Chaque personne âgée de plus de 3 ans officiellement domiciliée à La Seyne peut se voir remettre gratuitement un premier masque de protection contre le coronavirus.
Les commandes de la Métropole et de la Ville arrivent. Le dispositif de distribution démarrera lundi 11 mai et s'étalera sur toute la semaine.
Nos services ont organisé le système pour éviter l'afflux de personnes en un même lieu qui pourrait favoriser la transmission du virus. Même en assurant des points de retrait en nombre suffisant, comme les bureaux de vote, certaines communes ont connu des files d'attente de plus de deux heures. Nous ne voulons pas exposer les Seynois à un risque de contamination. Le principe est donc la distribution à domicile qui sera assurée par des dizaines d'agents municipaux et acteurs associatifs volontaires. Grand merci à eux et aux cadres organisateurs du dispositif.
Si, toutefois, les masques ne pouvaient être remis en main propre à certaines familles, celles-ci pourront les retirer dans des points de retrait ouverts tout le week-end des 16 et 17 mai.
Que nos concitoyens ne soient pas impatients, la distribution pourra prendre jusqu'à cinq jours. Qu'ils suivent attentivement les informations dans la presse locale, sur les sites Internet (la-seyne.fr et leseynois.fr) et les réseaux sociaux de la commune. Un numéro d'appel dédié sera mis en service après le milieu de la semaine pour répondre aux questions de nos concitoyens.
Explications sous forme d'une infographie (cliquez sur l'image pour l'agrandir)...
Et, ci-dessous, les explications utiles pour l'usage des masques de la première livraison (masques acquis par TPM – garantis 20 lavages)...
(un autre document sera édité pour la deuxième distribution de masques acquis par la Ville (garantis plus de 50 lavages)
Moins d'une semaine après les obligations de confinement décidées par l'État il y a presque deux mois, sur proposition de la Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) de La Seyne – Toulon ouest, la Ville a mis à disposition l’école Mabily pour l’ouverture du tout premier centre de consultation covid-19 du Var.
Initialement permis comme centre de consultation, l'espace va maintenant être autorisé, concomitamment au déconfinement, à pratiquer des tests de dépistage prescrits par des médecins.
L’initiative conjointe des professionnels de santé et de la commune visait à désengorger le SAMU, les urgences hospitalières et les cabinets médicaux de ville. Plusieurs centaines de Seynois ont pu bénéficier de consultations au plus fort de la première phase de l’épidémie. Les autorités sanitaires ne jugeaient alors pas nécessaire de disposer d'un centre pratiquant des tests de dépistage.
Aujourd’hui le besoin de consultations a diminué. En revanche, le gouvernement appelle désormais à une mobilisation générale des structures potentiellement opérationnelles pour pratiquer les 500 à 700.000 tests estimés nécessaires pour les gens présentant des symptômes. Aussi, la CPTS a proposé que notre centre covid-19 devienne un centre de dépistage, et la Ville a donné son accord à ce qui n'était antérieurement pas demandé par l'État et que, même l'ayant souhaité, elle n'aurait pas été autorisée à décider.
Les professionnels de santé y effectueront donc des tests virologiques PCR et des sérologies ( * ) au bénéfice des personnes qui se présenteront munies d'une ordonnance médicale.Les personnes atteintes de symptômes doivent appeler leur médecin traitant ou le 15 qui prescriront ou non un test.
Le centre sera ouvert à partir de lundi 11 mai, du lundi au vendredi de 14 h à 17 h, dans les locaux de l’ancienne l’école Mabily. L'organisation des espaces limite tout risque de transmission du virus : le centre est doté d'équipements adaptés et d'un dispositif de circulation à sens unique évitant les croisements de patients.
Le centre concerne le secteur La Seyne-Saint-Mandrier-Ollioules-Toulon Ouest-Le Revest. Il fonctionne a minima avec trois personnels soignants (infirmiers). Ces premiers effectifs pourront évoluer selon l’afflux.
La Ville renouvelle ses remerciements aux infirmiers et médecins libéraux pour l'initiative et l’évolution de ce centre, témoignant de leur engagement à proposer les outils adaptés à chacune des phases de l’épidémie, à ses fonctionnaires territoriaux qui assurent l'aménagement logistique de ce très utile espace sanitaire. Et à Olivier Andrau, son adjoint à la santé et aux solidarités, qui, depuis le début, met au service de la commune son expérience professionnelle au service de la santé pour assurer le lien entre les « pros » et les instances territoriales.
( * ) : les sérologies sont effectuées au tarif de 38 euros et ne sont actuellement pas remboursées
En pleine mobilisation pour gérer la pandémie de covid-19, voilà que, pour semer un peu plus le trouble dans l'esprit des Seynois, nos minorités municipales font circuler sur les réseaux sociaux des remarques sur la gestion soi-disant discriminante pour La Seyne de l'impact polluant des ferries qui font escale dans la rade de Toulon.
Les réponses apportées par la Chambre de commerce et d'industrie du Var, concessionnaire de la métropole Toulon Provence Méditerranée pour les ports de Toulon et La Seyne, devraient suffire à faire taire les accusations malfaisantes.
Mais, montré du doigt comme maire et vice-président de notre intercommunalité, je me dois de réagir...
Les conseillers régionaux seynois devraient pourtant le savoir puisque les études préalables ont été cofinancées par la Région Provence, les faits sont têtus : l'équipement électrique des quais toulonnais ET seynois est bien prévu pour éviter les émissions de gaz d'échappement des moteurs thermiques électrogènes lors des escales. Mais chacun comprendra les trois raisons qui conduisent à ce que les aménagements soient phasés en commençant par le terminal passagers de Toulon (sauf pour les quais seynois destinés aux bateaux de plaisance, dont le chantier d'électrification vient de s'achever) :
1°) 90% des escales civiles de la rade se font à Toulon, à proximité immédiate de sites d'habitation ;
2°) L'armateur Corsica ferries, opérateur de 9 sur 10 des escales à Toulon, s'est engagé à adapter sa flotte pour que ses navires soient connectables, ce qui n'est pas encore le cas des armateurs de croisières qui accostent à La Seyne, mais occasionnellement ou irrégulièrement ;
3°) La réalité géographique et météorologique de notre littoral génère une pollution de l'air plus importante à Toulon qu'à La Seyne :
a. – Les statistiques de Météo-France ( * ) sont explicites (voir en fin d'article). Sur une année, les vents dominants dans l'aire toulonnaise viennent principalement du sud (11 mois sur 12). Nos quais sont implantés au nord de La Seyne et au sud de Toulon : où que les navires soient amarrés (au terminal passagers de Toulon, au terminal de croisières de La Seyne ou au terminal de fret de La Seyne–Brégaillon), ce sont, de toute façon, les Toulonnais qui supportent surtout les polluants dans l'air qu'ils respirent.
b. – Les statistiques d'AtmoSud des polluants de l'air de Toulon et La Seyne le confirment (voir en fin d'article), même si nous n'avons pas de comparaison pour les particules fines faute de mesure chez nous. Les Toulonnais, sur une année, subissent en moyenne 21% de plus de pollution de l'air que les Seynois, alors même que l'essentiel de l'activité industrielle et industrialo-portuaire de TPM s'exerce à La Seyne.
c. – Cette réalité de moindre pollution seynoise ne me réjouit pas pour autant. D'une part, parce que c'est encore trop pour l'ensemble de la métropole, où qu'on réside, même si la pollution de l'air, sur les dernières années, grâce aux efforts de tous, est en réelle diminution. Mais aussi parce que, contrairement à d'autres, il n'est pas dans mes habitudes de jouer une ville contre une autre.
Les postures de politiciens de la droite et l'extrême-droite seynoises, se désignant comme les "faiseurs" tandis que les majorités communale et métropolitaine ne seraient que des "diseurs" inactifs, font décidément partie de leur habituelle et éculée façon de faire de la politique, pas très propre et fort opportuniste. Que les Seynois y pensent au moment d'opter pour leur avenir : quelle solidarité territoriale escompter de la métropole en prenant le risque de confier les rênes de la commune à des aigris n'ayant eu de cesse pendant des années de dénigrer l'intercommunalité et ses élus ?
Alors que la maladie demande plus que jamais une cause commune, ils font encore une compétition égocentrée alors que le "nous tous" solidaire et engagé devrait émerger de la catastrophe sanitaire et demeurer notre comportement de "l'après".
Avec huit de mes collègues maires de communes abritant des quartiers populaires ( 1 ), nous nous sommes entretenus ce vendredi pendant plus d'une heure et demie avec Julien Denormandie, ministre de la Ville et du Logement. Il est vrai que les plus démunis de nos habitants rencontrent des difficultés particulières en cette période difficile, notamment économiques en matière d'approvisionnement alimentaire et produits de première nécessité.
En partageant nos problèmes spécifiques entre nous et avec le gouvernement, nous avons pu avancer quelques pistes utiles à La Seyne...
Parmi les sujets abordés, la question de l'approvisionnement alimentaire des familles à très faibles revenus commence à se poser avec acuité un peu de partout dans les quartiers fragiles du pays. Comment, en effet, alors que la restauration scolaire, grâce aux efforts municipaux via les centres communaux d'action sociale (CCAS), propose le midi des repas aux alentours de 1 euro aux plus démunis, une famille très modeste peut-elle préparer un déjeuner s'il lui faut acheter des denrées pour assurer un repas équilibré et en quantité suffisante à plusieurs enfants ?
UN APPROVISIONNEMENT DES FAMILLES LES PLUS DÉMUNIES
C'est le cas à La Seyne, où j'ai demandé à nos services communaux d'envisager un avitaillement des familles en lourde difficulté socio-économique, et le ministre nous a indiqué que l'État sera aux côtés de nos CCAS pour nous aider à mener à bien cette mission vitale.
Elle est d'autant plus importante que les associations solidaires et caritatives assurant des fonctions de banques alimentaires se trouvent elles aussi en difficulté de fonctionnement, et que les familles suivies par les unes et les autres des organisations publiques ou associatives ne sont pas toutes répertoriées par les CCAS. Et vice-versa.
MARCHÉS ALIMENTAIRES POUR LES COMMUNES POPULAIRES : PAS POUR LA SEYNE
Dans le même esprit, nous avons aussi, entre autres, plaidé pour que, dans la perspective d'un assouplissement de l'interdiction nationale des marchés forains, il soit considéré que les familles les plus humbles y trouvent dans certaines villes un moyen d'acquérir des denrées à un prix abordable. Et que, donc, les communes urbaines abritant des quartiers prioritaires supposant un accompagnement social de leurs habitants soient considérées comme pouvant bénéficier d'une dérogation préfectorale au même titre que les communes rurales n'ayant pas de magasin de proximité, sous réserve bien sûr que soit prévue une organisation garantissant une précaution sanitaire parfaite. Le ministre a approuvé notre sollicitation et nous a indiqué que les préfets devront être attentifs à ces réalités.
Déjà sollicités par des concitoyens seynois qui ont peut-être interprété trop rapidement et extensivement les récentes mesures de souplesse dont le gouvernement a fait état, nous avons donc étudié cette éventualité pour La Seyne et, fût-ce en week-end, nos services et Anthony Civettini, notre adjoint en charge du commerce et de l'économie, ont évalué la situation avec les commerçants, non au travers du prisme de la situation économique des forains, qui est pourtant une préoccupation réelle, mais au travers de celui de la réalité de la difficulté avérée qu'auraient certaines familles à s'approvisionner, l'ayant bien pesée à l'aune des risques de contamination encourus et de notre capacité matérielle et logistique à les prévenir. Pour l'instant, leurs recommandations ont été au maintien de la fermeture de nos marchés.
La commune, toutefois, promeut les commerces de proximité en publiant une liste de ceux qui sont ouverts, avec leurs horaires, sur une page dédiée du site du magazine municipal « Le Seynois ».
NOTRE IMPLICATION NATIONALE AU SERVICE DU LOCAL
Moins directement liée à celle des difficultés économiques des familles les plus modestes, la question de la vente directe des producteurs, en grave souci d'équilibre économique de leurs exploitations, aux consommateurs est aussi une de nos préoccupations.
De même que ma fonction de président de l'Association nationale des maires Ville & Banlieue de France me permet de plaider la cause des quartiers fragiles auprès du gouvernement, celle de notre première adjointe, Raphaëlle Leguen, investie dans la direction de l'Association nationale des élus du littoral et du Comité national des pêches lui a permis d'obtenir du ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation que la vente directe des produits de la pêche, la pisciculture et la conchyliculture par les producteurs eux-mêmes, comme cela se fait en bordure de quais ou au « mas aquacole » des Sablettes, puisse faire l'objet d'une dérogation préfectorale à l'interdiction des marchés. Les Seynois amateurs de produits frais de la mer ne s'en plaindront pas.
PRODUCTEURS-CONSOMMATEURS : L'INITIATIVE ORIGINALE D'UNE FONCTIONNAIRE COMMUNALE DE LA SEYNE
Je dois enfin saluer l'initiative de Karine Introini, une employée communale seynoise, comme beaucoup de ses collègues confinée à son domicile, mais qui, déjà très investie dans la vie associative locale (Plurielle83), a imaginé un dispositif Internet de mise en relation entre producteurs et consommateurs, permettant d'acheter des produits frais par contact physique, ou par un système de type drive, ou par livraison, dans tous les cas dans des conditions sécurisées.
En quelques jours, via le réseau social Facebook, plusieurs milliers de personnes se sont appropriées cet outil. La Ville, de son côté, comme elle n'a ni l'intention ni la prétention de « réinventer l'eau chaude », mais a vocation à jouer un rôle de « facilitateur », ainsi qu'elle l'a fait pour le centre de consultation du coronavirus, a opté pour soutenir cette initiative bénévole en proposant la mise en relation de cette fonctionnaire avec ses collègues pouvant lui apporter un appui technique à la transformation de sa page Facebook en site Internet plus performant et en lui proposant la promotion de son projet par les moyens communaux de diffusion et de communication.
On le voit, en combinant une assistance publique aux plus démunis, une saisie des opportunités offertes par les règlements nationaux, les stratégies et savoir-faire des producteurs et commerçants eux-mêmes, alliés à ceux des fonctionnaires territoriaux, et l'initiative de Seynois imaginatifs et dévoués, on doit pouvoir assurer, sauf évolution encore plus dramatique de la situation, une diversité de l'offre qui pourrait répondre à l'ensemble des besoins des Seynois d'approvisionnement alimentaire et de première nécessité.
( 1 ) : La conférence téléphonique a réuni, avec le ministre et son cabinet, neuf maires de diverses régions et de toutes sensibilités politiques : Caroline Cayeux (Beauvais, Hauts-de-France - Divers droite), Frédéric Cuvillier (Boulogne-sur-Mer, Hauts-de-France - Parti socialiste), Meriem Derkaoui (Aubervilliers, Île-de-France - Parti communiste français), François Garay (Les Mureaux, Île-de-France - Divers gauche), Marc Goua (Trélazé, Pays de la Loire - Parti socialiste), Xavier Lemoine (Montfermeil, Île-de-France - Parti chrétien démocrate), Guy Malandain (Trappes, Île-de-France - Parti socialiste), Karl Olive (Poissy, Île-de-France - Divers droite), et moi-même (La Seyne, Provence-Alpes-Côte d'Azur - Gauche républicaine et socialiste).
La dynamique associative seynoise est très forte et très dense. Des centaines d'associations culturelles, sportives, environnementales, éducatives, solidaires, mémorielles, et bien d'autres, activent chez nous le « vivre ensemble » tout au long de l'année en direction de milliers de nos concitoyens de tous âges et de tous quartiers.
Ce n'est donc pas un hasard si nombre de Seynois me demandent comment ils peuvent se rendre utile en cette période troublée. Tout en prenant les précautions d'usage en matière de sécurité sanitaire, il est possible de le faire dans un cadre organisé...
La Seyne et les villes adhérentes de l'association des maires Ville et banlieue de France, dont je suis le président national, ont travaillé (à distance, bien sûr !) avec le ministre de la Ville Julien Denormandie et ses services. Nous avons débouché sur la création d'une plateforme Internet, mise en service ce lundi, permettant aux associations ou aux mairies de proposer des « missions » dans lesquelles des citoyens, « volontaires civiques », peuvent s'investir. Ils constituent la « réserve civique », en complément des réserves de sécurité ou réserves sanitaires dans lesquelles s'impliquent des spécialistes, professionnels en formation ou retraités.
UNE PLATEFORME INTERNET POUR PROPOSER DES "MISSIONS" ET OFFRIR SES SERVICES
Les offres de « missions » qu'un organisme public ou associatif peut mettre en place et proposer, et auxquelles peuvent répondre les citoyens bénévoles, sont essentiellement de quatre ordres :
> de l'aide alimentaire et d'urgence à distribuer aux plus fragiles et plus démunis
> de la garde exceptionnelle d'enfants de soignants ou d'une structure d'aide sociale à l'enfance
> du maintien du lien (téléphone, vidéo, etc.) avec des personnes isolées, malades, âgées, fragiles, etc.
> de la solidarité de proximité (courses pour des voisins empêchés, etc.).
UN DISPOSITIF SEYNOIS COORDONNÉ PAR LE SERVICE "VIE ASSOCIATIVE" COMMUNAL
J'ai adressé ce mardi une lettre à toutes les associations seynoises pour inviter celles qui le peuvent à s'impliquer dans la démarche (ci-dessous). Notre service « vie associative » est en astreinte pour coordonner les offres de « missions », en vérifier la faisabilité, éviter les doublons ou les offres inutiles, accompagner leur mise en œuvre dans les conditions de sécurité requises, en fournissant aux « volontaires civiques » de ces associations les protections voulues.
Je demande donc aux associations de ne proposer une « mission » sur la plateforme qu'après être entrées en contact et avoir obtenu le feu vert de notre service « vie associative », par courriel à vieassociative@la-seyne.fr
Je remercie par avance les bénévoles et personnels associatifs et communaux qui acceptent de se mobiliser pour cette œuvre solidaire essentielle, de même, bien sûr, que tous nos concitoyens qui répondront aux appels à cette mobilisation civique.
Sandra Torres, conseillère municipale et régionale « Les Républicains », si je ne suis pas toujours d'accord avec elle sur tous les sujets, partage avec moi – et d'autres, heureusement – une vision de la vie politique fondée sur l'honnêteté intellectuelle et le respect des personnes.
Elle m'a prévenu de sa publication d'une « lettre ouverte » qu'elle m'a adressée à propos de l'épidémie de coronavirus et de sa gestion à La Seyne, que je publie ci-après.
Elle m'a donné l'occasion, au travers d'une autre « lettre ouverte » que je lui ai adressée en réponse, et que je publie également ci-après, de faire un point de la situation...
Sans autre commentaire, j'invite les visiteurs de mon blog à prendre connaissance de nos échanges en cliquant sur les images de nos deux « courriers ouverts »...
Comme j'en ai pris l'habitude depuis que, sauf pour certaines obligations liées à ma fonction, je suis en situation de « télé-maire », j'essaie d'apporter quelques informations, recommandations et suggestions via de petits films vidéo que je réalise depuis mon domicile.
Je rappelle dans celui-ci les contraintes qui s'imposent à nous quant à la forêt communale, aux plages et espaces verts de détente. J'invite aussi ceux qui veulent se rendre utiles auprès des plus fragiles à découvrir l'initiative de notre office d'HLM « Terres du Sud Habitat » de promouvoir le projet solidaire de l'association « Voisins solidaires », et à s'en emparer, y compris dans les résidences et lotissements qui ne sont pas du logement social.
L'évolution fulgurante du risque de contamination par le Covid-19, les fausses rumeurs qui me sont parvenues, et les désordres rencontrés aux accès à certains supermarchés du fait d'une inquiétude injustifiée quant aux approvisionnements, m'ont conduit, ce lundi, à communiquer par un message vidéo à nos concitoyens seynois.
Ce message a été enregistré depuis mon domicile, puisque, comme tout citoyen, je m'astreins à m'assigner à résidence pour éviter autant que possible les contacts humains, même si je passe évidemment tous les jours à la mairie et si je suis en contact permanent avec les autres élus, les institutions et les personnels communaux.
Élus et citoyens de divers horizons, même si, souvent, c'est la gauche qui en prend l'initiative, nous dépassons fréquemment à La Seyne les clivages politiques lorsqu'il s'agit de défendre les services publics, gages de la promesse républicaine d'égalité territoriale.
Nous l'avons fait, ces dernières années, avec plus ou moins de succès, pour notre maternité publique et nos urgences hospitalières, pour la poste de Tamaris, celle de Berthe et le guichet des entreprises de celle des Plaines, pour des moyens de police renforcés, pour l'implantation locale de Pôle Emploi et celle de l'Agence des finances publiques, pour le maintien et les ouvertures de classes, pour la création et le développement à La Seyne de l'institut de formation des enseignants, pour éviter que le Domaine de Fabrégas ne soit cédé à un promoteur privé, et dernièrement pour la relance de l'activité universitaire de l'Institut Michel-Pacha et le guichet de la gare SNCF de La Seyne.
Mais de nouveaux enjeux nous attendent...
UN RASSEMBLEMENT EN SOUTIEN AUX URGENTISTES EN LUTTE POUR NOUS TOUS
Dans toute la France, l'inquiétude croît dans les services d'urgences hospitalières et les SAMU. Chez nous, comme dans 130 autres sites en France, au Centre hospitalier intercommunal de Toulon - La Seyne (CHITS), les médecins, les infirmiers, les personnels soignants et autres, toutes catégories et grades confondus, considèrent avec raison que les annonces du ministère de la Santé sont notoirement insuffisantes et ne règleront en rien ni leurs situations de travail, ni les conditions d'accueil de la population.
C'est tellement vrai que ce sont les personnels de tous les services de nos hôpitaux de La Seyne (George-Sand) et de Toulon (Sainte-Musse), accompagnés par certains de leurs syndicats, qui optent pour prêter main forte au mouvement de leurs collègues des urgences et du SAMU pour qu'ils obtiennent de leur tutelle d'État les moyens d'assurer leurs missions si indispensables, et parfois vitales, à la population de notre métropole.
Une nouvelle fois, j'estime qu'il est du devoir des élus locaux et de nos concitoyens d'accompagner ce mouvement. La présence, a minima, des élus des communes de la métropole aux côtés des personnels lors du rassemblement qu'ils prévoient le jeudi 27 juin à 11 heures à l'hôpital Sainte-Musse serait un signe de soutien pouvant aider à faire pencher la balance.
POUR UN REFERENDUM SUR LA PRIVATISATION – OU NON – DES AÉROPORTS
Dans le même ordre d'idées, la perspective de privatisation de la Française des Jeux, de Engie et des Aéroports de Paris inquiète nombre de nos gens. Le lancement, par 250 députés et sénateurs, d'une procédure législative relative à l'organisation d'un référendum d'initiative partagée pouvant bloquer la vente au privé, pas forcément français, de nos aéroports, qui sont de vrais fleurons stratégiques qui assurent l'égalité des territoires et constituent notre première frontière, est un enjeu d'importance pour tous les Français, fussent-ils très éloignés des aéroports d'Île-de-France comme le sont les Seynois.
Comme des centaines de milliers de Français l'ont fait en quelques jours, j'ai ainsi apporté ma signature pour que nous parvenions en neuf mois à ce qu'au moins 4,71 millions de citoyens de notre nation obtiennent l'organisation de ce référendum.
Là encore, je suis convaincu que, au-delà des opinions de chacun, une majorité de nos concitoyens doivent s'emparer de ce processus démocratique inédit, sans précédent sous la Vème République, qui obligera l'État à les questionner sur la perspective de protéger le service public.
Tous les Seynois qui considèrent qu'ont encore du sens les orientations du programme du Conseil National de la Résistance affirmant la nécessité de « défendre l'indépendance politique et économique de la nation » par la gestion par l'État « des grands moyens de production monopolisée », mises en œuvre dès 1945 par le Général De Gaulle, président du Gouvernement Provisoire, en créant l'établissement public chargé des activités aéroportuaires de la région parisienne, auront à cœur de réclamer l'organisation de cette consultation démocratique.
Chaque électeur peut apporter son soutien à l'initiative de proposition de loi référendaire en se rendant sur le site Internet officielouvert en ligne par le Gouvernement en application de la loi.