Il faut revenir sur la privatisation des lignes ferroviaires. C'est le bon sens, toutes les expériences européennes ont conduit à une perte de qualité du service et une hausse des tarifs.
Les communistes varois ont d'ailleurs lancé une pétition citoyenne dans ce sens. Nous, habitants de La Seyne et du Var, sommes en effet particulièrement concernés. Le président de droite du Conseil régional de Provence vient en effet de décider de soumettre au vote la privatisation d'une ligne de Provence, celle qui relie Marseille à Nice en desservant notre aire toulonnaise. Soyons donc nombreux à signer cette pétition (en cliquant ICI ou sur l'image).
Au-delà, l'occasion m'est donnée de relever qu'il y a une unité de point de vue des diverses sensibilités des gauches et de l'écologie autour de cet enjeu. Ce ne doit sûrement pas être le seul point de convergence. Il est possible d'avancer vers un « programme commun » pour les élections nationales de 2022. Pourquoi semble-t-on s'obstiner à ne pas tenter l'unité ?
UNE IDENTITÉ DE VISION ENTRE LES DIVERSES SENSIBILITÉS
Les déclarations ci-après attestent que les points de vue sont partagés entre les principales formations politiques de gauche.
- « Le bon exemple pour la privatisation, c'est le Royaume-Uni. Cela s'est traduit par une hausse importante des accidents et des tarifs. Et aujourd'hui une majorité des Britanniques est favorable à une renationalisation des chemins de fer. » [Karima Delli, présidente (Europe Écologie Les Verts) de la commission des Transports du Parlement européen en 2018].
- « On a l'échec de la privatisation britannique, puisqu'ils ont renationalisé le réseau. » [Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice (Gauche Républicaine et Socialiste) en 2018].
- « Introduire [des investissements privés] signifie que c'est la rentabilité qui primera avant tout dans les choix. Sale temps en vue pour les usagers devenus des clients. » [Jean-Luc Mélenchon, député (La France Insoumise) en 2017].
- « Il y a de la place pour une réforme qui nous garantisse de pouvoir compter encore, demain, sur un grand service public ferroviaire. » [Christophe Bouillon, ancien député (Parti socialiste), Boris Vallaud et Valérie Rabaud, députés (Parti socialiste), en 2018].
- « La livraison du marché [du ferroviaire] à la concurrence privée ne peut que peser sur le service public, notamment les petites lignes, faussement épargnées – les régions feront le sale travail – » [déclaration du Parti communiste français].
SI ON S'ENTEND SUR LE SERVICE PUBLIC FERROVIAIRE, ON PEUT S'ENTENDRE SUR D'AUTRES SUJETS
On le voit sur ce sujet du service public du transport ferroviaire, les accords existent. Ce serait bien le diable s'il ne se trouvait pas suffisamment de points de vue et d'orientations que les uns et les autres ont en partage pour s'entendre sur une candidature commune pour l'élection présidentielle, un contrat de gouvernement, et un programme collectif pour l'élection législative qui suivra.
Pour aller dans ce sens, les porteurs du projet de "La primaire citoyenne" ont d'ores et déjà formulé un ensemble de 10 propositions de rupture pour changer la vie des gens, inspirées des revendications des mouvements sociaux et des conversations avec la plupart des partis politiques écologistes et de gauche.
Je renouvelle donc aux visiteurs de mon blog espérant un sursaut de raison vers l'unité ma suggestion de prendre part à cette démarche de « La primaire citoyenne », pour tenter d'infléchir les postures de ceux qui s'arcboutent sur des stratégies séparées, en cliquant ICI ou sur l'image ci-dessous.