DES DÉPENSES BIEN MAÎTRISÉES, ÉVOLUANT MOINS QUE L'INFLATION

Si les ressources humaines d'une collectivité constituent le premier pilier de sa performance, l'autre pilier est celui du budget et des finances. Il nous a donc fallu sécuriser la situation financière communale qui était d'une très grande fragilité.

D'importantes économies ont été réalisées (– 14 % sur les frais généraux), d'où une plus grande capacité d'autofinancement.

La durée nécessaire au remboursement de la dette, passée de 99 ans en 2008 à 12 ans en 2018, a été spectaculairement réduite.

Pour la première fois depuis 25 ans, les services de l'Etat ont jugé eux-mêmes, dès 2010 et de façon constante par la suite, que La Seyne est parvenue à inverser la tendance qui l'amenait vers un gouffre, voire une « mise sous tutelle »qui aurait provoqué une perte totale de maîtrise de la gestion de la ville, une hausse des impôts, la suppression ou la diminution de services rendus à la population, l'abandon de certains projets indispensables à long terme, une diminution aveugle des subventions aux associations.

Malgré les baisses et stagnations des dotations de l'État, imposées dès 2014, nous obligeant à redoubler d'efforts, La Seyne dispose désormais d'un budget rigoureux, mais dont nous n'avons pas voulu qu'il devienne pour autant un budget de rigueur.

Nous n'avons en effet eu de cesse de maîtriser les dépenses de la commune. Le graphique ci-dessous permet de comparer l'évolution des dépenses seynoises (achats de fournitures, de fluides et de services pour le fonctionnement du service public communal, charges de personnel, subventions et participations accordées, frais financiers dont les intérêts des emprunts, etc.) à celles de l'ensemble des communes de même taille que la nôtre.

Il met en évidence que l'évolution de nos dépenses ( courbe rouge - DFR = dépenses réelles de fonctionnement ) continue à être maintenue bien au-dessous de l'évolution du coût de la vie ( courbe bleue - indice des prix à la consommation ).

Il confirme également que La Seyne produit plus d'effort de maîtrise de ses dépenses que la moyenne des communes de la même « strate » qu'elle (celles de 50 à 100000 habitants) dont l'évolution annuelle ( courbe jaune - indice de prix de l'Association des maires de France ) suit à peu près celle du coût de la vie.

Il atteste enfin que, contrairement aux allégations fallacieuses de certains acteurs politiques locaux, l'évolution des dépenses de personnel ( courbe verte - chapitre 012 = salaires et cotisations ), même si elle croît malgré les non-remplacements de départs à la retraite du fait de l'ancienneté acquise par les agents, de leurs évolutions de carrière et de l'augmentation de la valeur du point d'indice décidée par l'État, progresse moins que celles de la moyenne nationale des autres collectivités locales ( courbe grise ).

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