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BEAUX-ARTS, MÉDIATHÈQUES, ATELIERS DE PRATIQUES CULTURELLES

On a déjà évoqué notre école municipale des Beaux-Arts qui a ouvert des activités d'éveil artistique pour les tout-petits et accru de 30% le nombre de ses élèves, tout en s'ouvrant en temps scolaire aux écoliers, collégiens et lycéens qui peuvent y vivre des projets d'activités artistiques co-conduits par leurs professeurs et ceux de l'école des Beaux-Arts. Nous avons porté de 11 à 19 le nombre des ateliers offerts aux Seynois, depuis la petite section de maternelle jusqu'aux seniors. Nous avons ouvert l'École au cours des vacances scolaires, pour des stages (land'art, bande dessinée, etc.), créé une bibliothèque artistique de plus de 5000 ouvrages et revues. Et, comme indiqué plus haut à propos du Nouveau programme national de rénovation urbaine (NPNRU) du centre ancien, le volet socio-culturel est en cours de développement avec l'intégration prochaine d'un centre social et culturel. Nous avons conçu une tarification permettant l'accès de tous aux pratiques artistiques : 50 euros annuels pour les moins de 18 ans (85 pour les non-Seynois), 65 euros annuels pour les adultes (100 pour les non-Seynois). La Ville a par ailleurs largement accompagné le dispositif associatif, appelé « Artimômes », pour l'éveil artistique par la présence continue de plasticiens auprès d'associations et de centres de loisirs tout au long d'une année scolaire.

Les équipes des personnels des bibliothèques municipales, toutes devenues médiathèques, accueillent chaque jour les scolaires dans leurs murs ou se déplacent dans les écoles pour des projets conduits avec les enseignants, dont le nombre est passé de 36 en 2007 à plus de 200 aujourd'hui. Le bibliobus, desservant désormais huit quartiers, a été remis en service après des années d'abandon. On a créé la bibliothèque « Effet mer » sur la plage des Sablettes qui rencontre un succès étonnant, de même qu'un service de portage de livres à domicile pour les personnes ne pouvant se déplacer. La Ville compte désormais trois médiathèques « couvrant » le quartier Sud avec le Clos Saint-Louis, le Nord avec Andrée-Chedid et le centre-ville avec Pierre-Caminade. Chaque médiathèque s'est donné une thématique spécifique depuis le début de 2019 afin de renforcer l'offre culturelle. Ainsi le Clos Saint-Louiss'est spécialisé dans l'imaginaire ; Andrée-Chedid est orientée vers la découverte ; Pierre-Caminadecolle à l'actualité littéraire. Pour autant, cette spécialisation ne cloisonne en rien le réseau des médiathèques qui reste un domaine interactif.

 

Et nos médiathèques ne s'en tiennent pas au prêt de livres et documents sonores ou vidéo, chacune met désormais en place une programmation d'animations, d'ateliers créatifs, artistiques, scientifiques, de formations, notamment au numérique, de conférences, de concerts, de cafés-lecture, de projections de films et de débats, et autres « heures du conte ».  Elles coopèrent avec les assistantes maternelles et  associations de quartiers pour prêter gratuitement des ouvrages et documents, pour concevoir et faire vivre avec leurs responsables des moments culturels au plus près des lieux de vie des habitants. Pour que l'ensemble des services bénéficient à tous, nous avons imaginé une tarification exceptionnelle, unique donnant accès à l'ensemble des sites, qui est maintenue malgré les contraintes budgétaires imposées par l'État : gratuité pour les moins de 25 ans et les Seynois non imposables, 10 euros par an pour les autres Seynois, et le double pour les non-Seynois. Ce sont désormais plus de 8000 abonnés (+ 30% en dix ans...) qui sont inscrits dans notre réseau de médiathèques (on évoquera plus loin l'impact de l'accueil de la poste de Tamaris au Clos Saint-Louis...). La bibliothèque de la plage est quant à elle gratuite pour ses deux mois de fonctionnement, pour nos concitoyens et voisins, comme pour nos visiteurs estivants.

 

Deux autres équipements municipaux d'éveil et de pratiques pluridisciplinaires culturelles, l'un installé au sud, la Maison Jean-Bouvet, l'autre au nord de la commune, le Centre culturel Henri-Tisot, se complètent pour offrir désormais un panel d'ateliers et de stages d'activités très diverses [1]ouverts à partir de quatre ans jusqu'aux seniors, quel que soit le quartier, et même quelle que soit la commune où ils résident, car c'est la Loi [2]. Le Centre Tisot propose par ailleurs les « Cinés du Mardi » en plein air en période estivale, des spectacles hors les murs, et des coopérations de projets culturels avec les écoles et associations. Là encore, les ateliers et les stages sont accessibles à des tarifs permettant à tous d'accéder aux pratiques de loisirs et de culture : pour les ateliers en cours d'année, de 15 à 35 euros par an pour les Seynois, de 25 à 50 euros pour les non-résidants, et, pour les stages d'une semaine au cours des vacances, de 15 à 20 euros pour les Seynois (30 pour les non-Seynois).

 

Couronnant l'ensemble des efforts pour éveiller les enfants et les jeunes à la culture, il a été signé en 2016 une convention d'éducation artistique et culturelle entre la Ville, la direction régionale des affaires culturelles (DRAC) et l’Académie de Nice, s'appuyant sur la reconnaissance de la qualité et de la diversité des actions menées par la Ville pour favoriser la rencontre des enfants et des jeunes avec l’art sous toutes ses formes : littérature, musiques, arts plastiques, danse, théâtre, etc… ainsi que de la qualité des actions des partenaires soutenues par la Ville et servant de base à la médiation culturelle[3]. Cette convention a permis l’intervention en temps scolaire et périscolaire de personnels communaux ou d’intervenants extérieurs qualifiés ayant une formation en art, en histoire de l’art et une pratique artistique personnelle (80 % des enseignants de l’école des Beaux-Arts et des intervenants dans les centres Henri-Tisot et Jean-Bouvet). Une attention a été portée par les organisateurs pour que tous les enfants bénéficient de ces rencontres plusieurs fois dans leur parcours scolaire. Ces rencontres ont pris la forme de cours d’arts plastiques hors temps scolaire dans nos espaces culturels, y compris avec l’accueil d’enfants en soin en hôpital de jour ou en Institut médico-éducatif (IME), des actions de médiation en temps scolaire en lycée et en écoles primaires par les enseignants ou des artistes en résidence de l’école des Beaux-Arts, l'organisation d'« heures de conte », de « visites découvertes », d'un « atelier manga », dispensés par le personnel des médiathèques dans les écoles maternelles ou en médiathèque pour les crèches, les résidences « Un auteur dans ma classe » et le « Prix académique de la pièce de théâtre contemporain pour jeune public » organisés par la Bibliothèque Armand Gatti. C'es actions d'éveil culturel partenariales avec l'Education nationale ont bénéficié à environ 4500 tout-petits, écoliers, collégiens ou lycéens, soit presque un mineur seynois sur trois chaque année.

 


[1]– apprentissage de langues vivantes, couture, jeux de société, arts plastiques, théâtre, chant choral, musique, danse moderne, danse tonic, danse classique, danse africaine, danse orientale, danse brésilienne, modern'jazzpilates, remise en forme douce, yoga, etc

[2]– contrairement à ce que certains laissent entendre, la Loi impose qu'un service public soit ouvert à tous, et, s'il est possible d'adopter une tarification distincte entre les résidents et les non-résidents, il n'est permis ni d'interdire l'accès à un service à quiconque, ni de donner priorité à certains.

 

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Publié par Marc Vuillemot