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HÉLAS, IMPOSSIBLE, POUR L'INSTANT, DE RÉDUIRE L'IMPÔT LOCAL...

 

Dans un tel contexte d'extrême rigueur de gestion, nous avons été bien inspirés de ne pas promettre avec démagogie, comme d'autres le font, des réductions d'impôts locaux.

 

Ceux-ci n'ont pour cependant pas été augmentés depuis 2009, année où, découvrant la situation financière de la commune, faute d'avoir pu agir en une première année de mandat sur la réduction des dépenses et la recherche de recettes comme celles que nous avons pu ensuite tirer du crématorium ou du casino, nous n'avons eu d'autre solution pour équilibrer notre budget et éviter la mise sous tutelle que d'accroître les produits de la fiscalité.

 

Réduire la pression reste bien sûr un objectif à atteindre. Mais la ville revient de très loin. Il faut encore qu'elle affermisse sa position.

 

Après avoir réduit l'impôt pour les foyers dans lesquels vit une personne handicapée (2010) et ceux de condition modeste (2011) par la création d'abattements spéciaux, et après avoir instauré une taxe sur les résidences secondaires pour ne pas avoir à augmenter les taux des résidences principales, nous avons poursuivi l'objectif de cette réduction vers les classes moyennes, mais il aura été prudent, en 2013, de ne pas avoir annoncé de baisse concrète au vu des baisses de dotations de l'État depuis 2014, même si, symboliquement, nous avons pu diminuer d'un tout petit 0,5 % le taux de la taxe d'habitation.

 

Il faut cependant regretter que certains de nos concitoyens, mal informés par l'État des décisions que celui-ci impose aux territoires, pensent à tort que la commune est responsable d'augmentations lorsqu'ils découvrent aux bas de leurs avis d'imposition la somme à régler, parfois alors même que les maires ont choisi de baisser les taux : évolutions des taux d'autres collectivités, nouvelle taxe pour la prévention des inondations, mises à jours régulières par le ministère en charge des finances de la valeur des biens immobiliers, sur lesquelles sont appliqués des taux d'imposition qui, eux, sont décidés par la collectivité, suppression des exonérations entamée en 2016 sur la taxe foncière, la taxe d'habitation ou la contribution à l'audiovisuel public, dont la demi-part dont bénéficiaient les parents isolés et certains contribuables âgés ou veufs.

 

 

 

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Publié par Marc Vuillemot