Dimanche soir et les jours suivants, on fera les comptes. Les cinq ou six principales listes se réclamant des gauches et de l'écologie auront-elles bien fait de se présenter séparément à l'élection européenne, leur permettant de gagner plus de places au Parlement européen ? Ou auront-elles, une fois de plus, eu tort, pour certaines d'entre elles, de s'obstiner à refuser l'unité que d'autres leur proposaient ?
C'est désolant. Mais quelques mots tout de même avant la clôture de la campagne officielle et l'interdiction de communiquer, histoire d'essayer de convaincre les indécis qu'il existe une fenêtre de tir des plus utiles...
Je ne cesse de rencontrer des gens votant habituellement à gauche ou pour les écologistes qui, depuis des semaines, pestent contre cette funeste absence d'unité. Certains me disent même que, du coup, ils n'iront pas voter, aggravant l'abstention et laissant, si les sondages ont vu juste, les ultra-libéraux propulseurs d'extrême-droite et l'extrême-droite elle-même envoyer pour le pire encore plus d'eurodéputés à Strasbourg.
Mon parti, la Gauche républicaine et socialiste (GRS), qui, il est vrai, ne pèse pas bien lourd, a prôné l'unité. Il contribue à ce qu'elle se réalise, certes en toute minuscule partie, et s'y implique, avec le Parti communiste français (PCF), les Radicaux de gauche, et le parti "L'Engagement" de l'ancien ministre socialiste Montebourg. C'est déjà ça, mais les mouvements poids-lourds font chacun cavalier seul.
La GRS participe donc à la liste de la Gauche Unie pour le monde du travail conduite par Léon Deffontaines et soutenue par Fabien Roussel.
C'est une gauche fidèle à sa mission : la redistribution des richesses.
C'est une gauche fidèle à son histoire : toujours aux côtés du monde du travail.
C'est une gauche fidèle aux fondamentaux universalistes et laïques : elle choisit, face à l’extrême-droite et tous les obscurantismes, le chemin du progrès, de la science et des Lumières.
Alors que l’Europe est confrontée à des crises sans précédent, les dirigeants du continent, Macron en tête, privilégient la politique de la fuite en avant. Ils veulent nous imposer une nouvelle cure d’austérité qui mettra à mal nos services publics et notre modèle social et un élargissement de l’Union européenne (UE) à huit nouveaux pays (60 millions d’habitants !), ce qui aggravera le dumping social tirant vers le bas les salaires et les droits des salariés.
IL EST ENCORE TEMPS D'ARRÊTER CE PROCESSUS NÉFASTE !
Ce dimanche, le 9 juin, j'invite mes concitoyens de gauche encore incertains à faire comme moi, pour donner à l'ensemble des candidats des gauches et de l'écologie les moyens de reprendre la main en France et en Europe. Je dis bien "l'ensemble des candidats".
Car la règle est ainsi faite : si cette liste Deffontaines réalise 4,99 % des voix, elle aura... zéro élu. Si elle obtient 5,00 %, elle enverra cinq eurodéputés au Parlement de l'Europe. C'est dire que chaque voix de plus sera précieuse pour l'ensemble des gauches et de l'écologie. Donc pour les peuples populaires européens qui souffrent chaque jour un peu plus.
1 ou 2 % de plus pour telle autre liste de gauche créditée de plus de 5 % des voix lui apportera au mieux un eurodéputé supplémentaire. Une liste franchissant la barre des 5 % en apportera cinq fois plus. Et tous les sondages confirment que la liste Deffontaines est celle qui est à un chouïa d'y parvenir.
Alors, quand on doute, on va à l'utile. On émet le vote le plus efficace. Celui pour cette liste Deffontaines de La Gauche Unie pour le Monde du Travail peut peser un vrai poids pour la représentation de l'ensemble de la famille progressiste des gauches et de l'écologie.
Il y a près de 40 listes. Le bulletin utile, c'est celui-là... il sera à la 33ème place sur la table des bureaux de vote, ne vous découragez pas : avancez jusqu'à le trouver !