C'est un immense vide qui s'est ouvert ce vendredi pour tous ceux qui ont connu Michel Stien, un des grands pionniers de l'éducation et de l'émancipation des enfants et des jeunes à La Seyne depuis plus d'un demi-siècle.
Depuis le patronage laïque du jeudi au square Ernest-Renan, les centres aérés des vacances scolaires, l'Office municipal de l'action socio-éducative, la formation des animateurs dans les cours municipaux puis avec les Francas du Var, l'Association d'animation et d'aide à l'insertion (APEA), l'entreprise d'insertion Pro-jeunes, jusqu'à la Maison associative enfance famille école (MAEFE), l'Association vivre en famille (AVEF), la Maison intergénérationnelle de quartier (AMIQ) ou le Foyer Wallon Berthe, il n'est guère à La Seyne de structures socio-éducatives, d'accompagnement à la parentalité, de formation d'acteurs de l'animation, complémentaires de l'enseignement, que Michel n'ait fondées ou qu'il ait accompagnées, développées, promues et défendues lorsque ce fut nécessaire.
Michel Stien s'est investi sans relâche chez nous depuis cette année 1966 où, âgé de 23 ans, il fut affecté comme instituteur à La Seyne. Pour lui, l'Éducation était un tout, celle de tous les temps de vie des enfants, ceux de l'École, ceux de la vie familiale, et ceux des temps libres de la journée et la semaine scolaires, des petites et grandes vacances. L'Éducation, ce devait être l'affaire partagée des parents, de la fratrie, des enseignants, et de tous les acteurs des temps socio-éducatifs périscolaires. Si, en 2019, notre ville a été parmi les 40 premières de France à être labellisée "Cité éducative", c'est aux pionniers précurseurs dont il était qu'elle le doit.
Si tant de nous sommes, c'est parce que Michel a été. Merci.
Nous témoignons à son épouse Christiane, à sa famille, et à tous ses proches, notre très affectueuse compassion.
Ses obsèques seront célébrées ce jeudi 29 juin à 17 heures, au crématorium de La Seyne. Sa famille nous fait savoir qu'a été mis en ligne un espace privé destiné à recueillir des témoignages de ceux qui l'ont connu et tant apprécié : un message, un souvenir, une anecdote ou une photo, illustrant un moment de vie. On y accède en cliquant SUR CE LIEN.
Le magazine "Camaraderie" de l'association nationale des Francas, dont il a été un pilier au cours de soixante ans de sa vie, avait donné la parole à Michel il y a une dizaine d'années. Cliquez sur l'article pour y accéder au format original.