var et les deux sont Zones de sécurité prioritaire (ZSP), il n'y aura aucune aide financière de l'État pour les travaux de sécurisation des écoles de notre commune !

Bref, on s'est fait avoir. Une fois de plus, l'État a commandé une tournée générale et a quitté le bistrot sans la régler. Comme le disait Henri Queuille, ministre de l'Intérieur sous la IIIème République... « les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent ».

 

LA QUADRATURE DU CERCLE

Dans le contexte de la loi de finances 2018 où le Gouvernement impose aux collectivités locales qu'elles se serrent encore plus la ceinture, menaçant, au mépris de la Constitution qui garantit leur libre administration, de faire établir leurs budgets par les préfets si elles étaient jugées trop dépensières, cette nouvelle est affligeante.

Et elle vient s'ajouter à d'autres tout récents transferts de compétences de l'État vers les communes qu'il va pourtant bien falloir qu'elles financent, comme la gestion des Pactes civils de solidarité (PACS), ou celle des amendes de stationnement, ou la création et l'entretien de salles de cours pour le dédoublement des effectifs des cours préparatoires et élémentaires des quartiers en difficulté, non seulement sans allocation de moyens mais, de plus, en exigeant de réduire la voilure budgétaire.

La quadrature du cercle...

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Marc VUILLEMOT

Je vous souhaite une agréable visite.

 

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