8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 04:29

http://rss.feedsportal.com/c/649/f/8319/e/1/s/2555f668/l/0L0Ssilicon0Bfr0Cwp0Econtent0Cuploads0C20A120C110Cp0JC30JB4les0Ecomp0JC30JA9titivit0JC30JA90Efrance0Bpng/pôles-compétitivité-france.pngJ'abordais hier, à titre d'illustration, un problème freinant la possibilité pour la puissance publique de soutenir l'investissement à vocation industrielle à La Seyne pour la résolution duquel nous nous activons. En période de crise, on devrait assister à une mobilisation générale des institutions pour, en assurant l'équité d'accompagnement des entreprises et le libre exercice de leurs activités, améliorer et faciliter les conditions de leurs confortement et développement économiques. Mais ce n'est pas toujours le cas et, quand on n'est qu'un maire à qui la loi ne confère pas de compétence en matière d'économie, il faut souvent faire preuve de pugnacité pour obtenir cet engagement public. Il en va pourtant de la création pour le territoire de richesses et d'emplois.

 

UN RÔLE CONSTANT D'ENTREMETTEUR !

 La multiplicité des compétences qui se chevauchent, il est vrai, n'aide pas à une approche facile. Les voiries desservant les sites économiques dépendent du département, ou de l'agglomération, ou de la commune, ou même, à l'interne des zones, de l'autorité portuaire ou de la chambre des métiers qui se répartissent par ailleurs, avec l'État civil et militaire, la compétence sur les espaces littoraux et portuaires. Une chatte n'y retrouverait pas ses petits. 

Mais, à force de temps passé avec les chefs d'entreprises pour comprendre les besoins et les enjeux, de détermination, de sollicitations, de propositions d'échanges, de demandes d'arbitrages, et parfois de coups de gueule ou de menaces de blocages par le seul levier dont dispose un maire, les autorisations d'urbanisme, on peut parvenir à gommer les obstacles, obtenir les aménagements publics indispensables, éviter les erreurs ou les inepties nuisibles à l'activité.

Que d'heures passées à ce que France Telecom Marine ou CNIM ne se voient pas dépouillées de leurs accès à la mer par un projet d'aménagement aberrant ! Que de temps consacré à convaincre de l'importance de la réfection des voies, sites de stationnement, équipements sanitaires et de vie, tant pour Brégaillon Nord et les entreprises installées au bassin de houle dont certaines menacent encore de se relocaliser ailleurs, que pour l'accueil des milliers de camions qui doivent embarquer sur le ferry du ro-ro pour la Turquie ! Que de rudes palabres après avoir refusé de délivrer le permis de construire de l'usine de traitement écologique des boues de la Rade tant qu'un carrefour giratoire ne serait pas réalisé pour éviter que le flux dangereux des camions ne pénètre dans la technopole par un site urbanisé d'entrée de ville ! Que d'énergie déployée pour obtenir que le chantier de liaison entre la partie terrestre (Ollioules) et la partie maritime (La Seyne) du pôle Mer par la traversée de la voie ferrée, pour remplacer le petit tunnel à hauteur très limitée à côté de la gare, ne soit pas enterré avec la disparition du projet de tramway ! Que de réunions et de courriers pour que parviennent à s'entendre sur des clefs de financement entre les collectivités et le Centre national de la recherche scientifique qui doit s'installer sur le pôle Mer (on n'y est d'ailleurs toujours pas) !

 

MALGRÉ LES VICISSITUDES, NE PAS CÉDER AU DÉCOURAGEMENT

 Et le temps passe. Lorsqu'on est sur le point d'aboutir, un nouvel impondérable survient. Ici, ce sont ceux qui s'inquiètent des risques en matière de sécurité publique pour un projet de déconstruction de navires qui n'a obtenu qu'une très mince majorité au sein du conseil municipal. Là, c'est une institution qui veut se substituer à une autre pour tirer parti de l'implantation d'une entreprise, à l'image de Monaco Marine, entreprise de renom en maintenance et entretien de bateaux de plaisance, tandis que les entrepreneurs s'impatientent et menacent de chercher une installation ailleurs. Ailleurs, sur la base terrestre du pôle Mer, outre la fusion de l'école supérieure Euromed (Marseille-Toulon) avec l'école BEM (Bordeaux), on devrait voir l'arrêt du projet de construction d'un établissement important de formation supérieure, mais qui devrait voir le jour, ce qui, au fond, serait plus logique, en centre ville de Toulon.

Nous ne cédons pas au découragement. Les choses avancent. La Seyne a retrouvé en 2010 le nombre d'emplois salariés qu'elle connaissait au moment de la fermeture de ses chantiers navals. L'avenir est devant nous. Mettons l'intelligence collective publique au service de ceux qui, ici, croient au potentiel économique du territoire.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Économie - tourisme et commerce
8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 03:27

http://www.iter.org/img/sq-640-85/www/content/com/Lists/WebsiteText/Attachments/23/magnets_2.jpgParadoxalement, le plus formidable instrument de relance économique de notre ville, de notre agglomération, et probablement du bassin économique de la côte provençale de La Ciotat à Hyères, certes avance, mais rencontre des obstacles souvent incompréhensibles. Nous avons, avec le pôle de compétitivité Mer à vocation mondiale d'Ollioules-La Seyne, la chance inouïe de disposer sur notre territoire d'un foncier industrialo-portuaire rare en bordure de Méditerranée, d'un savoir-faire et d'une dynamique de recherche et d'ingénierie historiques, de dirigeants d'entreprises, petites et grandes, qui y croient, et nous buttons souvent sur des contraintes qui freinent l'initiative, donc le développement et l'emploi.

Christiane Hummel, vice-présidente de TPM en charge de l'économie, et moi, nous arrachons parfois les cheveux et ne ménageons pas nos efforts pour mettre de l'huile dans les rouages, aider à la discussion, rechercher des solutions ou des contournements des difficultés.

 

DES PIÈCES GÉANTES D'ITER RÉALISÉES À LA SEYNE

Ainsi, par exemple, avec 800 emplois directs sur ses sites seynois parmi les près de 3000 que le groupe emploie dans le monde, la société CNIM, seynoise depuis 1856, qui se qualifie d'entreprise de taille intermédiaire, vient ainsi de remporter divers marchés de réalisation d'éléments majeurs du programme international d'expérimentation ITER, visant à démontrer la faisabilité scientifique et technologique de la gestion de la fusion des noyaux d'hydrogène pour répondre aux besoins énergétiques de l'avenir. CNIM doit ainsi construire un bâtiment de grande taille pour réaliser ces éléments, qui sont des plaques radiales en inox de 14 mètres sur 9, pesant chacune de 5 à 10 tonnes (photo de l'article).

 

PATATRAS ! L'INDUSTRIE SEYNOISE PAS ÉLIGIBLE À CERTAINES AIDES !

L'entreprise devait pouvoir ainsi bénéficier d'aides publiques, dans un programme européen, pour réaliser cet investissement qui a une vocation durable pour bien d'autres projets industriels futurs, au-delà des quatre ans du contrat avec ITER. Mais le Ministère du redressement productif a découvert avec stupéfaction que la partie maritime de notre pôle Mer n'a pas été géographiquement rendue éligible au dispositif lorsque les territoires ont été définis il y a quelques années !

J'ai ainsi été sollicité par le cabinet du ministre Montebourg pour accompagner CNIM dans la recherche, avec divers partenaires, dont le Conseil régional de PACA et la Chambre de commerce et d'industrie du Var, d'un montage compensatoire permettant à la puissance publique d'État de soutenir malgré tout cette initiative industrielle majeure. Nous y travaillons avec ardeur, même si une commune n'a pas compétence en matière de développement économique. Avec un raisonnable espoir d'aboutir bientôt.

 

Mais, au-delà de cet exemple presque ubuesque, j'évoquerai demain d'autres situations du même site de Brégaillon sur lesquelles il faut sans cesse faire preuve de vigilance et d'initiative pour accompagner les efforts des acteurs de la recherche, du développement, de la technologie et de l'industrie. Pourtant, c'est bien là la clef majeure du renouveau économique et social de notre territoire...

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Publié par Marc Vuillemot - dans Économie - tourisme et commerce
21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 04:47

http://gerard.chatenet.free.fr/Galerie/La%20Seyne%202010/Venise%20en%20Seyne%20flyer.jpgOn a tour à tour évoqué dans de précédents articles les projets réalisés en cœur de ville sur l'habitat, sur les espaces publics, et sur les espaces dédiés à l'activité commerciale. L'action de la commune ne s'arrête pas là. Elle agit aussi, dans la limite de ses prérogatives, pour soutenir les initiatives de dynamisation économique...

 

UN SOUTIEN AUX INITIATIVES COMMERCIALES

Nous accompagnons par des aides financières et logistiques les animations commerciales organisées par l'association des commerçants "Vitrines Seynoises" dont les dirigeants successifs, tous très dynamiques, souffrent de ne regrouper que moins d'une centaine de gérants d'établissements sur les plus de 300 du centre, dont une petite quarantaine d'actifs, alors que l'union devrait "faire la force". Nous avons aidé au lancement d'une carte de fidélité et de services, dite "Cartaplus", par une nouvelle association de commerçants appelée "La Seyne, cœur de ville", évolutive, qui pourra demain également être utilisée, par exemple, pour la prise en charge de temps de parking.

Nous promouvons aussi les nouveaux commerçants dans la revue municipale mensuelle "Le Seynois". Et nous travaillons à obtenir des hypermarchés de la périphérie urbaine des compensations pour le centre ancien aux programmes d'extensions que la loi les autorise à réaliser.

Nous avons développé les événements et festivités d'initative communale, sur le parc de la navale et le port, avec des animations culturelles ou commerciales qui rythment l'année, dont la renaissance d'une fête de la ville le dernier week-end de juin est un exemple significatif, prenant soin de rechercher des prolongements dans les rues et places du cœur historique. Nous améliorons chaque année les illuminations de Noël, notamment, bien sûr, dans les sites commerçants, en ayant confié ceux-ci à une équipe d'agents communaux qui, par ailleurs, poursuivent un programme pluriannuel de remplacement des ampoules à incandescence par des éclairages à leds moins consommateurs d'énergie.

 

TIRER PARTI DE L'ACTIVITÉ TOURISTIQUE DES CROISIÈRES

Avec la Chambre de commerce et d'industrie du Var, nous accompagnons les commerçants pour qu'ils s'adaptent, avec le label "Var Provence Cruise Club", à tirer bénéfice de l'arrivée de plusieurs dizaines d'escales annuelles de paquebots de croisière.

Nous avons aussi, à cet effet, installé de la signalétique routière et piétonne bilingue, édité un dépliant en quatre langues pour les touristes des croisières, mis à disposition du point d'accueil de l'Office de tourisme au terminal croisières des personnels communaux polyglottes, et imposé aux aménageurs des futurs casino, port de plaisance et atelier mécanique, que soit assuré un cheminement piétonnier de qualité vers la vieille ville. Nous avons par ailleurs autorisé la circulation de deux petits trains touristiques et de vélos-taxis conduisant les croisiéristes vers le centre. Espérons que les annonces d'un des opérateurs de croisières de renoncer à ses escales dans la rade de Toulon en 2014 ne sera qu'un événement passager...


Et d'autres leviers sont encore à activer pour "booster" la dynamique d'un centre dont nos visiteurs disent unanimement qu'il a un réel potentiel. Nous les évoquerons demain...



 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Économie - tourisme et commerce
20 mars 2013 3 20 /03 /mars /2013 04:56

 

http://img.over-blog.com/600x450/5/98/62/01/Divers/la-seyne-sur-mer.JPGUn maire, s'en tenant à son rôle, comme on l'a vu précédemment, peut jouer sur ses compétences incidentes en matière d'habitat (voir article) ou d'espaces publics (voir article), mais aussi initier ou accompagner des démarches plus ou moins directement centrées sur la vie commerçante...

 

UN MARCHÉ FORAIN À ACCOMPAGNER

Nous avons sécurisé le marché forain où les chalands déambulaient au milieu des voitures, courant à tout moment le risque d'un accident dramatique, tout en les drainant vers les commerces sédentaires des rues historiques et en réalisant des aménagements compensatoires pour les boutiques de commerces locaux jouxtant l'ancien marché du boulevard du 4 septembre et de la place Germain-Loro qui risquaient de perdre une part de leur clientèle. Après deux ans de fonctionnement, nous tirons en ce moment les leçons de l'expérience avec les représentants des forains et des commerçants, que nous pourrons, si besoin, légèrement remodeler.

Nous avons aussi remanié et durci le règlement du marché forain pour mieux contraindre les quelques vendeurs irrespectueux de la ville, de leurs clients, et de leurs propres engagements, à être présents avec régularité, à élever la qualité et la diversité de leur marchandise, et à tenir propres les espaces publics mis à leur disposition, même si, sur ces sujets, avec quelques-uns des étalagistes, un long chemin de pédagogie demeure à parcourir.

 

UN ENVIRONNEMENT AMÉLIORÉ POUR LES COMMERCES DE PROXIMITÉ

Nous avons ciblé avec les commerçants le périmètre d'un "hyper-centre" sur lequel, chacun pour ce qui nous concerne, les uns la dynamique commerciale, les autres les aménagaments urbains, nous avons conjointement décidé de concentrer nos efforts.

A titre d'exemple de ce partenariat de bon sens, les commerçants regrettant le peu de moyennes surfaces commerciales dans notre vieux centre, nous lancerons, lors de la réunion du conseil municipal prévue au mois d'avril, un appel à projet privé pour la réalisation, dans la zone de la place Daniel-Perrin, d'un espace commercial autant moderne qu'intégré au patrimoine urbain, de taille moyenne, permettant l'installation d'enseignes à vocation de "locomotives" pour les plus petites échoppes. Ce programme sera mené à partir de surfaces commerciales anciennes que la commune acquiert à cet effet et d'une partie de l'espace public, notamment celui qui a été libéré par un petit manège d'enfants, qui seront loués à bail de longue durée à un opérateur chargé de réaliser et d'exploiter ce nouvel espace moteur.

Nous travaillons aussi avec l'architecte des bâtiments de France à ce que le règlement drastique d'urbanisme du centre ancien impose moins de contraintes rigides aux magasins pour leur permettre, par exemple, d'accroître le bien-être de leurs clients avec des climatiseurs tout en ne dénaturant pas le cachet des immeubles et rues historiques.


Mais l'activité communale peut aller plus loin encore, ainsi qu'on le verra demain avec notre accompagnement des initiatives d'animation de notre Seyne ancienne...



 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Économie - tourisme et commerce
15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 04:30

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/environnement/deconstruction/1286995-1-fre-FR/deconstruction.jpgCe ne doit pas être une étude d'impact qui doit nous faire revenir en arrière. D'autant plus si elle ne soulève pas d'inquiétude particulière. L'opportunité de mobiliser le savoir-faire historique des travailleurs de nos entreprises, y compris celles issues de notre Arsenal, en matière de construction et déconstruction de navires, pour créer ou conforter des emplois, fût-ce en nombre peu important, doit être saisie. Avec, chez nous, un chômage au moins 6 points au-dessus de la moyenne nationale, on ne peut guère faire la fine bouche.

Si je comprends les inquiétudes de riverains pour des nuisances sonores et de circulation, celles d'employés et retraités de nos anciens chantiers ou de l'Arsenal qui sont très inquiets dès lors qu'on va déconstruire des épaves probablement bourrées d'amiante et d'autres matériaux et produits dangereux, je sais aussi que, si on ne fait rien, les trois bateaux militaires qui pourrissent dans la Rade de Toulon vont finir par se réduire en poussière et sombrer, aggravant la pollution de notre baie qui n'est déjà pas toute limpide. Là, j'imagine qu'une autre étude d'impact a dû envisager ce qui risque de se produire si on laisse encore longtemps à l'abandon ces décombres de navires !

Il me semble que la très contraignante Europe aura au moins servi à quelque chose dans le domaine de la prévention des risques : elle a durci les règlementations. Le principe de précaution ne doit pas constituer un blocage : il doit obliger à mettre en œuvre des procédés de sécurisation et contraindre à des mesures de contrepartie, et non à bloquer une dynamique économique. C'est ça, le développement durable.

C'est en intégrant ces données que le conseil municipal de La Seyne s'est prononcé favorablement, à une petite majorité dont on doit respecter le vote, et je comprends et admets les postures individuelles de ses membres qui n'y sont pas favorables. Sans autre réserve que la Loi soit respectée, que les process des chantiers soient effectivement validés en amont puis suivis par les autorités de contrôle, qu'une localisation à moindre impact soit choisie entre l'Arsenal et le Nord de Brégaillon, et que l'environnement du projet bénéficie de compensations.


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Publié par Marc Vuillemot - dans Économie - tourisme et commerce
8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 06:08

http://www.varmatin.com/media_varmatin/imagecache/article-taille-normale-nm/image/protec/2011/07/26/13741548.jpgJe fais souvent référence à trois types d'investissements dans lesquels j'ai engagé la commune depuis cinq années.

Ceux, d'abord, qui sont obligatoires pour une collectivité à laquelle la loi confie des compétences incontournables : par exemple, les voiries et bâtiments communaux, notamment les écoles, dont le programme pluriannuel de rénovation se poursuit chaque année, ou le nouveau cimetière, qui avait depuis vingt ans un caractère d'urgence et dont les travaux s'achèveront en 2014.

 

OBLIGATOIRES, UTILES OU PRODUCTIFS DE RESSOURCES FINANCIÈRES...

Ceux, deuxièmement, qui, bien que ne relevant pas d'une compétence obligatoire d'une mairie, ont constitué des engagements pris contractuellement par la ville auprès d'autres partenaires publics, y compris avant que je ne sois maire, car je dois assurer la continuité du service public, comme le programme de rénovation urbaine du quartier Berthe ou l'opération programmée de rénovation de l'habitat du centre historique, ou ceux qui, au regard des compétences non obligées mais que la commune s'est depuis longtemps donnée, sont nécessaires à la qualité de l'offre de service public, comme la nouvelle cuisine centrale de restauration collective pour plus de 5.000 écoliers et enfants des accueils de loisirs.

Ceux, en troisième lieu, qui, tirant parti d'une valorisation du patrimoine communal, sont productifs de revenus pour aider à l'équilibre du budget de la commune, de plus en plus difficile à obtenir du fait des baisses des dotations et subventions de l'État et des autres collectivités, et malgré les efforts fiscaux demandés à mes concitoyens : ainsi, par exemple, l'aménagement des quais et formes des anciens chantiers navals, permettant l'accueil de yachts de grande plaisance qui, outre le fait qu'ils sont un vrai plaisir pour les yeux émerveillés de beaucoup de gens, rapportent plus de 400.000 euros annuels.

 

... MAIS AUSSI SOUTIENS À L'ÉCONOMIE LOCALE

Mais je dois aussi évoquer les investissements que j'ai choisi de confier au privé. Je le fais par convention de délégation de service public, comme c'est le cas du crématorium qui sera adossé au futur cimetière et rapportera une redevance à la ville, du casino de jeux dont l'établissement provisoire fonctionne depuis l'été aux Sablettes et dont les travaux du projet définitif sont sur le point de démarrer sur le site des chantiers, qui est d'ores et déjà bien intéressant pour les finances communales, ou du nouveau port de plaisance de 600 anneaux qui va voir le jour dans les prochains mois, rapportant aussi une redevance à la ville. Je le fais également par appel à projet d'aménagement, devant déboucher sur un bail emphytéotique de location du domaine communal pour plusieurs dizaines d'années, comme c'est le cas pour l'aménagement de l'atelier mécanique des anciens chantiers, pour lequel l'opérateur sera choisi d'ici à l'été.

Outre les redevances perçues par la ville, l'intérêt en terme d'aménagement et d'embellissement du territoire urbain, et l'offre de nouveaux services, ces opérations soutiennent l'activité économique de notre territoire seynois. Pour leurs réalisations, ce seront plus de 100 millions d'euros qui seront investis en quelques années dans l'activité du bâtiment et des travaux publics, et, lorsqu'ils fonctionneront, une retombée sur l'activité économique locale des entreprises industrielles, artisanales et commerciales, sera immanquablement au rendez-vous. Ce sera un soutien à l'emploi, qui ne sera pas du luxe dans la période que l'on traverse, et une marque indiscutable du potentiel énorme de notre commune.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Économie - tourisme et commerce
17 novembre 2010 3 17 /11 /novembre /2010 07:12

http://www.fol83.laligue.org/images/images_site/vieasso/ESS2010/fly-visu-ess-2010.jpgOn le sait, je suis très attentif au développement économique de notre ville et, au-delà, de notre agglomération. Je convie d'ailleurs les chefs d'entreprises tous les deux ou trois mois pour un petit déjeuner d'échanges et de réflexions. Depuis les dirigeants des très grandes sociétés, comme CNIM, Ifremer, CIEL ou France Telecom Marine, jusqu'aux commerçants de notre centre-ville.

J'ai besoin de les informer de nos projets, nos difficultés, nos succès, nos fonctionnements, et d'entendre leurs avis sur les grands enjeux de la ville, ceux qui touchent directement à l'activité industrielle, artisanale ou commerciale, bien sûr, mais aussi beaucoup d'autres sur lesquels leurs sentiments me sont précieux. Notre politique du logement, par exemple, les intéresse car, lorsqu'on veut développer un nouveau projet, on a besoin d'ingénieurs et de techniciens, parfois jeunes sortis de formation, qui peinent souvent à se loger et, de ce fait, risquent de décliner les offres d'emploi pour aller vendre leurs savoir-faire ailleurs. J'aborderai aussi bientôt avec eux, comme avec le monde associatif, les conseils de quartiers et, plus généralement la population, les questions relatives aux finances communales, aux ressources des collectivités, à la fiscalité locale ; là encore, les entrepreneurs sont attentifs au fait que leurs personnels ne soient pas étranglés par l'imposition, mais aussi trouvent leur compte dans une "qualité de ville" : offres de services pour eux-mêmes et leurs familles, en matière de restauration scolaire, de modes d'accueil des enfants, de loisirs, d'accès au sport et la culture, d'espaces et de temps de détente et de festivités, d'environnement urbain et naturel, de circulation, de stationnement.

Certains se gaussent. Vuillemot-le-Mélenchoniste se commet avec les forces du capital ! Hé hé..

C'est vrai. Mais les "forces du capital", comme ils disent, ce sont celles qui nourrissent mes concitoyens. Un rien...

D'ailleurs, je suis aussi de très près l'activité de l'économie sociale et solidaire. D'Envie Var La Seyne à Pro-Jeunes, en passant par Tremplin ou l'ASPI, les structures d'insertion sociale et professionnelle par la production doivent être soutenues, et le devenir de certaines d'entre elles est inquiétant. Le monde associatif, remplissant souvent des missions de service public, au sens de "au service du public", notamment quand le "vrai" service public ne peut ou ne veut pas faire, est une autre pépinière d'emplois. Malgré les difficultés, nous nous devons de l'accompagner. Nous travaillons aussi avec le monde des mutuelles, que ce soit pour nos propres personnels pour la protection desquels nous avons négocié un "contrat global", ou pour des services publics comme le projet de "Maison de la Santé" dont nous nous efforçons de construire le programme avec les Mutuelles de France. Nos services recherchent également les moyens d'intégrer la dimension "commerce équitable" dans les marchés de denrées alimentaires, par exemple pour la restauration publique communale.

Bref, ce champ de"l'économie sociale et solidaire" est au coeur de mes préoccupations. C'est pourquoi, avec Philippe Mignoni, adjoint à l'économie, et Olivier Durand, adjoint au maire du Pradet, ce fut ce mardi avec bonheur que nous avons accueilli à la Bourse du Travail de La Seyne, la 4ème Rencontre de l'Économie Solidaire et Sociale, organisée par la Ligue de l'Enseignement du Var.

Le propos que j'ai tenu à l'ouverture de cette journée d'échange et de promotion :

"Je vous souhaite la bienvenue à la Bourse du Travail pour les 4èmes rencontres de l’Economie sociale et solidaire, la deuxième édition en terres seynoises. Merci à la Ligue de l’Enseignement et à tous les partenaires de cette initiative. Et merci d’avoir, à nouveau, choisi d’honorer La Seyne de votre présence studieuse.

"L'économie sociale et solidaire, c'est une autre façon de concevoir l’économie !

"Économie dit entreprise, au sens "d’espace où on entreprend" : coopératives, mutuelles, associations, structures de l'insertion par l'activité économique, fondations... et c’est vous aujourd’hui.

"Vous vous distinguez par un mode d’organisation et une finalité. 
Vous avez établi depuis plus d'un siècle des règles du jeu originales : 
vous rassemblez des personnes motivées par la mise en œuvre d’un projet,
 vous conciliez objectifs d'intérêt collectif et activités économiques,
 vous intégrez dans vos organisations et dans vos fonctionnements, démocratie, innovation et développement durable.

"Vous êtes présents sur tous les secteurs d’activités, de la banque à la culture, en passant par le commerce équitable.

"Et nous avons bien besoin de cet esprit d’innovation que vous portez. Non que vous soyez seulement une alternative à des financements publics qui deviennent peau de chagrin. Mais il faut aujourd’hui plus qu’hier développer les moyens d’atténuer le désengagement de l’État. Faute de mieux, me direz-vous ? Non, il faut inverser ce choix politique qui méprise la société civile, dénigre les initiatives, menace l’espace public de mort, reste sourd à la pensée sociale et fait fi d’un avenir en dehors de toutes formes de compétition, de compétitivité, de rentabilité du capital, d’évaluation chiffrée et « critérisée »...

On entend murmurer aujourd’hui «  l’éducation coûte cher, essayez donc l’ignorance », mais ce n’est encore qu’un murmure qui, en attendant de gagner de la voix, ne surpasse pas ce qui se produit sans slogan : le démembrement de la sphère publique, ce qui fait les fondements du vivre ensemble.

"Moi-même, à la tête de la deuxième ville du Var, j’explique aux associations que, pour que la ville puisse remplir ses compétences obligatoires, elle doit réduire la voilure de ses financements au tissu associatif qui pourtant assume une part non négligeable du travail que l’État devrait faire.

"Cela me fait d’autant plus mal au cœur que l’essentiel de ma carrière s’est déroulée dans le grand quartier populaire de cette ville, dans les séjours de vacances collectives, les mouvements d’éducation populaire, les tout premiers projets d’insertion sociale et professionnelle par la production qui ont vu le jour à La Seyne, avant même que n’existent les statuts d’aujourd’hui, et que ma mission fondamentale, mon crédo, ma vocation, appelez cela comme vous voudrez, aura été et est toujours l’accompagnement vers l’autonomie, le développement de l’esprit critique et l’émancipation des femmes et des hommes.

"C’est là qu’on mesure le désengagement absolu qui se traduit dans le retrait de troupes sur le terrain et dans la suppression simultanée des moyens : je parle de financements publics qui sont alloués comme une reconnaissance de la mission d’utilité publique rendue sur un territoire.

"Alors, vous me voyez ravi de vous accueillir, de permettre, rien qu’en vous prêtant la salle historique de la Bourse du Travail, que s’ouvre un espace et un instant de partage, de connaissance, d’entraide et d’échange de bonnes pratiques,  autant pour l’innovation que pour la survie d’une économie sociale, souvent portée sur un mode associatif, coopératif ou mutuel, vitale pour notre cohésion sociale.

"Dois-je pointer, en effet, que près de 90% des établissements pour personnes handicapées sont gérés sur le mode associatif ? que 60% des organismes complémentaires assurant au plus grand nombre une couverture sociale sont le fait de mutuelles ? que plus de 14 millions de Français sont bénévoles dans une association, parmi le million et plus d’associations que compte notre pays ? Et je n ‘oublie pas les coopératives, les entreprises d’économie sociale et solidaire ni le boom des entreprises et des associations de service à la personne.

"Vous, les acteurs de ces innovations sociales et économiques, êtes aussi les tenants d’une résistance active. Partagez vos pratiques, ici, aujourd’hui et ailleurs. Il faudrait que l’on commence réellement à entendre haut et fort cette alternative.

"J’espère pouvoir vous redonner rendez-vous, comme je l’ai fait l’an dernier, pour les années à venir, vous conviant à faire grandir le mouvement, à donner de la voix à vos pratiques partagées, à, en fin de compte, donner matière et chair à un vrai «  bouclier social » dont nous avons tant besoin.

"Je vous souhaite une excellente journée de travail et de réflexion."

 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Économie - tourisme et commerce
14 novembre 2010 7 14 /11 /novembre /2010 07:29

http://www.paca.culture.gouv.fr/dossiers/jardins_guide/images/83/seyne_sur_mer_la/img03.jpgNous avons, ce dernier vendredi, inauguré à la fois le nouvel Office de Tourisme sur le Parc de la Navale et la troisième édition du marché de produits alsaciens. Robert Beneventi, maire d'Ollioules, et Dominique Antonini, adjointe au maire de Six-Fours, représentants de nos deux villes voisines avec lesquelles, au travers d'un Syndicat Intercommunal à Vocation Unique (SIVU), nos co-gérons la promotion touristique de notre "morceau d'Ouest Var", et moi avons échangé quelques propos mettant, entre autres, en évidence notre volonté commune de partenariat intercommunal.

Mais un partenariat voulu, choisi, solidaire, pas comme celui que l'État voudrait bien nous imposer au travers de son projet de loi sur la réforme territoriale qui, au final, vise à étrangler nos communes pour les contraindre à se noyer dans une nébuleuse "Métropole", ne laissant aux maires que quelques rares compétences : État-Civil, cimetières, écoles primaires...

La bonne humeur était de la partie. Quelques pointes d'humour et d'espiègleries ont émaillé nos propos respectifs. Je vous livre le mien...

"Nous voici réunis sur ce Parc de la Navale, qui constitue aujourd'hui un atout attractif, à la fois pour les touristes, bien sûr, mais aussi pour la population seynoise.

"Permettez d’abord une petite remarque : ce parc, nous l'avons largement ouvert, et nous le protégeons comme la prunelle de nos yeux. Et je veux appeler à cette occasion au civisme toutes celles et ceux qui ne respectent pas le règlement. Je souhaite d'ailleurs que l'on fasse un effort d'information et d'intervention dans ce domaine. Voilà c'est dit.

"Mais, je reviens à mon propos. Mesdames, Messieurs les élus de Six-Fours et d’Ollioules, que je remercie chaleureusement d'être venus en voisins et en partenaires, je ne voudrais pas entacher ce moment par un accès de mauvaise humeur. Ce serait discourtois...

"Or, aujourd'hui, c'est justement de courtoisie, de sens de l'hospitalité et de sens de l'accueil qu'il est question.

"Car à l'image de ce lieu, ce parc et ce nouvel espace d'accueil, La Seyne doit développer son économie touristique. Nous sommes réunis au sein du SIVU, que nos trois communes gèrent ensemble, sous la présidence de Madame Dominique Antonini, dont le salue la présence parmi nous et que je remercie également pour son travail et l'équité de son action.

"Avec vous, Dominique Antonini, si vous me permettez cette audace, et avec Christiane Jambou, notre collègue chargée du tourisme, cette cérémonie peut être placée sous un double et charmant "marrainage"...

"Je veux également citer bien sûr Philippe Mignoni, adjoint à l'économie, et donc aussi à l'économie touristique, ainsi que Martial Leroy qui nous accueille, finalement, en ce Parc de la Navale devenu ces jours-ci, et pour la troisième année consécutive, un agréable rendez-vous de gastronomie et de bonhomie.

"Ici, l'an dernier, le 26 juin 2010, nous inaugurions, à l'occasion de la fête de la ville, le "Chemin de la Navale", prélude à une démarche de muséographie industrielle comme cela existe dans de nombreux endroits en France, en Europe et dans le Monde.

"Car vous le savez, nous sommes fiers de ce patrimoine, qui a d'ailleurs encore le mérite d'être toujours vivace, sous d'autres formes, bien sûr, au travers de nos nombreuses entreprises, souvent très en pointe et liées à la mer.

"Petite parenthèse historique à propos de la date symbolique du 26 juin. Pour celles et ceux qui ne le savent pas encore, nous avons découvert, il n'y a pas si longtemps, un an et demi environ, qu'un certain 26 juin 1889, La Seyne devenait La Seyne-sur-Mer !

"La Mer est un lien. Ici, elle est le lien qui unit passé et présent. Et futur, surtout.

"Il faudrait certainement qu'on l'exploite bien mieux, bien plus, tout le monde en conviendra, je pense. Et d'abord c'est à nous-mêmes, Seynois, d'y travailler, bien sûr.

"Je voudrais tant que l'image de notre ville soit mieux connue et toujours plus respectée... pour ce qu'elle est !

"Non pas pour une malheureuse voulant singer de façon pathétique St-Trop' ou Saint-Paul-de-Vence !

"Non pas une énième adepte des "tout-béton ou tout-marinas", offerte à tous les vents de la spéculation !

"Non. La Seyne vraie !

"Celle que nous aimons, avec ses cicatrices et sa beauté, avec ses malheurs et ses espoirs.  

"En réalité, Mesdames, Messieurs, ici, nous sommes à la préhistoire d'un tourisme moderne, à l'aube, à peine, de ce que devrait être une véritable démarche de "marketing territorial" et de professionnalisation de l'offre commerciale et de l'accueil. Il faut s'y atteler. Toutes et tous. Sans perdre une seconde.

"Par exemple, qui sait, en France, et dans le monde, que La Seyne a vu se révéler Bonaparte, le révolutionnaire (avant que ça se gâte) ? Qui connaît les trésors, les richesses patrimoniales historiques, architecturales et naturelles, dont notre commune est l'heureuse détentrice ?

"Trop peu de gens en vérité savent ou même soupçonnent tout cela.

"Quel chantier ! Eh oui, mes chers collègues, élus et voisins, puisque je vous tiens, vous devrez entendre que La Seyne, c'est bien plus beau qu'Ollioules et Six-Fours ! Le partenariat qui nous unit ne doit pas cacher la terrible rivalité qui nous oppose !

"Mais au-delà de la plaisanterie, c'est une évidence : nous devons, ensemble, mot à la mode ("Tous ensemble, ouais!", mot à la mode, n'est-ce pas ?), nous devons, disais-je, rester mobilisés, ensemble, pour développer cet atout économique précieux qu'est le tourisme.

"L'accueil de la croisière, pour lequel vous êtes nos partenaires actifs au travers du SIVU - et je vous en remercie une nouvelle fois -, doit évidemment devenir un atout pour la rade tout entière et, au-delà, pour tout notre Ouest-Var.

"Le môle d'armement, qui doit encore accueillir en 2011 des milliers de croisiéristes, est-il juste une sorte de "dock technique" de Toulon ? La Seyne-sur-Mer serait-elle un lieu-dit ? Un quartier, un "écart" (comme on dirait un "hameau") de Toulon ? Non ! C'est pourquoi, dans la brume médiatique, je donne de la corne de détresse : "Pitié ! Sur vos plans, dans tous vos messages touristiques, amis de la Rade, amis d'en face, n'oubliez plus jamais, comme ce fut le cas cette année sur certains supports, le nom même de La Seyne-sur-Mer ! Après tout, nous ne sommes que la deuxième ville du Var !

"Jouons collectif ! C'est tellement vrai : l'apport économique du tourisme, les aménagements, l'accueil... tout cela peut et doit profiter à tous et à chacun !

"Une vaine concurrence, voire même, parfois, une rivalité mesquine, serait une grave, une très grave erreur.

"Et nous, nos trois communes, eh bien, nous donnons l'exemple de la cohésion territoriale, n'est-ce pas ? C'est certain, nous partons de plus loin que vous, mais bon... on y arrivera.

"Voici ce qui m'amène à notre manifestation d'aujourd'hui. Ce lieu, que nous inaugurons ensemble, est l'un des meilleurs fruits de cette coopération : un office de tourisme, enfin, en centre-ville de La Seyne-sur-Mer !

"Un espace d'accueil, complétant - plus modestement, certes -  le potentiel de l'Office des Sablettes, avec ses quelque 90 000 personnes accueillies et renseignées chaque année. J'en profite d'ailleurs pour en féliciter le personnel. Merci à toutes et tous, à Madame Sibade, directrice du SIVU, qui, avec nos services, a mené ce dossier à bien.

"C'est peu dire que nous avons attendu cette ouverture. Beaucoup se souviennent qu'il existait en notre centre ville, un office de tourisme, il y a quelques années. On en a fait la salle municipale des mariages. Il est clair que c'est indispensable, une salle des mariages. Indéniablement. Mais c'était bien aussi, d'avoir en centre ville un lieu d'accueil et d'information.

"Le Parc de la Navale, l'hôtel Kyriad, le centre historique de La Seyne et le port, à proximité... Voici un environnement parfait pour cet Office de tourisme. Et je ne parle pas de notre projet de casino, qui avance ; je ne m'étends pas non plus sur le projet, mis en route par nos prédécesseurs, de port de plaisance, qui s'est heurté à des difficultés de tous ordres, crise économique, commercialisation déficiente, réglementation bureaucratique...

"Et si, malgré nos efforts, il faut désormais que l'achèvement de l'aménagement du site des anciens chantiers reparte d'une autre manière, et il repartira, je m'y engage ! Ici et maintenant !

"Nous investissons 2,8 millions d'euros, malgré nos difficultés, dans la réfection des quais pour l'accueil - lucratif pour la commune - de yachts de grande plaisance en hivernage. Nous venons de lancer un appel d'offre d'étude et de réflexion, pour reprendre et porter plus loin le projet d'aménagement du site, qui comprend notamment l'ancien atelier mécanique...

"Nous travaillons beaucoup. Et notre ville en a tant besoin !

"Inutile de dire que, si nous ne faisons pas flèche de tout bois, en matière économique, nous ne pourrons jamais faire face à la situation financière gravissime que nous traversons.

"Il est hors de question de baisser les bras !

"Alors on parle tourisme, accueil... C'est en effet vital. Je ne veux pas casser l'ambiance, comme disent les jeunes, mais actuellement, ce ne sont pas nos concitoyens frappés par l'impôt, autrement dit frappés par l'écrasement des collectivités les plus en difficulté, frappés par une répartition plus qu'injuste, criminelle, des richesses dans ce pays et dans ce monde, ce ne sont pas nos concitoyens frappés ainsi, qui pourront se payer demain matin une croisière, ou ne serait-ce que quelques jours de vacances dignes de ce nom par an. Mais c'est pour eux, et avec eux, bien sûr, sans laisser personne sur la carreau, que nous amènerons cette ville à bon port.

"Mais revenons à ce moment festif, en rappelant que ce n'est pas du tout par hasard que nous avons organisé cette modeste et cordiale cérémonie un jour "d'Alsace-sur-Mer".

"Nous accueillons, en effet, dans ce parc, des partenaires venus du froid, de ces brumes rhénanes glacées... Je m'égare : de ces amis alsaciens qui viennent accueillir ici, à leur tour, et avec quel talent, plus de 20 000 visiteurs l'an dernier, si j'en crois les chiffres que l'on m'a communiqués (au fait, c'est la police ou les organisateurs ?).

"En tout cas, des milliers de visiteurs, ça c'est sûr, venus apprécier l'Alsace - ses produits, tout au moins -, magnifique région, souriante et agréable, en réalité.

"Pour paraphraser le slogan de Woodstock, l'antique festival Pop : "Quatre jours de Bretzel, de saucisses et d'amour" ! Non ? C'est pas ça ? Ah oui, c'est "Quatre jours sous le charme de l'Alsace". C'est pareil.

"Le tourisme rencontre le tourisme. Les commerçants rencontrent les commerçants, et je voudrais saluer chaleureusement la participation de l'association Vitrines seynoises et de son président, Christophe Chabert.

"Merci à Madame Guillet et Monsieur Charlier, infatigables et fidèles chevilles ouvrières alsaciennes de cette opération, dont je sais qu'elle reçoit le soutien, notamment, de la Région Alsace. Région politiquement "collector" puisque seule Région métropolitaine dirigée par l'UMP (au moins, sur ce plan-là, vous ne serez pas dépaysés, chers collègues),

"Région qui a pris là une excellente initiative, rendue possible, il est vrai, par le dynamisme et la compétence de ses commerçants et artisans alsaciens, qui font preuve d'un sens de l'effort (préparation, financement, transport, installation, accueil, animation...) et de la solidarité humaine et professionnelle qui ne peut que susciter notre admiration... Respect, mesdames et messieurs.

"Et l'office de tourisme rencontre l'office de tourisme... car celui d'Obernai est là. Bravo. La boucle est bouclée.

"Deux pays de tradition et de convivialité se rencontrent, la Provence maritime et l'Alsace.

"Un immense coup de chapeau aux 21 artisans alsaciens présents, à la Fédération des associations de professionnels du pays Bruche Mossig Piémont, la "FAP", qui a pour label, je crois, la "Route du commerce dynamique" ? (Tout un programme)...

"Et bravo à toute l'équipe du service Evénementiel, c'est-à-dire la « com » (comme quoi notre conception de la « com », c'est d'abord de l'investissement dans le dynamisme et l'attractivité de notre commune. Rien ne se perd...)...

"Merci encore, bienvenue à toutes et tous."

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Publié par Marc Vuillemot - dans Économie - tourisme et commerce
27 juillet 2010 2 27 /07 /juillet /2010 06:48

http://www.mandellia.fr/upload_miniature/stickers_petit_train_05815.jpgOn parle beaucoup, ces jours-ci, de l'arrêt de l'activité du petit train qui a circulé quelques temps entre le môle d'armement où accostent les grands paquebots, le centre ancien et les Sablettes. C'est bien dommage.

Comme on dit un peu tout et n'importe quoi quant au rôle de la commune, je préfère donner à mes visiteurs les éléments dont je dispose et les analyses que j'en tire.

> Un arrêté de la Préfecture du Var a interdit la poursuite de la circulation du petit train, sur la base d'un rapport de la Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) "constatant des non conformités ne permettant plus la mise en circulation du petit train" ; la Ville n'y est donc pour rien et je formule le voeu que, si les conditions étaient réunies pour le redémarrage de ce transport utile et sympathique, cette impossibilité puisse être levée par l'obtention des autorisations nécessaires.

> des bruits courent selon lesquels les commerçants du centre ancien auraient pesé sur la Ville pour que celle-ci ne permette pas l'arrêt du petit train aux Sablettes ; on dit aussi que l'agglomération TPM, autorité organisatrice des transports publics, se serait opposée à cet arrêt, voire même à la circulation, arguant que ça constituerait une "concurrence déloyale" pour le Réseau Mistral ; tout ça est faux : ni les commerçants, ni TPM, ne m'ont fait part de tels avis ; au contraire, nos services  ont travaillé avec la société exploitante sur le meilleur trajet possible, pris les mesures administratives nécessaires, et continuent à rechercher la meilleure solution pour la desserte de nos plages et de notre vieille ville.

La Ville était ravie du démarrage de cette offre touristique, dont elle avait elle-même perçu la nécessité, en mettant en place, avant que le petit train ne fonctionne, un service de navettes municipales ; c'était une charge significative pour une commune en difficulté financière qui a tout de même voulu faire un effort au démarrage, dans l'intérêt des touristes et de l'activité économique locale, mais avait aussi tout intérêt à ce que le petit train prenne le relais dans les meilleurs délais. Et poursuive son activité.

Voilà. J'espère simplement que, dès que possible, on reverra circuler cette chenille rigolote.

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Publié par Marc Vuillemot - dans Économie - tourisme et commerce
23 juillet 2010 5 23 /07 /juillet /2010 08:03

http://www.vocalys-douarnenez.fr/villeys.jpgLe site Internet du "Var Provence Cruise Club" dédié à la promotion du Var en direction des croisiéristes est d'une remarquable qualité. J'invite mes visiteurs à le découvrir.

Ces pages web résultent de la création d'un "club croisières", à l'initiative conjointe du Conseil Général du Var et de la Chambre de Commerce et d'Industrie. Bravo !

Seul bémol, mais de taille : une ville portuaire importante, pourtant classée "station balnéaire et de tourisme", la seule en capacité d'accueillir des paquebots géants, dotée de cinq ports, de 25 kilomètres de littoral dont une bonne partie en Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager, ou en "Natura 2000", des forts côtiers de renom, des éléments de patrimoine industriel classés à l'inventaire des Monuments Historiques, des kilomètres de plages, un pôle de compétitivité Mer à vocation mondiale, est mystérieusement absente de ce beau support de communication.

Ce doit être un malencontreux oubli.

Mais un oubli qui fait mal à tous ceux qui se sont dépensés sans compter pour que cette ville soit à la hauteur des exigences des organisateurs de croisières qui l'honorent de pas moins de 70 escales au cours de la saison présente, après une première année d'essai qui avait permis l'accueil d'une bonne quarantaine. Je pense à ses personnels communaux et à ses élus, et aussi à ses commerçants qui se bougent pour adapter leurs offres aux milliers de visiteurs qui débarquent des géants des mers.

Cette ville oubliée, ce n'est pas la légendaire Ys, cité engloutie du littoral de Bretagne. C'est La Seyne-SUR-Mer, bien vivante et calée sur ses pilotis de pin au fond d'une belle Rade, et pas du tout près de sombrer au fond des eaux. La deuxième ville du Var, la huitième de la Région Provence Alpes Côte d'Azur.

Qu'ont donc fait ses habitants aux dieux pour être ainsi punis, à l'instar de ceux d'Ys qui subirent les foudres du Divin à cause des péchés orgiaques qu'y commettait sa reine Ahès ?

 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Économie - tourisme et commerce

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