20 juin 2023 2 20 /06 /juin /2023 15:29

 

Une intervention de Sandra Torres, élue en 2020 dans un groupe minoritaire de droite et désormais ralliée à la majorité nouvellement reconstituée de la maire, lors de la réunion de ce mardi du conseil municipal, m'oblige à faire un rappel objectif car elle s'appuie sur un souvenir erroné de sa part, non corrigé par la maire qui, comme elle, siégeait pourtant dans l'opposition en 2014.

 

Il s'agissait de voter une majoration aux indemnités dont bénéficient les élus municipaux...

 

 

Ce serait anecdotique dans un contexte politique ordinaire, mais, plusieurs élus s'interrogeant sur le fait que certains membres de divers groupes d'opposition auraient rejoint la nouvelle majorité municipale en contrepartie de l'attribution d'une indemnité significative, il m'est nécessaire de corriger les choses, afin que l'erreur de Sandra Torres ne conduise pas à un amalgame laissant penser que l'équipe que j'animais au cours de mon mandat 2014-2020 aurait procédé de même pour assurer son unité.

 

Car, chère Sandra, tu fais en effet erreur en affirmant que « l'enveloppe [des indemnités des élus du mandat précédent] était utilisée dans tout son ensemble », ajoutant avec une petite perfidie en direction d'Olivier Andrau, l'un de mes anciens adjoints et aujourd'hui élu minoritaire, qui, lui, a en revanche bonne mémoire, « qu'il faut faire attention à ce qu'on dit. ». Si la tienne ne t'avait pas fait défaut, ça t'aurait évité d'égratigner inutilement et sans fondement ton collègue Olivier. Et à moi de devoir rappeler la réalité.

 

 

NON, LES ÉLUS DU MANDAT PRÉCÉDENT N'AVAIENT PAS MAJORÉ LEURS INDEMNITÉS !

 

Souviens-toi : contrairement à ce qui s'est passé ce mardi, le conseil municipal a en effet voté en 2014 pour renoncer aux majorations d'indemnités qu'il était possible d'octroyer aux élus municipaux. Elles étaient de deux ordres : une de 15% parce notre commune est chef-lieu de canton, et une autre de 25% parce qu'elle est station balnéaire. C'est l'article 2 de la délibération n° 14/070 du 22 avril 2014, qui a été votée à l'unanimité, y compris donc par toi-même. Tu peux la relire en cliquant ICI.

 

J'ajoute même que, outre le renoncement à ces majorations, j'avais aussi refusé, depuis mon premier mandat de 2008, l'indemnité pour frais de représentation, de l'ordre de 500 euros mensuels, qui avait été allouée à mon prédécesseur de droite, fût-elle tout à fait légale car prévue à l'article L. 2123-19 du code général des collectivités territoriales.

 

 

PUISQU'ON Y A DROIT, PEU IMPORTE L'IMPACT BUDGÉTAIRE, POURQUOI S'EN PRIVER ?...

 

Olivier Andrau était donc dans le vrai ce mardi lorsque, faisant référence aux mandats précédents, il a indiqué que, « au regard du contexte d'inflation et des difficultés budgétaires de la ville, [la majorité] n'est pas obligée de prendre [ces majorations] » et qu'il a invité le conseil municipal à y renoncer.

 

Suggestion qui, évidemment, n'a pas été suivie d'effet...

 

Moi, en toute amitié, Sandra, je te rappelle tes propos de janvier 2020 : « Nous sommes l’exact contraire d’une addition éphémère d’égos, montée pour la circonstance et qui éclatera à la première largade, en laissant les Seynois sur le carreau. »

 

 

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Publié par Marc Vuillemot - dans Finances - budget et impôts