DES RÉDUCTIONS CIBLÉES ET DIFFÉRENCIÉES DE DÉPENSES
Nous n'avons pas pour autant opté pour diminuer toutes nos dépenses dans des proportions identiques.
Il est des incontournables comme les denrées alimentaires pour notre restauration scolaire et périscolaire, sur lesquelles, même en privilégiant les circuits courts, on ne peut faire des économies avec un nombre constant de convives. Il est des frais, comme l'électricité, dont les tarifs ne cessent de croître, que l'on peine à réduire, même en installant des dispositifs permettant des économies, en remplaçant les ampoules et appareils par d'autres moins consommateurs, et en sensibilisant les agents.
Mais les contraintes ont aussi permis d'améliorer la qualité de l'offre : n'est-il pas plus éducatif, par exemple, d'organiser une randonnée-aventure de pleine nature pour un groupe d'ados plutôt que les amener « consommer »une activité très coûteuse dans un parc de loisirs commercial ?
Et nous avons opéré des choix avec des priorités. Il ne fallait ainsi pas, par exemple, que nos obligations de gestion ne nuisent trop à la dynamique associative, si importante à La Seyne, et tellement essentielle au vivre ensemble, à l'initiative partagée, à l'émancipation et à la régulation du climat social ; si l'on exclut l'aide de plus de 200000 euros que nous apportions à Théâtre Europe, porteur du projet du festival national de cirque, que nous avons dû supprimer à contrecœur lorsque les subventions de l'État et des autres collectivités ont disparu et que l'association porteuse a dû se résoudre à la disparition de cet événement culturel au beau rayonnement, la subvention communale ne suffisant pas à le maintenir, le montant total des aides financières aux associations seynoises n'a été réduit que de 2,3 %, passant de 2,48 millions à 2,42 millions d'euros, taux de baisse très éloigné du pourcentage global de 14 % de diminution de nos dépenses générales.
Et, au sein même des subventions aux association, nos diminutions ont été différenciées : ainsi, si celles dédiées aux associations intervenant dans le cadre du « contrat de ville » ont été réduites de 13 % (sachant que le Département, pourtant signataire dudit contrat, n'en a jamais alloué, que la Région a annulé les siennes en 2018, et que l'État a restreint les siennes de 9 %), celles attribuées aux associations s'occupant d'enfance et de jeunesse n'ont diminué que de 1,5 %.
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