Le projet de ligne ferroviaire nouvelle Provence Côte d’Azur avance. Toutes les parties sont désormais d’accord. C’est ce qui ressort du comité de pilotage réuni ces jours derniers. Et c’est tant mieux car, selon un sondage IFOP, 82 % des habitants de la Région soutiennent un projet de ligne nouvelle qui satisferait à leur besoin de mobilité quotidienne.
Toutes les institutions publiques sont aujourd’hui mobilisées pour parvenir à la réalisation d’un grand projet ferroviaire national pour être à la hauteur des enjeux de mobilité des trois métropoles littorales de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
On doit satisfaire les besoins de déplacements du quotidien (capacité, fiabilité), offrir des liaisons rapides entre les métropoles de l’arc méditerranéen et du grand sud-est de la France, et désenclaver l’Est de la région, en prenant en considération le développement de l’intermodalité des gares de la ligne nouvelle avec les autres réseaux de transports (TER, transports collectifs, parkings relais, etc.), ainsi que transport de marchandises.
Cela pourra se faire avec un phasage de la réalisation en différentes tranches fonctionnelles, à dimensionner en cohérence avec les capacités contributives des financeurs (État, région, départements, agglomérations), avec comme priorités de "déverrouiller" les transports du quotidien dans les secteurs où le réseau ferroviaire est le plus saturé, d’accélérer les connexions avec les réseaux ferroviaires qui progressent rapidement, tant en Italie qu’en Espagne, de permettre une liaison rapide entre les grandes agglomérations de la Région, de réduire les coûts et les étaler dans le temps selon l'urgence des phases.
Il faut désormais prendre en compte l’indispensable augmentation de la capacité du réseau ferré de Marseille, Toulon et Nice afin de « dé-saturer » ces nœuds ferroviaires, l’amélioration des temps de parcours sur l’ensemble des trajets, et la poursuite des études pour la mise au gabarit du tracé Nice Aéroport – Vintimille pour un raccordement à la LGV italienne.
On le voit, on avance. Sauf imprévu, avec Jean-Yves Petit, vice-président de la Région chargé des transports et de l’éco-mobilité, nous évoquerons la question avec les collectifs et associations lors d’une rencontre prévue à l’antenne toulonnaise du Conseil régional, le 6 février prochain à 14 heures.