2 décembre 2009
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Car, en bon républicain, j'ai accueilli Nicolas Sarkozy sur nos terres seynoises. Et, franchement, j'ai failli être abusé dans les tout premiers instants de son propos sur la relance économique, présenté avec talent comme une évaluation objective des mesures mises en oeuvre depuis le début de la crise.
Mais j'ai vite été conforté dans l'impression que j'avais initialement : Nicolas Sarkozy, fait étonnant dans les annales de la République en période pré-électorale, est plus le chef d'un parti que le Président de tous les Français. Contrairement à ses prédecesseurs en pareil cas, il a choisi de s'impliquer lui-même dans la bataille des régionales et en fait un enjeu national.

Rien sur le fait qu'elle jouent le jeu de la relance, comme, par exemple à La Seyne avec notre plan de rénovation urbaine qui place notre ville et son office public de l'habitat en position de premier donneur d'ordres varois pour les entreprises du bâtiment et des travaux publics. Pas un mot sur le fait que ce sont les régions, les départements et les communes qui assurent 73% de l'investissement public du pays. Et, ce faisant, sont les premiers contributeurs publics pour la défense de l'emploi.
Le Chef de l'État a le mérite d'avoir été clair et d'assumer avec courage son engagement. Il est en campagne pour les élections régionales. Raison de plus pour que la gauche resserre les rangs, parvienne à l'union, paufine son bilan et propose à nos concitoyens un bon projet de défense des valeurs républicaines.
Publié par Marc Vuillemot
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dans
Idées et politique générale