J'ai rapporté, dans un article publié hier, quelques données objectives que j'ai opposées, lors de la réunion du conseil municipal de mardi dernier, aux truculentes affirmations de quelques bateleurs de places publiques, pour que nos concitoyens aient une juste vision des choses et ne se laissent pas embobiner.
Il y a malheureusement tant d'extravagances à lire sur des tracts, des blogs ou des réseaux sociaux, que ces mises au point ont été consommatrices de temps lors de la tenue de notre assemblée communale, mais, même si je n'y prête guère cas, je ne peux laisser accroire trop de sornettes aux Seynois. Je continue donc de dénouer le vrai du faux de certaines... inexactitudes que je veux croire bien involontaires et sans mauvaise foi, simplement dues au très récent intérêt que leurs auteurs prêtent à notre commune.
RIEN POUR LE CŒUR HISTORIQUE : AH BON ?
Ainsi, selon tel contempteur, bien peu de moyens auraient été engagés sur le centre historique de La Seyne. Bien sûr, on aurait pu espérer beaucoup plus, mais on se souvient peut-être que La Seyne a été flouée par le ministre UMP du logement, Benoist Apparu, qui compte au nombre des amis politiques de ceux qui instillent la critique, lesquels ne sont alors pas montés au créneau pour faire rétablir l'équité (mais pouvaient-ils s'emparer d'un sujet qu'ils ne connaissaient pas ?... en 2009, ils n'étaient pas Seynois...).
Et, malgré ce, les chiffres sont têtus. Le compte administratif 2012 confirme les états comptables précédents. Ce sont 2,3 millions d'euros par an qui ont été engagés pour la rénovation du centre depuis notre élection. Contre 2 millions auparavant... au temps où les amis de ces nouveaux Seynois géraient la commune...
Rien qu'en 2012, c'est l'aboutissement de la bibliothèque théâtrale de la place Martel-Esprit, du tréteau de spectacles de rue de la place Bourradet, de la placette à l'Est du parking Martini qui a pris la place des ruines de vieux garages, du bureau communal du logement de la rue République, et 219.000 euros d'aides communales aux particuliers pour la rénovation de leurs logements du centre ancien...
QUELLE PANNE SÈCHE DES INVESTISSEMENTS ?
Alors, comme ça, selon tel autre, "les investissements sont en panne sèche". Ça représente tout de même 15 millions d'euros d'opérations, dont, outre ceux évoqués ci-dessus, rien qu'en 2012, du Nord au Sud, mais à l'usage de toute la commune et même de nos voisins et visiteurs, la création de plus importante médiathèque de l'ouest toulonnais et de l'espace de loisirs socio-éducatifs Lucie-Aubrac, la rénovation complète du centre social et culturel Nelson-Mandela, la réalisation de la place Saint-Jean, la réfection totale des allées et bassins du parc Fernand-Braudel des Sablettes, le nouveau parking de Tamaris...
Pour une panne sèche, la machine est plutôt bien lancée... et loin de s'en tenir à continuer sur son erre. Ça doit être la jauge du niveau de carburant qui est défaillante.
Mais le plus drôle, ou désolant, suivant comment on l'analyse, reste à venir. Dans un article que je publierai demain...