20 septembre 2013 5 20 /09 /septembre /2013 05:28

http://www.pacamobilite.fr/img/default/FR/logo.pngLe lancement officiel est prévu le 30 septembre, au stand de la Région Provence Alpes Côte d’Azur de la foire internationale de Marseille. Mais le dispositif est d’ores et déjà en service en version test. Il s’appelle « PACA-mobilité ». C’est un site Internet unique de recherche d'itinéraires multimodaux (transports urbains, interurbains et régionaux) à l'échelle des six départements de toute la région, combinant train, autocar, métro, tram, BHNS, bus, bateau-bus, etc. Son adresse : www.pacamobilite.fr

 

ORGANISER LES TRANSPORTS, MAIS AUSSI LES COORDONNER

La Région PACA est en effet Autorité Organisatrice des Transports (AOT) pour notre grand territoire, et c’est à ce titre qu’elle a mission de développer ses propres réseaux : les trains express régionaux (TER), les autocars des lignes express régionales (LER) et le petit « train des pignes » du chemin de fer de Provence reliant Nice et Digne. Mais elle a aussi pour rôle de coordonner l’ensemble des politiques de transports des six départements, sur lesquels interviennent également, pour les transports collectifs urbains et interurbains, d’autres autorités de transports, telles notre agglomération toulonnaise avec son « Réseau Mistral » de bus et bateaux-bus, ou le département du Var avec son réseau « Var Lib » de lignes d’autocars qui desservent les communes varoises.

C’est un véritable rôle d’animateur que joue la Région, sous la houlette de Jean-Yves Petit, son vice-président écologiste délégué aux transports et à l’éco-mobilité, que j’appuie en ma qualité de président la commission régionale éponyme, et surtout avec la précieuse implication des fonctionnaires de nos services régionaux de transport dirigés par le très efficient Thierry Coquil.

 

INCITER À L’ÉCO-MOBILITÉ EN FACILITANT L’INFORMATION

Dans cet esprit, l’un des enjeux est d’offrir aux usagers la meilleure information possible pour inciter à l’usage des déplacements en transports collectifs. Le projet « PACA Mobilité » est issu d’une démarche partenariale entre la plupart des autorités de transports du territoire régional et globalise sur un seul site Internet l’information sur la mobilité de l’ensemble des réseaux de transport.

Les fonctionnalités de « PACA Mobilité » sont nombreuses. On peut y rechercher des itinéraires multimodaux à l’échelle régionale, adapter sa recherche en paramétrant des préférences (marche à pied rapide ou lente, courte ou longue, des correspondances, etc). On peut combiner tous les modes de transports alternatifs à la voiture en solo, en complétant l’information des transports collectifs au covoiturage, au transport à la demande, à l’autopartage, à l’usage du vélo. On accède à tous les services d’information des réseaux de transport de la région, y compris les perturbations annoncées,  et ça facilite l’organisation des déplacements des personnes à mobilité réduite en informant des chaines de déplacement accessibles.

 

PARTICIPONS À L’AMÉLIORATION DE « WWW.PACAMOBILITÉ.FR » !

C’est déjà un réel progrès, mais, plus tard, le site « PACA Mobilité » intègrera le temps réel, les relations vers et dans les régions qui nous sont frontalières de Ligurie et de Corse, et permettra l’achat de titres et les réservations.

Avant d’en arriver là, il faut que nous soyons nombreux à utiliser le système dans sa version test pour le roder, l’améliorer et le corriger des erreurs qu’il peut contenir grâce à un formulaire en ligne accessible depuis la page d’accueil du site ou en cliquant ICI. Car il en contient, des erreurs ou omissions... Ainsi, pour se rendre de la mairie de La Seyne, sur le quai du port, à la mairie de Toulon, à cinquante mètres des quais toulonnais, l’ignorante machine à intelligence artificielle ne propose pas d’utiliser notre ligne 8M de bateaux-bus qui effectue le trajet en 20 minutes, mais des trajets en bus dont le plus rapide dure une demi-heure !

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Publié par Marc Vuillemot - dans Transports régionaux et nationaux
13 juillet 2013 6 13 /07 /juillet /2013 20:13

http://us.123rf.com/400wm/400/400/harvepino/harvepino1204/harvepino120400037/13078727-illustration-3d-de-train-jouet-colore-en-bois.jpgBeaucoup de monde était persuadé, suite à la remise du rapport "Mobilité 21" devant proposer au gouvernement un tri hiérarchisé d'opérations prioritaires au sein de l'irréaliste kyrielle de projets du schéma national des infrastructures de transports, avoisinant les 240 milliards d'euros, que le Premier Ministre allait s'en tenir, s'agissant de la liaison ferroviaire Marseille-Toulon-Nice, au règlement de la traversée de Marseille, dont la gare en cul-de-sac constitue un "nœud" entravant la fluidité du transport.

Ce qui était déjà bien. C'est ce que je relatais dans un précédent article de ce blog.


FINALEMENT, LE "NŒUD" DE NICE EST AUSSI AU PROGRAMME

Au bout du compte, la partie orientale, à l'approche de Nice, sera aussi du lot des opérations programmées en priorité, et on devrait disposer, d'ici à 2023, d'un doublement de la ligne actuelle entre Cannes et Nice, permettant de gagner un peu en temps dans la liaison régionale, plaçant Nice à environ une heure trois quarts de Marseille, et, surtout, favorisant une liaison par Trains Express Régionaux (TER) à une cadence de type "RER" entre l'ouest des Alpes-Maritimes et Nice.

C'est une bonne chose. Et l'on peut mesurer là l'engagement autour de ce projet de Michel Vauzelle, président socialiste de la Région PACA, et de Jean-Yves Petit, vice-président écologiste chargé des transports, accompagnant sans état d'âme politicien les demandes des élus des Alpes-Maritimes.

 

L'AIRE TOULONNAISE ATTENDRA UNE GÉNÉRATION

Il reste que le troisième pôle urbain du littoral de Provence-Alpes-Côte d'Azur devra attendre. Et largement au-delà de 2030. Décidément, le Var et surtout l'agglomération toulonnaise ne sont pas vernis en matière de transports !

Après l'arrêt brutal de la déclaration d'utilité publique du tramway de Toulon-Provence-Méditerranée (TPM), par décision de justice, entraînant de facto l'impossibilité d'intégrer les équipements afférents, tels les parkings-relais, dans le contrat de développement Région-TPM (sauf celui des Esplageolles à La Seyne, qui a vocation à être parc-relais pour le transport maritime en site propre), j'étais de ceux qui espéraient qu'une amélioration des infrastructures pour de meilleures et plus nombreuses dessertes ferroviaires sur les liaisons Bandol-La Seyne-Toulon-Hyères allait un peu compenser la perte d'offre de transports collectifs urbains et inciter à délaisser la voiture. Il faudra attendre le temps d'une génération...

Il faut dire que les "anti-LGV", notamment de l'Ouest du Var, même après qu'on ait renoncé à une ligne à grande vitesse, n'ont pas aidé ceux, dont les élus de TPM, de toutes sensibilités politiques, qui plaidaient pour qu'une ligne nouvelle voie le jour, considérant simplement le fait que nos voies datent de 1859, époque où résidaient 300.000 Varois, alors que nous sommes plus d'un million aujourd'hui et que nous serons 250.000 de plus en 2030. Et que le Var est la première destination touristique de France...

Et cette série de nouvelles, certes attendues, tombe au moment où, malgré les efforts de persuasion de Gilles Vincent, maire de Saint-Mandrier, et de moi-même, l'agglomération n'a pas jugé nécessaire de renforcer les liaisons maritimes en bateaux-bus en remettant en service la ligne 38M (Saint-Mandrier - Les Sablettes - La Seyne). Décidément, il reste du chemin à faire pour avancer sur la voie verte de l'éco-mobilité locale.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Transports régionaux et nationaux
5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 03:27

http://img.over-blog.com/300x200/3/00/73/24/cff-aiguillages-_2_.jpgÇa semblait inimaginable. 245 milliards d'euros étaient nécessaires pour mener à bien l'ensemble des projets du Schéma national des infrastructures de transport. Qui aurait pu financer ? L'État et Réseau ferré de France (RFF) seuls ne pouvaient y parvenir, les régions, départements et intercommunalités devaient mettre la main à la poche, mais leur situation actuelle et à venir, avec la baisse annoncée des dotations de l'État, ne laissaient guère entrevoir de faisabilité à court terme.


UN BESOIN ÉVIDENT, MAIS UN COÛT QUI LAISSAIT PERPLEXE

La ligne nouvelle PACA, à elle seule, représentait un coût de 15 milliards, dont 86 millions pour financer les études, dont une partie ont déjà été engagés. Du projet initial de Ligne à grande vitesse, on était pourtant revenu à un projet plus modeste, plus réaliste, et largement phasé dans le temps, avec des réalisations achevées en 2023 et d'autres vers 2040. Mais la raison budgétaire a prévalu. Il faut se faire une raison. 

Même si on avait encore économisé sur certains partis pris coûteux, comme l'ubuesque projet de gare souterraine sous l'actuelle gare de Toulon (les décideurs n'avaient-ils pas suivi les vicissitudes du chantier des tunnels routiers ?...), alors qu'on dispose d'un immense foncier disponible et gratuit, car propriété de RFF, autour de la gare de La Seyne, au cœur de pôle de compétitivité Mer Méditerranée, le compte ne pouvait tout de même pas y être.

 

IL N'EST PAS POSSIBLE QUE L'AIRE URBAINE TOULONNAISE SOIT ÉCARTÉE

Le ministre des transports et de la mer suivra probablement le scénario principal du rapport de la commission "Mobilité 21" à qui il a confié la charge de faire le tri : en Provence Alpes Côte d'Azur, seule la réalisation d'une traversée de Marseille avec une gare souterraine, à l'horizon de dix ans, permettra de gagner en fluidité entre l'aéroport de Marignane, Marseille, et Aubagne, d'autant plus facilitée par la construction en cours d'une troisième voie entre ces deux dernières villes. Ce qui est déjà très bien. Pour le pays niçois, entre Cannes et l'Italie, il faudra y revenir plus tard. Quant à un si souhaitable Réseau express régional (RER) entre La Ciotat ou Bandol, Toulon et Hyères, il n'est pas évoqué. Rendez-vous donc dans la deuxième moitié du XXIe siècle.

Il est donc d'autant plus urgent de ne pas trainer à envisager des aménagements sur la ligne existante, comme c'est le cas entre Marseille et Aubagne, entre Marseille et Aix, entre Cagnes et Antibes, entre Cannes et Grasse, entre Avignon et Carpentras, et même sur la petite ligne du train des Pignes entre Nice et Digne.

Car, pour l'aire toulonnaise, rien n'est à l'ordre du jour, hormis l'amélioration de la voie Hyères-La Pauline. Or, si l'on observe les résultats des efforts que, à la Région, nous accomplissons ou exigeons que la SNCF réalise, on remarque que l'on parvient à saturation dans l'offre possible de dessertes de TER-PACA qui a augmenté de plus de 20% depuis 2010, que la fréquentation a augmenté en deux ans de près de 26%, et c'est tant mieux, mais que l'écart s'est du coup réduit à presque plus rien entre l'offre et l'usage qui en est fait, de l'ordre de 4% de voyageurs possibles en plus, soit une marge de nouveaux usages qui pourrait être réduite à néant en quelques mois.

On est à la croisée des aiguillages. L'aménagement de la ligne ferroviaire, chez nous, est d'autant plus une nécessité pour gagner en fluidité, par exemple avec une troisième voie comme entre Marseille et Aubagne, que le projet de transport en commun en site propre de Toulon Provence Méditerranée va connaître un retard certain.

 

SANS TRAINS DE VOYAGEURS ET DE MARCHANDISES, LE CHAOS ÉCOLOGIQUE

À La Seyne, le souci est majeur. On ne peut pas vouloir tout à la fois limiter les gaz à effet de serre, et développer le ro-ro à partir de notre port qui accueille 1200 semi-remorques par semaine qui pourraient, pour beaucoup, arriver ou repartir par le train, déplacer la gare maritime des ferries de Toulon à chez nous, en accroissant sa capacité, tout en développant l'accueil des paquebots de croisière en vantant la plus grande proximité d'avec l'aéroport de Marseille, viser avec le Pôle Mer le plus important développement économique technico-industriel du Var et y installer des filières industrielles de traitement et valorisation des sédiments portuaires et de déconstruction de navires qui vont entrainer des norias de camions, pour certains transportant des produits dangereux, sans qu'on ne se pose la question des accès, circulations et stationnements avec une approche écologique de développement durable.

En clair, on a besoin de faire circuler beaucoup plus de passagers et de fret sur l'axe ferroviaire Marseille - Toulon, avec notamment des accès ferrés modernisés jusqu'à notre site industrialo-portuaire seynois de Brégaillon. Sinon, le réseau routier urbain sera saturé, l'atmosphère encore plus polluée qu'elle ne l'est, et nous porterons une lourde responsabilité devant nos enfants.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Transports régionaux et nationaux
26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 03:49

http://www.linternaute.com/actualite/grand-projet/dossier/tgv-les-nouvelles-lignes-d-ici-2020/image/tgv-provence-alpes-cote-d-azur-855201.jpgLa commission "Mobilité 21", encore appelée commission SNIT, pour Schéma national des infrastructures de transport, ou commission Duron, du nom de son président, le député du Calvados Philippe Duron, poursuit le travail que lui a confié Frédéric Cuvillier, le ministre des transports. Il ne s'agit pas moins que de mettre un peu d'ordre dans les quelques 70 projets de voies ferrées, de routes et de voies fluviales arrêtés par le gouvernement Fillon, pour la bagatelle de 245 milliards d'euros, dont une soixantaine à la charge des collecitivités. Autant dire, au regard de l'état des finances publiques, que l'on était dans le domaine du rêve et du vœu pieux ! Il faut donc hiérarchiser en fonction de critères, d'urgences et de besoins, de pertinence, d'impact économique, social et écologique.

La commission s'est déplacée ces deux jours dans la Région Provence Alpes Côte d'Azur pour "auditer" un certain nombre d'acteurs locaux. Tous plaident enfin dans le même sens : un projet raisonnable de ligne nouvelle, d'un coût de réalisation ramené à 12 milliards d'euros, ce qui demeure tout de même énorme, mais devient désormais réaliste avec un programme phasé dans le temps jusqu'en 2040.


PAS DE LGV, MAIS DE LA FLUIDITÉ ET DE LA CAPACITÉ

On peut gagner en fluidité et en capacité de roulement en réglant le problème de la gare de Marseille-Saint-Charles aujourd'hui en cul-de-sac par la réalisation d'une gare souterraine, en menant à bien la création d'une nouvelle ligne entre Marseille et Aubagne, et entre Cannes et Nice, puis entre Aubagne et Toulon et Le Muy et Cannes, enfin en doublant la voie entre Toulon et Le Muy, en construisant des gares nouvelles en surface pour l'aire toulonnaise, l'Est du Var et l'Ouest de Nice.

 On a pas besoin d'un TGV, mais les liaisons passagers et fret de l'arc méditerranéen, de Barcelone à Gênes, et entre les trois métropoles de la Région, comme les déplacements de proximité au sein des métropoles dans l'esprit de Réseaux express régionaux cadencés, en lien avec les transports collectifs intra-urbains, y gagneront dans un territoire de cinq millions d'habitants dont la population, concentrée à plus de 80% sur une étroite bande littorale, va croître de 20% d'ici trente ans.

 

PAS DE VOIX CONTRE CHEZ LES MAIRES VAROIS

Comme président de la commission régionale des transports et de l'éco-mobilité, mais aussi comme maire, j'ai moi-même apporté ma contribution aux plaidoiries pour que la future ligne provençale et azuréenne soit considérée par l'État comme revêtant un caractère prioritaire, rappelant au passage que les premiers magistrats des communes varoises, lors de leur dernière assemblée générale annuelle, sur ma proposition et celle de Jean-Pierre Véran, maire de Cotignac et président de l'association des maires du Var, ont voté à l'unanimité une motion appelant de leurs vœux la réalisation de cette indispensable infrastructure.

Et j'ai le sentiment que la commission "Mobilité 21" n'a pas été sourde...

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Publié par Marc Vuillemot - dans Transports régionaux et nationaux
23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 06:59

http://www.ledauphine.com/fr/images/4E0B3EF1-EB10-4D26-8DAE-0D2E4F5D3BBF/LDL_06/le-nouvel-autorail-au-design-profile-prefigure-le-modernisme-souhaite-de-la-ligne-nice-digne-jusque-la-investie-par-le-touristique-train-des-pignes.jpgL'outil "Régie régionale des transports" a été porté ce lundi sur les fonts baptismaux par Michel Vauzelle, président de la Région Provence Alpes Côte d'Azur. Il s'agit d'un Etablissement public industriel et commercial (EPIC) créé à notre initiative pour rependre en gestion publique régionale le "train des pignes" qui relie Nice à Digne. Le passage de la délégation à une société privée à la gestion publique est fixé au 1er janvier 2014.

Outre huit d'entre nous, élus régionaux, dont Jean-Yves Petit, vice-président (EELV) de la Région chargé des transports et de l'éco-mobilité, qui présidera la Régie, et moi-même, nous élargirons l'instance dirigeante à des représentants des personnels et des usagers, dans une démarche de démocratie participative, un peu à l'image de celle que nous connaissons à La Seyne.

Tant qu'à faire, puisque la puissance publique a injecté ces dernières années 80 millions d'euros, dont plus de la moitié provenant de la Région, pour les investissements d'infrastructures et de trains, la formule d'un service public est apparue la plus pertinente et permettra d'accroître et améliorer le service, d'une part dans la partie urbaine entre Nice et la Plaine du Var, dans l'esprit d'un RER, d'autre part dans la partie rurale au Nord.

Et rien n'interdira à la Régie, plus tard, de voir si, aux termes des délégations de services publics d'autres services de transports, dont les lignes régionales de cars, ou pour répondre à de nouveaux besoins, il ne serait pas utile d'élargir sa mission...

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Publié par Marc Vuillemot - dans Transports régionaux et nationaux
3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 04:15

http://img.over-blog.com/373x500/5/22/74/64/dossier-2/Grande-prix-des-regions.jpgEn matière de transports, les efforts de la Région PACA payent. Après avoir reçu en 2012 un prix thématique du palmarès « Ville, rail et transports », celui du service aux voyageurs, elle vient de se voir décerner un Grand Prix du même concours 2013, c’est-à-dire une récompense non plus sur un thème mais pour sa politique générale, en l’occurrence le prix de bronze, la plaçant en troisième position nationale.

 

PRÈS DE 100% DE QUALITÉ DE SERVICE

Mon collègue Jean-Yves Petit, vice-président de la Région chargé des transports et de l’éco-mobilité, auprès duquel je m'investis en ma qualité de conseiller régional président de la commission éponyme, rappelle que « la Région a signé en janvier 2011 avec la SNCF un protocole d’accord qui a permis un redressement spectaculaire mais encore trop fragile de la qualité de service offerte aux usagers du TER. Le taux de conformité des trains est ainsi passé de 74,7% en 2010 à 82,4% en 2012, soit + 7,7% en trois ans. La qualité du service a quant à elle atteint un niveau exceptionnel en 2012, son meilleur depuis dix ans : 97,2 %, contre 95,4 % en 2011 »

Le vice-président souligne par ailleurs que « l’instauration de la nouvelle gamme tarifaire ZOU! a permis pour les jeunes de moins de 26 ans une prise en charge totale du coût lié aux trajets domicile-études, ainsi que des réductions de 50 et 90% pour les autres usagers ». Au total, depuis la mise en œuvre de cette offre, il note que « la fréquentation a augmenté de plus de 20%, le nombre de porteurs de cartes de plus de 49%, et les recettes de 8,2%. La campagne de communication de la gamme ZOU! a contribué à accroître la notoriété des transports régionaux et au regain du TER en Provence Alpes Côte d'Azur ».

 

DES RÉSULTATS À CONSOLIDER

 Mais il insiste : « Nous devons impérativement poursuivre ces efforts afin de consolider ces résultats qui justifient les lourds investissements consentis depuis 1998 par la Région pour développer le transport public ferroviaire ».

Merci et bravo donc à la SNCF qui s’efforce de mettre en œuvre nos orientations. Et à l’ensemble des personnels régionaux du service des transports et des grands équipements, sous la houlette du très dévoué Thierry Coquil.

Et, avec notre gare de La Seyne entièrement remise à neuf, les efforts que nous développons avec Réseau Mistral pour améliorer l'intermodalité (nous venons de voter à TPM le principe d'un titre de transport unique train-bus), je ne peux qu'insister auprès de mes concitoyens pour qu'ils essaient de laisser l'automobile au garage...

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Publié par Marc Vuillemot - dans Transports régionaux et nationaux
4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 05:23

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/82/Gare_de_Brignoles-29.JPG/290px-Gare_de_Brignoles-29.JPGOn devrait bientôt connaître le résultat détaillé des études préliminaires menées en vue de la réouverture des lignes de chemin de fer reliant, pour les Bouches-du-Rhône, les gares de Rognac à Aix et de Gardanne à Trets, se prolongeant vers Saint-Maximin, Brignoles et Carnoules pour le Var.

Préliminaires seulement car, pour couvrir le coût de ces études dans leur totalité, il est prévu des financements de la part de l’État, de Réseau Ferré de France (RFF), de la Région, des Conseils généraux des Bouches-du-Rhône et du Var. Et tout le monde est d’accord pour mettre la main à la poche, sauf le département du Var.

On a toutefois déjà quelques idées. Pour ce qui concerne le tronçon concernant les Varois, de Carnoules à Gardanne, les premières conclusions montrent que le projet est réalisable, mais à un prix significatif, de l’ordre de 400 à 500 millions d’euros pour les infrastructures ferroviaires, le traitement des passages à niveau et des stations, de 50 millions pour le matériel roulant, et de 15 à 25 millions annuels de coût d’exploitation.

Alors, bien sûr, un service public, ça coûte. Et les habitudes prises, faute de transports ferroviaires, du fait de la concurrence terrible de l’autoroute A8, et malgré la cherté des déplacements automobiles pour les ménages et la sensibilisation sans cesse plus importante de nos concitoyens à agir pour un meilleur bilan carbone, les études estiment seulement entre 200 et 800 passagers potentiels par section et par jour. Ce n’est pas ça qui va beaucoup contribuer à amortir l’opération.

Le Conseil régional a certes voté il y a deux ans, à l’unanimité, une motion favorable à la réouverture de la ligne Carnoules - Gardanne à l’horizon 2020. Mais je ne suis pas certain qu’on tienne le délai. On connaît en effet le contexte de contrainte budgétaire de l’Etat et des collectivités. Jean-Yves Petit, vice-président de la Région, chargé des transports et de l’éco-mobilité, souligne par ailleurs, et à juste titre, que « d’autres territoires de la Région ont également de fortes attentes quant à la poursuite de la modernisation du réseau ferré existant, sur le littoral, dans les métropoles, mais aussi dans les Alpes » et qu’il faut aussi, pour les lignes en fonction, « investir dans l’accessibilité des pôles d’échange et acquérir de nouveaux matériels ». Il formule aussi des inquiétudes sur la capacité de la Région, autorité organisatrice des transports, à supporter un accroissement des charges d’exploitation. Chaque année, en effet, avec l’actuel réseau, c’est une augmentation de 6 à 8 millions d’euros que la Région, qui n’a plus d’autonomie financière depuis les réformes du précédent gouvernement, doit assumer.

Il faudra, pour parvenir à la mise en route de ce beau projet, conjuguer une nouvelle autonomie régionale que peut apporter le nouvel acte de la décentralisation, un effort particulier de l’État qui peut se justifier au regard des nécessités de développement durable, mais également que les collectivités, dont le Conseil général du Var, jusqu’à ce jour peu motivé, se serrent les coudes sur un tel projet, et enfin que les habitudes de nos concitoyens évoluent vers un usage accru du rail pour leurs déplacements.

Sans être pessimiste, j’ai tout de même un peu de mal à imaginer qu’on y parvienne en sept petites années.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Transports régionaux et nationaux
22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 04:08

http://www.grandangle.fr/UserFiles/Lpignes8/imgFiche.jpgSi vous ne connaissez pas « le train des pignes », moins connu sous son titre officiel de ligne des Chemins de fer de Provence, qui relie Nice à Digne en un peu plus de trois heures, vous manquez quelque chose.

Cette ligne est exploitée selon un contrat de délégation de service public passé entre la Région Provence Alpes Côte d’Azur, autorité organisatrice des transports, et la société Compagnie du Sud de la France, filiale du Groupe VEOLIA TRANSDEV. Le contrat est entré en vigueur en 2005 et s’achèvera fin 2013. À la Région, il nous fallait donc réfléchir à la gestion à venir. Soit on avait encore recours au privé avec une nouvelle délégation de service public, soit on décidait de la prendre dans le giron d’une gestion publique par la création d’une régie régionale, sous forme d’un Etablissement Public Industriel et Commercial (EPIC).

Cette deuxième hypothèse a toujours a priori ma préférence de maire, car elle permet une meilleure maîtrise de l’offre de service, une bonne transparence pour les marchés publics, les coûts du fonctionnement et le suivi des investissements. À service égal, voire meilleur, et sous réserve qu’elle soit, sinon moins chère, du moins de même coût que le privé, c’est ce que je me suis employé à faire depuis le début de mon mandat, chaque fois que possible : restauration scolaire, espaces verts, stationnement, entretien et travaux des bâtiments, loisirs éducatifs, etc. Pour la collecte des ordures ménagères et le nettoyage des voiries, en revanche, la commune n’aurait pas pu supporter le coût des investissements en matériel, et, le bon sens prévalant, j’ai opté pour un nouveau contrat de délégation à une entreprise. Je suis par ailleurs impatient de connaître le résultat d’une analyse des possibilités qui me seront offertes pour remunicipaliser la fourniture de l’eau potable en 2016, au terme du contrat que la ville a signé il y a trois décennies avec un fermier privé. Et ce qui est vrai pour une commune l’est aussi pour une Région.

http://www.trainprovence.com/templates/6/medias/parcours/fond_carte.jpgUne étude, confiée à une assistance extérieure, donc objective, à maîtrise d’ouvrage, a montré que le recours à un établissement public régional de transports était le plus avantageux. Il offre en outre une plus grande adaptabilité dans le temps : intermodalité entre les services ferroviaires et routiers, entre les réseaux régionaux, départementaux, et d’agglomérations, intégration tarifaire (un seul billet pour des trajets combinant plusieurs modes de transport), centrale de mobilité. Et il génère une plus grande proximité et une visibilité de l'institution régionale.

Le Conseil régional a donc choisi de poursuivre le développement des Chemins de fer de Provence et de conforter sa mission de service public entre Nice et Digne, dans le droit fil des investissements qui ont déjà été réalisés. Mon ami Jean-Yves Petit, vice-président régional en charge des transports résumait bien notre satisfaction commune : « Cette démarche, à l’image de ce que sont en train de faire d’autres collectivités sur les transports, mais aussi sur l’eau, montre bien la volonté de la République et des élus du peuple de poursuivre le développement des services publics et de les faire évoluer en tenant compte de la situation sociale et environnementale de notre région ».

Et c’est ainsi que, le mois dernier, comme président de la commission régionale des transports et avec d’autres élus régionaux, j’ai été élu administrateur de ce nouvel établissement public ferroviaire. Sur les rails d'une nouvelle aventure. Attention au départ...

 

* : J'ai "capturé" l'image illustrant cet article sur l'excellent site "Grand angle" qui invite à la randonnée et au trekking. Je peux la retirer sur demande, bien sûr.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Transports régionaux et nationaux
18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 04:15

http://www.lgvpaca.fr/sites/lgvpaca.fr/files/visuels_tetiere/lgv_paca_interne.jpg

Le projet de ligne ferroviaire nouvelle Provence Côte d’Azur avance. Toutes les parties sont désormais d’accord. C’est ce qui ressort du comité de pilotage réuni ces jours derniers. Et c’est tant mieux car, selon un sondage IFOP, 82 % des habitants  de la Région soutiennent un projet de ligne nouvelle qui satisferait à leur besoin de mobilité quotidienne.

Toutes les institutions publiques sont aujourd’hui mobilisées pour parvenir à la réalisation d’un grand projet ferroviaire national pour être à la hauteur des enjeux de mobilité des trois métropoles littorales de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

On doit satisfaire les besoins de déplacements du quotidien (capacité, fiabilité), offrir des liaisons rapides entre les métropoles de l’arc méditerranéen et du grand sud-est de la France, et désenclaver l’Est de la région, en prenant en considération le développement de l’intermodalité des gares de la ligne nouvelle avec les autres réseaux de transports (TER, transports collectifs, parkings relais, etc.), ainsi que transport de marchandises.

Cela pourra se faire avec un phasage de la réalisation en différentes tranches fonctionnelles, à dimensionner en cohérence avec les capacités contributives des financeurs (État, région, départements, agglomérations), avec comme priorités de "déverrouiller" les transports du quotidien dans les secteurs où le réseau ferroviaire est le plus saturé, d’accélérer les connexions avec les  réseaux ferroviaires qui progressent rapidement, tant en Italie qu’en Espagne, de permettre une liaison rapide entre les grandes agglomérations de la Région, de réduire les coûts et les étaler dans le temps selon l'urgence des phases.

Il faut désormais prendre en compte l’indispensable augmentation de la capacité du réseau ferré de Marseille, Toulon et Nice afin de « dé-saturer » ces nœuds ferroviaires, l’amélioration des temps de parcours sur l’ensemble des trajets, et la poursuite des études pour la mise au gabarit du tracé Nice Aéroport – Vintimille pour un raccordement à la LGV italienne.

On le voit, on avance. Sauf imprévu, avec Jean-Yves Petit, vice-président de la Région chargé des transports et de l’éco-mobilité, nous évoquerons la question avec les collectifs et associations lors d’une rencontre prévue à l’antenne toulonnaise du Conseil régional, le 6 février prochain à 14 heures.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Transports régionaux et nationaux
16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 05:58

http://img.over-blog.com/500x373/5/22/74/64/dossier-2/A8PAlShCAAEHn-V.jpgCertains se sont étonnés que, lors de ma cérémoine de vœux, j'évoque la perspective de la fin prochaine des travaux de rénovation et modernisation de la gare SNCF de La Seyne, comme si je voulais mettre à mon crédit des réalisations qui ne relèveraient pas de la compétence communale. Je l'ai déjà expliqué, je consacre naturellement moins de temps à mon activité de conseiller régional qu'à ma mission de maire, mais le président de Région, Michel Vauzelle, m'a confié la présidence de la commission des transports et de l'éco-mobilité. Et c'est à ce titre que je suis divers dossiers dont certains, nul ne s'en plaindra, je pense, concernent notre commune.

Et la rénovation de notre gare, nécessaire au développement de notre économie et de pratiques de vie plus écologiques, est au nombre de ceux-ci. La Région PACA finance plus de la moitié de ces travaux. C'est bien la moindre des choses que je m'en félicite.

La Région est autorité organisatrice des transports sur son territoire. C'est elle qui a notamment la charge de "commander" les services que nos concitoyens attendent à la SNCF qui exploite nos Trains Express Régionaux (TER), à la société des Chemins de Fer de Provence qui gère le "train des pignes" assurant la liaison Nice-Digne, et aux sociétés exploitantes des cars des 23 Lignes Express Régionales (LER).

http://img.over-blog.com/500x373/5/22/74/64/dossier-2/A8O6wFjCYAE-RMs.jpgSur la photo qui illustre le haut de cet article, je suis en compagnie de Jean-Yves Petit, l'infatigable et très investi vice-président écologiste de la Région chargé des transports, lors d'une visite effectuée il y a quelques semaines sur la chaine de montage des 16 locomotives récentes que nous avons commandées, pour 16 millions d'euros. Certaines des locomotives actuelles, notamment celles des trains réversibles *, qui circulent sur l'axe Les Arcs-Marseille, et qui passent donc à La Seyne, sont en effet devenues peu fiables et sujettes à de fréquents incidents. Le nouvelles locomotives sont entièrement rénovées et adaptées pour être utilisées sur les trains réversibles par 75 cheminots des ateliers SNCF d'Oullins (Rhône) qui y travailleront pendant quatre mois afin d'assurer une mise en service à l'été 2013. Ce sont tout de même 5000 heures de travail que nous aurons assurées à la SNCF dont les ingénieurs, techniciens et ouvriers disposent d'un impressionnant savoir-faire.


* : les rames en inox avec une locomotive à une extrémité et une cabine de conduite à l'autre

 

 

 


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Publié par Marc Vuillemot - dans Transports régionaux et nationaux